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Samuel Wesker : " Comment tu dis ? Sale con ? MONSIEUR ! Sale con ! Merci !"
Jeu 25 Avr 2019 - 18:57
59 ans = Américaine = Militaire en retraite = Remnants
D'aussi loin qu'il se souvienne, Samuel a toujours voulu connaître ce qui se cachait de l'autre côté de la rue. Les récents évènements l'on bien contentés, l'esprit d'aventure est largement rassasié, même si, bien des fois son impulsivité à failli lui coûté la vie, mais bon, il est comme ça depuis gamin: un truc l'intrigue, il va voir. Un gars le cherche, il le trouve ! C'est aussi l'impulsion du moment qui peut lui faire donner sa dernière ration pour sauver une famille ou bien le pousser à attaquer un camp de pillards de nuit pour les dévaliser et les tuer
Mais cependant son passé militaire et ses vieilles survivances de son éducation catholiques ont fait de lui un homme droit, le sens de l'honneur est une valeur importante pour lui. Il ne supporte pas la traitrise ni le manquement à sa parole. Quand lui, donne sa parole, il attend des autres qu'ils respectent les marchés conclus. Menteurs, tricheurs, balances ou lâches, lui sortent par les yeux. Cette intransigeance le porte vers un certain autoritarisme, surtout lorsqu'un groupe se mettait sous sa protection et c'était la même chose avant , à Malmstrom ou sur le terrain. Les recrues ou les fortes têtes en firent la dure expérience quand c'est lui qui se chargeait de leur apprendre le respect de la hiérarchie. L'indiscipline et les rebuffades s'accompagnant d'un seul et unique avertissement pour les audacieux inconscients, mais une sanction physique attendait tous les petits malins : (un ou plusieurs tours de camp au pas de course)
Surtout que depuis l'adolescence et surtout de ses combats de boxe en ligue junior, Sam est un homme qui ne doute jamais, il est confiant en ses forces, tant physiques que morales. Quand il s'est fixé un but, il l'a déjà atteint dans son for intérieur. Quand il est face à un adversaire, il l'a déjà vaincu dans son esprit et quand il lui arrive une tuile, il ne doute pas que l'univers va lui sortir le grand jeu ! La preuve : il a trouvé des gens pour recréer l'ordre ancien, Fort Ward est la réponse de l'Univers même si ce dernier ne manque pas d'humour vache ( y trop de femmes de pouvoir ici !). Heureusement cette confiance lui a fait naitre un esprit de dérision assez prononcé, malheureusement diront peut-être ceux qui sont l'objet de son ton sarcastique. Mais c'est plus fort que lui, s'il y a une vanne à faire il la fera, qu'importe les conséquences. Souvent innocentes ce sont aussi parfois des armes acérées qui frappent souvent là où il ne faudrait pas ! Certains cadres du Fort en ont fait les frais !
On pourrait croire qu'il est infréquentable mais comme c'est un type d'honneur, il sait aussi faire preuve d'une loyauté sans faille. Ce n'est pas sa carrière militaire et la fréquentation des chiens qui l'ont affaiblie, bien au contraire ! Amis, collègues, civils sous sa protection, il préfèrera mourir que trahir leur confiance ou être la cause du moindre mal qui leur serait fait. Si vous lui avez rendu un service, il vous le rendra au centuple. Si sa loyauté lui serait inspiré des chiens qu'il a éduqués, l'entêtement dont il peut faire preuve lui viendrait plus de son goût pour la chasse (au gibier ou à l'homme ). Il ne lâche jamais rien sur quelque sujet que ce soit ; il a forcément raison et les autres forcément tort, au mieux concèdera-t-il que sa pensé est mal exprimée, mais c'est tout. Pour la chasse, si vous êtes sa proie, alors il ne vous lâchera qu'une fois qu'il vous aura attrapé et/ou tué ou que lui sera mort, le mieux étant de se rendre ! L'armée lui a appris à finir toute tâche commencée, et c'est encore plus vrai depuis qu'il est au camp, quittes à se mêler des chantiers d'autres encadrants (ou "tes" !)
