Résumé:

Sur le chemin, j’avais fini par mettre mon chapeau dans mon dos comme bien souvent pas question de l’avoir sur la tête avec ce que j’allais faire maintenant. En arrivant sur les lieux, je dois bien avouer que je ne m’étais pas attendu à ça. L’endroit était relativement saccagé, il y avait des gens qui s’en étaient sorti, mais il y en avait encore pas mal sous les décombres. Le coloc de Stan était venu à notre rencontre, il savait où il était. C’était donc sans réfléchir bien longtemps que je l’avais suivie.

- Maddie qu’est ce que tu fous là ? Il va t’arriver un truc encore, ce n’est pas stable ici.

Je ne voulais pas qu’il arrive un truc à la plus jeune des Summer, déjà que Casey semblait être en mauvaise posture, s’il fallait en plus gérer la deuxième, cela n’allait pas être facile. Enfin, ensuite ce fut au tour de Lucas de faire son apparition, il n’y a pas à dire, on allait pouvoir réussi à les faire sortir de là. Il n’y avait pas de raison qu’il en soit autrement, je m’en foutais que le sol tremblait encore sous mes pieds et qu’il était difficile de rester debout, je devais les sortir d’ici. Sans vraiment réfléchir plus longtemps, je plongeais les mains dans les gravats, je devais les dégageais, il fallait le faire…

L’adrénaline montait en moi comme bien souvent dans ce genre de situation et dans mon for intérieur, j’étais bien content que Cain n’ait pas d’arme sous la main pour me foutre un coup de crosse pour me calmer. Je n’hésitais pas quand il était question de sauver ma famille. Parce que même si on n’était pas du même sang c’était ce que la plupart de ses gens représentaient pour moi, malgré les embrouilles, malgré les insultes. Je ne remarquais même pas le sang qui était en train de rougir la manche de ma chemise gauche. Je m’étais visiblement planté un truc dans le bras, je ne saurais pas vraiment dire quoi, mais pour le moment, il était certain que je n’avais pas mal. Peut-être que je le payerais plus tard, mais en attendant, on devait continuer de déblayait les endroits.

- Lucas, Joe, Eddie ! Je crois que si on arrive à déplacer ce morceau de béton, on pourra soulever le matelas avec lequel il se protège et les sortir d’ici.

Un dernier effort et on y serait. On arriverait à les sortir de la et on pourrait aller aider d’autre personne, parce qu’il était évident que ce n’était pas les seuls à être dans la merde.

Spoiler:

Résumé:

Tôt ce matin là, Collins s'était hâtée de passer ses vêtements. Lucas dormait encore, mais lorsqu'un poing cogna au battant, et qu'un large sourire étira ses lèvres en croisant les traits adorés, Evelyn s'empressa de quitter le logement. Inutile que Richardson tombe sur lui, la situation était déjà tendue quand l'étudiant n'était pas dans les parages, en rajouter une couche, tandis qu'ils partaient en entraînement, ne ferait que la stresser davantage. Alors quand son compagnon ouvrit la bouche – peu après avoir quitté la demeure - en lui certifiant que tout irait bien, Evelyn s’apprêta à répondre mais se ravisa dès lors que des vibrations l'obligèrent à se figer. Swann ne tarda plus à l'imiter d'ailleurs, quant à l'inquiétude, cette dernière pris d'assaut les traits de Collins dès lors qu'elle comprit qu'outre les rôdeurs, la précarité et le reste, la nature avait ses droits.  

Déja l'organe dans sa poitrine jouait du tambour et pire quand, subitement, des craquements, accompagnant le grondement furieux de la terre, l'obligèrent à redresser les cils vers le pan du mur près d'eux. En un clignement d'yeux, une partie de la structure se détacha, s'éventra sur elle même et fondit droit sur la silhouette à ses côtés. La blonde ne réfléchit pas plus, c'était Swann où elle, et bien que certaine que le choc serait douloureux, l'instinct fut plus fort que la raison au point qu'elle repoussa l'étudiant avant de redresser les bras - près de ses traits – pour recevoir la pluie de matériaux qui l'enterra vivante.

Le reste ne fut qu'un écran noir, le sifflement de ses tympans, et la douleur, elle, ne se manifesta que lorsqu'elle reprit conscience en entendant son prénom retentir en bruit de fond. Contre son bras gauche, un poids mort, contre sa poitrine, une large plaque de tôle sur laquelle les graviers et le reste dégringolait... L'angoisse s'empara d'elle, cédant la place à la frayeur et l'incompréhension qui firent frémir son corps de pieds en cape tandis que, sur sa joue, un liquide chaud traçait sa route jusqu'au creux de son cou. Du sang... outre la souffrance dans son bras, qui l'empêchait de bouger, le sang termina de la faire respirer par saccades comme si l'air s'amoindrissait de seconde en seconde.

Les larmes roulèrent d'elles mêmes lorsqu'elle l'entendit, la souffrance n'était qu'une broutille – en apparence – quant au fait d'être certaine que Swann était encore en vie, prêt à l'aider malgré le sol qui vrombissait sous ses pieds. Evelyn essaya alors de bouger l'objet qui bloquait son membre, mais abandonna toute tentative en un gémissement de douleur. La souffrance l'électrisait.

- J'p.... j'peux pas. Respirer lui semblait difficile, une simple crise d'angoisse, la peur, la douleur, rien de plus. Swann j'ai mal. Reprit-elle en sanglotant face à l'évidence qui s'imposait à elle.

Elle allait mourir. Désormais son corps ne faisait que trembler, trembler autant que le sol qui, après qu'elle eut capturé un autre timbre, cessa de se soulever comme si rien ne s'était passé.

Spoiler:

S'activant vers la psychiatre qui semblait mal en point, le visage toujours aussi neutre, le virologue marqua un temps d'arrêt en voyant une poutre lui tomber dessus. Et, juste après, les secousses s'arrêter. Peut-être aurait-il mieux fait de rebrousser chemin au final mais quelque chose le poussait à avancer ; sans doute le fait que son quotidien ici serait trop morne sans les pics de la Cubaine. Quelle ironie.

Lorsqu'il arriva à sa hauteur, il lança un « besoin d'aide, Rivero ? » se doutant bien qu'il n'écoperait d'aucune réponse ou, au mieux, d'un regard noir. S'attelant à soulever la poutre en grimaçant légèrement, il la laissa tomber sur le côté avant de se pencher vers sa cadette, observant les blessures qui parsemaient son corps. Davis passa alors son bras autour d'elle pour l'éloigner de l'habitation, ne se formalisant pas du sang qui viendrait tâcher ses propres vêtements.

« C'est pas le moment de clamser » avait-il lancé en la soutenant toujours jusqu'à s'arrêter au milieu de la rue où il n'y aurait aucun danger immédiat. Elle aurait besoin de soin, et rapidement, mais il se voyait franchement mal réussir à la porter sur des kilomètres.

Spoiler: