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Dallas Lawson

Lun 23 Déc 2019 - 23:11

Olympe
oaken

WHO AM I
- Informations personnage -
Nom : Lawson
Prénom(s) : Dallas
Âge : 42 printemps
Date de naissance : 26/06/1979
Lieu de naissance : Athènes
Nationalité : Américain
Groupe : ????
Ancien métier : ...
Célébrité : Christian Bale
- Défauts -
Introverti
Apathique
Autoritaire
Carriériste
Cynique
- Qualités -
Maître de soi,
Pragmatique
Résilient
Stratège

WHAT'S IN MY HEAD

- Psychologie du personnage -


D’une certaine façon Dallas réfléchit comme un automate, le doute n’est jamais présent dans son esprit. Il restera sur ses positions et assumera ses décisions sauf si son interlocuteur lui fournit des arguments valides à son sens. L’homme ne s’embête avec des détails futiles ou des rêves inutiles, non Dallas n’agit que par pragmatisme. Qu’elle intérêt pour lui de faire une action qui ne mènera à rien ? C’est totalement illogique pour son esprit étriqué, à cause de la manière dont il raisonne les gens ont tendance à le traiter de cynique et d’apathique incapable de faire un acte par pur désintérêt ou une «connerie» du genre selon lui. S’il faut maintenir une position aussi immoral soit-elle, il le fera car son intellect aura estimé que c’est la meilleure solution et que les autres ne sont au mieux pas efficace. Son désintérêt pour les émotions et tout ce qui relève du futile, toujours selon lui, va à un tel point que son mariage était aussi planifié. Il fut plutôt chanceux puisque sa femme se révéla être du même tempérament que lui. Une machine veut toujours s’améliorer et augmenter ses compétences ses dans cette logique que Dallas agissait avant que l’Apocalypse ne survienne, il possédait un trait carriériste poussé presque à l’extrême. Avec ce comportement vint l’autorité, qu’il n’existe pas à utiliser depuis sa jeunesse. Mais chaque homme à besoin de contact social n’est-ce pas ? Dallas pour combler ce «besoin» jouait beaucoup aux échecs et aux jeux de ce genre dans des clubs spécialisés quand il était de permanence ou bien même à la base en compagnie des autres officiers.


WHAT AM I MADE OF

- Physique / équipement -

Dallas à été taillé par la dureté de l’entraînement militaire américain lorsqu’il n’était qu’un cadet. Malgré son âge il a conservé une musculature impressionnante. Une longue griffure parcourt son mollet souvenir d’un chien peu scrupuleux. Une cicatrice mutile son ventre, à cause d’une balle prise en Irak. Des brûlures sont présentes sur ses deux mollets. Un long tatouage représentant 5 étoiles toute différentes les unes des autres, dont un plus récent est rouge sang. Pour lui c’est le moyen de se souvenir de ceux qui sont mort en guerrier, ou qui l’ont quitté ( par forcement mort ). Le nom de sa compagnie est gravé sur son poignet droit. Et des longues lignes noir parcoure ses jambes. Il entretient aussi une longue barbe, que c’en est devenu presque une habitude même après l’apocalypse. Ses yeux sont d’un vert prenant. Il est imberbe au niveau du torse etc sauf pour le visage. Il n’a pas de calvitie et garde des cheveux toujours aussi «rayonnant»



HEAR MY STORY


Je me souviens parfaitement du soleil de plomb d'Athènes, du son apaisant des remous de la mer mais surtout de notre maison qui surplombait la ville perchée sur une colline j'avais l'impression d'être la reine du monde. Tout c'est toujours trop bien passé, petite j'étais le diamant de Père et Mère souvent dans une relation c'est le diamant qui fait tenir l'ensemble fragile qu'est le mariage et qui repousse cette insoutenable qui apparaît forcément. Mais ils n'avaient pas besoin de cet artifice pour rester amoureux, Papa l'aimait à la folie, il n'y avait même pas de discussion à avoir. Nous étions heureux dans notre patrie auprès de notre famille, mais la Mer Égée ne contentait plus ma Mère. Elle voulait connaître l'ivresse des Amériques, le pays de la liberté ! Elle rêvait des richesses là-bas, pensait même que les Dieux avaient tournés leurs regards vers eux. Mon Père avait fuit ce pays, il ne voulait pas retourner dans la vraie face du pays celle bien loin des grattes-ciels en Europe il était quelqu'un de banal mais aux U.S.A. Papa devenait un moins que rien mais le bougre l'aimait alors avec peu d'entrain il l'a suivit m'emmenant moi aussi loin de la maison. Ce fut rapide, trop rapide en moins d'une semaine il n'y avait plus aucune trace de notre passage à Athènes.

