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Dolce angelo ❦ Lorcan Bellamy.
Mer 5 Juin 2019 - 1:14
23 ans. ≡ italiano. ≡Étudiant≡ The Remnants.
QUALITÉS:
⋆Dévoué → Le soumis religieux. C'est comme ça que l'appelait son père. Il n'y pouvait rien, ce gosse. C'est eux qui l'ont bercé à la lueur des cierges d'Eglises, qui l'ont emmené dans la nef, puis au milieu du choeur pour lui faire serrer la main au plus grand. C'est comme s'il avait ouvert les yeux pour la première fois quand qu'il s'est retrouvé face à la grandeur ecclésiastique, incapable de parler parce que trop jeune, pour leur dire que ce n'était pas cette vie là qu'il souhaitait. Ils l'ont muré dans le silence, ils l'ont fait ange pur et innocent dans un monde qui a fini par crouler sous le feu de la mort. Maintenant, il a 22 ans, et sans savoir pourquoi, il sait juste ce qu'il doit le faire. Il es un ange à travers la fumée du chaos, il est la lueur dans le noir. Il a la foi. Ça, c'est tout ce que je sais.
La religion lui a appris le dévouement et la loyauté. Dans sa vie de tous les jours, il ne cotoie pas grand monde avec qui il a l'occasion de l'être. Souvent il est seul, retranché dans son coin. Cependant, il le sait. Quelqu'un qui arriverait à avoir une emprise entière et à exercer un très fort contrôle sur lui, au point d'atteindre son esprit, son coeur et son âme, pourrait connaître le Lorcan dévoué, le Lorcan à genoux. Tout est à l'extrème, rien n'est entre deux.
⋆Apaisant → Il a la voix sans timbre, délicieuse à l'oreille. C'est une véritable berceuse, qu'on pourrait écouter simplement parler pour s'endormir le soir. Elle ne tremble pas et nous enveloppe tous dans un merveilleux cocon de soie, doux et rassurant. Il ne devrait jamais avoir peur de crier, quand il sent l'apocalypse qui lui ronge la chair et qui fait vibrer ses tympans. De lui à moi, je le sais autant qu'il en a conscience dans sa plus profonde lucidité, qu'il aimerait hurler sa peine pour qu'on l'entende.
⋆Tenace → Ce n'est pas tant la peur de mourir qui prend le dessus sur celle de vivre. C'est la peur d'être là, tout simplement. Exister le terrifie. Pourtant, c'est un garçon inconditionnellement attaché à quelque chose, et il ne sait pas quoi. Peut être à un Espoir si discret qu'il n'en tient jamais réellement compte, qu'un jour, tout se remettra dans l'ordre. Souvent en se laissant tomber, il cherche à s'accrocher coûte que coûte à quelque chose. C'est un éternel combattant qui ignore tout de ses capacités et qui se contente de suivre son instinct de survie. Et jamais il ne meurt.
⋆Honnête → À quoi bon mentir ? Il sait très bien le faire. Il suffit d'ouvrir son classeur d'études et de recherches. Il nous explique à tous comme il sait si bien le faire, mentir. Seulement il déteste mentir, parce qu'il ne sait pas réellement à quoi ça sert quand il a la possibilité de dire la vérité. Le mensonge pour lui, est sujet à être utilisé au bon moment. Alors il est honnête, tout le temps. Il n'est ni trop cru, ni trop franc. Juste honnête dans n'importe quelle situation. Il estime néanmoins que nous pouvons tous mentir. Tout le monde n'y arrive pas bien sûr, ce n'est qu'une question de savoir-faire, et c'est pour cette raison qu'il ne s'y adonne que s'il juge le moment opportun.
⋆Étonnant → Lorcan n'a jamais été très très extravagant. En réalité, il a toujours été très calme, sans jamais faire de folies. Les gens l'aiment beaucoup pour ça. Il est posé, attirant, une véritable rose sans épine. Seulement, ce qu'on pourrait avoir du mal à croire.. c'est quand il se sent en danger. La foudre lors d'un orage. Voilà ce qu'il est. Il est le garçon qui surgit de nul part, qui peut changer de visage et d'état d'esprit autant de fois qu'il ne le souhaite, selon l'interlocuteur qui lui fait face. C'est encore et toujours l'instinct de survie qui le pousse à agir de façons imprévisibles face aux choses. En danger, Lorcan serait prêt à faire tout et n'importe quoi pour se sortir d'une mauvaise passe. Un peu comme un rat, poursuivi par un chat qui se faufilerait partout où il y a des trous pour tenter de lui échapper. Il change de visage, il n'est plus le Lorcan qu'on connait - il est celui qui veut se sauver et coûte que coûte, il est capable de tout faire pour arriver à ses fins.
⋆Altruiste → C'est sa foi et sa religion qui lui ont appris très tôt à être humain. Humain dans le bon sens. Humain, quelqu'un qui donne sans attendre de retour. Humain, parce que son plus beau cadeau, c'est de voir quelqu'un sourire. Avec toutes ces personnes, il n'est que de passage, comme un ange tombé du ciel, venu sur Terre pour corriger les erreurs des hommes, répandre le bien et pardonner. Ce qu'on peut de trouver de "négatif" chez cette habitude de vouloir sauver autrui, c'est justement qu'il veut essayer de sauver tout le monde, y compris les pires déchets qui puissent exister. Lorcan a un grand coeur bien trop grand pour certains.
⋆Conscienceux → Il ne fait rien sans juger avant chaque acte qu'il est sur le point ou pas de commettre. C'est ce qui lui vaut la palme du mec, disons, le plus réfléchi et le plus "sage" de son entourage. A quoi bon faire ça, si c'est mal, s'il peut faire bien ? Ou mieux ? Il est un homme doué de raison, d'une conscience et d'une âme, comme tous les autres. Et il s'en sert à 100 %, surtout quand il a l'occasion.
DÉFAUTS:
⋆Fataliste → Un gros problème. Lorcan s'abat, Lorcan se plie. Trop pur, trop innocent pour ce monde, il lui arrive au milieu de ses crises de se rappeler. De se rappeler qu'il est en vie. Voilà ce qu'il est vraiment. Et voilà ce qu'il cache. Son pessimisme constant, qu'il arrive pourtant à surpasser assez naturellement bien que cela reste difficile... c'est ça, son secret. C'est ce syndrome de Cotard qu'il se coltine depuis des années et qui fait de lui un être foncièrement différent. Un être, comme il pense souvent de lui, dit condamné.
⋆Trop hésitant → C'est le chaos dans sa tête. C'est pire que le chaos. C'est une plaine néantique si brouillardeuse que la fumée en devient opaque et étouffante. Ce sont des centaines de pensées qui se bousculent, jamais bien rangées, dans un désordre colossal. Lorcan se perd quand il doit faire des choix. Il hésite, il tarde. Il tente de marcher droit sur un chemin qui dérive sans arrêt. Et quand cela devient trop pesant, il se dit à quoi bon ?
⋆Rétrograde → Nous sommes toujours sur la même ligne de mir. La même route. Tous, autant que nous sommes,puissants ou faibles, pouvons changer une seule chose: notre vie. La seule chose sur laquelle personne n'a de pouvoir est le temps. Irrévocablement il passe, et chacun d'entre nous avance vers une même destinée. Le mieux est de regarder en avant, mais Lorcan ne regarde pas en avant. Il est constamment tourné vers un passé révolu, une époque où tout semblait aller beaucoup mieux. Quelque chose qui ne reviendra jamais. Pire, il voudrait tout recommencer et dans son inconscience la plus pure, pense naïvement pouvoir effacer chaque chose négative, oublier chaque pleurs et chaque cri, pour pouvoir profiter enfin du silence de ses nuits.
⋆Craintif → Ce n'est pas tant un lâche que ça. Disons qu'il craint. Un peu tout et rien à la fois. Il en faut beaucoup pour l'étonner, et finalement si peu pour lui faire peur. C'est pour cette raison en partie qu'il se tient le plus possible éloigné des gens. Après les avoir beaucoup observé, il s'est rendu compte qu'il ne pouvait faire confiance à personne. Pourquoi faire confiance à des gens qui seraient capables de vous faire du mal ? Lorcan craint l'être humain autant qu'il le déteste, particulièrement depuis que ses parents ont essayé de le brûler vif. S'il ne se montre pas, c'est pour cacher cette faiblesse.
