Re: Event - Injustice for all - Medicine

Ven 17 Nov 2017 - 0:30

Calé aux côtés de Joy, il tira jusqu’à ce qu’un « clic » signale que son chargeur était vide. Entre la fumée des armes à feu, du plâtre, et les morceaux de tissu qui volait, il dut plisser les yeux pour distinguer ce qui se passait. Les fanatiques se repliaient ! On entendit des portes claquer, ouvrant sur un bref répit qui ne présageait rien de bon. L’étudiant switcha rapidement son chargeur avec un rempli, réenclencha son arme et fut retenu par sa sœur alors qu’il allait poursuivre les occupants de l’hôpital : trois chimères s’avançaient en râlant, pur produit de ce que les détraqués de cet endroit pouvaient créer.

Le militaire en première ligne tira une paire de balles qui ricochèrent sur les crânes couverts d’acier et avant qu’il ne puisse réagir, des mains décharnées criblés de pointes se refermèrent sur lui. Sa gorge fut déchirée sous les yeux de ses alliés impuissants, le condamnant à mort. Les deux Blackmore firent un pas de recul alors que ces charognes s’avançaient vers les survivants, excitées par le bruit des déflagrations et l’odeur du sang chaud. Merl parlait, proposait un plan, sauf que c’était plus facile à dire qu’à faire et qu’en attendant, ils avaient déjà perdu trois personnes dans cette mission de malheur.

- bla-bla-bla, siffla Joy en grimaçant.

Pour montrer ce qu’elle pensait du plan de l’aîné Rogers, elle canarda gaiement les abominations qui étaient bien loin d’être rassasiées. Certaines balles ricochèrent sur les protections en crachant une étincelle, les autres percèrent la chair molle sans le moindre effet. Elle espérait finir par leur arracher un membre, mais elle avait abusé des munitions sur les vivants et son M4 étaient à sec. Swann l’attrapa alors à l’épaule, à son tour, pour la faire reculer de quelques mètres.

- Viser leurs genoux ? Souffla-t-il à la volée.

Encore faudrait-il que les articulations soient suffisamment fragiles et qu’ils y parviennent. Mais au moins… ces choses seraient moins dangereuses si elles ne marchaient pas.

Résumé:

Ven 17 Nov 2017 - 7:08

Les autres étaient vivants, il les entendait parler, se prendre la tête. Il les voyait faire leur boulot, les fanatiques tombant tour à tour. Mais quand il les vit se replier, le tatoué pesta. Ça, c’était pas normal, c’était pas logique. Ces types étaient prêts à se battre jusqu’à la mort pour défendre leur hosto, alors pourquoi se barrer si ce n’était pour échapper à quelque chose de pire ? Bingo baby ! « Putain de merde … » souffla-t-il en voyant apparaître les trois monstres dans son champ de vision. Impuissant il vit son collègue se fait déchiqueter et se vider de son sang. Est-ce qu’il était triste ? Non, Donovan était surtout agacé, ça l’irritait de voir que tout ça c’était à cause du tremblement de terre. Tout ça c’était à cause de ces abrutis de fanatiques.

« Merl a encore raison, il va pleuvoir de la merde … Ils nous voient pas, si on est silencieux ils auront plus de mal à nous repérer. » Décidément, Merl brillait par son intelligence aujourd’hui, Donnie n’en revenait pas. Et ça lui faisait mal de l’admettre mais … « Ouais viser les articulations ça peut marcher aussi. » Un regard à Swann, finalement il était peut-être pas juste con … « Joy, Ela on va vous couvrir, vous avancez jusqu’à la porte au bout du couloir, et vous faites votre possible pour ouvrir cette merde. Jason, Merl, Swann visez bien, on a pas des munitions illimitées … » Et surtout pour ce qu’il s’apprêtait à faire il avait besoin qu’ils le couvrent.