D'ailleurs c'est là qu'on atteint le nœud du caractère de Sam : Il est misogyne et misanthrope, misogyne car son passé l'y a entrainé, misanthrope car il n'a pas une grande opinion de l'humanité. Et c'est pas la situation actuelle qui lui donnera tort, entre les pillards et les cachotteries des pontes de ce nouveau monde. Et il a croisé, et croise encore, suffisamment de gens dont le comportement les lui font paraître pour la lie de l'humanité. Bref autant dire que dans le camp, il fait des étincelles.Surtout que comme c'est un homme qui dit ce qu'il pense, il doit parfois donner du poing pour calmer un type trop susceptible. La franchise c'est déjà dur dans le monde normal, alors dans ce chaos... ! Là-aussi, le sarcasme est une arme pour tenter d'être moins direct, il n'oublie pas de remercier Sœur Mary-Gabriel, dont l'éducation catholique lui a fait rejeter les hypocrites, les malhonnêtes et les gens faux en général.
Heureusement pour lui, bonne nature ou gênes exceptionnels, il est doté d'une grande ténacité, tant à la douleur qu'à la fatigue. On l'a vu autrefois sur des missions, traverser des champ de bataille avec une sale blessure. Il ne se pose pas de question s'il faut porter sur son dos un maximum de ravitaillement pour cause de mort de son animal de bât. il ne se plaindra jamais de la chaleur, du manque d'eau ou d'un caillou dans sa chaussure. Il attendra l'arrivée au camp de repos, pour s'occuper lui-même du problème. Comme il dort peu, il est souvent volontaire pour la surveillance ou les patrouilles de nuit (intra-muros ou extra-muros). Il s'entraine tôt le matin en courant le long du périmètre intérieur du camp, un sac de trente kilos de poids de pierre, sur le dos
Mesurant 1m82, Samuel est un homme plutôt athlétique massif, il pesait avant les évènements environ 90 kilos, il avait quatre ans de moins et mangeait trop riche, depuis le retour à l'exercice physique et quelques années de privations sur les routes, ont ramené ce poids à 85 kilos environ.
Il porte le crâne rasé par esprit pratique et par convenance personnelle, une barbe soigneusement rasée immaculée. Il a les yeux perçant et un regard sévère, son visage reste impassible mais s'illumine dès qu'il commence à lancer ses sarcasmes, une fossette sur la joue apparait alors. Il a de nombreuses cicatrices, qui se voient sur son visage, traces d'une vie de bagarreur, mais son corps en porte d'autres visibles quand il est torse nu : traces de balles, de fractures, coupures diverses voire même marques de coups de fouets (souvenir d'un passage chez des esclavagistes qui ne l'ont pas emportés en Enfer où ils croupissent sûrement ). Son épaule gauche porte un tatouage rappelant son ancien régiment.
Sa démarche est lente et assurée, féline, diront certains, héritage des ring de boxe. Il a pour habitude de se vêtir toujours pratique et confortable, en repos c'est jeans, débardeur et chemises à carreaux (sans chemise en été), de couleur sombres dans les bleus ou les rouges. En mission ou en condition de travail, c'est treillis camo de rigueur, vert jungle en extérieur forestier, noir pour les missions nocturnes, urbain pour les visites en villes et blanc en hiver. Pour les chaussures c'est grosses chaussettes blanches et chaussures de rando beige ou rangers militaires les deux renforcées d'une plaque de métal (cadeau du chef des esclavagistes et de son lieutenant ).
Niveau équipement, il a un sac à dos grande contenance militaire (le sien en fait qu'il a su conserver malgré tout !) dans lequel on trouve des affaires de toilettes, un vieux bouquin sur les grands stratèges de l'histoire, une boîte contenant deux ou trois cigares pour une majorité plus ou moins entamés par le fumage (comme c'est une denrée rare et non indispensable, il se permet juste une ou deux bouffées, quand il sait être vraiment seul, le soir, à la belle étoile), une trousse de secours et du matériel de pêche (fil, hameçons et une boîte d'appâts.), de la nourriture pour chien et de quoi aiguiser sa lame. Pour le reste une gourde militaire avec son quart intégré, une boussole sphérique phosphorescente et un oculaire de fusil de précision en guise de longue-vue.
Il gardait un révolver colt cavalry modèle 56, calibre 357 magnum, hérité de son père dans un holster d'épaules qui depuis trône vide au-dessus de son lit (il a dû remettre ses armes lors de son arrivée au camp, le révolver et le fusil de combat double munitions, reçu en quittant la compagnie de marchands errants où il était chargé de la sécurité.). Depuis son arrivée au camp sa seule arme restante est une machette en forme de glaive romain dont les deux tranchants sont effilés avec soin, la poignée est recouverte de cuir noir mat, pour une meilleur adhérence.