⋆Trop calme → C'est très simple. Lorcan se sent déjà mort. Le syndrome de Cotard de type 1 dont il est victime est tout autant un poids qu'une chose qu'il vit en surface, particulièrement bien. Un point sensible, pour tout ceux qui veulent lui faire du mal. En outre, le jeune homme se sent de toute façon invincible, parce que à quoi bon se battre pour un corps d'organes pourris, qui n'a plus de coeur ni de sang? Voilà ce qu'il se passe dans sa tête, voilà ce qu'il est. Un adolescent foutrement perdu, prisonnier d'un corps qu'il croit déjà mort, et d'une âme déjà envolée.
⋆Vicieux → C'est un petit malin. Le sous-estimer, c'est faire une erreur. Il faut toujours se méfier de la vipère sous le tapis, et pour être une vipère, Lorcan en est une. Il ne faut pas regarder de trop près sa chasse gardée ou le confondre avec ce qu'il n'est pas. Petit ange insoupçonnable, il est même celui à qui on pourrait tout dire, tout livrer, naïf de penser qu'il ne s'en servira jamais contre nous, parce que s'il a l'utilité de le faire, il n'hésitera pas.
⋆Soumis → Lorcan, c'est une longue histoire. Quand on le connaît, rien ne nous étonne venant de lui. Pas plus cette tête de gamin innocent que l'air insolent qu'il enfile comme un masque, en face à face avec un adversaire. Si ça n'arrive pas tous les jours, ça a pourtant déjà été le cas. Cependant, il faut comprendre que si Lorcan est aussi lunatique, ce n'est pas simplement parce qu'il a le rôle du parfait gamin obéissant que n'importe quels parents voudraient adopter. C'est parce qu'il est vraiment comme ça. Il s'est adonné très jeune à toutes sortes de pratiques religieuses qui l'ont rapidement changé, ou d'autres pratiques l'étant bien moins, notamment avec son père, qui buvait, et fumait beaucoup. Le récit est loin d'être joyeux.
→ La gueule d'ange. Il faut dire qu'il a un visage parfait, l'air innocent d'un si petit gentil garçon.
→ Une énorme brûlure dans le dos causée par ses parents. À cause d'elle, il a maintes fois été confondu avec un crevard.
→ C'est un garçon particulièrement grand et élancé. Malgré sa silhouette assez fine, il est en réalité assez musclé et très rapide.
→ Une peau pâle sur des yeux gris glace. Un visage si pur, une expression si douce. On ne l'aurait jamais soupçonné croque-mort dans une autre vie.
→ Il s'est tatoué une ancre sur la nuque sans l'autorisation de ses parents, ce qui lui a valu une bonne correction.
→ En s'en allant de chez lui, il n'a pris que quelques couteaux de cuisine et une ancienne batte qui appartenait à son père.
→ L'Amérique. Un rêve, un idéal. Manchester se faisait désirer depuis Crema, une petite perle de l'Italie du nord. Un endroit où Il faisait bon vivre, avec ses couleurs, ces bars en terrasse, avec la Piazza del Duomo et les routes longées de prairies verdoyantes quand on sort de la commune. Monsieur Bellamy rêvait plus grand, plus loin. L'Amerique. Un homme dur et ambitieux, qui aspirait de monter une grande entreprise sur le modèle du rêve Americain. Il voulaitse faire voir, se créer un réseau de contacts. Il voulait un public, une assemblée, ayant toujours pretexté que ce sont les hommes qui subviennent aux besoin d'une famille. C'est ainsi qu'il l'a entraîné là bas.
→ Mrs Bellamy l'était bien moins. Perchée, elle l'était. Une femme qui pensait beaucoup mais ne disait pas grand chose. Même si elle ne le montrait que peu, elle aimait profondément Lorcan. Il était la prunelle de ses yeux. Elle subvenait à tous ses besoins, bien que moindres comparé à bien d'autres enfants. Elle était devenue folle à l'idée de faire de lui le plus fervent, le plus honorable et dévoué des croyants. Parfaite manipulatrice dans tout ce qui ressortait du domaine sentimental, elle usait de ce talent pour se servir des gens, presque inconsciemment. Hautaine, froide et malsaine. Voilà les trois mots que donne Lorcan aujourd'hui si on lui pose la question.
