Une ombre dans les bois
Mer 3 Juin 2020 - 0:00
Misetis
Prénom(s) : Artea
ge : 35 ans
Date de naissance : 20 Février 1985
Lieu de naissance : Wyoming
Nationalité : Américaine
Groupe : Travelers
Ancien métier : Musicienne baroudeuse bénévole - voyageuse
Célébrité : Jennifer Van Der Harten
Opportuniste
Méfiante
Stratège
Sarcastique
Analytique
Franche
Courageuse
Altruiste
Je suis pas la meilleure amie qu'on puisse trouver, sincèrement, je suis trop franche, l'hypocrisie est quelque chose que je ne supporte pas, au point que si je ne peux pas dire ce que je pense, je fais de la fausse hypocrisie, en fait je passe aux sarcasmes et quand je deviens sarcastique je peux devenir vraiment mauvaise, une vraie teigne. Quand j'ai une idée dans la tête, je ne l'ai pas ailleurs, ma mère me qualifiait de têtue déjà ado, ça j'ai pas changée de ce côté là. Avant j'étais très sociable, j'aimais rencontrer des gens et j'avais le contact facile, mais depuis que tout est partie en vrille je suis devenue méfiante comme jamais tellement les gens sont labiles et même parfois agressive pour me protéger. Les seuls moments où je vais vers les gens, en général, c'est parce que j'y vois une opportunité intéressante. Oui, je suis opportuniste et non je ne le cache pas à mes compagnons potentiels d'infortune. Mais j’ai beau ne pas être sociable, je suis quelqu’un d’altruiste… je suis incapable de laisser quelqu’un dans la merde si je peux faire quelque chose.
Je suis pragmatique, j'analyse toujours tout surtout avant d'agir, je suis plutôt du genre réaliste, je vais pas aller jouer les dompteurs de macchabées, non merci. Ils ne me font pas peur, non, j'imagine qu'ils sont là pour purifier la planète, que les plus forts s'en sortiront, mais pas sans se battre évidemment. Je suis du genre courageuse, mais pas stupide, je suis plutôt stratège, comme je dis je fonce pas sans réfléchir, autant avec les vivants que les morts. Par contre, on ne sait pas ce que je ressens au fond de moi...
Je suis repérable avec mes dreadlocks entremêlées de plumes, atebas et grigris, et mon look babos qui va bien avec. J’essaie de rester propre, histoire d’être présentable et surtout de ne pas trop sentir l’humain vivant… Je tiens à rester digne. Ceci dit, vous pourrez me croiser dévêtue, mais dans une seule circonstance… je serais alors vêtue de la chair et des tripes de ces charognes ambulantes. Pourquoi ? Parce que le sang ça tâche avec le temps et j’ai suffisamment flingué de fringues. C’est un des rares moyens de survivre quand ils sont en grand nombre.
J’ai mon sac bandoulière, une espèce de besace molle rapiécée un peu partout à force de me balader en forêt. Dedans ? Mes fringues, j’ai toujours une tenue de change, un plaid, un nécessaire à couture, un diapason, un kalimba et une flûte traversière dans son étui. Caché dans une dread, j’ai un petit couteau pliant, dans un étui à ma ceinture, un cran d’arrêt, un pocket shot, une bourse avec des cailloux et un carquois mou… j’avais un arc… avant qu’on me le pique.
Je suis plutôt grande, même si j’ai toujours voulu être petite, allez comprendre. J’ai une silhouette fine, j’ai jamais été bien grosse mais depuis la fin du monde je me trouve trop maigre et pourtant, même si on ne les voit pas bien, les muscles sont là et me permettent de grimper facilement et je suis rapide et habile.
Je suis née le 20 Février 1985, faisant d’un couple une famille. Marita et Jensen Misetis, mes parents étaient merveilleux. Ma mère avait fait des études en médecine mais c’était tourné vers la couture, qu’elle m’a appris et ensuite vers l’humanitaire pour suivre mon père qui lui avait une vie et un passé très particulier. Il avait vécu toute sa jeunesse dans une réserve indienne et donc il était du genre écolo autosuffisant. Il chassait pour se nourrir, il se nourrissait de ses récoltes aussi… on avait un balaise de jardin ! Il était surnommé l’indien blanc par ses connaissances, mais il aimait pas trop cette remarque puisque la couleur de peau ne faisait pas de nous ce qu’on était… enfin je vous passe les discours anti-racisme etc…
Donc voilà, j’ai vécu avec eux et même si ma mère ne se faisait pas toujours au rythme particulier de papa, qui par exemple évitait au maximum les supermarchés etc, ce qui créait parfois des disputes, l’ambiance y était plutôt agréable. J’ai fait de la musique, de la flûte traversière pour être exacte, de mes 6 à 14 ans, j’ai continué en autodidacte en m’intéressant à d’autres instruments plus “exotiques” comme le kalimba ou le diapason ou encore le djembé… Je faisais du tir à l’arc aussi et j’excellais dans le domaine. Mon père voulais que je chasse à l’arc avec lui, mais je ne me suis jamais sentie de le faire… enfin… avant ça je veux dire.
Sinon l’école c’était assez tranquille, même si mon look qui tournait de plus en plus au baba-cool m’a valu quelques railleries parce que j’étais pas à la mode comme tout le monde. J’avais pas énormément d’amis, mais c’est toujours moi qu’on venait chercher pour régler les problèmes vu que je détestais les injustices et de voir souffrir les gens… Bref, j’étais connue à Buckley pour ma participation à toutes les sorties écolos et humanitaires depuis petite, d’abord avec l’école quand il s’agissait d’aller faire une journée nettoyage d’espace vert, puis avec les actions de quartiers en grandissant…
Puis pendant une période, de mes 13 à 15 ans je dirais, j’ai tourné assez mal, trainant avec les mauvaises personnes pour faire comme les autres… je me suis mise à fumer, même à dealer, j’ai appris à me défendre aussi et à manier un cran d’arrêt et un couteau papillon, même si le premier est vachement plus pratique selon moi. J’ai appris à voler et… enfin franchement, jouer les pick-pocket c’est ce qui m’a précipité dans ma nouvelle vie sans le savoir.
Mes parents en ont eu marre de mon comportement, surtout mon père qui a décidé de me redresser à sa façon dans la réserve indienne de Colville. Il m’a confiée à mon grand-père et mon oncle pendant quatre ans. Ils n’avaient pas prévu un temps prédéfini, c’est le temps qu’il m’a fallu pour comprendre le rythme de vie que souhaitait mon père pour moi, et même si être loin de ma mère a été dur, surtout pour elle je dois dire, je remercie mon père pour cette initiative.
J’ai appris à vivre avec peu, mais bien. J’ai compris le côté écolo de papa et l’histoire de “chasser pour bouffer” et j’ai été obligée de m’y mettre un minimum. Comme l’idée de tuer des animaux à l’arc m’était difficile, je pêchais surtout. J’avais créé un filet avec de la laine et deux bâtons, et dans les rivières c’est plutôt efficace.
Pendant cette période, ma mère a repris son travail à l’hôpital mais à mi-temps, et elle a rejoint une association qui vient égayer la vie du service pédiatrique. Elle leur cousait des peluches et des doudous maison, des déguisements sympas… et j’ai décidé en revenant à la maison à 19 ans, de faire comme elle et en même temps je me suis trouvé un boulot dans un Diner pendant une année pour mettre des sous de côté. Je voulais faire le tour du monde après. Mais finalement, je suis restée dans l’état de Washington et j’ai créé une association qui aidait des jeunes de quartier avec deux jeunes qui venaient souvent au Diner sans rien consommer par manque d’argent, pour éviter de trainer dehors. Max et Evans étaient super motivés à donner envie aux autres jeunes de pas trainer dehors et puis on a même eu quelques aides alimentaires d’autres associations. Du coup, comme je bossais toujours au Diner, j’étais bénévole dans l’asso, parce que je voulais pas les responsabilités de gestion, et j’essayais d’apprendre mes bases “indiennes” de simplicité volontaire et écologiques. Jusqu’à ce que ça parte en vrille en Octobre 2015...
Ma mère travaillait à l'hôpital et je ne vous fais pas un dessin, elle a fait partie des premières victimes. On ne l'a pas su tout de suite ce qui se passait et papa était dans un état de stress avancé.
Le 13 Octobre 2015, ma maman a trouvé la mort dans le plus grand secret parce que les autorités ne nous dévoilaient pas l'horreur qui se passait à l'hôpital. On a juste su qu'il était mis en quarantaine, que ma mère avait succombé à je ne sais quelle maladie inconnue...et mon père était en colère mais je savais pas quoi dire ou faire. Franchement le coup des flics qui sillonnent les rues, ça n'a pas aider. Juste après, les militaires ont débarqués et quand je me suis réveillée le 25 au matin, mon père était parti en me laissant un mot précisant qu'il devait savoir et il est parti à l'hôpital. Je ne l'ai jamais revu non plus... Je ne sais même pas si il est arrivé jusqu'à l'hôpital.
Tout est allé super vite après ça. J'avais 30 ans, je venais de perdre mes parents, j'apprenais ce qui se passait via les médias parce que j'évitais de sortir vu la débâcle dehors. Mais en fin de mois, on n'avait plus rien ou presque. A partir de là, le temps est devenu une notion... inexistante. Et pour la première fois de ma vie, j'avais sincèrement peur !
Ne plus avoir de nouvelle du monde extérieur, je pensais pas que ça me terrifierait autant, les rumeurs de morts qui se relèvent... enfin je vous fais pas un dessin, j'y ai pas cru... au début. Le premier que j'ai vu... j'avais laissé Sandstorm sortir faire ses besoin, le golden retriever de mes parents. Je l'ai entendu japper, hurler de douleur, je suis sortie en catastrophe et... mon dieu cette image ! J'arrivais en courant et tellement j'ai été prise de court par le spectacle horrifique qui s'offrait à moi, j'ai glissé dans les feuilles. Ils étaient deux, l'un d'eux s'est redressé et m'a regarder avec une avidité monstrueuse. J'ai pas pu m'empêcher de hurler tant c'était immonde, mon chien à moitié bouffé, ce truc au visage à demi arraché, il lui manquait la moitié de la joue quand même putain ! Je me suis enfermée dans la maison pendant des jours avant de tenter une nouvelle sortie.
Plusieurs jours à gratter à la porte par laquelle ils m'avaient vue entrer. Pour sûr ces trucs étaient pas vivants, faire ça plusieurs jours sans manger et dormir ? Je suis montée à l'étage avec mon arc, mais je savais pas comment les éloigner de la porte, je pouvais pas les atteindre. J'ai lancé des trucs inutiles et visiblement ça réfléchis pas, ça va vers le bruit. Le premier je lui ai tiré dans le genou... l'enfoiré ça lui a rien fait ! J'ai visé le coeur et pareil ! Deux fois ! La quatrième flèche a traversé l'oeil quand il s'est tourné vers moi quand je l'ai appelé et là il s'est écroulé. C'est saloperie crève pas si on vise pas la tête ? Pire encore si on vise ailleurs ça leur fait rien DU TOUT ! Puis j'ai buter le deuxième. J'ai pas tout de suite réalisé que c'était des gens comme moi à l'origine.
J'ai évité les camps qui nous avaient été conseillé, j'avais pas confiance, les gens semblaient hystériques quand on les voyait, et j'avais essayé d'aider des gens dans le quartier, mais ils étaient paranos, une vieille m'a giflée et une gamine m'a mordue, les gens étaient en panique mais clairement je me sentais pas capable d'aider grand monde dans mon état ... ni dans leur état. J'ai commencé à rassembler un nécessaire de survie pour la chasse et j'ai attendu que l'hiver passe, préparant intelligemment mon départ au printemps, éclusant le bois de cheminée, je me suis barricadée et je sortais par une porte dérobée du sous-sol quand c'était vraiment nécessaire et je me planquais dans les arbres pour les éviter, surtout quand ils étaient plusieurs. Mais ils se bouffent pas entre eux, genre t'en bute un, ils le bouffent pas. J'ai souvent entendu gratter derrière les portes et volets, je ne sais pas si c'était des vivants ou non, j'ai toujours fais la morte à l'intérieur, même si le feu de cheminée trahissait ma présence cet hiver là. C’est comme ça que Max et Evans m’ont retrouvée après que le refuge que nous avions créé… enfin… c’est comme ça qu’ils m’ont retrouvée quoi.
Printemps / Eté 2016, on l’a clairement passé à sonder les bois alentour, nous éloignant de Seattle, vers Greenwater, avec un bazar monstre au départ. On a vécu en hauteur, toujours, les macchabées peuvent pas monter et clairement si tu fais pas de bruit et qu'ils ne te voient pas... t'es peinard. Les garçons m’ont expliqué les bases du parkour, j’ai la rapidité et l’agileté mais bizarrement j’arrive pas à joindre les deux suffisamment pour grimper comme un singe, probablement parce que je n’ai jamais été très sportive. Quelques une de mes cibles ont fini dans leur bide dégueulasse mais bon, ce sont des choses qui arrivent. Je me suis vite rendue compte que je connaissais beaucoup de choses, mais que c'était aussi beaucoup de la théorie, il fallait les mettre en pratique et ça c'était pas évident. J'ai abandonné le confort en été parce que se déplacer discrètement avec un sac de randonnée c'est pas franchement faisable, ne gardant que mon arc, mon couteau, de quoi coudre et une gourde. Le reste est dans un sac bandoulière mou, une tenue d'hiver, un plaid et plus tard un flingue avec une balle trouvé sur un garde forestier ou un truc comme ça... juste au cas où la situation m'empêcherait de survivre, je veux pas crever comme Sandstorm.
L'hiver 2016/2017, je suis retournée chez mes parents avec les garçons, la maison barricadée avait résisté aux intempéries et passages de morts qui avaient dégueulassé les murs, mais on n’avait plus de bois. On a fait, au rez de chaussée, une espèce d'igloo avec les coussins du canapé, les matelas et tout ce qu’on pouvait trouver pour nous faire un petit espace qui se réchaufferait grâce à notre propre chaleur et ça a suffisamment fonctionné pour qu’on tienne l'hiver.
L'année 2017 fut sous le signe de la recherche et de l'adaptation. J'ai fouillé les parcs Mont Rainier et Okanogan, installant des spots ça et là pour m'y installer aisément plus tard, dans la hauteur des arbres auxquels je montais à présent à l'aide de cordes, l'une joignant mes pieds, l'autre passant derrière le tronc, tenue par mes mains pendant que les gars grimpaient avec des cabrioles. La nature nous appartenait et peu de gens nous voyaient. On vivait correctement, mais en été, le 13 Août 2017, dans la précipitation Evans est tombé de l’arbre dans lequel ils avaient grimpé en entendant des voix. J’étais dans l’arbre à côté, une chance, il était plus touffu. Evans s’est brisé la nuque et Max a eu du mal à retenir un cri, autant que moi. Mais les mecs, en bas, ont levé la tête et ils l’ont descendu en riant. Ils les ont pillé, pris mon arc que j’avais confié à Max le temps de guetter en hauteur avant de repartir en silence, quelques rires résonnant par instant. Je me suis mordu la lèvre, les larmes coulant en silence. Le coup de feu a attiré des charognards, du coup je suis restée coincée deux jours dans cet arbre. J’ai vu Max et Evans se relever je… mon dieu, je suis contente de n’avoir pas revu mes parents, je ne l’aurais pas supporté.
En Automne 2017, quand je vis un groupe de branleurs s'en prendre à une femme, je n'ai pas su agir sur le moment, je savais que je ne ferais pas le poids, je ne ferais rien d'autre que leur donner une victime supplémentaire mais un de ces mordeurs sortit d'un coup d'une broussaille, je l'avais vu arriver mais pas eux et il mordit deux d'entre eux. J'achevais un troisième alors d'une flèche dans la gorge alors que la femme s'en alla, le quatrième gars voulut fuir mais trouva des copains du croqueur et ne survécut pas longtemps. A ce moment précis, je commençai à voir les choses différemment. Je venais de tuer un homme, un être vivant et pas un de ces trucs dégueu qui rôdent... j'étais terrifiée par ce que j'avais dû faire pour aider cette fille que j'avais pas pu suivre. Je ne savais même pas si elle avait pu s'en sortir. Je suis restée repliée sur moi-même plusieurs jours à réfléchir et je choisis une nouvelle direction. Le monde se purifiait comme il le pouvait rendant l'homme le prédateur de tout, son propre prédateur. Alors certes, j'acceptais la fatalité du monde, mais je n'allais pas les laisser gagner si facilement. Il fallait survivre, les choses redeviendraient un jour normales, ou différentes mais une certaine normalité s'installerait. Seul les plus forts resteraient, et je comptaient bien en faire partie.
L'hiver 2017/2018, je tentai de revenir chez mes parents mais... la maison était méconnaissable et dans un état monstrueux même. Les coussins eux-mêmes avaient été éventrés, j'ignorais l'utilité d'un tel geste, probablement des rageux qui voulaient se défouler sur quelque chose d'inoffensif, preuve de leur faiblesse... Alors je errai le long des parcs, m'abritant si possible dans des logements inhabités ça et là au besoin. Le respect n'existait probablement plus, alors je ne voyais pas pourquoi je ne profiterai pas de la situation et je commençai à voler les campeurs enfin à l'origine surtout les campements vides mais j'ai trouvé des choses intéressantes comme ça, c'était un bon filon. Alors j'ai continué sur cette lancée, comme si l'humanité n'avait plus la même valeur. J'ai même fait du charme à un garçon pour intégrer leur groupe une nuit et quand tout le monde dormait, je suis partie avec son super pocket shot, c'est comme un lance pierre mais en mieux. J'ai pas eu trop de mal à m'y faire et c'est vachement plus facile à cacher qu'un arc je dois dire.
En 2018, je suis montée jusqu'à North cascade, vivant au jour le jour de la nourriture qui s'offrait à moi sous forme de petits animaux sauvages, mais en fin d'année j'ai commencé à me rendre compte que je pourrais chasser mon gibier aussi dans la ville qui revenait à moitié à l'état sauvage et je commençai mon périple entre les arbres de pierres et de fer dans une discrétion toujours aussi subtile et le parkour commençant à me servir un peu plus pour atteindre certains objectifs comme les nids d'oiseaux sur les toits ou fenêtres. Bon j'étais pas une grande athlète mais je me débrouillais assez. Après... j'aurais pas monté une façade d'immeuble hein... même si j'ai essayé.
En hiver 2018/2019, j'ai sauvé un jeune homme d'une vingtaine d'année, blessé, d'une mort certaine, je l'avais aidé à retrouver son camp, ou plutôt son coin dans un lieu de rassemblement, le No Man's Land. Rentrer là, en tenue dégueu, dreadlocks, etc, autant dire que je me suis fais remarquer, mais on m'a laissé m'installer dans un coin qui me suffit amplement. Me retrouver plus ou moins en communauté m'a terrorisée. Je n'avais parlé à personne depuis que j’avais vu mes amis… bref, je ne savais même pas si j'étais capable de tenir encore une conversation. Je me donnais vraiment cette impression d'être une clocharde dans son coin sur ses cartons.
J'ai attendu un petit moment avant de commencer à voler par là-bas, mais jouer les pickpocket ici était plutôt facile avec les voyageurs. Je ne l'ai jamais fait au No Man's Land vraiment mais alentour, il y avait toujours des gens qui se méfiaient suffisamment pour ne pas dormir parmi les autres mais pas assez pour s'éloigner assez. Parfois j'usais de mes charmes, parfois jusqu'à coucher, oui c'est arrivé, juste dans l'espoir de récupérer des objets par accord ou non... et ce que je récupérais j'ai commencé à le troquer...
Depuis, je ne suis jamais partie très loin, du moins pas longtemps. Je vais chasser régulièrement et en plus grande quantité pour troquer quelques trucs. Depuis j'évite de me balader en mode crasseuse et je récupère fringues usés et tissus pour les réutiliser ou les troquer, ça commence à se faire rare. Je n'ai bien évidemment pas manqué le crash d'un hélicoptère, véhicule que je croyais en pleine extinction, il semblerait qu'il y en ait toujours quelque part... à moins que ce ne fusse le dernier. Et j'ai recommencer un peu la musique avec un diapason et aussi une flûte traversière que je garde précieusement dans mon sac.
Mais ces derniers mois, j'ai bien cru que j'allais y rester. Je sais qu'il n'y a plus de pollution avec les échappements ou très peu, mais peut-être est-ce la sensation de vivre en ville, je me suis sentie affaiblie, fatiguée et je suis tombée malade. Je suis restée au No Man's Land, toujours dans mon petit coin, couverte comme je pouvais. Quelqu'un m'a aidé, j'ignore pourquoi, m'a tenue au chaud et apporté quelques trucs à manger et de l'eau pour que je tienne le coup et même des médicaments à un moment. J'étais tellement mal ! J'ai traîné cette merde au moins trois semaines je dirais, même si le temps n'existe plus et j'ai commencé à aller mieux... Je suis toujours en ville mais je pense qu'un retour au source s'impose un peu... j'ai perdu de mon altruisme depuis environ deux ans, je survie comme un animal et non comme un humain et ça ne me ressemble pas. Cette personne qui m'a aidée m'a prouvé qu'on peut toujours avoir foi en l'humanité. Je me suis perdue mais je me retrouve, même si les mauvaises habitudes sont toujours bien présentes, je ne peux pas ignorer les autres plus longtemps. Ceux qui restent sont des survivants, et certains semblent valoir le coup... peut-être...
Quand je suis au NML, je me préoccupe beaucoup de faire des fringues avec ce que je trouve, j'ai dû agrandir mon stock de fil, les fringues sont un bon moyen de troc, alors je couds, ou parfois j'essaie d'égayer les lieux à la flûte traversière ou au kalimba, j'observe aussi beaucoup. Si je suis ailleurs, je chasse, tant les objets utiles que les anormaux, mais aussi les rôdeurs pour les détrousser. Je ne me rends pas compte du temps et je ne mange généralement pas plus d'une fois par jour, et encore, pas tous les jours, mais ça c'est le lot de tout le monde je crois. J'essaie en tous les cas d'être de nouveau sociale, non seulement pour pas avoir de souci, mais aussi parce que c'est en faisant des connaissances qu'on peut trouver des objets intéressants à "prendre". Je joue régulièrement de mes charmes, mais j'évite autant que possible au No Man's Land quand même, faudrait pas que je me fasse griller, même si j'y ai vu quelques têtes qui m'ont fait me cacher.
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Re: Une ombre dans les bois
Mer 3 Juin 2020 - 0:34
:120:
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Re: Une ombre dans les bois
Mer 3 Juin 2020 - 1:33
Bonne rédaction !
N'hésite pas si tu as une question !
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Re: Une ombre dans les bois
Mer 3 Juin 2020 - 2:20
Bienvenue a toi! Et bon courage pour ta fiche!!!
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