Et il est toujours accompagné de Lucky, un bâtard mi-berger allemand, mi-corniaud de deux ans, trouvé plus tôt à moitié mourant dans les bras d'une gamine, accompagnée de deux adultes deux femmes toutes trois mortes, dépouillées, dénudées et profanées ! Il l'a soigné, a retrouvé les coupables et depuis il l'éduque de son mieux, c'est un bon ami loyal et fidèle, qui est aussi un bon guerrier et en toute état de cause un bon gardien et un partenaire au poil !
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24 avril 1960 : Naissance à Great Falls Montana à l'hôpital militaire de la base de Malmstrom, son père n'y assistera pas car participant au bombardement du Guatemala et donc en mission extérieure pour préparer la mission
1961 à 1972 : Sam est confié à diverses nourrices : sa mère, souffrant de dépression post-partum est incapable de s'en occuper et ne le souhaite pas plus que cela ! A 5 ans il est confié complètement à sa mère. Son père lui, entre deux permissions, est envoyé au Viet-Nam. Sam le verra peu mais toujours avec plaisir car c'est un père qui aime partager son temps avec son fils. C'est lui qui lui donnera le culte de l'armée en lui faisant visiter la base et rencontrer ses copains. Mais ces moments de joie entre copains "familiaux", n'en rendent l'absence que plus pénible et les vexations maternelles plus cruelles. Il est inscrit dans une école catholique pour garçons dès ses 5 ans. Il y rencontre la soeur Mary-Gabriel : substitut maternel bien plus aimable. Elle lui apprendra la plus grande partie des vertus catholiques qu'il respectera tout au long de sa vie.
24 Avril 1970 : Pour ses 10 ans, Sam reçoit sa première vraie canne à pêche, de son père bénéficiant exceptionnellement d'une permission pour le week-end. La journée du Samedi fut la plus merveilleuse de son existence, d'autant qu'il voyait son père pour la dernière fois. Le Dimanche soir, après une enième dispute, Wesker Père quitte la maison en claquant la porte. La mère de Sam écume les bars, invite des hommes à la maison familiale. Il est battu par sa mère, qui y ajoute les humiliations ou les insultes contre son géniteur. Fier et bien que pleurant en silence sous ses couvertures, Samuel ne dira rien, faisant passer les traces de coups pour les preuves d'un enfant très actif. Sam devient violent, il se bagarre souvent, toujours contre les brutes qui martyrisent les petits. Mais ses notes s'en ressentent. L'enfant ouvert, farceur et turbulent évolue vers un petit caïd de cours de récré. 24 Avril 1972 : ce n'est pas son père qui frappe à la porte ce jour en grand uniforme, mais un Capitaine de l'air Force, accompagné de deux officiers d'ordonnance, le Capitaine Luke Wesker est porté disparu dans la jungle entre le Cambodge et le Viet-Nam. Depuis cette date Sam considères que plus rien ne mérite le respect, puisque ses prières pour que son père revienne et que sa mère cesse de le battre, n'ont donné que cette nouvelle terrible, il considère que Dieu est en dette avec lui.
1975. Fin de la guerre du Viet-Nam. Deux ans plus tôt Samuel et sa mère déménagent, pas très loin : à Helena. Inscrit au collège publique, il doit bien vite s'imposer : il reprend son business de "héros" de cour d'école. Mais là c'est payant, il bastonne les racketteurs, mais ne rend que la moitié de l'argent volé, sans parler de l'argent personnel volé aux racketteurs eux-même. Un des grand-frère d'un de ses "protégés" l'initie à la boxe, il en retire plus d'efficacité pour les bagarres, tellement efficace, qu'au cours d'une expédition punitive d'une bande de petits voyous, Sam envoya deux adolescents à l'hôpital. Plainte, arrestation, Sam fit connaissance avec le système judiciaire américain pour l'enfance difficile. Il appris le retour de son père, libéré semble-t-il avec d'autres prisonniers dans le cadre d'une opération d'entente diplomatique, il le vit à la télé avec d'autres ombres humaines. L'homme qu'il avait connu n'était pas revenu des jungles asiatiques, il fallut quelques mois avant de pouvoir le voir, d'oser y aller mais, alors qu'il devait passer un moment avec lui dans l'appart de Great Falls, Sam découvrit son père suicidé d'une balle dans la bouche, avec son arme de service : un colt cavalry. Il avait quinze ans. Son enfance disparaissait à jamais dans le drame.