→ Lorcan est né en mars 1996 dans la commune de Cremona. Ce qu'on peut dire sur lui? Une enfance paisible et normale en dehors du cadre familial. Peu d'amis, certes et des notes respectables. Lorcan n'a jamais vraiment prêté attention à ses cours. Il est un garçon profondément ancré dans sa réalité et le reste ne semble pas lui être si important que cela. Quand il rentrait chez lui par contre, c'était différent. Il faut imaginer qu'il habitait une petite maison entre deux autres, toutes entassées en ligne sur une longue route et que personne ne pouvait donc se douter de ce qu'il pouvait bien s'y passer. Lorcan a été très tôt par excellence,pour ses parents autant que pour beaucoup d'autres gens, celui qu'on appelait "le soumis religieux", l'enfant des anges. Il s'est plié à sa propre obédience, n'ayant jamais été vu autrement que comme un religieux respectable, et non pas aussi hystérique que l'était sa mère. Il suivait les règles ecclésiastiques, priait, donnait, et respectait chaque personne, et chaque religion.
Pour ses parents, son baptème faisait parti du destin. Durant toute son enfance, il a suivi les exigeances de ses parents, qui ont tenté, en vain, de le mariner à leur sauce.
→ Ce qu'il aime faire ? Vivre. Et vivre pour lui, c'est faire attention. C'est faire en sorte de ne jamais marcher sur un fil. C'est traverser des ponts solides, longer des routes assez larges pour pouvoir éviter obstacles et murs de pierres, qui ne seront jamais assez grands pour l'empêcher d'avancer. À Crema, il passait des heures à faire le tour de la commune, seul et silencieux, à la recherche de quelque chose, n'importe quoi. C'est un garçon sage, qui avait d'antan beaucoup plus de facilités à affronter l'inconnu plutôt qu'à le fuir. Ce qui lui faisait peur, c'était tout ce qu'il connaissait. Parce que toutes ces choses qu'il connaissait étaient capables de le détruire, parce que justement, elles le connaissaient. Il était plus proche de personnes plus âgées que lui, que des jeunes de son âge. Là non plus, il n'a jamais vraiment su pourquoi. Des conversations plus profondes, des mots plus censés, des paroles plus justes, des échanges plus intéressants. Tout ce qui forme le personnage.
→ C'est en 2014, à ses 18 ans, que Lorcan déménage à Manchester dans l'état du New Hampshire, avec ses parents. Première escale. Il quitte la chaleur de l'Italie et les couleurs de sa commune campagnarde pour un monde fait de béton, où les règles sont différentes, où les normes sont plus carrées. Il ne s'habituera pas à ce changement et survivra selon lui, dans un monde qui ne lui ressemblera jamais. Ayant grandit dans un endroit moins mouvementé, avec moins de population et moins d'angoisse, il se sentira opprimé par toute cette agitation, tout ce monde. Il lui semble être arrivé dans un monde où tout est trop rapide, trop grand. Lui, qui préfère la solitude et s'y sent protégé. Il commence à travailler là bas,en commencant par enchaîner les petits boulots pendant 3 mois sans faire d'études. Ce n'est donc que 3 mois plus tard qu'il s'engage à suivre des études de psychologie, au plus grand désarroi de ses parents qui ne lui annoncent aucune débouchée productive, et considère qu'il n'est absolument pas fait pour ça. Lorcan passera outre leurs recommandations hypocrites. Il s'en va tous les matins du domicile familiale plus pour les fuir que dans le but d'aller apprendre pour avoir un métier plus tard. C'est comme ça que se déroule sa vie là bas. Une fuite constante pour leur échapper. Il ne revient souvent que le soir, tard, après s'être posé dans un café près de chez lui pour écrire. Tout ça pendant des heures, des jours. L'écriture devient un échappatoire, un besoin. Tandis que son père de son côté, entamera de réaliser ses projets de créer une grande entreprise de parfums. Projets voués à l'échec, à cause de ce qu'il se passera par la suite. Même s'il croit s'être échappé du "cauchemar religieux" qu'il vivait en Italie, il se trompera. Ses parents poursuivent leur but de le transformer.
→ Mourir. Qu'est ce que c'est ? Dans son inconscience la plus pure, dans les trépas de son esprit les plus profonds, c'est une réalité que Lorcan a déjà trouvé. Le syndrome de Cotard. Le traumatisme, son traumastime. La mort pour Bellamy, ce n'est pas quelque chose qui l'effraie, parce qu'il l'est déjà, parce que de toute façon, ça ne sert à rien de se dire le contraire. C'est ce jour là qu'il est parti, le jour de la fameuse offrande, le jour du dit "bouclier". C'est le jour où ses parents se sont révélés, et sont devenus littéralement fous. Ça ne l'a jamais étonné. Il le savait déjà.
Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'ils pouvaient être prêts à lui faire ça. Un soir, alors qu'il s'était pour une fois couché tôt, c'est en véritables cobras qu'ils se sont transformés. Yeux éxorbités, visage terne, faciès dérangés. De l'huile bouillante, qu'ils disaient. Pour le protéger, et l'empêcher de mourir, lui aussi, dans des conditions qu'ils décrivaient atroces. Nous sommes en 2015, l'épidémie a à peine commencé, et ils sont persuadés d'une chose : ça va arriver. Ils vont arriver, elle est bientôt là. Les crevards, l'apocalypse.
Une fin du monde qu'ils avaient soi-disant vu, qu'ils avaient soi-disant rêvé. Et leur enfant, leur si doux enfant devait survivre à ça, ou mourir avant. Lorcan n'a jamais su comment leur est venue l'idée ou la pensée, un jour, que pour le protéger, il fallait l'ébouillanter vivant. Cette incomprehénsion lui coûtera sa raison.
Il sait une chose depuis ce soir là: Il a payé pour eux. Le syndrome de Cotard lui déchire le coeur.
Comment vit-il avec ça ?
→ Son plus gros traumatisme, ce n'est pas l'apocalypse. C'est le syndrome de Cotard dont il est victime depuis que ses parents ont essayé de le tuer. Ce qu'il en garde ? Une énorme brûlure au dos, et un choc au cerveau qui lui sera irréversible. Il cherche une lueur d'Espoir dans un monde et un corps qui pour lui, sont déjà morts. Seule une autre présence, quelle qu'elle soit, peut lui garder les deux pieds sur terre. Et là est tout le problème alors qu'il s'avance sans même le savoir en direction de Brainbrige Island, là où s'étend le domaine des Remnants, et que personne ne lui tend la main.
→ Même s'il n'était pas enfermé chez lui à prier toute la journée, et qu'il sortait d'ailleurs très souvent même seul, Lorcan s'est senti très éloigné de ce monde en découvrant les annonces à la télévision. C'est là qu'il s'est rendu compte que de toute façon, il en était déjà plus ou moins parti depuis bien longtemps. Dans son coeur, il sentait pourtant cette peur naissante mais tout s'est transformé en tragédie irréversible: c'était comme ça, c'est tout. Sa terreur était sans doute à son apogée à ce moment là pour qu'il ne soit déjà accaparé par le désespoir.
→ C'est une mort typique et clichée que ses parents subiront. Leur naïveté et leur étroitesse d'esprit ne s'arrêtant qu'au désir de faire de lui un parfait religieux les feront tomber. Ils ont succombé deux jours après le traumatisme qu'ils lui ont fait vivre, se transformant à leur tour en zombies, morts-vivants. Lorcan les découvrira un matin, alors qu'ils dormaient profondément et que le lendemain, ils n'étaient plus dans leur lit. Il ne sait pas où ils sont partis.
C'est là que commence son périple. À pieds, seul, il entame un voyage qui durera des semaines. Une réserve de nourriture limitée, en état d'épuisément général constant, seul, armé seulement d'un minable couteau de cuisine et d'une vieille batte. Il traverse les contrées pour rejoindre un monde qu'il imagine, un monde meilleur, ou un bout de population encore humaine, sans savoir si elle existe encore. Au début, rien. Pas un chat. Dieu semblait avoir décimé toutes traces des hommes. Jusqu'au jour où il en croisa un. Perdu au milieu de nul part, seul. Il était hideux, avec ces trous dans la peau et ses yeux qui tombaient presque de leur orbite. Lorcan l'a regardé, et il s'est dit que finalement, il n'était pas si différent de lui. Qu'ils étaient peut être même identiques, et que ce n'était qu'une question de physique. Tous les deux, morts de l'intérieur. Le crevard n'était que le reflet de tous ces hommes qu'il avait croisé jadis, à Manchester et même un peu en Italie. Des êtres qui s'en vont dans le vent et qui marchent là où il les mène. Il n'a pas oublié qu'il était un ennemi et que si lui se sentait étrangement rassuré en présence de ses êtres, l'autre n'avait qu'une envie, c'était de le dévorer. Il a fui devant le premier qu'il a croisé puis finalement, plus il avançait, plus il semblait en croiser sur sa route. A force d'essayer de les fuir, il a finit par ne plus réussir à le faire et a commencé à les tuer. Survivre seul n'a pas été une mince affaire. Il a suivit son instinct, n'a jamais pris de décisions inconsidérées ou trop dangereuses. Il ne mange de toute façon pas beaucoup et a pris l'habitude d'attendre d'être affamé pour grignoter, de la même façon que pour l'eau. Jamais il ne ralentissait le pas, et préférait vivre la nuit.