Donovan s’occuperait de les occuper, de les garder au même endroit et si possible immobiles le temps que les filles puissent atteindre la porte et que les autres se positionnent pour tirer. Ramassant un petit morceau de béton au sol, le militaire le fit sauter un peu dans sa main avant de le balancer sur un des rôdeurs amélioré, sifflant un instant comme il aurait sifflé un animal. « Allez mes gros, venez manger. » Lentement, mais pas trop, le tatoué marcha dans la direction opposée à celle d’où ils étaient venus, fredonnant les paroles d’une chanson qu’il aimait bien en rechargeant son arme. Il allait pas se contenter de faire l’appât, il allait lui aussi tenter de rendre inoffensifs ces trois mochetés.

Résumé:

Ven 17 Nov 2017 - 9:09

Je pris un faux air outré en entendant la remarque de Donovan, c’est vrai que je racontais souvent de la merde, mais quand même j’essayais toujours de faire sens surtout dans des situations comme celle-ci. Nous devions survivre et c’était le plus important et pour cela, il fallait éviter de foncer dans le tas comme un con, même si c’était définitivement ce que j’avais envie de faire pour le plus grand plaisir de mon frère. J’avais bien remarqué comment il m’avait insulté de tous les noms alors que j’étais parti mon chapeau, même si j’avais préféré passer outre.

- Et je ne raconte pas toujours n’importe quoi !

Pas toujours, mais surtout jamais volontairement, enfin, je pouvais comprendre. Je regardais une fois de plus les connards s’approchaient de nous alors que Donovan commençait à donner les ordres à tout le monde, je n’étais pas très chaud à l’idée de laisser ma place de jambon, mais il savait ce qu’il faisait c’était certain. Sans vraiment que je m’en rende compte, j’avais émis un grognement en guise de réponse.

Sur le coup, je regrettais totalement de ne pas avoir de batte de baseball, parce que clairement ça aurait sans doute était bien plus efficace pour mettre un de ses connards à terre. Viser dans les jambes c’était largement faisable, mais ce n’était pas ce qui m’enchanté le plus, mes poings me démangeaient tout le temps et il était évident que je n’allais pas pouvoir me défouler maintenant.

Je reprenais mon flingue remis à ma ceinture avant de me concentrer pour viser, la première balle rata de peu, mais la seconde toucha de plein fouet un des connards de métal. C’était un potentiel agresseur de moins pour Don. Avec les bruits de coup de feu, j’étais presque persuadé qu’un des deux restants déciderait de venir sur nous, l’avenir nous le dirait, mais il fallait surtout trouver un moyen d’achever celui que j’avais mis au sol de façon définitive.

Spoiler:

Ven 17 Nov 2017 - 14:48

- What the fu-Merl t’a sucé c’matin Donnie ? Tu nous expliques ?! Joy s’écarta encore en replaçant un chargeur dans son arme, et t’vas nous couvrir avec quoi au juste ? Ils ont des putain d’casques. Si un de ces trucs nous chope, on s’ra crevées avant qu’tu t’sois sortis les doigts du cul.

Ce que voulait dire sa sœur, Swann avait appris à le déchiffrer à force – même si ce n’était pas nécessaire dans le cas présent –, c’était qu’elle n’était pas d’accord. Lui non plus par ailleurs. Suivre le plan de leur chef, cela signifiait contourner ces horreurs, les croiser dans un espace qui semblait soudainement bien trop étroit, et ensuite aller jusqu’au bout en priant qu’ils ne s’intéressent pas ensemble aux deux femmes. Si c’était le cas, l’angle de faire ferait qu’avec les chimères entre eux et leurs alliés, leurs tirs seraient au mieux inutiles ou au pire, toucheraient les appâts.

- Si je puis me permettre, tenta l’étudiant après un regard blasé à son aînée, ils ont une mauvaise vue de toute façon, non ? Y’a pas que l’ouïe qui fonctionne. Y’a l’odeur aussi.