Bonjour l'Amérique profonde des années 90 avec ses maisons aussi blanches que la neige et ses villages bien trop petits pour une fillette qui s'amusait à courir dans les rues animées d'Athènes. Maman était forcément furieuse, elle rêvait des grandes tours et du luxe... Papa l'avait prévenu, il était retourné à la case départ par amour, mais tout l'amour du monde ne suffisait pas à lui remonter le moral. Et elle priait des Dieux, qui parfois j'avais l'impression, n'avaient que pour adepte elle et seulement elle. En tout cas ils n'étaient pas avec les Oaken depuis que nous avions posé un pied

J'étais une enfant je ne pouvais pas comprendre cette situation mais moi aussi j'ai subi cette stupide décision. On peut me décrire facilement à l'époque, la jeune fille étrangère qui ne parle pas un mot d'anglais et qui est donc vulnérable. Les rapaces s'en étaient léchés les babines, pourquoi ils voulaient se battre avec moi ? La stupidité ? Probablement sinon je ne vois pas d'autres raisons valables, ils vinrent en gang mais Papa m'avait appris à ne jamais fuir mais son meilleur fut et restera de toujours s'en prendre au plus gros de la bande, celui qui roule le plus des mécaniques pour calmer tous les autres. C'est ce que je fis, un certain Taylor je ne sais plus il a déménagé quelques années plus tard, une chose est sûr c'est que sur l'instant il a dû croire que jamais il ne pourra se reproduire et j'aurais presque envie de dire tant mieux non ? Et puis les jours ont défilé, j'ai commencé à apprendre l'anglais, à avoir des amies. Et voilà comment je me suis fondu dans le paysage morne et gris de l'Amérique profonde. Vous vous en doutez bien, je n'avais qu'une hâte c'est partir de ce trou paumé m'éloigner de ma mère qui rongeait mon père petit à petit. Le pauvre n'était déjà plus que l'ombre de lui-même, il travaillait trop. Elle aussi mais c'était mérité, pour nous avoir propulsé dans les vestiges de ses rêves de jeunesse. L'adolescence fut une période bien morne lorsque le voile de l'enfance c'est envolé, ils étaient tous inintéressant entre les histoires puérils et les cours, je rêvais d'une vie d'aventurière mais cette vie était trop rangé, trop calme. Il n'y avait aucun enjeu, tout était conçu pour que des Américains moyens mènent une vie aux antipodes de l'extraordinaire. Je n'allais pas échouer comme eux et surtout pas suivre la voie toute tracée qu'on me destinait.

Alors je suis parti très loin, dans une des villes dont ma mère rêvait dans une espèce de vengeance personnelle inconsciente. C’était le jour de mes 18 ans, le 6 Avril 2009 j’avais du Eminem à fond dans les oreilles et je me sentais terriblement libre.
Boston semblait être pleine d'opportunités et elle était synonyme de liberté ! Mais je n'avais aucun diplôme, j'étais comme Papa une moins que rien. Et cette fois je ne pouvais que me blâmer mais je n'arrivais pas à les écouter m'enseigner l'histoire d'un pays qui n'est pas le mien, m'instruire leur langue et culture alors mon esprit c'est hermétiquement fermé et lorsque je me suis rendu compte de la situation. Le cercle vicieux était déjà établi ! J'essayais de travailler mais mes lacunes étaient-elles que j'échouais lamentablement alors toute ma motivation disparaissait et je revenais dans cette bulle hermétique, alors j'ai fais ce que j'ai pu. Je faisais les métiers les plus pénibles, ceux en bas de l'échelle sociale et je fulminais sauf il fallait me taire pour pouvoir manger le lendemain. Mais malgré mes efforts je me faisais toujours virer c'était devenu inévitable. Pourquoi ? Parce que je n'étais pas une hypocrite tout simplement et ça les clients ne le supportait pas. Chaque renvoi était plus dur à encaisser car là-bas fallait travailler sinon tu crevais, j'ai même songé à rejoindre un de ces gangs connu dans le quartier mais heureusement je n'ai pas suivi mon désespoir.

J'étais dans un bar pour noyer mon désespoir, ce n'était pas une journée où il fallait m'embêter et alors que je buvais aigri la bière devant moi. Un vieillard en apparence me bouscula sans le faire exprès mais sur l'instant j'ai réagis comme si c'était une véritable agression, mes poings se sont serrés instinctivement et je me suis élancé vers lui. Je l'ai frappé violemment en dessus du menton mais le salaud avait du répondant, il m'a fait un clée de bras mais d'un coup de pied je l'ai déstabilisé et nous nous sommes retrouvés à la case départ. Il attendait que je recommence à frapper et c'est ce que j'ai fais bêtement. Mais cette fois il s'y attendait, d'un mouvement fluide il esquiva et son poing percuta violemment mes côtes. Et à nouveau un retour à la case départ, j'avais le souffle coupé et lui était épuisé. Alors il tendit sa main tout sourire comme si nous avions partagé le pain ensemble, et de mauvaise grâce j'acceptais cette main tendue. Je ne voulais pas m'attirer d'autres ennuis et j'avais presque franchi la limite du déshonneur. Il lâcha tout content de lui : «Tu as de l'or dans les mains petite, ramène-toi à la salle demain ou ce soir même ! Tu pourras t'y défouler parce que t'as l'air sur les nerfs là» Je suis parti en trombe du bar, furieuse d'avoir perdu contre lui. Au moins il m'avait enseigné sans le vouloir qu'il fallait toujours se méfier des apparences.

J'y suis finalement allé, il m'a dit que j'avais du potentiel mais que je m'y prenais tard. C’était en 2011, j’avais 20 ans mais j’étais déjà autant épuisée par la vie qu’une retraité. J’ai pris mon courage à deux mains et comme à mon habitude j’ai tout misé dans la boxe.
Je me suis entraîné là-bas tous les jours même pendant les fêtes parce que de toute façon je n'avais plus que ça à faire. Combien de fois Markus mon mentor m'a payé un hot-dog parce que je n'avais pas mangé depuis 2 jours ? Beaucoup trop à mon sens, j'ai une dette éternelle envers lui même s'il doit être aux Enfers à présent. J'espère dans les Champs-Élysées là où toutes les âmes vertueuses vont. Athéna devait être avec moi c'était certain vu les progrès que je faisais à la fin de chaque combat. J'enchaînais les combats infatigables, je passais du local au régional et même au niveau national. Mais je suis toujours resté dans la salle de boxe à Boston, ma vraie famille était là-bas. Je mangeais enfin à ma faim et mes victoires s'accumulaient, je ne pouvais pas rêver meilleure vie ! J'étais annoncé pour mon premier championnat international mais le Crépuscule des Dieux est venu détruire cette carrière flamboyante et la vie de tout le monde dans ce putain de monde.


~ 13 Octobre 2015 / Seattle

Depuis quelques jours, les journaux et le monde commençaient à s'affoler pour un truc bizarre. Des morts qui reviendraient à la vie ? Qui pourrait croire à cela ? L'ordre du monde serait totalement bouleversé où se trouverait donc la frontière entre la vie et la mort alors ? Non à mon avis ce sont des conneries, je sais pas pourquoi la police prend vraiment au sérieux ça. Enfin ça n'a pas l'air vraiment sérieux cette histoire, au pire ça doit être des gars qui ont mal avalé leur repas et maintenant ils ont la rage ou un truc du genre.

Ce n'est pas parce que les médias criait à la panique que j’allais m'y abandonner ! Alors je suis allé à la salle comme tout les matins. Markus est assis sur sa chaise entrain de fumer un gros cigare, tout les jours je lui répètait que ça le tuera un jour et il répondait avec son air espiègle que de toute façon il doit bien mourir de quelque chose. J’enfilai  mes gants de boxe que je gardais serré entre mon bras et mes côtes, il tourna son regard vers moi prêt à me donner ses fameux conseils avisé. Dans une routine bien huilé je commence à m'échauffer, il marmonne quelques ordres que je n'écoute plus vraiment depuis le temps. La jeune femme paumé était devenu une championne mais je sais reconnaître mes origines et surtout ceux qui m'ont conduit sur le podium, c'est pour cela que je reste fidèle à lui, il est et restera mon mentor.

Je continuais mon échauffement mais quelqu'un toquant à la porte vint briser le silence relatif de la pièce, un des entraîneurs fait signe qu'il y va alors qu'il consulte son tout nouveau téléphone. D'habitude personne ne vient à une telle heure, j'en profitais donc pour m'accorder une pause. Je retira mes gants et m’emparai de la gourde tout en observant d'un œil curieux la porte d'entrée, je n'arrivais qu'à distinguer une masse informe à cause du reflet du soleil. Sans quitter son téléphone du regard, il ouvrit la porte mais l'homme derrière au lieu de prononcer des mots intelligibles ce contenta de grogner tel un animal. Il lui sauta dessus l'air possédé, le téléphone vint se briser par terre alors que son propriétaire criait de douleur. Mon premier réflexe fut de recracher l'eau que j'avais dans le gosier et puis le second de courir vers le pugilat. Je tirais le fou en arrière mais il tint avec fermeté l'entraîneur qui ne cesse de crier rendu fou par la douleur. J'entendis quelqu'un accourir près de moi, d'un coup d'oeil je vois la silhouette de Markus avec un objet métallique, puis un bruit strident et la première giclée de sang qui s'étala sur ma face. Mais l'enragé continuait de s'acharner sur le pauvre entraîneur, il tira une seconde fois et je sentis à nouveau l'horrible liquide se répandre sur ma peau toujours par instinct je ferma les yeux et mord ma lèvre inférieure. Je lâcha prise mais j'entendais toujours le monstre car il n'y a pas d'autres mots pour décrire cette chose qui gargouillait et écorchait l'entraîneur. Puis le troisième, le coup final, j'osais finalement ouvrir les yeux. La chose tomba à terre, trois tâches rouges bien apparente sur son corps... Une à la cuisse, une autre dans le torse et la dernière au niveau de la tête. Je n'ai pas su quoi dire alors je me suis tus totalement déstabiliser par le cadavre qui gisait devant moi.

-Pour une fois que les journalistes ne mentent pas. A-t-il dit sombre alors que lui aussi est couvert de sang des pieds à la tête. C'est impensable, ce monstre à survécu à une balle en plein dans le cœur sans même bronché ! Qu'elle monstruosité est capable de ça ?

-C'est comme la rage, ça doit être une espèce de virus. Ai-je dis en même temps que je récupérais une serviette pour m'essuyer.

-Alors il n'y a qu'une solution. Aussitôt je savais où il veut en venir, j'amorçais un mouvement pour l'en empêcher mais il était plus rapide que moi et exécuta avec limite du sang froid le pauvre homme. Mon mentor relèva ses yeux essayant de sonder mon opinion. Il fallait le faire. Dit-il pour se convaincre, je ne réponds pas, je suis trop embrouillé pour cela.

