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Drew VanCleef

Mer 23 Nov 2016 - 14:12


Drew VanCleef
32 ans • Américaine • Psychologue • GROUPE/FACTION

i've got a war in my mind



Explique ici le caractère actuel de ton personnage.

Lorsque l'on parle de soi, il est souvent difficile de s'octroyer des défauts pour diverses raisons : on se sent bien dans sa tête, bien dans son corps, bien dans ses vêtements, bien avec cette coiffure, bien avec ce maquillage -ou encore mieux, au naturel-, on se sent bien dans sa famille/avec ses amis, mais également parce que l'on a été très humaniste en donnant un pourboire au boulanger, ou tout simplement parce que notre action du jour ait été de chercher les propriétaires d'un chien perdu en pleine rue, ou, également, l'on a donné une partie de nos courses faites à la hâte à un plus démuni que soi et, attention, avec le sourire en plus, on lui a parlé pour qu'il ne se sente pas seul un court instant -c'est toujours ça de gagner- et, une fois rentré, on s'est senti libéré. Alors, vous allez me dire qu'effectivement ces gens-là n'ont aucun problème et sont de parfaits citoyens qui ont tout compris, qu'il faut forcément les prendre pour exemple. C'est de la connerie. Personne ne peut atteindre la perfection, et je suis bien placé pour pouvoir en parler.

J'aimerais vous dire également que je suis qu'un homme réaliste sur les faits divers qui ont découlé de ce phénomène assez étrange, que j'aime dire que tout va bien quand la plupart des gens voient le mal partout, que je suis à l'écoute de tout le monde et que si quelque chose vous frappe ou vous tétanise je serais là pour en parler ou être l'épaule sur laquelle vous pourrez vous reposer sans vous poser de questions, je montre souvent ma compréhension par ma patience et mon envie de donner à l'autre, sans oublier de partager mes erreurs et mes craintes d'une maturité qui ne peut être remise en question, j'aimerais vous dire que je ne suis que cet homme qui se lève le matin aux aurores pour s'activer sur le camp/l'endroit où il a choisi de s'établir pour une nuit ou pour une vie mais il en est autrement, j'ai aussi pas mal de petits secrets.

J'ai beau montré une facette compatissante il n'en est pas moins que je suis insensible aux émotions, assujetti à ne ressentir aucun attendrissement de mes semblables afin de préserver cet être que je veux fort, pourquoi ? Parce que ma fierté me l'a toujours demandé et elle ne m'a jamais quitté depuis le jour où j'ai compris qu'être vu/entendu comme faible n'avait rien de bienfaisant. J'aime être actif sur le terrain, mais peut-être un peu trop, j'ai du mal à me fixer des limites et à me concentrer sur autre chose que le boulot, ça a toujours été ma priorité dans la vie et, bien que ce monde ait totalement changé, cette habitude ne m'a pas quitté. D'ailleurs en parlant de cet univers assez glauque dans lequel nous vivons, je ne sais y faire pas grand chose, ayant appris sur le tas et ayant eu l'habitude que les autres se servent de leurs mains à ma place, j'ai beaucoup à apprendre sur ce point malgré les années qui ont défilé, je sais aussi que ça a fait de certains hommes des monstres assoiffés de pouvoir et de domination, j'utilise sans m'en rendre malade l'hypocrisie autant que je le peux pour pouvoir survivre. La chose la moins pénible à accepter chez moi, du moins je le pense, c'est simplement que mes pensées et mes gestes sont encore assez maniérés, j'ai vécu dans une famille très aisée où chaque place avait sa chose et chaque chose avait sa place, c'est encore le cas maintenant, bien que cette manie tend à disparaître, je fais toujours mon lit au carré, et même si je ne dispose que d'une seule couverture.  

Quoi qu'il en soit, peut-être qu'un jour mes aspirations ne seront plus les mêmes et cet homme n'existera plus pour une raison ou une autre. C'est l’esquisse même de ce que je suis à l'heure d'aujourd'hui, mais qui peut affirmer avec certitude que je ne vais pas changer aussi brutalement que le monde ait pu tomber dans ce chaos mortuaire.


and blood on my hands


Explique ici les caractéristiques physiques de ton personnage..


Je me rappelle encore de mon physique d'hier et de mon allure générale. Rien à voir avec l'homme que je suis devenu aujourd'hui. Mes épaules se sont affaissées avec le poids des différents événements que j'ai du traverser, elles sont tout de même restées carrées, et bien que je fasse partie de ceux qui dépassent la taille moyenne des hommes, je n'ai plus cette attitude gracieuse que j'arborais auparavant. Sportif du week-end avec un bon niveau en course rapide, j'aimais particulièrement ma musculature qui faisait tout de même place à une bouée minime au niveau de mon bas ventre, à l'heure actuelle, cette graisse naturelle a laissé transparaître des zones maigrichonnes, surtout au niveau des clavicules, des côtes et des hanches. Les masses musculaires que j'affectionnais particulièrement sont devenues, visuellement parlant, assez étranges : mes bras portent avec bien du mal mes biceps et triceps rétrécis, mes abdominaux se voient de telle sorte qu'ils en sont devenus affreux sur cette zone amaigrie, quant à mes jambes, ces dernières, habituées à me faire courir pour un oui ou pour un non et autrefois minces, ont laissé place à des muscles volumineux, surtout au niveau des mollets, les cuisses ayant toujours eu du mal à se montrer.

Mon visage en a pris un sacré coup. J'ai gardé cette couleur de peau que j'approuve, non pas jaune -comme certains pourraient le penser- mais sable, une couleur qui me fait rappeler aux vacances non loin de la mer pendant lesquelles nous nous amusions sans retenue mais, ayant forcément maigri de dix voire quinze kilos, mes os sont saillants à certains endroits, plus précisément au niveau de la mâchoire, heureusement j'ai tout de même gardé un peu de joues, chose qui m'allait si bien quand je souriais. Oui, car à présent, il est un peu difficile d'être souriant, je garde très souvent un air sérieux, concentré ou impassible, on peut tout de même vivre à mes côtés des moments heureux, bien évidemment que je ne fais pas la gueule toute la journée, sinon je serais impossible à vivre.

J'ai les cheveux souvent en bataille, bien que j'ai toujours essayé de garder une apparence potable, il n'en est pas si facile de nos jours, et c'est assez complexe de mettre de l'ordre dans ma chevelure sans brosse à coiffer et sans lisseur, mes brins n'étant pas forcément fins et totalement lisses sans accessoires c'est souvent peine perdue et la seule chose que j'ai trouvé à faire pour ne pas m'en apercevoir c'est d'éviter de me regarder, tout simplement. Néanmoins, ils sont souvent propres, autant que je le peux, en prenant soin grâce à des masques de boue près d'un lac, d'une rivière, tout point d'eau pouvant me tomber sur la main. Un ton en-dessous du noir, je suis le seul à ne pas avoir gagner des petites fibres blanches.

Mes yeux d'un brun foncé sont restés fidèles à eux-mêmes et sont toujours aussi noirs quand tombe la nuit. Je ne sais pas réellement si je peux dire qu'ils sont totalement bridés, j'ai tendance à faire comprendre aux gens que j'ai une chance immense d'avoir un regard en amandes un peu étroit, tout simplement, au niveau du coin de l'oeil. Ils sont cernés, comme ceux de la plupart des personnes que je peux croiser sur les routes mais ça ne les rend pas plus laids. Je pense que c'est la seule partie de mon corps que j'arrive encore à adorer chez moi puisqu'ils étincellent encore malgré les horreurs que nous pouvons vivre au-dehors et, sans prétention aucune, ça donne pas mal de confiance en soi.

Dans mon sac à dos :
Fabriqué rapidement avec une vieille nappe trouvée dans une des maisons où nous nous étions arrêtés, mon sac à dos comporte deux bouteilles d'eau, l'une souvent vide d'ailleurs puisque nous ne restons jamais bien longtemps au-dehors de notre ''maison'', un pied de biche pouvant servir aussi bien à faire irruption dans des maisons vides -ou occupées par des Mordeurs- ou pour se défendre lors d'attaques, un tournevis ramassé dans une caisse à outils abandonnée, un couteau de cuisine qui m'a aidé dans de nombreuses aventures autour de Seattle et dont nous nous servons, parfois, pour dépecer le gibier/poisson chassé une fois bien lavé. Des médicaments périmés dont on ne s'est jamais servis parce que nous n'en avions pas d'utilité, je me demande parfois pourquoi je les garde, par prévention, sûrement. Des provisions ramassés le jour même autour de notre planque se baladent également dans le grand torchon cousu. Lors d'une fouille près d'un repère militaire où des survivants avaient passé un instant de leur vie, j'avais ramassé un cache yeux qui me tentait assez afin de retrouver un peu d'habitudes passés et une paire de ciseaux dont nous nous servons pour retrouver un peu de beauté capillaire. Un bâton taillé en forme de pieu des deux côtés ramassés dans les bois que nous avions traversé pour la chasse est attaché par une ficelle au bagage de fortune.



a storm is coming



Explique ici l'histoire de ton personnage avant l'épidémie.

« - Qu'ils sont adorables, dit une voix douce dans un langage qui m'était encore inconnu, nous avons fait le bon choix Steve, ce sont bien les nôtres. »

Elle sourit à son époux et je la fixai de mes yeux foncés, encore un peu endormi, avant de baisser mon regard sur le visage de mon frère jumeau qui semblait aussi surpris que moi par la couleur de leur peau et de leurs yeux, sans oublier le ton de leur langue très différent de notre ville natale. Steve et Mary avaient la quarantaine, ou s'en approchaient rapidement, ils étaient stériles tous les deux et n'avaient trouvé d'autres choix que d'adopter un enfant afin d'avoir une famille complète. Ils avaient entamé quatre ans après leur mariage des démarches longues et périlleuses afin d'obtenir la garde d'un enfant abandonné. L'émotion était au plus haut le jour où, par téléphone, leur conseillère les avait appelé pour un rendez-vous chanceux : non pas un mais deux garçons âgés de six mois un peu passés étaient disponibles en Chine, ils étaient les premiers sur la liste d'attente après une dizaine d'années d'attente. Un mois après ils étaient sur place, ayant tout organisé dans leur vie professionnelle et privée afin que le voyage puisse durer trois mois, délai minimal d'immersion dans le pays obligatoire avant de pouvoir emporter les enfants, leurs biens personnels et détenir le passeport qui les nommera américain.

« - Pouvons-nous avoir quelques détails concernant les parents de ces petits anges, demanda Mary à  l'interprète qui faisait voyage avec eux et qui traduit immédiatement la demande de son employeur. »

Après une longue hésitation venant de la nourrice des deux bambins, cette dernière répondit malgré tout au questionnement assez insistant des parents adoptants indiquant vaguement que la mère biologique avait déjà deux enfants à charge, plusieurs ayant perdu la vie à cause de mauvais soins -elle vivait dans une campagne très pauvre- et qu'en Chine, il était défendu d'avoir plus d'un enfant dans chaque foyer, l'un d'eux était déjà en danger et elle essayait de trouver un moyen confortable pour sa fille de trouver un foyer -cachant là qu'elle comptait prendre une partie de ses économies pour faire le voyage vers l'Asie du Sud-est où elle la vendrait au plus offrant- et que ces deux bonhommes étaient des rescapés parce que rares sont les enfants qui peuvent tenir jusqu'à six mois sans papier, sans être recensés et sans perdre la vie pour une raison ou pour une autre. Outrés par cet aveu rempli de sens cachés, les deux parents n'eurent qu'à se regarder pour se conforter au fait qu'ils adopteraient ces bébés peu importe le prix et par quel biais ils devaient passer.

* * * * * * * * *

L'enfance de Will et moi fût très prospère, nos parents adoptifs nous aimaient tellement fort qu'ils paraissaient, parfois, très agaçants. Ils avaient peur de tout : nos premières découvertes, nos premiers pas, notre première fois une cuillère à la main, nos premières rencontres, nos premiers bobos et nos premières maladies bénignes. Ils étaient tellement aux petits soins qu'ils en étaient étouffants. Cela ne me dérangeait guère, au final, j'adorais être choyé comme un petit prince auquel il fallait donner une attention toute particulière, mais ce n'était pas le cas de mon frère qui avait un caractère beaucoup plus explosif que le mien. Il appréciait la liberté, il chérissait les aventures autant les plus sécurisantes que les plus dangereuses, c'était déjà un casse-coup de première et beaucoup d'objets passaient par la case poubelle une fois qu'ils avaient atterri dans ses mains. En revanche, je souriais à chaque fois que l'on me faisait la lecture, j'étais fan des moments solitaires que l'on m'accordait, moments appréciables par leur simplicité et le calme qui y régnait, mais avec un frère aussi turbulent que caractériel, difficile pour une mère au foyer de contenter les deux en même temps. Heureusement, j'étais celui qui arrivait à canaliser le petit nerveux, et quand ça allait trop loin, j'intervenais tranquillement m'approchant de lui et posant une main sur son épaule, un regard suffisait à le mettre hors d'état de nuire et il me suivait, comme si rien ne s'était passé. Le Ying et le Yang.

Nous étions entrés à l'école un peu plus tardivement que les autres, ayant un léger retard de part nos habitudes passées et notre prématurité à la naissance -nés deux mois avant terme-, il était assez complexe qu'une école, aussi prestigieuse que celle où nos parents avaient décidé de nous inscrire dans le quartier de Queen Anne où nous logions également, ne nous accepte sans certaines conditions : comprendre la langue, notamment l'autorité, la propreté, savoir communiquer en anglais, avoir l'habitude d'être avec d'autres enfants -ce qui avait été très restreint durant nos premières années de vie à Seattle du fait d'une maman très présente et d'un manque de confiance en tout individu de race blanche-,... La liste était longue et lorsque nous étions enfin prêts à passer le cap, plusieurs problèmes vinrent à nous : faisant partie d'un quartier assez riche, les enfants étaient tous blancs et n'avaient qu'à proliférer des moqueries en notre égard, Will n'étant pas très discipliné les foudres s'abattaient sur lui constamment, trop réservé la patience du personnel n'était pas toujours au rendez-vous et nous dûmes changer d'école primaire pour une autre, un peu plus leste et compréhensive.

* * * * * * * * *

« - Tu comptes vraiment retourner au collège, me demanda Will alors que je préparais mon sac de cours minutieusement, ce ne sont que des ratés qui bossent là-bas et ils osent nous prendre pour des imbéciles,, conclua-t-il rapidement alors qu'il restait allongé sur son lit lançant une balle de base-ball vers le plafond. »

L'adolescence est, pour certains, un moment tellement compliqué à passer que ça en devient agaçant pour les autres, ceux qui préfèrent penser à l'avenir plutôt qu'à leur augmentation d'hormones. Je ne savais plus quoi rétorquer à ces différentes phrases non intelligentes qu'il me rétorquait sans cesse, tous les matins, à la même heure, essayant de me décourager à vivre comme un jeune homme docile. Il n'avait qu'une envie : m'emporter avec lui dans cette faille qu'il s'était creusé lui-même, mais, nul doute là-dessus, j'étais bien décidé à faire comme mes parents : gagner ma vie, et le faire bien. Et bien que j'avais tenté le tout pour le tout d'être à son écoute, Will avait décidé de la jouer bourrin et me faisait payer le malheur qui remontait du passé. Un passé douloureux autant pour lui que pour moi mais que nous n'extériorisions pas de la même façon : l'introverti vs l'extraverti. C'est d'ailleurs pour cette raison que nos parents décidèrent de nous amener voir un psychologue car nulle autre solution leur était venue à l'esprit, ils avaient sûrement tout tenté, les pauvres. Deux ans de thérapie plus tard, nous avions retrouvé notre complicité d'antan et ça me ravissait. Les autres points positives qui résultaient de ces entrevues étaient nombreux, mais les principaux se trouvaient être les suivants : j'étais sociable et j'arrivais à faire confiance aux autres dans la limite du raisonnable, Will l'était un peu moins et avait fait comprendre à mes parents qu'il n'était pas fait pour les études et qu'à contre partie il préférait trouver un boulot manuel, j'avais trouvé le métier que je voulais faire et je me planchai rapidement sur le filon à suivre pour l'exercer dans quelques années, mon jumeau avait arrêté de fumer de la merde, sortir en boite alors qu'il n'en avait pas l'âge et stoppa rapidement les mauvaises fréquentations. Nos parents avaient fait des efforts dans leur planning, notre père quittait son boulot plus tôt et notre mère avait demandé un mi-temps qui lui avait été accordé afin que nous puissions vivre des moments familiaux bénéfiques à notre développement un peu particulier.

* * * * * * * * *

Mes années à l'Université de Seattle, au centre de la ville, me permirent de m'épanouir en tant qu'homme et, surtout, de me découvrir autrement. Ayant toujours été très timide et plutôt en retrait par rapport aux autres, j'ai dû faire en sorte de changer tous ces défauts qui me faisaient vivre un enfer, notamment puisque les aller-retour Queen Anne et le Central m'étaient tout simplement impossibles à cause de mes horaires. Le seul moyen pour moi de réaliser mon rêve, et pas des moindres, avait été de prendre un appartement. Finis le repère familial entouré des parents et la possibilité de me reposer sur mon frère jumeau, je devais me prendre en main, et ce, tout seul. Concentré sur les crédits que je devais obtenir tout au long de ces années, rares furent les fois où je m'autorisais de sortir, contrairement à Will qui n'en faisait qu'à sa tête mais qui avait tout de même trouver des formations, diverses et variées, qui le rendirent polyvalent. Je ne peux pas parler de mon parcours à la fac sans décrire les points qui ont changé ma vie. Les cours m'ont appris énormément de choses théoriques mais la pratique a été un énorme chamboulement : alors que j'étais un simple cœur d'artichaut, très peu convainquant, introverti, je suis devenu moins sensible, sérieux et mâture, doté d'une bonne écoute et d'une sociabilité que je ne me connaissais pas. L'âge de raison a frappé alors que j'avais vingt-deux ans. Après de nombreuses années à écouter des spécialistes de la psychologie, après avoir rencontré des personnes ayant subi des traumatismes sévères et qui s'étaient prêtés au jeu de notre formation, après de nombreuses remises en question, j'ai pu m'ouvrir et laisser les autres me faire confiance, si bien que lors de notre couronnement, j'ai rencontré la femme de ma vie. La première sur qui j'avais osé poser les yeux et dont je n'ai jamais pu les détourner : Sarah. Brune d'un blanc porcelaine et des yeux bleus émeraude, elle était nommée stagiaire à la direction de l'établissement que j'allais quitter dans quelques heures pour toujours. Et malgré ce que l'on aurait pu penser de moi, je me mis directement en action une fois le bonnet du diplômé sur la tête, me dirigeant à ses côtés, laissant mes proches se défouler lors de cette fête organisée. Chaque jour de ma vie, je construis mon futur, et cet événement n'allait pas arrêter mon entêtement nouveau.

* * * * * * * * *

« - Attention voyons, ça casse, me prévint Sarah alors que je faillis renverser le carton rempli de vaisselles et babioles en verre. »

« - Ça aurait été tout de même plus simple de faire appel à des professionnels pour le déménagement, avais-je alors crié assez fort pour qu'elle m'entende, elle qui fût déjà entrée dans la maison, n'en faisant qu'à sa tête pour l'aménagement, pressée. »

Je m'étais arrêté sur le petit chemin de grosses pierres afin de contempler le mur fraîchement rafraîchi par mon frère jumeau qui me suivait non loin. Arrêté à ma hauteur il me sourit dès que j'eus tourné la tête vers lui, comme pour me réconforter à l'idée qu'avoir acheté cette maison n'avait pas été une erreur et que je n'avais pas pressé les choses avec Sarah. Sacré frérot, toute notre vie d'adultes, jamais nous n'avions eu à nous parler pour nous comprendre, il suffisait simplement de croiser le regard de l'autre pour intercepter les pensées, même les plus éphémères. Je souris alors en réponse au sien et il m'invita à entrer dans mon nouveau chez moi. Cela faisait déjà deux ans que nous vivions ensemble dans mon petit appartement au Centre de Seattle et quatre ans que nous nous côtoyions depuis ma remise de diplôme, il était grand temps pour nous de nous installer dans une maison qui scellait notre envie de faire partie intégrale de la vie de l'autre. Et, de plus, ce n'était pas anodin : voilà que je me retrouvais dans la rue où j'avais grandi, non loin de la maison de mes parents où mon frère avait élu domicile après une courte période de vie en solo vers l'Est.

« - Alors, tu la trouves comment, demanda Sarah qui avait déjà tapisser les murs et avait disposé les meubles à sa manière, ayant eu mon aval puisque trop pris par mon travail. »

Je me mis à regarder les pièces totalement ouvertes sur l'entrée mais décorées de manière très cocooning de beige, gris clair, rose pale, blanc nacré, j'avouai que je n'avais pas réellement l'impression d'être chez moi, trop habitué aux couleurs flamboyantes et luxueuses de la ville. Néanmoins, elle avait fait ça avec un certain charme que je ne pus oser lui en tenir rigueur, après une petite hésitation, je souris et acquiesçai volontiers aux goûts de ma décoratrice d'intérieur.

* * * * * * * * *

« - Je serais un peu en retard, je ne sais même pas si j'arriverais à temps pour le dessert, avais-je avoué à mon épouse, lui téléphonant de mon cabinet de consultations, préviens mes parents et Will que je suis désolé, je coupais court à la conversation quand mon patient de dernière minute entra dépité dans la salle. »

J'avais gravi pas mal d'échelons depuis l'obtention de mon diplôme, en effet après avoir travaillé pour une maison de consultations psychologiques privés, m'occupant des cas les moins en danger jusqu'à recevoir des anciens détenus de prison qui n'avaient pas très bien vécu leur passage derrière les barreaux, j'avais vendu mes services à un hôpital où les patients atteints de démence étaient très souvent internés, me confrontant alors à de très dures réalités. Ceci étant fait pour l'expérience acquise, et après avoir amassé assez d'argent, je me permis d'ouvrir, à mon propre compte, un cabinet dans lequel j'offrais mes services à tout type de personnes. L'endroit se situait non loin du Championship Field, beau quartier très animé, j'avais loué un étage complet afin d'y déposer mon bureau privé, la salle où je rencontrais mes dépressifs, le hall, la salle d'attente et la salle de café. Très loin de Queen Anne, il m'arrivait très souvent de rentrer tard à la maison, offrant mes services du lundi au samedi de neuf heures à vingt heures. Les repas de famille devait souvent se faire sans moi, et malgré que Sarah était du genre assez inquiète à mon égard elle ne me forçait en rien à laisser mon travail de côté, elle m'avait accepté ainsi et n'avait aucunement l'envie que j'en change. Cela dit, je comprenais tout de même son ton assez réfractaire qui se faisait entendre dans sa voix lorsqu'elle me téléphonait, elle avait peur pour son mari et ça pouvait forcément se comprendre quand l'on savait que j'avais faillit mourir lors d'un rendez-vous avec un de mes patients. Plutôt que de vouloir en finir avec sa vie, ce dernier en voulait à toutes les personnes qui se trouvaient autour de lui, à l'aider. Drôle de perception mais qui n'était pas un cas isolé dans mon métier. Heureusement qu'Isabel, la secrétaire que j'avais embauché, avait eu un sacré culot de l'assommer, entrant dans la salle pour me prévenir que mes autres clients étaient arrivés et que ces derniers avaient eu le réflexe d'appeler les services de l'ordre en entendant les cris d'Ingrid, ma stagiaire du moment. Mais ce petit incident ne fût pas le premier ni le dernier et ça donnait un peu de piquant à ma vie passée loin de mes proches et de la femme que j'aime.

* * * * * * * * *

« - Alors, tu comptes lui demander sa main, demanda mon frère d'un ton curieux alors que nous nous échauffions autour d'un banc, maman n'a pas pu gardé sa langue dans la poche, elle m'a dit que tu lui avais demandé de t'accompagner pour choisir la bague de fiançailles. »

Will et moi étions, bien qu'occupés avec nos vies respectives, très fusionnels et toujours fourrés ensemble, pires que des siamois. Le dimanche matin, nous nous retrouvions souvent afin de faire une heure ou deux de footing ensemble, prenant des trajets différents à chaque fois afin de ne pas faire régner la monotonie du parcours dans nos habitudes dominicales. Nous étions d'ailleurs de très bon coureurs, toujours au rendez-vous lorsqu'il y avait des courses prévues pour des causes qui nous touchaient, notamment et surtout pour les recherches sur le cancer puisque notre père en souffrait depuis un an. Et en effet, il n'avait pas tort, âgé de presque trente ans j'étais bien décidé à me marier. Chose qui se fit d'ailleurs un an après la demande de la main de Sarah à son père, que nous avions visité au Canada lors de vacances d'hiver. Les deux ayant accepté mon souhait, je fus marié avant mes trente-et-un ans, passant directement au voeu de Sarah qui était d'avoir des enfants, au moins deux, avant que nous ne soyons trop vieux pour les élever et trop vieux pour voir nos petits-enfants grandir. Sarah était toujours très émotive à l'idée de parler du futur et de ce qui pourrait se passer et elle m'en parlait très souvent depuis notre lune de miel, si bien que ça me stressait quelque peu d'imaginer le fait de devenir papa.


on the highway to hell



Explique ici l'histoire de ton personnage depuis l'épidémie.

→ Les faits doivent commencer dès les premiers temps de l'épidémie, merci de vous référer à la Chronologie

→ La survie de votre personnage devra être bien détaillée. Nous autorisons les sauts temporels si ces derniers ne sont pas très longs. Vous devez expliquer ses aventures, ses déplacements, ses rencontres. Même si votre personnage intègre un groupe, cela ne veut pas dire qu'il ne se passe plus rien au quotidien.

→ Aucun minimum de ligne imposé mais un texte très détaillé fera obligatoirement un bon nombre de ligne. Conseil d'ami.

→ Intégrer un groupe en manque de membres vous rapportera des points supplémentaires !


time to meet the devil

• pseudo › Meimei
• âge › 26 ans

• comment as-tu découvert le forum ? › sur un site de recensement
• et tu le trouves comment ? › fan de Walking Dead, donc ...
• présence › je me connecterai souvent mais ma présence RP dépendra de mon petit bébé (s'il est docile ou non pour laisser sa maman se déconnecter de la vie réelle).  

• code du règlement › Ok - Jay
• crédit › tumblr
passeport :

fiche (c) elephant song.
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Re: Drew VanCleef

Mer 23 Nov 2016 - 14:15

Hellcome !
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Re: Drew VanCleef

Mer 23 Nov 2016 - 14:20

Bienvenue !
Bon courage pour ta fiche !




Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
Yulia Iojov
Yulia Iojov
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Re: Drew VanCleef

Mer 23 Nov 2016 - 15:10

Bienvenue et bon courage pour ta fiche Very Happy
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Re: Drew VanCleef

Mer 23 Nov 2016 - 16:08



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire !  Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue Drew !

Avant que tu ne commences, je vois que tu as choisi une profession médicale pour ton personnage. Or nous limitons ce type de professions et avons atteint notre quota maximum, comme c'est écrit dans le bottins des métiers. Il faudra donc faire évoluer dans un autre secteur !

Bonne rédaction dans tous les cas ! Et n'hésite pas si tu as des questions =)
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Re: Drew VanCleef

Mer 23 Nov 2016 - 16:28

Sois le bienvenu Drew =)
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Re: Drew VanCleef

Mer 23 Nov 2016 - 16:33

Bienvenue par ici et bonne rédaction ! :MisterGreen:
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Re: Drew VanCleef

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