Et ça, il aurait du mal à le masquer. Ses yeux gris bondirent d’un point à l’autre de la scène, s’arrêtant sur l’un des rôdeurs améliorés qui s’était arrêtés pour éventrer l’un des leurs. Ce spectacle ne lui inspira rien de mieux qu’une idée. Pas une émotion, pas un regret, même pas une remise en question. Il rangea même son flingue qui ne lui servirait de toute façon à rien contre ces choses.

- Moi et T., on peut les attirer vers le cou-
- Non, interrompit Swann sans regarder le jeune soldat qui parlait, ce sont que des rôdeurs au fond. Ils ont faim. Les corps là, il désigna ceux des fanatiques, mais aussi de leurs alliés, ils sont encore chaud, donc ils sont comestibles pour eux, il haussa les épaules, on leur en balance un ou deux. Le temps qu’ils mangent, on s’en va. On verra pour le retour.

Malgré qu’il ait osé faire part de cet idée, lui aussi galvanisé par les fragrances ferreuses du sang, il consulta Donovan du regard. Il n’avait pas l’âme d’un leader, dans tous les cas, alors il n’imposerait pas sa façon de voir. Mais Joann aurait approuvé, elle. Il le savait.

Résumé :

Ven 17 Nov 2017 - 16:10

Les fanatiques cessent de tirer, ils déguerpissent. Pour leur envoyer leurs chiens de garde. Ela eu un mouvement de recul en découvrant ce qui avançait vers eux dans des râles profonds. C’était quoi ça ?! Elle n’avait jamais vu des monstruosités pareilles. Elle n’était pas préparée à ça. L’israélienne savait ce qu’il y avait dehors, des morts revenus à la vie, mais ça ?! Elle qui abandonnait ses émotions en sortant de sa chambre au Fort, blêmit et l’inquiétude lui noua la gorge. Les autres eux, ne s’en émouvaient guère. Et Donovan voulait l’envoyer elle et Joy en avant pour ouvrir ces portes ? La brune déglutit péniblement. Ses mains crispées sur son arme à feu. Mais elle irait, s’il fallait, elle irait.

Quand Joy refusa catégoriquement et de façon très imagée le plan de Donovan, Ela fut soulagée. Swann reprit la parole, et son plan lui sembla tout aussi risqué que celui de leur chef de groupe. Partagée, hésitante et inquiète, Ela ne savait pas quoi faire. Merl tira, mettant l’un des monstres à genoux. Donovan attirait les monstres dans sa direction. Et elle, elle devait faire quoi ? Elle n’irait pas seule chercher une sortie, et Joy ne bougeait pas.

« Je… On fait quoi ? Ne devrait-on pas … suivre le plan de Donovan, quand même ? » Les ordres sont les ordres. Et entre la peste et le choléra, elle ne savait quoi choisir. L’heure n’était plus aux initiatives, la dernière qu’elle avait prise avait réveillé les morts de cet hôpital. Elle s’écarta quelque peu. Sans cadre, Ela ne savait pas où aller, ce qu’elle devait faire. Et chercher une sortie toute seule ne la tentait guère. Ela, si on ne lui dit pas ce qu’elle doit faire, elle est perdue, figée. Elle n’avait rien d’un leader, mais elle n’avait pas la prétention de l’être. Elle se plaisait dans son statut de bon petit soldat. Mais entre les ordres de Donovan et la remise en question du plan par Joy et Swann, elle était perdue, inquiète. Sans cadre, Ela buguait. Sans cadre, les émotions pouvaient ressurgir. Et ce n’était pas le moment, pas le moment pour une crise d’angoisse, c’était interdit. Proscrit. Prohibé. Elle ne se remettrait jamais de la honte que ça lui ferait que de finir en crise de larmes et de cris au beau milieu d’une mission. Respire. Respire. Patience.

Spoiler:

Ven 17 Nov 2017 - 18:01

C’est un regard noir que je lançais sur la blonde. Est-ce qu’elle était obligée de faire chier comme ça ? Parce que franchement c’était un peu ridicule quand même. Je soupirais volontairement assez fort avant de lui de façon assez claire ma façon de penser.

