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3 participants

Isha Cornwell

Jeu 20 Fév 2020 - 14:58


Isha Cornwelltell me more about you

prénom(s) : Isha
nom : Cornwell
date de naissance : 26/12/1993
âge : 27 ans

ville de naissance : Jéricho (Vermont)
métier : voleur reconverti en mécanicien
groupe : Traveler

avatar : Bob Morley

what i am

qualites
Débrouillard
Combatif
Efficace
Consciencieux
Loyal
defaults
Colérique
Impulsif
Parano
Bagarreur
Rustre
Equipement :
Armes:
son épée, en fourreau à sa taille et deux couteaux, un dans sa manche, l'autre dans sa botte.

Objets de survie:
sa caisse d’outils et sa ceinture de mécano (sans ça, on serait toujours à Detroit). Son kit de crochetage. Sa lampe frontale solaire. Un sac de couchage. Des pierres à silex. Une gourde. Un sac à dos. Une corde. Un pot de graisse qu'il remplit régulièrement sur des cadavres.

Objets personnels:
Une photo froissée de lui avec Logan et l’équipe du garage. Le carnet de dessins d’Avalohn, son cuir, la chaine de Joséphine, son alliance un pendentif avec une croix. Des vêtements de rechanges pour lui et Gemma. L’écharpe de portage. Un lecteur MP3 a plat avec la playlist d’anniversaire de Joséphine et deux morceaux de cordelette bien mystérieux. Jeu de cartes.

Objets de groupe:
Une camionnette de transport militaire traficotée depuis trois ans avec amour et surnommée "love mobile". Un réchaud adapté pour être à bois faute de gaz. De quoi cuisiner (casseroles, couverts...) et manger (assiettes...). Talkie walkie

     
Details physiques :
Isha est clairement le type qui puait déjà l’embrouille avant l’épidémie, cela n’a pas changé. Faute d’une enfance normale, il n’est pas le géant de muscles qu’il aurait aimé être. Il fait 1m74 et la dernière fois qu’il s’est pesé il était dans les 75 Kg. Il est tout en muscles secs et il y a quelques choses de brutal que se dégage de lui. Il a le teint mal, les yeux noirs et des cheveux bruns qui ont tendance à boucler s’il ne les coupe pas.  

Il a deux tatouages, un, représentant un loup qui couvre son tatouage de gang dans le dos et un cercle tribal autour du bras droit. Il porte une marque de brulure au fer rouge sur le torse en forme d’aigle romain. Tout son corps est couvert de cicatrices, autant dû à son enfance qu’a ses dernières années de survie. Il a les mains calleuses de par son métier de mécanicien.


Psychologie

Caractère
Colérique : La poudre lui monte vite au nez pour pas grand-chose. D’aussi loin qu’il puisse se souvenir « sa vieille copine » la colère a toujours parlé plus fort que la voix de la raison dans sa caboche.

Impulsif : Réfléchir s’est pour les faibles, du moins en est-il convaincu. De toute façon il est incapable de faire autrement. Si dans le feu de l’action cela peut être un plus, pour le moment cela l’a souvent desservi.

Parano : Déjà bien conditionné par son psychopathe de géniteur, par la suite, la liste de ceux qui ont trahi sa confiance est plus longue que le membre présumé du plus vantard des hommes. De l’assistante sociale qui lui avait vendu les mouroirs à gosses appelés « familles d’accueils comme étant l’El Dorado", en passant par son tuteur qui lui avait promis de ne jamais le laisser, pour arriver à son ex qui lui promettait qu’il était le seul … autant dire que les rencontres post apocalypses n’ont rien arrangé. Les dernières pertes d’êtres chers ont exacerbé sa crainte de perdre ses compagnons de route et sa famille à un point où il fera encore moins confiance.

Bagarreur : Il est né dans la violence, il a grandi avec et ne sait pas vivre sans. La solution la plus évidente à n’importe quelle situation épineuse reste celle du rapport de force. Il est probable qu’il cherche aussi à s’en prendre plein la gueule pour ne plus penser à ce qui le fait vraiment souffrir.

Rustre : Forcement quand on a quitté l’école avant le collège, qu’on a été élevé dans un milieu très masculin ou les femmes sont peu reconnues, avec des valeurs très redneck, et qu’on a un avis sur tout et surtout un avis, ne comptez pas sur lui pour vous éblouir de culture générale, d’empathie ou de poésie. Il est mal dégrossi, raciste, homophobe, un peu moins misogyne mais quand même.


_____________________

Débrouillard : La survie, il l'a pratique depuis sa naissance. Sans cela pour esquiver les coups, pour réussir à bouffer et à exister dans sa famille et dans un gang, il serait déjà mort depuis des lustres. Ce qu’il n’a pas en intelligence pure, il le compense avec de la débrouillardise et de la ruse.

Combatif : La vie c’est de la merde, mais ça reste sa vie. Alors même s’il en chie, même si parfois il se demande pourquoi il en bouffe autant, il se relève toujours pour prendre sa nouvelle louche de merde. Son coté têtu et provocateur font qu’il n’est pas du genre à abandonner.

Courageux : Pour certain cela s’apparente plus à de l’inconscience ou sa tendance autodestructrice, mais Isha n’est pas du genre a se poser 50 questions quand il faut y aller, il y va. Il a ses phobies, mais en dehors de ça il ne reculera pas devant le danger. (Est-ce vraiment une qualité ?)

Consciencieux (quand il veut): Difficile à croire en le voyant et, pourtant, mettez le devant un moteur et ça sera un autre homme. Il sait aller au bout des choses. Même quand il tue, ou qu'il ment, il ne fait pas ça à moitié. Quitte à faire le mal, autant faire ça bien. Sa paranoïa fait qu'il laisse rarement un détail nécessaire à sa survie de coté, du moins, il fait au mieux au regard de son profil. Ses armes sont aussi bien entretenues que le camion. Il ne laissera pas une tache de rouille passer et l’affutage n'est pas une option. Par contre tous les sujets qui ne l’intéressent pas ou le saoulent, il aura tendance à les expédier.

Loyal : Même si ses principes sont hautement discutables, il y reste fidèle. Il ne donne pas facilement sa confiance ou son amitié, mais une fois qu’il l’a fait, vous pouvez compter sur son soutien indéfectible quel que soit la situation. Que cela soit un cadavre a enterrer ou une merde à gérer, il ne passera pas son chemin. Par contre, comme pour les génies, faites bien attention a ce que vous lui demandez. L'enfer est pavé de bonnes intentions. Parfois, avec des amis comme lui, on a pas besoin d'ennemis.


psycologie: Ce n’est pas l’épidémie en elle-même qui a patiné sa personnalité, c’est plus de se rendre compte qu’il n’y avait plus de cadre, plus de lois, plus de policier, plus personnes pour lui dire qu’il faisait de la merde s’il arrivait à taper plus fort que les autres. Cette leçon lui a couté très cher, car on tombe toujours sur plus fort que soi. Il fait des efforts pour coller avec son image de la moralité mais pas sur qu’il est une bonne vision des choses.

Il ne supporte pas qu’on le touche, surtout un homme. Il fait des crises d’angoisse dès qu’il se sent entravé et surtout il souffre d’un trouble explosif intermittent lors de gros stress. Même s’il aime se dire qu’il n’a pas de conscience, certaines de ses « très vilaines actions » le hantent et ses nuits sont souvent compliquées.

Sa grande gueule cache un complexe d’infériorité et surtout de l'abandon. Sa mère n'a pas hésité entre la drogue et lui et sa vie a été une longue suite de déceptions et de rejets.Sa femme et sa fille sont ce qui l’empêche de partir complètement en vrille d’un point de vue humain.

Trucs en vrac à noter:




Story of survival

Pre-apocalypse

Rédigez ici la biographie de votre personnage avant l'apocalypse.

Sans déconner, qui aurait cru que, si jeune, je me mettrais à écrire mes mémoires, et surtout, qui aurait pu imaginer qu’il y aurait des gens qui se feraient chier à les lire. Bordel, je sais pas qui est le plus pitoyable entre moi qui me comporte comme une midinette en mal d’affection devant cette page blanche et vous qui avez franchement rien de mieux à foutre de votre vie que de vous coltiner la mienne ? Bon bah, c’est vous qui vous infligez ça. N’allez pas me le reprocher après ou me traiter de sadique.


• Illinois – 1993 à 2008 - Enfance : je n’ai pas attendu que les morts aient faim pour savoir que la vie c’est de la merde.  

Je suis né dans le Vermont, le petit dernier de la famille. Pas la meilleure place quand on a une sœur, cinq frères, une mère toxico et addicte aux telenovelas et un père abonné aux mauvais coups dans tous les sens du terme. Bon je vais pas vous faire sortir les kleenex ou les violons, de toute façon, je n’aime pas parler de mon enfance, je dirais juste que c’était la merde, que ça m’a marqué et pas seulement à cause des cicatrices, de ma première overdose et d’un passage dans le gang du coin. Vous pensez que j'en rajoute, qu'un gosse de 10 ans ne peut pas louper un cours  ou s'envoyer un rail de coke sans être capté par les adultes alors que ses frangins sont dans le trafic jusqu'au scalp? Vous avez peut-être raison. Ou vous pouvez, aussi, être de gentils naïfs qui n'ont jamais connu les dessous des banlieues crades et des gangs. En attendant, vous savez quoi? Ben vous ne saurez pas. Pas seulement que je me la joue mystérieux, s’il y a une bonasse qui me lit, ça marche mieux le coup des kleenex et des violons pour serrer sans avoir à faire la conversation trop longtemps.

Ma génitrice était, avant de se faire cuire le cerveau à l’héroïne, amérindienne. Du moins je le crois. A part « je veux ma dose » et « pousse-toi sale con, je vois plus la télé », je suis pas sur qu’on ait eu d’autres conversations elle et moi. C’est certainement pour ça que j’ai écopé de ce prénom de meuf et d’une gueule à pas revenir du Mexique sans montrer mes papiers. Heureusement que pour faire passer la drogue c’était plus avec la frontière Canadienne que je pratiquais. Ouai, à côté de mon prénom de merde, la drogue, les gangs, le père violant, faire des poches et vider des maisons, c’était rien. Et puis, faut voir le bon côté des choses, niveau escalade de façades et discrétion, je suis aussi bon qu’un trouduc friqué qui se paye un coach pour faire de la grimpette.

Entre deux séjours en taule du vieux, on a une pouffiasse d’assistante sociale s’est ramenée à la maison et a chopé les plus jeunes Cornwell avec de belles conneries sur les familles d’accueil, qui, en fait, n’avaient rien de l’idée de famille des séries de ma vieille, ni même un lien avec la notion d’accueillante. On y a cru, on a vite déchanté. Tous séparés, ce fut le début, pour moi, de la valse des Thénardiers.

Ok, a 10 ans, quand on est menteur, voleur, violant et colérique, on ne fait pas trop envie a des parents qui hésitent entre adopter un chiot et un môme. J’étais moins mignon qu’un bouledogue Français estropié à priori. Du coup, j’ai plus eu le droit aux mouroirs à gosses à problèmes, là où s’empilent ceux qui finiront forcement mal pendant que les geôliers en civil encaissent les chèques. Après j’ai suivis le programme classique sans aucune originalité. Quand j’y repense, je suis un vrai cliché. A force de fuguer pour mieux voler et m’en remettre dans le nez, ça a été maison de correction, à chaque fois j’en ressortais clean en me disant que c’était un nouveau départ et à chaque fois ça repartait en vrille.


• Burlington – 2008 à 2015 - Adolescence : Quand on nous fait croire que les choses savent s’arranger  


J’avais dans les 15 ans quand j’ai eu une pause à Burlington. Un type, Logan Carter, a vraiment voulu faire un truc bien avec moi en devenant mon tuteur. Il bossait dans un garage et a accepté de prendre un ado à problème sous son aile pour le réinsérer avec sa passion pour les moteurs. Il ne s’est pas découragé d’avoir un chien enragé, camé avec un dossier de conneries plus épais que le bide d’un sumo obèse (ouai je suis sur que ça existe). Il m’a aidé à me sevrer pour de bon. Il s’en est pris plein la gueule, j’avoue, mais il ne m’a pas lâché. Il m’a appris son métier avec patience et à tempérer mon caractère de merde. Il ne parlait pas beaucoup, comme moi, il n’était pas du genre à me poser 60 questions sur mon passé, il avait une putain de bagnole de collection et une gamine qui m’obligeaient à baisser les armes. Au final, j’ai fini par le considérer comme le père que j’avais jamais eu et espérer tous les jours qu’il veuille m’adopter pour de bon. Ouai, parce que jusqu’à ma majorité, j’ai dû, chaque mois de décembre, retourner dans ma famille pour les fêtes. Autant dire que décembre a toujours été le mois de fugues et d’emmerdes.

C’est aussi durant cette période que j’ai rencontré Vaughn. Il taffait dans un café pour financer ses études de coutures sur corps. Vu mon âge, c’est plus à ses ateliers canevas humains qu’on s’est rencontré. Il faut préciser que Logan a dû avoir des cheveux blancs avec moi du fait que même en essayant de me ranger, c’est pas impossible que j’ai eu quelques emmerdes qui auraient pu me ramener a la case maison de délinquants. Après, si les gens font pas attention a leurs affaires, j’y peux rien si ça fini dans ma poche. De même si le type moche qui pue ne sait pas entendre la vérité ou que le gros balèze n’apprécie pas que j’essaye de serrer sa meuf.

Il faut préciser que depuis que je suis môme, je sais pas si c’est parce que j’ai ma vieille copine la colère qui gueule toujours plus fort que ma raison, mais j’ai un don monstre pour me foutre dans les emmerdes. A moins que ça soit eux qui me kiffent. Allez savoir.  Toujours est il que Vaughn à mieux biter la situation que moi à l’époque et il a pris sur lui de me rafistoler sans que les services sociaux soient alertés. A force de se voir on est un peu devenu comme des frères. Vous trouvez ça mignon ? C’est que vous avez pas de frère alors. On sait se serrer les coudes mais aussi se pouiller la gueule comme personne.

Question meufs, ma politique était: jamais chez moi et toujours partir avant le petit déj. Sinon c’était la porte ouverte à des tas d’emmerdes. J’avais mon archétype, pas farouche, plus dans les seins que dans la tête et si possible une bouche à pas tomber enceinte. Mais bon, j’étais pas non plus fermé à la bourgeoise en mal de rébellion. Tant que c’était majeur et que ça avait un joli petit cul, je faisais pas le difficile sur ce que j’arrivais à lever.

Post-apocalypse

Rédigez ici la survie de votre personnage.

Partie I Detroit

• Burlington – 2015-2016 - Jeune adulte : La fin du monde, enfin, d’un monde.  

Ma fin du monde à moi elle avait commencé avant la vôtre, ouai, j’ai jamais aimé faire les autres, que voulez vous. Mais Logan, malgré l’adoration que j’avais pour lui, il avait aussi un paquet d’emmerdes à gérer (en plus de moi). Je vous ai parlé de sa fille, Eulalie, mais peut être pas de son ex, Juliet. A vrai dire, c’était fini avant la naissance de leur gamine. Elle s’est barrée sans lui dire et, même si c’était la valse des meufs à la maison, il a toujours espéré je crois, la retrouver. Alors, autant dire qu’aout 2015, alors que je n’avais pas encore mes 22 ans, quand elle lui a annoncé qu’elle était plus branchée fruits de mer que saucisse, il a pété son câble.

Il a pris sa bagnole et s’est juste barré. Impossible de le joindre. Pour la première fois de ma vie j’ai découvert qu’on savait flipper pour quelqu’un d’autre que soi-même. Certainement que son road trip n’aurait pas eu de conséquences, et n'aurait pas fait que je lui en ai voulu à mort, si les cadavres moisis ne s’étaient pas mis en tête de venir bouffer de la viande plus fraiche. Tout le monde disait qu’il fallait se barrer vers Detroit, mais je ne savais juste pas partir avant que Logan ne soit rentré. C’est pas impossible, qu’à mon habitude, je n’ai pas bien mesuré ce qui se passait.

Après, si vous êtes pas trop sensibles du pif, que vous savez rester en hauteur, y’a quand même un truc de risible chez les moisis. Bon, peut être que la toute première fois, j’ai pas été aussi zen que ça, mais ne comptez pas sur moi pour dire s’il y a eu cris de pucelle et pantalons souillé. De toute façon, je crois que ce n’étais pas « réel » pour moi et que le vrai truc flippant c’était de ne pas savoir si Logan était en danger ou pas. Mon géniteur vous dira que Logan avait de moi un gentil clébard. Sur ce coup-là, il a pas eu tort.

J’ai attendu ce con de Logan. Comme un crétin j'étais sûr qu'il allait revenir. J'aurais pu me barrer des centaines de fois. Mes Frangins et Vaughn aussi ont bien essayé, aussi, de me faire entendre raison, avant de finir par partir, mais je suis resté. Trop couillon, je me suis dit que Logan allait revenir et qu'il serait content que je reste à veiller sur le garage.

J'ai dû faire peur à pas mal de monde pour être sûr que personne n'allait piller notre sanctuaire et le défendre contre les morts qui faisaient pas mal chier aussi. Et puis a un moment c'est devenu intenable. Pour le coup, je risque pas d’oublier ce mois de décembre 2015, y'a un groupe en motos, du genre Son of Anarchy, mais version encore plus armée jusqu'aux dents, qui s'est pointé. Ça m'a fait mal au bide, mais c'était pas moi, mon p'tit canif et mon arc de supérette qui allait faire quoique ce soit. J'ai même eu du bol qu'ils ne le saignent pas. Bon au moins j'ai réussi à fermer ma grande gueule malgré mon envie d'aller au clash même à un contre dix. Coup de bol, ou pas, ils m'ont pris pour un gentil gamin qui allait leur réparer leur moto juste pour leurs beaux yeux et faire leur petite pute. Ça a viré au cauchemar, mais, au moins j’ai fini par réussir à me barrer en leur faisant bien à l’envers après les 3 plus longues semaines de ma vie. Même encore maintenant, à cause de ses connards, éviter de me toucher ou de m’entraver si vous avez pas envie que ca parte en vrille.

Je me suis tiré avec une de leur bécane, une Harley Davidson Road Glide Ultra Cvo comme j’avais toujours rêvé d’en avoir une.J’ai quand même réussi à me marrer quand je les ai vu vouloir me poursuivre et capter que j'avais trafiqué les autres motos pour être sûr qu’ils ne me collent pas plus le cul qu’ils ne l’avaient déjà fait… j’ai moins rigolé en les recroisant par la suite, mais bon, je suis très doué pour me faire petit de temps en temps, des restes de ma vie de pick pocket j'imagine. En attendant, après un détour à Jéricho, j’ai fini par faire comme les autres et prendre la route de Detroit.  


• Detroit – 2016 à 2017 – De la fin du monde à la fin de ma vie :  

Je pense que je vais, finalement, vous épargner la version longue de mes mémoires, à croire que je pourrais avoir un peu pitié de vous au fond. Ne le répétez pas ou je sors les trois tommes de ma vie chez les moisis, parce que c’est déjà écrit.

Pour faire simple, après quelques mois à penser que pour vivre heureux il valait mieux vivre seul, et à plutôt m’accommoder de cette vie, à jouer les spider mans pour trouver de la bouffe et des comics, je suis retombé sur Logan. A croire que Detroit c’est vraiment tout petit. Ça s’est moyen passé. Entre lui qui revenait avec son discours paternaliste et moi qui avait toujours mal au cul de son abandon, autant vous dire que je l’ai pas suivi dans son délire d’aller dans son camp.

Mais comme je suis un aimant à merdes et que des mecs aussi chanceux que moi, ça finit rarement seuls en fin de soirée, je me suis plus où moins fait recruter de force dans un groupe « moins bisounours » dirons nous : les Punishers, dirigé par Bruce dit le Fossoyeur (je sais pas ce que les gens ont à se trouver des sobriquets de merde depuis la fin du monde) Pour le fun, je lui ai dit que je m’appelais Robin (bah oui, Bruce et Robin, ça ne vous rappelle rien ?). Sans savoir que ce pseudo allait me coller à la peau.

Ai je fait des conneries avec eux ? Officiellement, absolument pas voyons !!!. Dans les faits, il vaut mieux ne pas en parler. L’histoire ne retiendra qu’une chose, les horreurs commises par Bruce qui ont obligé tous les survivants « libres » de Detroit à s’unir contre son camp. Personne en vie ne pourra attester de ma part de responsabilité dans ce qui s’est passé, je m'en suis assuré. La drogue, la mauvaise fille, trop de pressions dans un camp où tous les coups sont permis auront suffi à faire ressortir le pire de moi-même. Bruce m’a considéré comme son propre fils, ça ne m’a pas empêché de le trahir, poussé par des beaux yeux bleus trop ambitieux d’une jolie blonde habituée à la survie. Avalohn, son nom aura peut-être été oublié, mais elle a été l’étincelle d’un grand gâchis et le début de ma folie. Peut être n’ai-je pas supporter certaines choses que je devais faire pour survivre, mais maintenant je dois apprendre à vivre avec « Robin », une partie de moi qui vient toujours au pire moment et n’a aucune humanité.

Une fois Bruce mort, tué par Logan, malgré mes efforts pour passer avant lui, j’ai dû choisir ma voix. C’est celle de Fort Hope, un camp encore humain, que j’ai préférée à celle de reprendre la place de Bruce en assumant le monstre que j’ai été.

Réapprendre à vivre dans un endroit où c’est pas bien vue de péter les dents des gens qui font chier a été très compliqué, pour ne pas dire plus. Après un sevrage sportif, Logan m’a soutenu avec son ex pour éviter que je me fasse dégager. Je me suis retrouvé, moi, avec une baraque, un ado en crise, Harvey, ramassé dans la rue, et une fiancée, Avalohn. Elle était tellement forte dans ses mensonges que j’ai trouvé cela normal de ne plus la toucher et de m’établir dans le garage tout en risquant ma peau pour ses lubies (bijoux, vêtement, animaux, robe de mariée…) sans me douter qu’elle avait un amant dans le camp. Autant dire que je n’allais pas très bien. J’avais l’impression d’être un loup sous régime vegan ou Deadpool plongé dans une comédie musicale de Disney pas fun. Surtout que les gens bien, ils ne le sont pas tant que ça quand on apprend à les connaitre mieux. Je n’étais pas armé pour me défendre contre des gens que je ne savais pas taper sans me faire larguer du camp.