-Tirons-nous d'ici, avant que la police ne rapplique. Lâchais-je d'un air abattu, il acquiesce reprenant son air beaucoup trop serein pour une telle situation.

~ 19 Octobre 2015 / Banlieue de Seattle

Après l'accident à la salle, je préfèrais l'appeler comme ça, il m'a ordonné de revenir chez moi et de prendre tout ce qui semble utile pour survivre au Crépuscule des Dieux. Soit des conserves, des médicaments et un couteau de cuisine puis je l'ai rejoint chez lui en attendant de voir comment la situation évoluait. Markus habitait en bordure de Seattle et des villes l'entourant dans une maison qui me rappelait bien trop celle de mes parents. On voyaient la rue peu à peu se vider, les voitures de polices ne passaient plus aussi régulièrement et les habitants fuyaient tous alors on a choisit de faire pareil. Remonter vers le Nord en passant par la multitude d'îles, puis plus tard vers le Canada, peut-être que les rôdeurs ne sont pas potes avec le froid et la neige ? C'est un pari qu'on doit risquer de toute façon, j'ai découvert une chose qui ne m'étonne pas vraiment Markus est un cycliste invétéré et par miracle il a un autre vélo, le raisonnement n'est pas très complexe ! Les dernières chaînes de télévision qui ne crache pas le même message d'urgence en boucle parle d'embouteillages monstrueux sur toutes les autoroutes du pays, les vélos ce sont donc révélé être la bonne solution. Nous n'y allons pas sans objectif, j'avais beau haïr ma Mère et pleuré ce qu'était mon Père avant qu'elle ne le ronge, je dois retourner dans ce maudit village pour enfin répondre à cette question terrible et lancinante qui reste bloqué dans mon esprit : sont-ils toujours en vie ?
Mon mentor devait aussi répondre à une question semblable sur une des îles où nous allons. Sauf que là nous devions trouver un bateau encore en état de fonctionner. C’était nos objectifs alors que la colère des Dieux s'acharne sur notre monde, même si c'est la fin des Temps il fallait quand même se fixer un objectif, car traîner n'est jamais une bonne chose et puis qu'est-ce qu'on pourrait faire d'autre à part courir après nos proches probablement en danger ? Dans le mille, rien à part errer en espérant survivre et je ne veux pas errer ! Jamais, j'avais besoin de me raccrocher à un objectif aussi fou soit-il.

~ 23 Octobre 2015 / Oak Harbor, État de Washington

De dehors, la maison semblait intacte, évidemment l'atmosphère n'était pas aussi calme que je l'aurais voulu...Nous entendions par moment le bruit strident d'un tir ou la sonnerie retentissante d'une voiture de police lancéeà toute allure mais j'avais la terrible impression que tous ces bruits s'estompaient de plus en plus pour ne laisser place qu'au froid glaçant de la mort. J'ai poussé la lourde porte d'entrée et une douleur odeur accompagnée d'un mauvais pressentiment m'a assaillit.

-Papa, Maman ? Ai-je dis sans aucune once de chaleur, je ne les avais toujours pas pardonné, y arriverais-je un jour ? Ou est-ce déjà trop tard ?

Il n'y eut aucune réponse, j'ai posé un pied dans le salon suivit par les pas calme de Markus. Une fine couche de poussière c'était déposé sur les meubles du salon chose étrange vu que Mère était très maniaque avec cela. Dans la cuisine le constat est le même, il ne reste plus que l'étage et les fameuses chambres. Cette chambre qui était ma prison, je ne voulais plus jamais y retourner mais pourtant c'est ce que je fais. Pauvre de moi, l'escalier grince pauvrement sous notre passage et je crois entendre des râles à ma droite. Devant leur chambre, les râles s'amplifie et je n'ai plus aucun doute. Mais je devais terminer le travail, je dois soulager leur âme pour qu'il parte aux Enfers dans les Champs de l'Asphodèle au moins et il n'y a que moi qui doit accomplir cette besogne. J'essaya d'ouvrir cette maudite porte mais la serrure bloque, je m'acharna vainement dessus jusqu'à que je doive recourir à la force brute. Mon épaule vint fracasser le vieux bois et elle s'ouvrit d'un coup sans prévenir, n'ayant plus aucun équilibre je tombe à terre, j'entends des ongles gratter contre le parquet avec avidité. Markus dégaine aussitôt sont pistolet mais je lui fais signe que je m'en occupe, c'est mes parents, mon fardeau.

Ils m'observèrent avec leurs yeux révulsés alors qu'ils sont accrochés au radiateur de la pièce, je dégaina mon pauvre couteau de cuisine avec fermeté. Je savais ce que je dois faire, il était trop tard pour me dérober.

-Pardon Papa, pardon Maman. Murmurais-je avant de planter méthodiquement mon couteau au niveau de l'œil, les râles s'arrêtèrent mais cette odeur de mort planait toujours dans l'air. Toujours avec minutie je les détacha du radiateur puis glissa une pièce dans leurs bouches putrides car les rituels se devait d'être respecté. Pour que leur âme puissent passer le fleuve aux Enfers gardé par Charon. J'avais beau haïr ma mère, je me devais de respecter ses croyances, et je continuais à y croire même s'ils m'ont abandonné et qu'ils ont abandonné l'humanité. Les dieux ne sont pas nos parents, ni nos gardiens.