- Joy ! La ferme ! Don c’est déjà barré à part nous foutre tous en danger, tu ne sers juste à rien la…

Quand les choses m’énervaient, il m’arrivait de m’emporter plus qu’à mon habitude. Je ne savais pas si j’étais vraiment compréhensible étant donné que mon accent ressortait un peu plus qu’à son habitude, déjà que je n’étais pas spécialement compréhensible en temps normal c’était encore bien pire en cet instant. Je soupirais l’air de lui faire comprendre que les deux commencer à définitivement me pomper l’air. Ce n’était pas le moment de faire chier. Totalement pas le moment…

- L’odeur ? Vraiment ? Tu crois vraiment qu’il arrive à sentir un truc par-dessus cette puanteur ? Parce qu’à moins que tu sois à trois centimètres de leurs nez, je ne pense pas que ça fasse la différence.

Il fallait être réaliste quand on puait la mort, on ne pouvait pas sentir quoi que ce soit d’autre. Une fois de plus, je me rendais bien compte qu’il s’agissait encore de ses gamins de la ville qui pensait tout savoir. Voilà qu’ils étaient en train de faire un nœud au cerveau à Ela en plus de ça. J’avais définitivement envie d’en prendre un pour taper l’autre. Ils ne pouvaient pas juste suivre le plan ?

- Ela suit le plan de Donovan, ne te prend pas la tête pour les deux gamins, à part faire chier, ils savent ne rien faire d’autre.

Le temps était en train d’avancer et Donovan avait encore deux connards qui lui courrait après bien que l’un soit au sol. J’étais toujours intimement persuadé qu’une fois par terre on pourrait tenter de les décapiter ou au pire leur couper bras et jambes. Il ne fallait pas passer trois ans à réfléchir à tout ça. Il fallait seulement ouvrir les yeux et rester vigilant et tout se passerait bien pendant que les deux Blackmore faisaient chier, Don faisait toujours le jambon et certain semblait visiblement l’avoir oublié, mais pas moi. Je tentais de viser le connard le plus proche de Don pour le faire tomber au sol sans pour autant y parvenir, y avais trop de bruit autour de moi…

Spoiler:

Ven 17 Nov 2017 - 18:36

Le plan était simple, certes risqué mais ils avaient déjà pris des risques en venant jusqu’ici. Mais voilà, Joy et son caractère foutaient le Bronx. Donovan qui avait déjà commencé à attirer les rôdeurs vers lui serra son poing libre et les mâchoires. Quand Swann en rajouta une couche, le tatoué s’arrêta de reculer, il était de toute manière assez loin des gros, dont un était déjà au sol mais tentait de se relever. « Ela, Joy, plus vous tardez à bouger vos culs vers la porte, plus il y a de risque qu’ils viennent vers vous. » Il tentait de parler plus fort que les autres pour garder l’attention des macchabées, ajustant un nouveau tir qui se planta dans la cuisse d’un des gros. « On les distrait avec les cadavres et après ? Faut quand même ouvrir cette porte, donc faites ce qu’vous voulez mais ouvrez-moi ces putains de porte. Et maintenant tout le monde la ferme. »

Les fanatiques s’étaient barrés par cette porte, et outre la récupération de matos, s’assurer qu’il n’y avait plus âme qui vive dans cet hosto faisait partie de la mission. Donnie avait repris sa marche pour attirer les Jésus décharnés, du moins les deux qui pouvaient encore bouger. Un nouveau tir, mieux ajusté, le genou d’un des deux vola en éclat et le monstre s’affaissa sous son propre poids. Cette mission illustrait parfaitement pourquoi il n’aimait pas partir avec des civils, ses gars au moins ne remettaient pas les ordres en doute. Il en restait un à faire tomber mais il fallait encore achever les trois, sans ça leur sortie du bâtiment pourrait être compliquée.

Résumé: