Vous pouvez voir les chronologies respectives des grands camps ici pour les Remnants, ici pour The Hallows et ici pour New Eden.
Septembre 2015 • Des affaires isolées se déclarent un peu partout dans le pays. Pratiquement personne n'en a connaissance, les autorités se débrouillant pour étouffer les affaires au plus vite. De quoi est-il question ? Un forcené ayant agressé plusieurs personnes avant d'être abattu par les forces de l'ordre, dans l'Utah. Un sans-abri ayant mordu au sang un passant, en Caroline du Nord. Une sombre affaire de cannibalisme, au Texas. Des incidents notifiés dans de petits encarts, dans les journaux ou sur internet, qui ne semblent pas avoir de liens entre eux. La plupart des incidents n'ont même pas fuité et n'ont jamais été connu du grand public.
jour 1 •(09/10/15) Quelques cas de violences peu communes sont signalés à Seattle. Des personnes sans lien apparent entre elles se mettent subitement à devenir folles et à agresser des innocents au hasard. Les blessures sont souvent impressionnantes et infligées avec les ongles ou les dents. Les autorités de la ville prennent des mesures pour ouvrir une enquête, tâchant de trouver un lien entre ces événements. La piste de l'intoxication par des stupéfiants via l'alimentation est évoquée. Une enquête en ce sens est ouverte.
jour 2 •(10/10/15) L'enquête pour dénicher l'éventuelle présence de stupéfiants dans le circuit alimentaire s'intensifie. Les journaux locaux et les chaînes de télévision parlent des incidents de la veille comme d'un étrange fait divers. Peu d'informations filtrent à ce sujet. Un nouveau cas de violence est signalé dans un lycée, où un élève amené à l'infirmerie pour raisons de santé agresse le personnel avant d'être maîtrisé par les surveillants.
jour 3 •(11/10/15) Les choses s'accélèrent soudain. Alors que le public ignore encore la portée de ces événements sordides, les autorités prennent conscience de la présence d'un mal nouveau, qui relie ces affaires entre elles. La piste de l'intoxication est écartée, même si l'information n'est pas transmise aux médias. Officiellement, l'enquête suit toujours son cours.
Ce que le public ne sait pas : Les agresseurs interpellés par les forces de l'ordre sont examinés par des médecins afin de procéder à des analyses. On pense à un virus ayant muté à partir de celui de la rage. Les victimes des agressions ayant été mordues sont toutes décédées dans l'intervalle et les corps sont ramenés dans un hôpital spécifique pour autopsie.
jour 4 •(12/10/15) Internet est le premier média à révéler que l'affaire est plus grave qu'il n'y paraît. Des informations ont fuité depuis l'hôpital où les corps des victimes ont été emportés et on parle de morts qui se relèveraient. Beaucoup crient au canular et d'autres se passionnent pour le sujet, notamment les geeks. Les autres médias révèlent que les agresseurs sont toujours pris de folie et remettent en doute les informations officielles transmises par les autorités. Des cas similaires apparaissent un peu partout autour du globe. Un vent d'inquiétude commence à souffler sur Seattle et les appels aux forces de l'ordre se multiplient pour signaler des cas similaires.
Ce que le public ne sait pas : Dans l'hôpital, les morts revenus à la vie agressent et mordent plusieurs personnes. Des cas isolés dans la ville commencent également à répandre le virus.
jour 5 •(13/10/15) La situation dégénère peu à peu. L'hôpital dans lequel se trouvaient les corps destinés à l'autopsie est désormais en quarantaine. Les autorités déclarent aux médias que la présence d'un nouveau virus est bel et bien confirmée mais que la situation est sous contrôle. Les cas continuent à se multiplier dans la ville et la présence policière se voit renforcée.
Le soir venu, de nombreuses patrouilles sillonnent les rues de la ville. Il est recommandé de ne pas sortir de chez soi en raison de ce qui est décrit comme "des troubles temporaires". Les secours sont surchargés par les appels provenant de victimes de plus en plus nombreuses.
Ce que le public ne sait pas : La zone de détention des premiers agresseurs tombe également sous le coup de la contamination, en raison d'une erreur humaine, et est placée en quarantaine. Toutes les personnes décédées au court de la nuit, de cause naturelles, d'accidents ou d'agressions, finissent par se réveiller pour mordre voire tuer les gens à proximité. Washington est informé de la situation dans le courant de la nuit.
jour 6 à 10 •(du 14/10/15 au 18/10/2015) Les premières présences militaires sont attestées. Des barrages sont érigés sur les accès les plus à risque et les zones autour des quarantaines sont placées sous haute surveillance. Des messages d'alerte sont diffusés pour inciter les gens à se déplacer le moins possible, afin de ne pas gêner le travail de l'armée et des forces policières.
Ce qui est qualifié de violences policières contre des innocents est relayé par des émeutiers parmi les couches les plus réceptives de la population. Des foyers de contestation apparaissent et les premiers troubles éclatent. Ces manifestations sont dispersées sans attendre par les forces de l'ordre.
Le Président des États-Unis fait un communiqué télévisé pour assurer que la situation est sous contrôle et que les meilleurs spécialistes travaillent déjà sur un vaccin. En attente de l'application de la loi martiale, les militaires commencent à établir des bases dans les endroits estimés stratégiques.
Ce que le public ne sait pas : Durant cette période, de nombreux spécialistes et scientifiques civils sont réquisitionnés par le gouvernement pour aider les autorités dans leur quête d'un remède. Des pertes sont à déplorer parmi les forces de l'ordre.
jour 11 à 16 •(du 19/10/15 au 24/10/2015) La présence militaire est renforcée et la loi martiale est déclarée. Différents bâtiments dans Seattle sont sécurisés par l'armée pour accueillir les civils. Des camps de réfugiés sous tutelle militaire sont mis en place. L'arrivée de matériel (tanks, hélicoptères, etc.) pour répondre efficacement à la menace s'accompagne d'un ordre de tirer à vue sur les infectés. Certains civils ont foi dans les capacités des autorités pour rétablir la situation, d'autres cherchent à fuir la ville pour se réfugier ailleurs. Les cas d'agression se multiplient. Les émeutes se font plus fréquentes et plus violentes, avec l'apparition de pillages, cambriolages, destructions et autres actes de vandalisme en tout genre. Des affrontements ont lieu entre émeutiers et forces de l'ordre, avec échange de coups de feu. La panique s'empare de Seattle.
De nombreux habitants cherchent à fuir la ville. D'autres prennent le parti de se barricader chez eux, en réponse aux incitations du gouvernement et des forces en présence. Des messages d'alerte et de prévention passent dans tous les médias, qui parlent d'épidémie au niveau mondial. Les lignes de téléphone sont saturées, les rues engorgées de véhicules. Les premiers centres commerciaux enregistrent des pénuries de certaines denrées sur lesquelles les habitants se sont rués. Rapidement, le trafic aérien est gelé sur l'ensemble des Etats-Unis afin de limiter au mieux la propagation du virus. Les frontières sont fermées.
jour 17 à 19 •(du 25/10/15 au 27/10/2015) Le chaos se généralise. Les violences sont désormais monnaie courante et les infectés semblent toujours plus nombreux. Les témoins parlent de malades insensibles aux coups, aux balles, impossibles à tuer.
Les médias ne diffusent plus que des messages officiels en boucle. Le système électrique a parfois quelques défaillances plus ou moins importantes. Les habitants sont pour la plupart évacués vers des camps de la ville sous contrôle militaire. Des hôpitaux de fortune y sont installés pour s'occuper des malades et des blessés. Des vaccins de solution physiologique sont distribués par les autorités sanitaires pour tenter de calmer et rassurer les foules.
C'est le début de la fin. La fin de ce que vous avez toujours connu.
la chronologieFirst year of chaos • Automne 2015 Ça ne devait durer que quelques semaines. Les autorités n'arrêtaient pas de ressasser qu'il fallait juste être patient et attendre que tout ça se tasse. Puis le mois de Novembre est passé. Au sein des camps de réfugiés, les plus clairvoyants auront vite compris que la situation dépassait les militaires lorsque ces derniers ont été forcés de mettre à contribution ces mêmes civils qu'ils avaient juré de protéger. La patience s'amenuise, le climat est instable. Novembre écoulé, décembre entamé, les quelques semaines se sont muées en mois pour finalement laisser l'hiver s'installer.
• Hiver 2015-2016 Le climat est rude. Alors que les derniers générateurs de secours tombent et que l’eau courante est définitivement hors service en ville, l’état de Washington est proie à une chute historique des températures. Les survivants isolés doivent se débrouiller pour ne pas succomber au froid ou à la faim. Ils sont encore nombreux, cachés un peu partout dans la métropole silencieuse où règnent les cadavres. Dans les camps de réfugiés, la situation n’est pas non plus idéale : le plus grand d’entre eux tombe entre les mains des rôdeurs, condamnant des dizaines de civils à errer sur les routes enneigées jusqu’à un autre abri ; l’autre quant à lui, essuie une révolte sanglante.
• Printemps 2016 Des milliers de rôdeurs quittent progressivement les grosses agglomérations désertées, en en laissant néanmoins tout autant dans les cités. La migration des morts influe sur le quotidien des survivants qui ont fait le choix de s'éloigner des mégalopoles pour continuer à vivre. Plus personne n’est à l'abri de quoi que ce soit, mais désormais, il est certain qu'il n'y a pas d'endroit mieux qu'un autre, ou à peine sûr, pour perdurer derrière des murs ou dans un refuge. La chance est le seul facteur à prendre en compte dans ce monde.
• été 2016 Les survivants commencent à se rendre à l’évidence : la situation ne reviendra pas à la normale. Pas de sitôt. Il est déjà nécessaire de s’adapter : il n’est plus possible de trouver des denrées fraîches, les dates de péremptions les moins longues sont dépassés, il faut parfois chercher avec plus d’insistance pour dénicher de quoi se nourrir. Des petits groupes ont commencé à se former ici et là, moins importants que les camps de réfugiés. Des gens qui se rassemblent pour optimiser leurs chances de survie.
la chronologieThe end never ends • Automne 2016 La densité des rôdeurs en ville diminuent fortement. Comme animés par un esprit de ruche, les morts semblent délaisser les agglomérations au profit de zones plus rurales. Pour ceux qui ont fait le choix de s'y installer, la menace se fait d'autant plus pressente.
• Hiver 2016-2017 Pour ceux qui errent encore sur les routes, le froid et la raréfaction des denrées n'arrange rien. Les fortes chutes de neige sont loin d'être une bénédiction pour les survivants. Si elle ralentit les morts, elle limite également grandement la mobilité des vivants. Sous son apparente beauté, la couche blanche cache parfois un danger mortel. Il n'est pas rare de voir des morts surgir de la poudreuse. Une fois de plus, certains camps de réfugiés sont mis à rude épreuve et sont forcés d’envisager leur avenir ailleurs.
• Printemps 2017 A ce stade, la plus grande partie des survivants s’est habituée aux rôdeurs. Ils restent dangereux, continuent à régulièrement emporter des vies, mais ne sont plus la menace numéro un. Il y a les vivants animés de mauvaises intentions : ceux qui ont fait de piller les autres une politique, ceux qui se réfugient dans la sauvagerie ou, tout simplement, ceux qui ont perdu l’esprit. La Nature et les incidents domestiques peuvent aussi être responsables d’événements tragiques.
• été 2017 L’état se partage entre toutes les différentes communautés éclatées sur le territoire. Elles ne se rencontrent pas ou très peu et survivent, tant bien que mal. L’une d’elle viendra alors mettre un coup de pied dans l’échiquier : immanquablement la plus importante de la région, qui étend de plus en plus son territoire d’action. Sur son passage, les camps se plient ou sont rasés. Si vous les avez croisés, vous les avez forcément rejoints… sans quoi vous seriez trop morts pour en parler.
la chronologieChaos leads to war • Automne 2017 Dame Nature fait savoir qu’elle règne toujours en grande maîtresse. Un séisme d’importance frappe l’état de Washington, au niveau de Bainbridge Island. Les échos, considérablement amoindris, s’en ressentent néanmoins jusqu’à Seattle et sa proche banlieue. Heureusement, les vibrations sont faibles et ne causent aucun dégâts matériels, sauf aux infrastructures déjà fortement fragilisées. Par ailleurs, les conflits armés entre survivants se multiplient et jamais il n’a été plus juste de dire que l’Homme est un loup pour l’Homme.
• Hiver 2017-2018 La végétation a gagné du terrain depuis deux ans. Sauvage, longue, elle déborde des jardins, grimpe sur les bâtiments, fend le bitume. Les pluies régulières de la région accentuent ce phénomène et il n’est désormais pas rare de voir des rues – voire des avenues – devenues méconnaissables. Certains axes routiers sont plus proches des marécages boueux que des quadrillages urbains. Par ailleurs, si l’hiver est raisonnable, ça n’empêche pas une tempête de neige de balayer Seattle, faisant au passage s’effondrer le Lacey Murrow Bridge.
• Printemps 2018 Entre alliances et conflits armés, l'état de Washington est le théâtre de nombreux croisements entre les différentes communautés. Même pour les voyageurs isolés, il n'est pas toujours facile de rester neutre au milieu des tensions qui agitent les survivants. Plus que jamais, chaque étranger peut être un danger ou une aubaine. Sauf qu'on ne le sait jamais en avance...
• Été 2018 Alors que la chaleur et le soleil rendent chaque journée plus lourde, plus épuisante, les alliances se sont confirmées, affinées. Mais pendant que les groupes se croisent, que l'humanité semble avoir trouvé, peut-être, le chemin de la guérison en la personne d'un immunisé, le monde continue de dépérir. Certains bâtiments semblent si fragiles que le moindre vent pourrait les faire s'effondrer, certaines des précieuses conserves de nourriture que les survivants peuvent encore trouver ont atteint leur date d'expiration et la ville même semble être redevenue le territoire des animaux sauvages. Dans les rues de Seattle, les morts ne sont plus les seuls prédateurs.
la chronologieThis is how it restarts • Automne 2018 Ceux qui vagabondent ou se réfugient à proximité de Renton ont pu entendre, au début du mois de novembre, de longues minutes de coups de feu et deux puissantes explosions. Les échos des hommes qui s’entre-déchirent alors que les morts règnent toujours sur les routes. La quatrième année post-épidémie est entamée, les vivants, même ceux qui n'ont rejoint aucun groupe établi, sont souvent forcés de se réunir pour survivre. Le troc et l'échange de service deviennent des moyens habituels d'obtenir sa ration quotidienne.
• Hiver 2018-2019 Comme la région semble calme après autant de conflits… les camps se recentrent sur leurs projets d’autosuffisance et les solitaires, eux, doivent composer avec une nature redevenue maîtresse. L’hiver est bien plus doux que les années précédentes mais qui n’a pas la possibilité de dénicher quelques-unes des rares ressources en conserve qu’il reste risque de ne pas voir le printemps. En saison froide, les animaux se cachent et beaucoup de fruits ne poussent pas…
• Printemps 2019 Au milieu de cette nature redevenue sauvage qui s'applique à effacer de jours en jours les traces d'une époque révolue, les prémices d'un nouveau genre de civilisation sont en marche. Les communautés développent leur mode de vie et même ceux qui choisissent de ne pas appartenir à un groupe ont compris l'importance du troc et des échanges de toute sorte. Cette saison a prouvé que l'humanité n'est pas morte : elle est au stade où tout recommence pour de bon...
• Été 2019 En plein mois de juillet, la tranquillité relative de la capitale de l'état est brusquement perturbée par la cacophonie d'un crash et le vacarme d'une explosion. Possible que vous n'ayez pas vu l'engin volant dégringoler du ciel pour s'écraser non loin d'Industrial district, mais le bruit a du être entendu à des kilomètres à la ronde. Les morts ont profité de l'aubaine et ont été drainés par l'incident, rendant de nouveau les rues du cœur de la métropole très peu sûres. Des centaines voire des milliers de charognes se sont agglutinées et déambulent désormais en meute au sein de la cité d'Émeraude...
la chronologieA new order • Automne 2019 Pendant un temps, le cœur de Washington a été rythmé par la mise en place d'un réseau de troc entre les solitaires, les petites factions locales, New Eden et The Haven, via un point de rendez-vous à la Marina des Moines pour ces derniers. Enfin, les survivants pensaient reconnecter et nouer des liens durables, solidifier ce maillage, en dépit des conditions de vie. Malheureusement, la brutalité a repris le dessus : une attaque traumatisante qui a laissé des marques dans les esprits et rompu les accords. Presque tout est à reprendre à zéro...
• Hiver 2019-2020 Comme si ça ne suffisait pas que les survivants soient de nouveaux déconnectés les uns les autres, cet hiver a été rythmé par des pluies fournies et incessante. L'humidité a fait beaucoup de dégât, que ce soit sur les bâtiments que sur la santé de ceux qui n'ont pas d'abri correct. Jusqu'en mars, il a été difficile de se tenir au sec, les infections respiratoires se sont propagées, grippes et pneumonies ont fait des victimes. Seul bon côté des choses : pour les survivants prévoyants : cela représente une belle réserve d'eau...
• Printemps 2020 Bientôt 5 ans depuis la fin du monde. Cinq années pendant lesquelles la nature a repris ses droits et les animaux sauvages aussi. Il n'est désormais vraiment pas rare de voir des troupeaux de sangliers, des groupes de chevreuils ou des meutes de loups s'aventurer dans ce qui étaient autrefois des villes. Par ailleurs, à Seattle, l'activité des groupes locaux tend à s'intensifier. Le troc a de nouveau le vend en poupe, le coeur de l'ancienne métropole draine de plus en plus de survivants et de petites communautés.
• Été 2020 C'est comme si la société fait ses premiers pas hors des ombres. De plus en plus de communautés se révèlent, des pactes sont négociés, des alliances sont signées. Le troc continuent de se développer, au point que de plus en plus de services, de produits agricoles ou d'objets manufacturés font partie des échanges. Les dangers sont toujours omniprésents, qu'ils soient morts ou vivants, mais on sent que le monde s'agrandit et qu'un peut partout, il est réellement entré dans sa phase de "reconstruction". Début septembre, un violent orage éclate et inonde le centre de l'état. Les inondations sont fréquentes, les égouts de Seattle et recrachent des eaux nauséabondes. Impossible d'être au sec et pire : la montée des flots à pousser hors des ombres les colonies de rats qui infestent les sous-sols de la métropole. Ce qui devait arriver arriva : mi septembre, de très nombreux survivants des grosses agglomérations sont touchés par le choléra ou la leptospirose. De nombreuses nouvelles victimes sont à déplorer et au cœur de Seattle, très peu n'auraient survécu sans l'aide salvatrice de New Eden...
la chronologieChoose your side • Automne 2020 Une drôle d'ambiance règne sur Seattle et, par extension parfois, sur l'état de Washington. Où que l'on soit, les New Eden semble présents, recrutant à tour de bras en promettant un monde bien meilleur que ce que les autres ont à offrir. Au quartier industriel de la métropole, la vie a repris un rythme étonnant, avec un aillage de communautés qui s'entraident, se croisent, s'organisent. Malgré tout, des tensions semblent couver... et personne ne saurait prédire où et quand cette bulle de plomb explosera.
• Hiver 2020/2021 La situation ne semble pas s'arranger. Autour de Seattle, les communautés paraissent à fleur de peau. Des rumeurs circulent, des mots s'échangent dans l'ombre, les messes basses sont légions. New Eden continue de soutenir le réseau de troc, qui a atteint un essor très encourageant pour la suite ; mais ils subissent aussi, parfois, des attaques de pilleurs sur leurs planques ou leurs convois. A côté de ça, les ressources manufacturées de première nécessité sont désormais introuvables. Nourriture, armes, médicaments ou articles d'hygiène devront être échangés ou produits soi-même.
• Printemps 2021 Le monde montre à nouveau son vrai visage, terriblement hostile : les prédateurs et autres animaux sauvages se sont définitivement installés dans ce qui étaient autrefois des villes, les rassemblements de population font ressurgir certaines épidémies et Seattle est sous haute-tension. Entre les actes de violences et individus malintentionnés qui s'en prenne spécifiquement aux femmes... personne n'est tranquille nul part. Et si ce n'était que ça...
• Été 2021 Alors que les survivants pensaient avoir tout vu, un nouveau fléau vient troubler le quotidien et faire de nombreuses victimes. Certains les appellent les « sprinteurs », d’autres les « optimisés », d’autres se contentent de « monstres ». Ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit de rôdeurs bien plus féroces, plus rapides et plus dangereux que ceux qui étaient connus jusqu’à lors. Car ils sont assez malins pour actionner des poignées ou grimper aux échelles, parce que leur morsure cause une transformation en moins de quelques minutes. Ils sont encore peu nombreux dans l'état, mais chacun d’eux est une menace plus que sérieuse…