D’une certaine façon je crevais. Du moins jusqu’au jour où j’ai rencontré LA fille : Joséphine. Une nana assez folle pour se retrouver prisonnière de cannibales en essayant de sauver une gamine (qui était dans la bande des cannibales et l’aurait surement bouffé sans moi), pour se marrer à mes conneries, pour accepter de me retrouver après son sauvetage… comme quoi, la drague en cage, ça peut marcher sur un malentendu. Vous connaissez les règles d’un plan cul régulier réussi ? Déjà, éviter de vous voir trop régulièrement, ensuite éviter de n’avoir qu’un plan cul, faut diversifier, ensuite ne surtout jamais s’intéresser à sa vie ou parler de la vôtre, bref pas parler juste baiser en somme, et, la pire erreur de toute, ne jamais jamais juste faire des câlins pour passer la nuit.

Bref, on a fait le carton plein de ce qui ne fallait pas faire. Enfin, Je, parce que j’assume carrément que dès le début je me suis senti bien avec elle, tout était simple, dans ses yeux je ne ressemblais pas à un monstre, elle me faisait marrer, c’était ma bouffé d’oxygène, mon soleil dans cette merde. J’ai largué Avalohn et passé ma première nuit avec une fille sans baiser et en trouvant ça génial.

Le lendemain, par contre, retrouver mon ex version zombie, en robe de mariée pendu dans ma baraque m’a tout de suite fait arrêter de sourire niaisement. Harvey, mon ado en crise, ne me l’a jamais pardonné. L’amant d’Avalohn non plus. Comme les merdes c’est comme le raisin, ça vient toujours par grappes, c’est dans la même période que mon géniteur a décidé de revenir dans nos vies, pour le meilleur du pire.

Les morts, les Punishers, la morale à deux balles des biens pensants, c’est rien à côté du vieux Cornwell, Joshua de son prénom. Il avait préparé son coup et savait tout sur nous, nos habitudes, comment infiltré le camp. J’ai même retrouvé Joséphine poignardée dans une mise en scène sordide sur notre lieu de rdv clandestin. On l’a sauvée de justesse mais il a fallu que je prenne mes distances d’elle pour la protéger. Ça m’a tué de la laisser, même si elle semblait avoir déjà d’autres remplaçants. Après ça m’aurait plus tué qu’elle se fasse saigner pour de bon.

Ca a été le début d’une guerre sale et sournoise avec un ennemi sadique et invisible. Et ça c’est fini, pour moi du moins, sous la voiture de mon vieux. J’aurais bien chialé ma bécane, mais on m’a laissé pour mort sous une benne à ordures. Autant dire que j’avais d’autre soucis sur le moment.

• Detroit – 2016 à 2017 – La mort n’est qu’un nouveau départ :  

Y’a un proverbe qui dit que les c’est les meilleurs qui crèvent en premier, bah ça doit être vrai, parce que j’ai survécu. On m’a ramassé, pas en grande forme, pour m’embarquer dans un camp où les gens se poutre pour de la bouffe. Je me souvenais de rien, pas même de mon nom, ni que le mec qui m’aidait était mon géniteur avec un nouveau plan foireux et qu’il fallait pas lui faire confiance.

Ça a été un nouveau départ, sous le nom de Robin, mon géniteur n’a pas été dans l’originalité pour me trouver un nom de monstre. Je vous ai dit que ce pseudo allait me coller à ma peau. Comme je ne suis pas du genre à me poser 50 questions et que, frapper, je me suis vite rendu compte qu’en plus de pas être mauvais à ça,je me suis bien acclimaté. Bon, le coté règles, respect, marquage aux fers rouges, ça passait carrément moins bien. C’est là qu’on m’a collé dans les pattes d’une « entraineuse » poids plume qui a voulu me dresser à coups de nerf de bœuf. Ouai Miss Mallowe a pas l’air comme ça, mais c’est une main de fer dans un gant d’acier à pointe. Ça n’a pas bien marché au début.

Le destin ayant un humour aussi merdique que moi, il a fallu que mon vieux se prenne à vouloir tuer une des filles fraichement attrapées en la balançant, sans arme, droguée, dans un combat contre les zombies. Et vous savez quoi ? Sans même me souvenir d’elle, dès que j’ai vu la silhouette de ma Joséphine, mon cerveau a déconnecté plus que d’habitude. J’ai été la rejoindre sans réfléchir (et sans armes ni armure, ce qui n’était pas très malin) pour la tirer de là. C'est comme ça que j’ai gagné une esclave. Et quelle esclave ! Dans les faits, pas sûr que c’est moi qui ai jamais commandé.

Non seulement j’ai réussi à tomber amoureux deux fois de la même femme, oui j’ai bien écrit amoureux et le premier qui se marre je le cogne, mais en plus elle a fini par succomber (merci le syndrome de Stockholm). Grace à Miss Mallowe, je suis devenu champion, j’ai affranchi Joséphine qui est devenue responsable de l’infirmerie de l’arène. Pas la peine de vous dire que quand son ventre s’est arrondi, j’étais aux anges, bon elle carrément moins. Après, le jour de l’accouchement je souriais vachement moins et je crois que je m’en veux encore qu’elle ait vécu ça. Après plus de 67 demandes en mariage, elle a fini par me demander en mariage (et j’ai pas fait le con, j’ai dit oui de suite de crainte qu’elle ne change d’avis).

Donc si on oublie mon vieux et ses plans de merde, qui m’ont valu d’apprendre intimement ce qu’était un « chat a 9 queues » après une accusation de viol, le retour de ma mémoire qui a été un poil de cul violent ( et que je résumerais seulement par, femme au volant, mémoire au tournant, et crane mal mené en passant), et le fait que j’ai activement participé à la mort de mon géniteur, quoique ça, non c’est bien, ça a été une super période. Je vais essayer d’oublier, aussi, que Logan a pas voulu que je revienne vivre avec lui a Fort Hope. Quelque part je le comprends, j’ai pas vraiment le profil pour être dans le groupe des « gentils survivants », pourtant je l’ai pas vraiment bien vécu.

J’ai appris à respecter la patronne et son caractère de merde, j’ai retrouvé mon bro, Vaughn, toujours près du bar pour changer. Et puis Allia est arrivée, la nouvelle esclave de Miss Mallowe, surnommée par Vauvau et mo,i Miss sourire ou rayon de soleil tellement on avait l’impression qu’elle avait ses ragnagnas non-stop. J’ai appris à la connaitre genre, je te sauve la vie, tu sauves la mienne, enfin, moi plus qu’elle quand même. Je tiens à le préciser, et voila comment on a fini en binôme de combat.

Mais comme tous les trucs biens, ça dure rarement avec moi.


Partie II le Road Trip


1 le départ Novembre 2017

Les militaires, du moins ceux qui se prétendaient représenter l’armée, ont débarqué. ils nous auront fait chier jusqu’au bout. Ils sont venus avec des promesses de vaccins et de pacification, déjà, rien que ça, des piquouzes et un retour à la moralité, ça faisait pas rêver, mais ce qu’ils nous ont surtout ramené c’est un paquet d’emmerdes mortels.  

Visiblement leur notion de « on vient en paix » avec petites lignes, peu visibles, « on poutre ceux et celles qui n’adhèrent pas à notre paix » on fait qu’ils n’avaient pas, étrangement, que des potes. Perso, j’ai jamais bité que les gens disent « non » à des groupes jugés « trop tyranniques » mais « oui » à eux. Bon, après il parait que je bite jamais rien aussi.

Bref, à cause de ces connards et des conflits qui leur collaient plus au cul que des morbacs, les deux grands bastions de survivants de Detroit sont tombés et pas de façon « propres ». Massacres et carnages ont été les mots d’ordres de ce pitoyable gâchis. Logan, Harvey, Ryan, Juliet, Dean, Sam… et tous les autres. C’est déjà un miracle qu’on ait réussi à sortir Joey et Gemma de Fort Hope mais à quel prix ?

Comment nous nous en sommes sortis ?  La femme de Declan, enfin ex femme, mais la future de Vaughn, est venue me réveiller en pleine nuit pour me dire que l’on avait 20 min pour décamper, m’indiquer que la camionnette de transport militaire, que j’avais volée il y avait des semaines, était prête. Elle m’a aussi largement fait comprendre de toper Vaughn au passage, genre j’aurais pu l’oublier celui là, enfin, hors amnésie j’entends.

Je n’ai pas posé de question, déjà parce que c’est pas mon genre, et puis je ne sais pas pourquoi, mais cette meuf m’a toujours fait filé droit. J’ai réuni comme je pouvais les autres et attendu qu’elle et son bébé se ramènent jusqu’au dernier moment. Mais elle n’est pas venue. C’est donc avec un Vaughn ivre mort, une Gemma de mauvais poil, une Joey inquiète, une Allïa peu souriante et une patronne en fauteuil roulant, qu’on a filé pied au plancher pour assister, de loin, à la chute de notre chez nous.

2 Où c’est-y qu’on y va ?

On a tourné en rond comme des cons avant de se rendre à l’évidence, s’il y avait des survivants, ils s’étaient barrés. Comment on en est arrivé à aller à Seattle ? Simple, Miss Mallowe a dit qu’elle connaissait du monde là-bas. Vu qu’on n’avait pas de meilleure idée, elle a pas trop eu besoin de faire la vitrine touristique longtemps.

Allïa avait une carte des Etats Unis. Etant un prof du road trip virtuel, j’ai tout de suite bien visualisé la route. Ouai comme tout le monde j’ai rêvé de me faire la côte ouest en moto quand j’étais ado. Certes je n’ai jamais quitté vraiment le Michigan de ma vie, mais en théorie je pourrais être un globe-trotter. Bref,à vue de nez, aux conditions d’avant, il nous aurait p’être fallu une semaine grand max en prenant notre temps et en faisant des pauses (avec un bébé et deux pisseuses à bord, c’est évident qu’on ne peut qu’être ralenti, et oui, je ne compte pas ma femme dans les pisseuses, elle, c’est ma femme à moi, donc ça n’a rien à voir. Et si ça vous plait pas, je vous emmerdes.)

J’ai estimé voir large en déclarant qu’il nous faudrait trois mois de route. Il valait mieux partir comme cela et leur faire une bonne surprise. J’étais sûr que mon évaluation n’était pas parfaite, mais j’avoue que je ne pensais pas autant, ni dans ce sens-là. 3 mois à 3 ans… ça pique un peu l’égo mais pas que. Faut dire qu’on a accumulé les merdes en route aussi.

3 Mes amours, mes amis, mes emmerdes

Déjà, parlons du matos militaire. Je sais pas qui est l’enfoiré d’amateur qui a entretenu le camion de transport qui nous sert de caravane, mais celui-là, s’il est pas mort, je lui saignerais bien les bourses pour le plaisir. Pas loupé, on avait pas fait 2 jours de route qu’il y a eu la première d’une longue liste de pannes. D’un côté, c’est bien d’avoir les mains dans le cambouis, ça me vide la tête et tout et tout. De l’autre… trouver des pièces ou faire des réparations avec des morts qui en veulent pas qu’à notre cul dans les parages, ça rend tout de suite cela plus sportif. Sans compter qu’elle était plus gourmande qu’une nympho en manque. L’essence a été mon 2e cheveux blanc.

On a presque eu besoin de s’arrêter à cause du camion, qui est donc forcément une camionnette, ça ne peut qu’être une fille avec tous ces arrêts, presque toutes les semaines, au grand minimum.

Ensuite, ouai, il y’avait l’état des routes, mais après, la Love Mobile, oui c’est le nom qu’on a donné à la camionnette (à force de mettre les mains dedans, on créer des liens) était prévue pour faire du tout terrain. Il fallait juste pas être trop demandeur avec le confort et entretenir à mort les amortisseurs et les pneus.  

On a eu aussi des paquets de moisies, mais eux, si on se les cogne pas en horde, je pense qu’il y a que Gemma dans l’équipe qui ne sait pas gérer. Et encore, je la forme avec un lance pierre et une épée en bois, dès que je peux je lui trouve un arc. Bref pas de quoi justifier ce « léger » retard sur notre planning.

Non, ce qui nous a foutu dedans, comme d’habitude, c’est et ça a toujours été le plus grand fléau du monde : les vivants. Déjà, sans entrer dans les détails, il y a eu « nous ». Non je ne parle pas des arrêts pipi et pauses caca (ouai parce que, même si on a une bassine pour les urgences, je pense qu’on partage déjà assez pour préférer faire ça hors de la love Mobile. Même Bandit, le chien, a adhéré à l’idée qu’on ne chie pas là où on dort). Le vrai hic était, déjà, qu’on avait tous des choses à digérer et que même si Vaughn a essayé de se la jouer psy, parfois, il y a rien a faire. Joey a perdu son meilleur pote, et même si je détestais ce type, je dois avouer qu’entre le fait que je lui dois la vie de ma femme et celui qu’elle est malheureuse qu’il soit mort, j’en viens presque à le regretter. Miss Mallow et Vaughn avaient aussi leur deuil à faire de ceux qui étaient restés derrière alors que j’avais le sentiment qu’Allïa était prête à ouvrir le champagne. Ce qui pouvait agacer les autres.

Et moi ? Moi ça va super, pourquoi ça n’irait pas. Je veux dire, c’est pas comme si c’était la première fois que je voyais des gens que je devais protéger se faire bouffer devant moi et que je perdais tout, sans savoir rien y faire, en l’espace de quelques heures. Il faut juste que je m’occupe et que je trouve un truc à frapper, sinon tout roule. Les tensions ça vient juste trop pas de moi, je vous jure. Et oui y’a pas pire menteur qu’un ex toxico mais, de toute façon, comme c’est moi qui raconte, va falloir vous y faire. Tout est de la faute des autres, je suis blanc comme de l’héroïne.

Du coup, que chacun retrouve un semblant de sourire et sa place, aussi, pour que ça roule, sans mauvais jeu de mot, a été plus sportif que je l’aurais imaginé. Sans confort, sans repas d’assuré, sans nuit calme en sécurité, avec un manque flagrant d’intimité (empêchant pas mal de genres de détente) et surtout avec les premiers mois de Gemma qui a contribué au manque de sommeil général, on était tous tendu comme un string sur une obèse.

Avec le temps, et aussi une organisation un peu différente, en essayant de dormir plus dans des bâtiments que dans la camionnette, qui n’est ni climatisée à l’arrière, ni bien isolé du froid, on a fini par s’accommoder à la situation. De toute façon on avait pas trop le choix.

Mais le pire, c’était pas nous, c’était les autres. Franchement, je me demande quand même si l’autre connard avec sa théorie de l’évolutruc, Darmin ou Marwin je  sais plus, il avait pas fumé la colle. Parce que sans déconner, j’ai quand même l’impression que les critères de sélection naturelle là, c’est quand même une majorité de cons détraqués qui représentent la majorité de ce qui reste de l’humanité. Heureusement qu’on est là pour faire un peu de quota dans le bon sens. Comment ça pas moi ? Vous voulez mon pied dans votre gueule là ?

4 L’enfer c’est les autres qu’il disait, bah pour une fois je suis d’accord.


Dès les premiers jours j’ai bité que l’itinéraire on allait se le caler en fonction de mes connaissances des gros fabricants de pièces mécaniques. Ben ouai, la Love Mobile allait pas se contenter de pneus trouvés sur d’autres bagnole. Et vous savez ce qu’il y a dans l’Indiana, à South Bend ? Non ? Putain vous êtes nuls !!! Y’a AM général à South Bend !! Hein ??? Vous savez pas pourquoi je trépigne d’y aller ? Putain, ça vaut bien la peine de me péter les couilles avec Pytathon ou Pyragore, si vous ne connaissez pas le plus grand fournisseur de véhicules militaires et pièces détachés des États Unis.  

• Décembre 2017 / entre le Michigan et l’Indiana : La petite maison dans la prairie, très peu pour moi.


Faute de GPS et parce qu’on a laissé la carte à Allias, genre une fille qui aurait le sens de l’orientation, je ne sais pas dire exactement où nous étions quand est arrivée la première grosse merde du voyage (ouai je sais, un mois après le départ, on doit s’estimer heureux vue notre poisse naturelle).  C’est qu’à me focaliser sur la Love Mobile, j’ai peut-être mal estimé le stock de bouffe, heureusement, Vaughn suivait ça de près. Il a donc fallu ralentir le rythme pour se trouver de quoi grailler.

C’est alors qu’il y a eu une putain de grosse incompréhension. Par hasard je trouve un camp de bouseux, style qui vivent de maïs et de pop-corn, savent traire les machins à cornes qui font le candy-up… des péquenauds quoi. Je vais le dire aux autres, en chargeant déjà les armes pour les poutrer en bonne et due forme, et eux, ils me font quoi ? ils vont faire copains copines avec les Charles Hingalls du coin. Franchement ? Qu’est ce qui cloche avec eux ?
Des gens qui bouffent des trucs qui viennent de la terre ? Ça ne choque personne ? Je veux dire, c’est pas pour rien que les mères d’avant engueulaient leurs mômes quand ils faisaient tomber leur teuteut au sol et voulaient se la refoutre dans le clapet à bave. « Fais pas ça c’est caca !! ». En une phrase tout est dit. Ça a touché le sol, c’est juste dégueulasse !! Un truc à chopper la mort c’est sûr ! Alors aller bouffer un machin qui a poussé dedans ? Faut vraiment être au bout de sa vie et vouloir crever.

Bref, c’est donc très souriant et loquasse que j’ai suivi les autres en espérant, à chaque instant, qu’ils me feraient signe de les zigouiller cette poignée de pécore, pour voler les trucs comestibles (pas les machins verts). Dès le départ j’ai dit aux autres que je les sentais pas, pas seulement parce qu’ils puaient le fumier (en même temps, pour ça aussi). Je trouvais qu’ils regardaient le chien de travers et en plus c’était une meuf qui commandait. Charles Hingalls ca a jamais été Charline !! Enfin, je crois. Je vois encore les autres lever les yeux au ciel et suggérer que c’est moi qui ai un souci. Mais genre !!!?

La nuit du coup, enfin, une nuit après plusieurs, j’ai moyen pioncé, comme d’hab quoi, en m’attendant à ce qu’ils nous la fassent à l’envers. Pour sûr qu’ils voulaient nous tirer bandit. Certainement pour en faire un chien de bouseux qui allait aboyer sur les arbres à patates pour les faire pousser. Bah oui les patates ça poussent dans des arbres, sinon j’en boufferais pas et ça seraient verts. Réfléchissez un peu! Si je dois m’arrêter toutes les 5 lignes pour vous expliquer les choses, on est pas arrivé à Seattle. Déjà qu’on en est loin pour de bon…

Donc je disais que je ne pouvais pas laisser Bandit, qui était quand même le jouet préfère de Gemma, tomber si bas. Surtout que je les avais presque quasiment entendus, du moins en partie, chuchoter d’une façon que l’ont pourrait éventuellement penser de menaçante, un truc sur « les os à moelles c’est bon ». Si ça c’est c’était pas une putain de preuve !!!

Et ben pas manqué. On a eu une merde, mais pas forcement celle que je pensais en sautant dans leur cuisine façon Robin des années 80 avec un « haha » triomphant. C’était pas le chien qu’ils avaient pécho, mais Miss Mallowe. Heu… bon, j’avoue sur le coup, j’ai pas tout compris. Les autres pensent que c’était des cannibales, mais pourquoi choisir la plus maigre d’entre nous à bouffer ? Bon après, il parait que ca rend con de manger trop de viande. C’est ce que me disait Logan pour que je finisse mes patates. Donc ils devaient pas être bien logiques si c’était bien des cannibales. Comment ça moi aussi j’aime la viande ? Comment vous savez ?

Dans le doute, j’ai écouté la patronne, la nôtre, Mallowe, qui me braillait de leur rentrer dedans. J’aimerais bien vous raconter comment j’ai enfoncé la tronche d’un des mecs dans la marmite bouillante ou comment j’ai pété une tête, façon œuf dur, d’un autre, mais j’ai peur que Joey ne boude en lisant ça. C’était drôle, mais elle est un peu sensible sur ce genre de choses je pense.

Les bonnes bagarres, c’est comme la bonne baise, si on fait ça en silence, y’a plus de plaisir. La nana qui se disait leur chef était une putain de gueularde. Au pieux son mec devait prendre des boules quies pour pas finir sourd à tous les coups. Dans tous les cas les autres ont vite déboulé et ils ont pas voulu qu’on reste pour voir qui était les plus forts entre les bouseux et nous. Ils ont choppé ce qui nous tombait sous la main et on s’est tiré rapidement. J’ai été tenté de leur faire un « je vous l’avais bien dit » mais j’ai senti que ce n’était pas le moment. Et après on dit que je suis nul en relation humaine. J’ai eu la délicatesse d’attendre le lendemain pour le faire.

• Janvier – Avril 2018 /Bloomington (Illinois): Urgence croisé Doc House vs radio amateur.

Quand on sait que les militaires sont arrivés à Detroit foutre la merde à cause de messages radios, on se demande pourquoi Allia aime toujours autant ce truc. Faut vraiment que j’arrive à foutre un lecteur CD ou Mp3 sur la love mobile. J’imprime pas pourquoi c’est pas de séries sur les machins militaires. Quand t’es en treillis t’as plus le droit à la musique ? Dire qu’une assistante sociale voulait que j’aille dans l’armée.

Donc Miss sourire 2018 fait mumuse avec la radio quand on tope un message venant d’un hosto de Bloomington. Ça puait le piège à plein nez. C’était forcément des cannibales encore ou pire, des hippies pacifistes. Perso, je voulais qu’on trace, pas que j’aime pas les hôpitaux ou que les piqures, si c’est pas avec de l’héroïne dedans, je suis pas fan. Sans compter que les docteurs c’est tous des sadiques, c’est connu. Mais le bonheur de vivre dans une communauté c’est qu’on est souvent pas entendu.

On a donc, vraiment, fini dans un centre hospitalier aménagé qui avait tenu le coup. Éolienne, panneaux solaires, grillages de protection, cultures et bestiaux flippants, mais surtout possibilité de souffler et moyen de prendre une douche avant d’honorer ma femme autrement que sur la banquette avant. J’étais méfiant, mais forcement, avec ces arguments-là, j’ai adhéré au fait de rester un peu. J’insiste sur le « un peu ».

Ils ont fait pire que d’essayer de nous tuer dans la nuit. Ils ont été… gentils... cools… ils ont même opéré Miss Mallowe pour qu’elle sache remarcher. Joey et Vaughn avaient l’air heureux de taffer avec eux. Tout le monde se parlait bien. Personne ne méritait de baffe. Un enfer !!!

Heureusement, Joey sait y faire avec moi et je pense que de la voir sourire à nouveau, même un peu et me dire que c’est cool aussi pour Gemma de ne pas voir des moisis tous les jours, ça a aidé à tenir. Le hic c'est que j'avais le temps de penser, de comparer avec Fort Hope et de réaliser que je ne reverrais jamais Logan, Juliet et Harvey... C’est trop cruel ce qu’ils nous font là !!! Ils pourraient pas être au moins un peu connards !?? C’est vraiment des enfoirés de se comporter comme cela.

Je m’occupais au mieux entre la love mobile que j’ai pris le temps de bien bricoler, les rondes avec Allia pour nous rendre utile et Gemma. Malgré tout, tant de bienveillance et d’organisation, c’était étouffant. » Vous nous aidez, on vous aide sans arrière-pensée ni essayer de vous la faire à l’envers avant la fin ». Concept à la con ! J’ai jamais vu ça avant. Après fallait attendre que la patronne se remette et les autres m’avaient promis qu’on ne resterait pas pour toujours ici, ça avait été prévu avec les toubibs et les gens qui étaient avec eux. Avant que je ne devienne maboule, les autres ont décidé de reprendre la route. On a dit au revoir, on a rien volé, ces cons, nous ont donné, jusqu’au bout ils nous auront fait chier ceux là !!!!

De les quitter, sur le coup j’étais content, et puis, j’ai vite réalisé qu’il allait falloir partager la banquette avant avec un autre couple maintenant. Ça voulait dire encore moins de sexe.

C’est encore loin Seattle ?


• Novembre 2018 – Janvier 2019 /Cawker City (Kansas): On cause bien a ma femme putain.


Vous allez me dire que c’est pas logique de passer par le Kansas pour aller de Detroit vers Seattle, même en faisant des crochets pièces mécaniques. Et je suis à mort d’accord avec vous. Là, je sais pas comment on a dévié autant, mais je pense qu’il y a des putains de fils de putes qui ont joué avec des panneaux et qu’on s’est bien fait niqué à un moment sans bien capter qu’on était plus dans la bonne route. Pour le principe, Vaughn et moi on a engueulé Allias à qui on apprenait à conduire. Femme au volant, hommes perdus au tournant. C’est bien connu.

La fin d’automne c’est pas fun, mais en plus au Kansas, c’est la fin de tout. Il caille a mort et même si Gemma à un an maintenant, on est tous d’accord qu’il faut qu’on trouve mieux qu’un vieux squatte ou le camion pour passer la vague de froid. C’est p’être le seul truc sur lequel on est d’accord en ce moment.

Vaughn me faisait clairement chier à me rappeler que c’était lui le plus mur et il voyait des voleurs de capotes partout. Mallowe semblait pas imprimer qu’on était plus dans l’arène à nous donner des ordres sans queue ni tête. Allia me les pétait grave à toujours ronchonner et se la jouer frangine autoritaire. Et ma Joey qui me trouvait trop violent, sans raison évidement. Il était donc grand temps de se faire une pause.

Même moi j’ai pas dit complétement non quand on a rencontré un autre groupe pour « s’épauler » comme le disait Vauvau avec un abris commun. Juste avoir d’autres personnes que nous à qui parler et qui inciteraient les autres à faire des efforts, ça aurait pu être bien.

Je dis bien ça aurait pu. Parce que j’en ai vu deux reluquer un peu trop MA femme. Y’en a un qui a fait une allusion pas comme j’aime sur Allia. Nous on a le droit de la charrier, c’est la famille, mais eux non. Alors quand il y a eu la blague douteuse sur Gemma et le geste de trop envers Joey, j'ai vue rouge. Personne ne considère ma femme comme un sac à foutre à partager !!!! Forcément, ce qui devait arriver arriva. J’ai complétement perdu le contrôle. Ces cons ne s’y attendaient pas. Il y avait longtemps que j’avais pas fait une crise pareille. Sans Joey je ne me saurais jamais calmé.

On a tous mis plusieurs jours pour briser le silence après ça. J’avais le sentiment que les autres m’en voulaient… mais merde, ok, ça a dérapé, pourtant c’était une menace pour nous non ? Mieux valait eux que nous, non ? J’ai dû jurer à Joey de plus dérailler autant pour qu’elle accepte de me reparler. Je ne sais pas ce que Gemma a vue, je pense que je préfère ne pas savoir. Le mal est fait de toute façon.


• Février - Avril 2019 /Je dirais pas loin de Judith Gap mais dans le doute on va dire juste Montana :  Xena etait plus sexy à la TV.


J’ai pas mis toutes les rencontres, bonnes, pour le peu qu’on en a eu, comme les mauvaises. Sinon ça prendrait trop de temps, mais une que je sais pas garder sous silence c’est bien celle du Montana. Plus de bouffe, plus de médoc, par contre niveau essence on était bien (on voit qui fait le mieux son taff ici) quand Allia nous l’a joué princesse fébrile après un petit bobo. C’était laquelle la pouffe qui a fait sa potiche parce qu’elle s’était transpercée le doigt ? C’était pas une Allia ?

On a pensé à une connerie, enfin, surtout moi, forcement, c’est Allia. Mais quand je lui ai demandé si elle était pas juste en panne de tampon à force d’être chiante tout le temps et qu’elle a même pas réagit, là, j’ai su que c’était grave. C’est comme ça qu’on a chercher les emmerdes en allant toquer à la porte des gens du coin. Déjà, avant l’apocalypse, le Montana ça devait être un beau ramassis de consanguins, autant dire que c’est pas avec les zombies que ça s’est arrangé.

On est tombé sur un troupeau de gonzesses sans humour. A vue de nez une dizaine ou deux, allez savoir, elles se ressemblent toutes dans leur délire de comic con version Xena. Après, dès trois filles, les décibels grimpent, les neurones chutent et elles commences à avoir des idées à la con. A votre avis, comment qu’on s’est retrouvé a devoir les laisser voter ces machins-là ? Bah ouai, des maris inconséquents qui les ont laissé se retrouver entre foufounes. Bref, du coup on est plus a 10 ou 15 près dans ce camp vu le niveau d'idées idiotes qu’elles avaient.

Elles disaient que c’était par choix qu’elles ne toléraient pas les mecs, autrement qu’en esclave. Mais sans rire, elles étaient tellement chiantes et moches que je pense que c’était des grosses mythos. Même en fin de soirée, complétement bourré et sur la béquille, je suis pas sur que j’aurai voulu lever le moindre spécimen de cette bande de mérous croisées morues. Sans leur truc d’esclave, pour sur qu’aucun mec n’aurait voulu d’elles. J’en rajoute ? Peut être ! Ca, vous ne le saurez jamais (sauf si vous demandez à la team mais ca ne saurait pas du jeu).

J’ai à peine dit bonjour et posé quelques questions polies, ultra pertinentes, et marrantes comme « vous faites comment pour aller aux chiottes toutes en même temps ? » « Ca doit être l’enfer votre semaine communes de ragnagna ? » pour que ca parte mal. Bah vous savez quoi ? Je crois que ces foufounes m’ont prises en grippe de suite. Aucun humour les grogniasses.

Joey va me dire que je me fais des films façon Calimero, mais je vous jure quand elles m’ont foutu un poing dans la gueule en débitant un délire hystérique comme quoi les hommes n’avaient pas le droit à la parole sans autorisation, je suis resté sur le cul (dans tous les sens du termes). Je sais pas ce qu’elles avaient pris, mais c’était pas de la bonne là.