→ Comment dire ? Le clan des Remnants est le seul clan qu'il a croisé sur sa route, quelques longues semaines après sa fuite. La solitude constamment présente lui a bouffé le cerveau. Cependant, comment la sentir quand on se sent déjà mort ? Étrangement elle le rassurait, véritablement, elle le dévorait à petit feu. Si bien qu'il ne parlera à personne à son arrivée. Il a débarqué fin 2015 sur l'île, escorté par un petit groupe venant tous du même endroit, de la même île. Lorcan n'a pas fait grand chose pour les empêcher de l'emmener. À quoi bon ? "De toute façon je suis déjà mort." Voilà ce qu'il a pensé tout le long de son voyage.
→ Très rapidement, il a su ce qu'il voulait faire plus tard. Quand tout sera terminé. À son goût, à son image. Croque mort. Sérieux, qui voudrait faire croque mort à 23 ans ? Il n'a pas beaucoup réfléchi. Il a suffit qu'il y ait le mot "mort" dedans, et c'était pour lui. Un job qui lui permettra de se complaire dans sa solitude qu'il ne rejette pas tant que ça. Un job qu'il estime à sa taille, parfait pour sa personne. Un job qui lui permettra aussi de ne pas s'emmêler dans toutes sortes de plans foireux, de conflits inutiles, de stratégies dangereuses. Il est avec ses feuilles et son stylo, à gratter le papier à longueur de temps en restant le plus loin possible des gens. Quand il le faut, il aide et ne cherche pas à désobéir ou à tenir tête, même quand cela lui déplaît.
→ Depuis il reste dans son coin, n'ayant pas encore trouvé la personne qui pourra le sortir d'un cauchemar dans lequel il s'est si longtemps noyé. Il cache aux autres qu'il est atteint du syndrome, il cache aux autres qu'il se sent émotionnellement faible,ailleurs et dérangé quand il est un peu lucide. Religieux ? Il ne le cache pas spécialement, disons qu'il préfère quand même rester discret. Maintenant il prie partout, ne jugeant pas utile de s'enfermer dans une Eglise pour le faire. Maintenant il prie chaque mort qu'il porte et enterre. Jamais il ne prie pour lui. À quoi bon ?
→ Lorcan a très rapidement compris comment marchaient les choses. Ce qui fait que tout en restant assez éloigné des autres membres du camp, il s'est tenu au courant de comment fonctionnaient chaque règle et savait tout de ce qu'il se passait. Il ne manqua jamais une miette des évènements qui venaient troubler la bonne entente des Remnants, assistant en bon spectateur aux remues ménages causés par l'apocalypse. Il a étudié les comportements, observé les réactions, il a essayé de comprendre tout simplement, comment ça marchait. Pour son propre développement personnel, sans jamais causer le moindre mot à ce sujet.
En réalité, ce n'est pas tant l'envie de garder son travail secret, mais le fait de connaître ses dirigeants. Le monde dans lequel il grandit depuis maintenant 4 ans a évolué, mais le système est resté à peu près le même. Il a appris à s'y adapter, même en ne portant aucun des grands chefs dans son coeur. Il les regarde avec beaucoup de recul, obéissant aux ordres et suivant les règles, mais le respect n'est pas là. Ils portent tous quelque chose en eux qu'il ne supporte pas. Une autorité nécessaire mais ayant pris beaucoup trop de place. Une cruauté sans nom, bien qu'essentielle à sa survie. Secrètement, il se met à les détester tous. Pourtant il ne rechigne pas et suit le mouvement. C'est ce qu'il a toujours fait de toute façon.
- Sa vie au camp.:
2015:
Lorcan est arrivé au début des premières expéditions. Une telle organisation lui paraissait impossible avec tout le remue-ménage qu'avait provoqué l'apocalypse. Quand il a débarqué, il s'est tout de suite demandé s'il allait trouver sa place dans un endroit comme celui ci. Pour un jeune homme qui n'a pas l'habitude des grandes foules et ne s'est pas jamais bien intégré à la vie active, ou à la vie en communauté tout court, les premiers jours ont été compliqués. Il est resté seul, envisageant à plusieurs reprises de s'enfuir avant de prendre connaissances des risques qu'il risquait de prendre en faisant cela.
2016:
Lorcan voit bien l'incertitude et le doute dans les yeux des autres quant aux décisions de Chambers. Bien qu'il soit également concerné par tous ces problèmes, il est resté à l'écart, se complaisant dans son petit eu d'observation. C'est comme s'il était spectateur d'un monde auquel il appartient quand même. Dans son petit cocon, il s'imagine tout un tas de choses toutes aussi farfelues les unes que les autres. Et si c'était lui à la tête du camp, quelles décisions prendrait-il? Et s'il réussissait à prendre sa place? Et si c'était ce qu'il allait arriver? Lorcan a beau être un ange, il a fini par devenir un peu timbré. Dans sa tête, c'est un tout autre monde, et cette notion de puissance est alléchante. Il y a peut être une partie de lui irrésistiblement attiré par le pouvoir, au point que cela en devienne malsain quand il s'agit d'une obsession. Silencieusement dans l'ombre, il complote sans vraiment avoir l'ambition de passer à l'action.
Il n'en veut pas réellement à Chambers de prendre de mauvaises décisions.
En réalité, c'est à peine s'il s'en préoccupe. Tant qu'il sent encore la terre sous ses pieds et le monde assez intact pour ne pas le faire tomber, il ne se sent pas de rentrer dans tous ces conflits. Il n'y a réellement qu'au moment de l'attaque de de Fort Ward par les zombies qu'il a du être obligé de se défendre. Tuer, quelque chose qu'il n'avait pas fait depuis son arrivée, si on considère que tuer un zombie revient à commettre un meurtre sur un vivant.
2017:
L'ambiance est pesante au camp. De nouvelles mesures sont mises en place, et ce ne sont pas les meilleures. On sent que les choses changent et pas forcément en bien. Tout est plus dangereux, plus radical, il ne suffit pas d'être un expert pour le savoir. En juillet 2017, Lorcan participe pour la première fois à une expédition en dehors du camp, armé, et en compagnie d'autres personnes. En allant dans la direction de Emerald Freedom, il avait un mauvais pressentiment. Au camp, les gens changent, les règles aussi. Tout est moins rose, tout est moins contrôlé, simplement plus dangereux. Avec les nouvelles exigeances de Chambers quant aux traîtres, il était évident qu'un refus de la part d'un autre groupe allait provoquer une guerre. Et il a dut se battre avec eux, refusant pourtant de tuer. Dans le chaos, il redevient un religieux. Il ne doit pas tuer. Il ne doit pas faire du mal, mais comment faire quand on vous menace avec des armes ? Lorcan a fui la bataille. Il s'est caché, il a fuit, il a fait exprès de frapper à côté.
Ses habitudes de rester à l'écart alors qu'il rentre au camp avec les autres reprennent très rapidement. Cette fois, c'est encore différent. Il ne se sent plus en sécurité nul part et ses envies de partir sont fréquentes. Il met en place de nombreux plans pour s'échapper. Aucun ne sera mis à éxecution. C'est la peur, ou le doute. Il a bien compris que s'il essayait de s'en aller, il risquerait de se faire tuer. D'une certaine façon, ce n'est pas ce qu'il craint le plus. Son syndrome lui permet de relativiser, de manière un peu tragique. Il ne craint pas réellement de mourir, il frémit davantage au contact de la douleur. Souffrir atrocement, là est sa crainte.