Je sens les mains de Markus me porter vers la sortie de cette maison alors que les larmes commençaient à se déverser en torrent sur mes joues. Je me pensais plus forte que ça, mais je ne suis qu'une gamine qui n'a jamais su renouer avec ses parents, peut-être est-ce ma malédiction pour les avoir abandonnés ? Même s'ils étaient déjà morts j'avais la terrible impression d'avoir été une meurtrière, je pensais m'ôter un fardeau en venant ici, mais je n'ai fais qu'en ajouter un autre. Markus s'occuper de leur donner une sépulture et nous nous sommes mis en quête d'un bateau.

~ 25 Octobre 2015 / Roche Harbor, État de Washington

Tout était en train de partir en vrille, même loin des grosses villes on a aperçu par moment la silhouette furtive d'un monstre. Alors que nous étions en train de démarrer ce foutu bateau abandonné à son sort, elles c'étaient multipliés derrière nous jusqu'à former un tas tout aussi informe qui dégageait une odeur infâme. Par chance le moteur avait enfin décidé de s'enclencher. L'objectif était Pearl Island, les flots étaient plutôt calmes les survivants se cachaient sans doute dans leurs maisons bien au chaud sur les multiples îles entre Vancouver et Seattle. Markus n'avait pas l'air d'être dans son état normal, je l'avais bien vu cacher sa main tremblotante. Il appréhendait de connaître la réponse à sa question en suspens, pauvre de lui s'il avait su... Malgré toutes mes protestations, il m'a laissé en plan à Roche Harbor tout en me promettant de revenir au plus vite. J'ai donc attendu, je ne pouvais pas vraiment grand chose d'autre de toute façon. Sauf que les jours se sont succédé sans que je n'entend le bruit d'un moteur ou que je ne vois l'embarcation à quai. Le salaud avait donc posé une autre question dans mon esprit que je ressassais sans cesse. Fatigué par cette incertitude et le fait qu'attendre est plutôt insupportable j'ai fais probablement la chose la plus insensé ou audacieuse cela peut varier selon les points de vu je suppose, le premier kayak venu je me suis engouffré dedans sans savoir vraiment ramer, mais la volonté triomphe toujours ?

J'ai accosté sur cette minuscule île parsemé de maison toute déserté, ce que je trouve plutôt bête vu la chaos qui règne pas si loin d'ici... Enfin c'est leur problème pas le mien, puis je suis arrivé en suivant un vieux chemin de terre devant une maison modeste à l'écart des autres, j'ai su aussitôt que c'était ici.

Il y avait la même terrible odeur là-bas, et le corps de Markus en plein du salon. Visiblement il n'avait pas supporté la réponse à sa question, et pour lui la fin était une bonne solution voir la seule solution. Je lui en voulais tellement de m'avoir abandonné de la sorte, je ne me suis pas tiré une balle dans la tête à la façon d'un samurai des temps moderne en découvrant que mes parents ne reviendront plus. Comme avec mes parents j'ai glissé une pièce dans sa bouche puis je l'ai enterré dans le jardin de la maison, pour honorer sa mémoire. En repartant un détail m'avait échappé, un mince linceul de soie était posé à côté de lui. Je l'ai déplié doucement et un glaive ainsi qu'une petite dague sont apparu ainsi qu'un petit mot «Je sais que tu en feras bon usage, Markus». Son espèce de cadeau n'allait pas racheter sa conscience à mon sens mais au moins je garde un souvenir de lui.

Alors que le soleil ce couchait, j'ai décidé de trouver refuge dans la maison la plus moderne de l'île. Tous les volets étaient fermés et j'entendais encore derrière le râle insupportable d'un des monstres et pour couronner le tout, la porte bloquait c'est alors que j'ai aperçu une petite silhouette à travers les vitres sur les côtés de la porte. Un déclic puis une fille avec une arme beaucoup trop grosse pour ses mains entrain de me pointer.

-Oui ? Dit-elle hésitante alors que ses mains tremblaient, je me suis empressé de lâcher mes nouvelles armes.

~ Décembre 2015 /  Pearl Island

Il s'est avéré que l'île n'était pas habitée que par moi et la petite, un autre groupe de cinq amis avaient investis une des maisons. Ils n'étaient pas spécialement hostiles alors je n'avais aucune raison de l'être, presque sans en convenir il fut acté que nous resterions tous ici en attendant la fin de l'hiver. Je suis devenu leur protectrice même si j'ai toujours eu l'impression de ne pas le mériter. Je prenais très au sérieux mon rôle, j'étais leur protectrice sans moi ils n'avaient aucune chance de survie. Quand je m'entraînais, maintenant sans l'œil avisé de Markus, une autre paire d'yeux m'observait ! La fille qui m'avait ouvert, n'avait presque pas parlé depuis. Elle se contentait d'observer comme moi il fut un temps, et puis elle a commencé à rester près de moi. Nous n'avions pas besoin de parler, le pacte était déjà scellé, j'étais devenu sa protectrice. J'en étais sûr lorsque au coin d'un feu elle s'est blotti dans mes bras toujours sans dire un mot. Un nouvel objectif c'était inscrit dans ma vie, la protéger jusqu'à qu'elle soit capable de le faire elle-même. Nous avons bravé l'hiver non sans difficulté, il fallait bien nourrir cinq bouches mais par chance les villes non loin comme Friday Harbor avait été déserté rapidement pour je ne sais quelle raison.

 
~ Mai 2016 /  Pearl Island

Il faut pousser de plus en plus loin pour trouver à manger, la nourriture commence à dépérir et les conserves deviennent presque plus rare que l'or sur l'île. Des expéditions sont faîtes, mais une des survivantes du groupe à qui je n'ai jamais eu vraiment l'occasion de parler à décider de cultiver notre propre nourriture sans même savoir si la terre était fertile. J'ai du donc me coltiner cette presque adolescente en manque de sensation forte à une espèce de shopping pour jardinier de l'apocalypse, je n'ose même plus me remémorer le désastre, mais pourtant il c'est avéré que sa compagnie n'était pas si déplaisante. Enfin tant qu'elle ne commençait pas à chanter ou à déclamer des espèces d'envolé lyriques.

J'ai aussi l'impression que Maddie, puisqu'elle a enfin daigné me donner son nom, s'endurcit de jour en jour. Elle perd son innocence et je pense que c'est à cause de moi, la fillette veut me ressembler être une guerrière, mais je ne suis pas certaine que ça soit vraiment ce que je veux. Quoiqu'il en soit les dés ne sont pas encore jetés !

~ Octobre 2016 /  Pearl Island

Des nouvelles personnes ont rejoint l'île en Septembre, j'étais extrêmement méfiante et Maddie aussi on leur a dit que ce n'était pas une chose de les laisser venir chez nous sans même savoir qui ils sont et qui plus est de les installer dans une maison loin des nôtres histoire qu'on ne puisse vraiment pas avoir un œil sur eux. J'étais certaine qu'un des hommes du groupe était louche, par chance j'étais entrain de me balader dans les sentiers boisées de l'île quand je l'ai vu s'approcher de la maison qui abritait la barde de l'apocalypse et ses amis étudiants. Je l'ai interpeller tout en dégainant mes armes, je ne voulais pas le tuer dans le dos ça aurait été déshonorant mais il fit mine de ne pas m'entendre et continua son chemin.

Sans hésité j'ai commencé à courir dans sa direction, à l'instant où j'étais à sa portée. Il c'est retourné avec une vitesse déconcertante retourner, j'ai vu la lame de son couteau de chasse érafler la peau de mon nez, instinctivement mes muscles se sont tendus et j'ai enfoncé mon glaive dans ses entrailles. Il a écarquillé les yeux visiblement le salaud ne s'attendait pas à une telle résistance. Tu m'étonnes vu la naïveté des autres, je me pensais tirer d'affaire mais j'ai entendu des pas plus féminins foncé dans ma direction alors que je m'efforçais de retirer la lame du corps à présent inerte. Elle n'eut même pas le temps d'agir que mon couteau que j'avais gardé dans ma main gauche fendit l'air et par extension la fine peau qui séparait la lame de son carotide. Je n'avais aucun remord, c'était moi ou eux et ils voulaient agir avec déshonneur en attaquant des gens sans défense.

J'ai débarqué en trombe dans la maison qu'ils visaient tout en criant : «Rassemble-vous tout de suite» sur un ton plus autoritaire que d'habitude, ils ont dû le percevoir, car tous les survivants ‘originel' de l'île sont venus dans la cuisine à l'exception d'un. L'espèce de cliché sportif du groupe...

-Putain où est Taylor ? Criais-je sentant que je perdais le contrôle de la situation.

-Avec une des filles qui vient d'arriver pourquoi ? Demanda la seconde survivante du groupe, Alexa, une blonde qui passait beaucoup de temps dans ses lectures. Elleétait intelligente, ça je ne pouvais le nier, mais elle n'était pas adaptée à cette vie.

- Haley, tu restes avec Maddie prend une de tes truelles, je sais pas mais je te fais confiance. La barde acquiesça tout aussi affolé même si elle ne pouvait comprendre la situation.

-Putain on peut m'expliquer ce qui ce passe ici ? Cria à son tour Maxson, un autre des survivants «originel»

-J'ai tué l'homme et une des femmes, je vous avais prévenu qu'ils étaient louche. Je l'ai vu s'approcher de la maison avec un long couteau à la main. Ai-je dis en reprenant mon calme et en essayant d'être la plus concise possible. Même si ce que je venais de dire avait plutôt l'air de sortir de la bouche d'une psychopathe en puissance.Maintenant je vais m'occuper de la dernière car Taylor est en danger.

Puis j'ai tourné les talons tout aussi vite, j'ai entendu derrière moi des pas puis la voix de Maxson :

-On te suit, hors de question que tu sois seule avec l'autre folle. L'autre ne toucha pas à un mot, il était du même genre que moi et Maddie il ne parlait pas pour rien dire.

~ Avril 2017 /  Pearl Island

On a retrouvé Taylor mort, et la folle était introuvable. Une longue chasse à l'homme c'est enclenché, elle a faillit s'enfuir avec notre bateau mais heureusement que Maddie avait gardé son pistolet. Elle n'avait pas tremblé cette fois, le coup est parti et il a transpercé avec netteté sa tête. Un tir qui révèle un certain talent mais maintenant j'en suis certaine son innocence avait disparu. Le potager donne à manger, on a même trouvé une serre dans le jardin d'une des maisons. Mais nous manquons cruellement de viande, on va parfois sur les autres îles ou même plus loin au Sud vers Port Angeles avec Maddie, toujours en évitant soigneusement Seattle. C'est devenu notre rôle attitré à ma fille et moi nous sommes les ravitailleuses, mais à chaque sortie j'ai l'impression d'être épié et plus on ce rapproche de Seattle plus le danger est grand. Je ne connais pas vraiment la situation là-bas, j'évite généralement de discuter avec les survivants «amicaux» que nous rencontrons. De peur de trop en dire, Pearl Island est une perle, je n'aurais pas su si bien dire, que je veux absolument préserver. C'est même étonnant que personne ne soit venu par avidité à l'exception de l'accident d'Octobre.

Quand nous sommes revenus après une longue tournée dans les villages au Sud, nous avons retrouvé Haley ainsi que Maxson et Thomas la mine sombre dans le salon. C'était évident qu'il y avait un drame pendant notre absence, mais quoi ? La barde est venue m'expliquer en aparté qu'Alexa est tombé malade et qu'elle ne sait comment la soigner. Puis quelques jours plus tard ce fut au tour de Thomas de tomber gravement malade. Je l'ai porté dans la même chambre qu'Alexa, ils sont morts la semaine d'après sans que nous sachions ce qui les avaient emportés. La barde pourtant toujours enjoué avait des cernes semblables à des tranchées à force de compulser des livres de médecine. Elle culpabilisait de n'avoir pu rien faire et moi je culpabilisais de ne pas avoir été infecté par l'étrange maladie, ce foutu syndrome du survivant... Maddie a encore besoin de moi, je ne devrais pas culpabiliser à propos de ça mais pourtant je le fais. Après avoir déposé une pièce dans leur bouche nous les avons enterrés auprès de Markus et de Taylor dans le «cimetière» de Pearl Island. Haley qui trouvait mes croyances absurdes à commencer elle aussi à croire en Athéna et les autres dieux helléniques et ça n'a fait que nous rapprocher.

~ Septembre 2018 / Pearl Island

Les jours ont défilé, puis les mois et même l'année. J'ai ramené des pauvres survivants sur la route depuis trop longtemps car l'île avait besoin de bras et que cette fois j'étais certaine de leur honnêteté dans le mois d'Août 2017, c'était un renouveau pour notre foyer. Nous étions plus fort que jamais, on avait parfois des échos des tensions et des combats qui faisaient rage au Sud, j'ai gardé la même politique. Pas d'alliance et on ne parle à personne de l'île sans être certain qu'ils soient honnêtes. La petite grandissait à une vitesse improbable, les survivants originels changeaient aussi. Nous savions que depuis bien des mois que d'autres petits groupes survivaient sur d'autres îles comme Lopez Island ou Decatur Island mais ils avaient été aussi très discret voir plus discret que nous sauf qu'au fil des rencontres, l'idée d'une fusion ne nous avaient pas paru trop dérangeante. Alors ils ont rejoint l'île à leur tour, environ en Juin 2018.

Mais cette fois lors d'une expédition nous avions vraiment été épié, je ne sais comment peut-être par malchance ? Peut-être parce que cette période était trop prospère ?

Quoiqu'il en soit, des bandits débarquèrent à l'orée de la nuit sur l'île avec deux embarcations. Je n'ai pas eu la même chance qu'il y de cela presque deux ans, j'étais en train de jouer aux cartes avec ma fille lorsque les premiers cris ont retenti. Puis les horribles coups de feu, j'ai accouru sur les lieux du carnage accompagné d'Haley et de Maxson. Les cadavres de notre nouvelle famille mêlé aux bandits jonchaient les couloirs de la maison qu'ils avaient décidés d'attaquer en premier. Ils c'étaient tous entre-tué et nous sommes arrivés quelques minutes après la fin des hostilités, à l'exception de nous les seuls personnes encore en vie étaient incapables de bouger. Je me suis occupé de la sale besogne avec Maxson, tous tué au niveau de la carotide. Ils pouvaient bien supplier, le destin avait décidé de leur sort. C'était la fin d'une ère, Maxson et Haley ne pouvaient plus vivre ici du moins pour l'instant. Et moi je ne pouvais tenir l'île seule avec Maddie, c'est ainsi que nos chemins ce séparèrent après que tous nos compagnons furent enterrés auprès des autres victimes des Moires. Ils avaient saccagés le potager et nous n'avions pas le temps de faire pousser assez de légumes pour faire des réserves pour l'hiver, la meilleure solution donc était de partir pour trouver de la nourriture ou même en voler. Mais peut-être que l'île redeviendra peut-être notre refuge si la situation devient insoutenable au sud.

~ Mars 2019 / No Man’s Land

J'ai eu l'impression d'être dans mon pire cauchemar, les coups de feu devenues inhabituel qui strièrent les conversations. La foule qui fuyait le No Man's Land à toute vitesse face à des bandits assoiffés de sang, tout allait bien pourtant surtout pour moi et ma fille. L'état de Washington était devenu un terrain de jeu et le No Man's Land notre destination préférée nous troquions nos dernières trouvailles et j'en profitais toujours pour réchauffer le cœur de la fillette avec l'objet de son choix. Mais évidemment l'avidité vient toujours détruire un joli tableau de solidarité, ça doit être l'ordre naturel des choses. Je me suis battu sans jamais être aussi sournoise qu'eux mais que faire avec des lames alors que l'adversaire déverse un feu meurtrier ? Rien. J'ai dû fuir comme tous les autres, et ma fille à disparu dans la panique. Je suis revenu de nombreuses fois dans les décombres à la recherche de son corps, avec toujours les larmes aux yeux mais je ne l'ai pas trouvé. Et je ne sais pas si je dois me réjouir ou pas. Tous les autres mois je les ai consacrés à poursuivre des pistes vaines. Les Dieux s'acharnent-ils à me retirer tous les êtres que je chéris ?

~ 29 Décembre 2019 / Seattle

J'ai dû exécuter quelques contrats pour différents survivants rancunier mais qui n'ont pas les couilles de confronter leurs ennemis en face. Mes seules interactions avec les autres se résume à ma récompense et aux cries de ma victime, la solitude commence à peser lourdement sur moi. C'est à ce moment-là que Valérian m'a retrouvé, c'est un type avec qui j'avais discuté au No Man's Land, apparemment lui aussi est un chasseur de prime. Il m'a invité dans son groupe, je ne sais pas quoi en penser. Ils ne sont pas ma famille, leur maison n'est pas la mienne.

Mais dans le même temps peut-être qu'à plusieurs je pourrais me venger des Scarecrows et retrouver ma fille ! Et puis je n'ai toujours pas retrouvé ma famille... J'ai besoin d'Haley et de Maxson et j'ai surtout besoin de retourner sur l'île, chez nous. J'espère de tout mon cœur qu'ils m'aideront dans mes «objectifs».



Avant, mes journée était plutôt monotone. Je faisais le tour de l’île deux ou trois fois pour vérifier toute les maisons, m’assurer qu’aucun rôdeur ne soit échoué sur la plage car cela nous a déjà causé quelques frayeurs. Puis en fonction des réserves, je partais en ravitaillement si elle était pleine je vérifiais l’embarcation et je m’entraînais et j’entraînais Maddie au maniement des armes puisqu’elle a longtemps insisté pour que je lui enseigne cette art.

Puis depuis l’attaqua sur l’île, avec ma fille nous explorions chaque jour et inlassablement un village ou une partie d’une ville. Et quand la nuit s’annonçait nous allions deux heures avant le coucher du soleil dans un appartement ou une petite maison facilement défendable et nous la barricadions rapidement. Lorsque les Scarecrows ont décidé de cibler le No Man’s Land et que Maddie a disparu j’ai continuer ce mode de vie nomade à sa recherche. Certains jours au lieu de fouiller des maisons, j’étais sur les traces d’une prime. Mais maintenant qu’on m’a offert une place chez The Exiles je ne sais pas si je pourrais continuer ce mode de vie que j’apprécie plutôt. Après être resté autant de temps au même endroit, un endroit auquel je me suis attaché, j’apprécie la liberté de mouvement que j’ai acquis. Je sais que Valérian est un chasseur aussi, peut-être que je pourrais les accompagner ou que je pourrais remplir des contrats pour leur compte qui sait ? Ils sont peut-être ma seul chance de retrouver ma fille, alors quoi qu’ils me demanderont je le ferais si ça n’enfreint pas mon code.


Time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : EaTh
• Âge irl : 16
• Présence : 5/10
• Personnage : Inventé [X ] / scénario/prédef [ ]
• Code du règlement : Who sat on it had the death

• Comment avez-vous découvert le forum ? :
Oh il me semble l'avoir déjà passé via différent TOP-Site
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? :
J'apprécie le post-apo, les autres joueurs doivent aussi apprécier cela c'est tout  :smile34: ( et  je trouve ça impressionnant que le forum soit en activité depuis si longtemps )
• Crédits (avatar et gifs) :
SIGYN. & Schizophrenic



passeport :
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Re: Dallas Lawson

Mar 24 Déc 2019 - 0:03

Salut et bienvenue à toi Olympe Wink



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !


Si tu as des questions, n'hésite surtout pas !
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Re: Dallas Lawson

Mar 24 Déc 2019 - 0:27

Bienvenue par ici ! =D

Bon courage pour la rédaction du reste de ta fiche ! \o/
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Re: Dallas Lawson

Mar 24 Déc 2019 - 8:11

Bienvenue à toi!
Bon courage pour ta fiche Very Happy





What a lovely day.
Maxine E. Reynolds
Maxine E. Reynolds
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Re: Dallas Lawson

Mar 24 Déc 2019 - 8:30

Coucou et bienvenue ici Smile
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Re: Dallas Lawson

Mar 24 Déc 2019 - 10:46

Salut :smile34: :smile34: alors j'ai juste une question pour l'instant ! "L'adhésion" aux Travellers est impossible pour l'instant ?
Invité
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Re: Dallas Lawson

Mar 24 Déc 2019 - 10:54

C'est bien ça! Les travelers sont fermés jusqu'à nouveau changement, tu peux te tourner vers les factions ou alors les deux gros groupes! Smile





What a lovely day.
Maxine E. Reynolds
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Re: Dallas Lawson

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