En fait mon neurone solitaire a juste bugué quand j’ai entendu ma femme me revendiquer comme étant son esclave. Certainement que j’aurai dû m’offusquer mais, étrangement, l’idée d’être son joujou à tout de suite rendu la situation très acceptable. Et puis, c’était un juste retour de manivelle après ce qui s’était passé dans l’arène.

Officiellement je ne le reconnaitrais jamais, mais je crois que je n’ai pas été malheureux, si on oublie les autres pouffiasses. J’ai passé beaucoup de temps précieux avec Joey et Gemma. M’occuper de ma fille a toujours été un plaisir. M’occuper de ma femme aussi, mais pas pareil.  Ça a été une vraie pause. Plus à me prendre la tête et à me faire du souci pour tout et pour rien. Allia allait mieux, moi j’étais, pour une fois, cool.

C’était bien jusqu’au jour ou Vaughn est venu me trouver pour m’expliquer plein de trucs imbitables, il était question d’une Janne, ou Jeanne, je sais plus, de complots, de mulots ou bulots, il parlait vachement vite, et de castration je crois. J’ai pas cherché à comprendre plus. On ne menace pas la stouquette de mon bro comme ça. Alors la Xena velue, je voulais mettre les points sur les « i », ça s’est fini en fuite avec prise d’otage suivi d’un largage dans les règles de l’art.


• Octobre 2019 /Elko (Nevada): La fin d’un voyage ?.


Surtout ne me demandez pas ce que l’on fout au Nevada, sinon je vais exploser. Putain, je savais qu’il fallait pas laisser le volant a Allia sans rester à la fliquer. Ok, elle l’a eu que deux heures et ça explique pas comment ont a autant dérivé en si peu de temps. J’étais sûr qu’on était dans l’Idaho. Autant dire que le putain de panneau qu’on vient de croiser a pris cher.

Personne n’a osé s’interposer pour le sauver et moi je veux cramer la terre entière. Ça va faire trois ans. Trois ans putain d’années qu’on est parti !!! On devrait être à Seattle depuis des lustres !!! Mais POURQUOIIIIIIII ???!!!!

Et y’a jamais de moisies qui attaquent quand il le faudrait. Je suis d’humeur de chien ces derniers jours. Rien n’avance comme je le voudrais. On s’est pris la tête avec Joey pour des conneries. Gemma était malade. Pas genre petite toux, mais genre c’est grave. J’ai perdu la fille de Logan comme ça. Pas de medoc et elle a fini par crever. Je ne pouvais pas regarder ma fille suivre ce chemin là. Il nous fallait des médocs, on a croisé une famille qui nous a dit non pour filer ceux qu’elle avait. Autant avec une nana j’entends le non, autant là c’était pas entendable.

Je savais que personne ne cautionnerait, alors j’ai simulé une panne, un peu plus loin, et je suis retourné redemander, moins gentiment cette fois. C’est parti en cacahuète, le mec est mort, la nana était hystérique, j’ai voulu la calmer, pas manqué elle s’est viandée au sol pas comme il le fallait. Restait que le gosse. Ça m’a pas fait plaisir à moi aussi merde !! Je l’aurais bien ramené le petit mais si j’avais fait ça, j’avais peur que les autres me débarquent. Ok j’arrive plus trop à bien gérer la voix dans ma tête. Mais jamais, jamais je ne levais la main sur eux ?!!! JAMAIS !

Pourtant je flippe, la voix fait que de me dire qu’ils me prennent pour un fou, alors tant pis pour le gosse. Que les autres le comprennent ou pas, ils ont besoin de moi. Je n’ai pas le droit de ne pas rester avec eux. J’ai, donc, fait ce qui m’a semblé le plus humain. J’allais quand même pas le laisser crever sur le corps de ses parents. Au moins ça a été rapide pour lui.

J’ai cru être malin en ressortant ce que j’avais volé lors d’une sortie matos avec Allia et en la laissant les trouver. Mais Joey a capté dès qu’elle a vu les médocs. Je sais pas comment elle a fait. A son regard j’ai bien vu que j’étais grillé. Bordel !! C’est pour notre fille. Mieux vaut eux que nous non ? Elle me les a rebalancés dans la gueule direct et c’est moi qui les ai filés a Gemma plus tard. Au moins la petite a guéri.

En attendant on en a pas reparlé et elle s’installe pas forcement à côté de moi pour dormir. Ça craint bordel. Comment on a pu en arriver là ? Y’a personne qui percute qu’il faut bien faire le sale boulot et qu’il y a que moi qui ai les épaules pour ça ici ? Les gens biens sont tous raides depuis des lustres. Et ceux qui existent encore, c’est grâce à des gens comme moi.

Je sais pas quoi faire pour rattraper le coup.  Heureusement Gemma n’a pas l’air de se rendre compte, elle. J’évite les questions des autres et je sens bien qu’ils ont pas trop envie de m’en poser à moi. Ne plus avoir le réconfort de ma femme aggrave un peu trop les choses dans ma tête. J’essaye de me dire que c’est pas grave, que le principale est que Gemma aille mieux, mais, cette fois, même pour moi qui est doué dans le déni, ça passe moyen.  


• Février 2020/Seattle: Un nouveau départ.

Après un tel périple, ça fait tout drôle et limite flipper d’enfin arriver à destination. Quelque part, on avait un but pour avancer, mais maintenant que nous y sommes ? C’est quoi la suite ? J’ai de plus en plus peur que les autres ne souhaitent pas que je reste avec eux. Je ne sais pas si je suis prêt a sortir de la vie de cette famille qui est devenue la mienne, ni d’accepter que Joey et Gemma ne fasse plus partie de la mienne.

.

Survie

Racontez ici a quoi ressemble une journée de votre personnage aujourd'hui. S'il est dans un camp, comment participe-t-il a la vie commune ? Quelle est sa relation avec l'autorité ? S'il est traveler, quelles sont ses habitudes au jour le jour ? Etc...

time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : Shaton
• Âge irl : Trop encore
• Présence : Idem
• Personnage : prédef d'un autre fofo (merci Rainbowdash)
• Comment avez-vous découvert le forum ? Miss Mallow
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? idem
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [x]
• Crédits (avatar et gifs) moa

• Code du règlement code validé par June


fiche (c) langouste.
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Re: Isha Cornwell

Jeu 20 Fév 2020 - 15:04

Bienvenue par ici Isha ! Isha Cornwell 1464651733

Bon courage pour la rédaction de ta fiche ! \o/
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Re: Isha Cornwell

Jeu 20 Fév 2020 - 15:05

Officiellement bienvenue à toi Smile



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !


Comme tes camarades, tu sais où nous trouver en cas de besoin Wink
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Re: Isha Cornwell

Jeu 20 Fév 2020 - 15:07

Bienvenue ici Isha. Bonne rédaction.

Simplement prendre en note que le métier mécanicien est fermé en ce moment car nous en avons un peu trop. Smile
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Re: Isha Cornwell

Jeu 20 Fév 2020 - 15:14

Merciiiiiii!!

Et oui le BG est en chantier mais j’espère finir très vite.

Je vais voir pour le métier mais va falloir que je trouve un plan B ^^'
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Re: Isha Cornwell

Jeu 20 Fév 2020 - 15:30

Bienvenue ici et bon courage pour cette fiche !
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Re: Isha Cornwell

Jeu 20 Fév 2020 - 15:59

Pardon, j'ai lu "Bob Marley" du coup j'ai ris (ça me donne une idée de fc Isha Cornwell 3510349492)

Bienvenue par ici et bon courage pour ta fiche ! :MisterGreen:
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Re: Isha Cornwell

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