2018:
Lorcan a toujours su que la politique était de loin ce qui, au contraire de ramener l'ordre, divisait les gens. Cette année 2018 n'est pas de tout repos. Il est encore jeune, il est encore seul. Il n'a personne avec qui vraiment parler. C'est en février de cette année qu'il se rend compte que cette fois, les choses ne tourneront plus jamais rond. D'abord le sénateur, ses meurtres et sa mort, qui poussent de nouveaux dirigeants à prendre sa place. C'est eux que Lorcan déteste le plus. Ils sont vils, mauvais mais de bons prédateurs. Sous la peur, ils règnent. Leurs méthodes sont dangereuses. Lorcan voit les corps tomber sur le sol, la haine et la rancune prendre doucement de la place. Pour lui, la survie ne se résume pas seulement à s'endurcir ainsi, à faire des "sacrifices" au point de tuer des innocents. Il obéit parce qu'il doit obéir, mais ses pensées malsaines reviennent. Il aimerait voir les voir s'en aller, refoulant toutes envies de les voir morts pour ne pas faillir face à sa religion.
Il prie discrètement, demande pardon à Dieu, se complait tellement dans sa solitude qu'il ne se rend pas compte que peu à peu, elle le détruit. Autour de lui, la population se divise. Il sait qu'à force de trop d'ambition et de colère, on finit toujours pas le regretter, et c'est ce qu'il s'est passé en novembre 2018 quand le clan a connu sa première défaite. Après plus de 3 ans, le jeune homme a grandi et s'est endurci. Il ère en solitaire, mais comme tout le monde, prend un jour la décision de changer. Et pourquoi pas ne pas aller parler avec quelqu'un ? Rentrer dans la communauté, rencontrer des gens, quelqu'un sur qui il pourrait compter.
2019:
Au camp, les choses recommencent à se stabiliser. Malgré les efforts de Lorcan pour essayer de se joindre à la vie en communauté, il abandonne facilement. Ses crises et son état s'empirent, doucement, mais surement. Il s'efforce de ne pas y préter attention, mais il est difficile de se cacher quand au milieu de la foule ou en présence d'autres gens, ses crises d'angoisses se multiplient.
Son secret.
→ Tout le monde a un paradis secret. Celui de Lorcan est un Enfer. Ne comptons pas le syndrome de Cotard qu'il se coltine. Parlons d'un secret encore plus grand. Ce jeune homme est une balance qui tangue constamment de gauche à droite, et de droite à gauche, sans jamais se stabiliser. Si le syndrome en est une cause, ce qu'il cache en est une autre. Très jeune, il s'est trouvé enrôlé dans toutes sortes de pratiques qui lui ont values sa liberté physique et mentale. Pourquoi? Il n'a jamais été vraiment lui, dépendant à ses parents, dépendant de sa religion, dépendant de sa douleur également. Lorcan est un soumis. Dans tout domaines possibles et imaginables. Avec n'importe qui, pour n'importe quelle raison. Et ce n'est pas qu'il aime ça, c'est plutôt que c'est ainsi. Encore faut-il trouver la bonne personne, qui aura cette prestance et ce pouvoir de lui faire plier le genou. Ceux qui connaissaient son secret savaient s'en servir contre lui. Ils sont morts aujourd'hui.
passeport :≡ recensement de l'avatar. - Code:
Votre célébrité • <bott>Chuck Bilgrien.</bott>
≡ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
• Lorcan.
≡ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
• Bellamy.
≡ recensement du métier. - Code:
• Etudiant.
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Re: Dolce angelo ❦ Lorcan Bellamy.
Mer 5 Juin 2019 - 2:00
Bienvenue à toi
Hâte de découvrir ce que tu vas nous mettre dans cette fiche vide
Hâte de découvrir ce que tu vas nous mettre dans cette fiche vide
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Re: Dolce angelo ❦ Lorcan Bellamy.
Mer 5 Juin 2019 - 3:23
Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers , il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
Bonne rédaction !
Bienvenue Lorcan !
Si tu as la moindre question n'hésite pas à nous MP
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Re: Dolce angelo ❦ Lorcan Bellamy.
Mer 5 Juin 2019 - 8:28
Bienvenue par ici sans visage !
Bon courage pour tout
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Re: Dolce angelo ❦ Lorcan Bellamy.
Mer 5 Juin 2019 - 9:18
Bienvenue!
Bon courage pour remplir ta fiche!
Bon courage pour remplir ta fiche!
What a lovely day.
- Maxine E. Reynolds
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Re: Dolce angelo ❦ Lorcan Bellamy.
Mer 5 Juin 2019 - 9:18
Tant de mystère derrière cette fiche
Bienvenue à toi, et bonne rédaction !
Bienvenue à toi, et bonne rédaction !
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