entre 1975 et 78 : Sam poursuit ses études, bon en sport, surtout la boxe, il évolue plutôt bien. Son diplôme en poches, Sam erre un peu à l'aventure dans les rues d'Helena, il se bat, boit et fais deux ou trois "coups". C'est un vieux sergent reconvertit en propriétaire d'une salle de boxe qui le tirera de là. Il apprend la boxe et dans la ligue junior décroche deux ou trois titres en catégorie moins de 80 kgs. Une dernière "bêtise" et un flic plus patriote que punitif lui laisse un choix : 10 mois de prison avec les adultes et inscription au casier judiciaire ou un engagement d'au moins 5 ans dans l'armée ! Homme intelligent, Sam rejoint la base où son père travaillait. Trouve son bonheur avec les chiens de l'armée et passa ses classes comme Maître-chien.
3 juillet 1979 : Afghanistan, « programme afghan » (1979 à 1992), armement par la CIA des moudjahidines afghans de divers groupes pour la guerre d'Afghanistan (1979-1989) contre l'URSS. Sam lui fait ses premières missions en Allemagne. Il assure la sécurité de la base arrière jusqu'en 80 où une blessure à la jambe le contraint de entrer au pays, officiellement on lui demande de dire qu'il était en plein combat mais en réalité c'était un groupe de neo-nazis qui les avaient agressés lui et ses camarades dans un bar de Berlin ouest !
1980 à 1990 : De retour au pays il s'installe dans l'appart que sa mère et lui partageaient, sa mère vient de décéder tuée par un de ses nombreux amants de passages. Après l'enterrement, Sam revient sur la tombe de sa mère, il est ivre et se soulage sur sa pierre tombale. Il n'y reviendra plus jamais ! Il apprend qu'on le demande au Salvador ou au Nicaragua. Le soir de la veille de son départ il fait la fête et finit par coucher avec une jeune serveuse canadienne (juste un coup d'un soir, pour le fun !). Elle met au monde son fils le 15 Avril 82. Il n'aurait pas cru être père un jour, mais le destin lui faisait une farce et Margaret Richardson et son enfant "de l'amour" devinrent ses boulets : son sens de l'honneur et son éducation religieuse, ne lui laissant que le choix d'assumer ses actes, il prit donc l'habitude de vivre maritalement avec Margaret, il n'y aura pas de vrai mariage pour la simple raison que Sam n"aimait pas Margaret et que le sacrement du mariage veut dire quelque chose pour lui. Pendant des années, la fille qui jouissait en québecois lui cassera les oreilles avec ça (les canadiens sont très religieux ! Et parfois plus que les américains)
1983 : Sam est au Liban : Force multinationale de sécurité à Beyrouth, départ après un double attentat contre les QG américain et français. En Décembre 1983 : Sam est à Grenade : Invasion contre-terroristes pour libérer des otages et sécuriser l'île.
En 84, suite à la mort de son binôme canin, il est rapatrié aux USA et mis en congé maladie. Mais les années de paix le mine, la présence de son fils imprévu et bruyant associé à la douleur de la perte de son frères d'armes, un anniversaire souhaité qui lui rappela la disparition tragique de son propre père. Sam devint violent envers sa "femme", elle lui rappelait trop sa mère à lui avec ses plaintes et ses demandes diverses ! Et ce moutard dont il n'avait rien à foutre, à tel point qu'il n'avait pas pris la peine de le reconnaitre en mairie ! C'est Margaret qui inscrira l'enfant comme Lucas Richardson fils de Samuel Wesker et Margaret Richardson
1986, 14 avril : C'est l'opération El Dorado Canyon, bombardement de plusieurs centres politiques et bases militaires en Libye, 45 morts libyens, deux pilotes américains tués à la suite d'attentats antiaméricains en Europe.Il demandera à pouvoir en être, il attendra moins d'un an et partira sans fêter les 5 ans de Lucas.
1988, 18 avril : bataille des plates-formes pétrolières Sassan et Sirri face à l'Iran. Sam est promut Capitaine
1991 : guerre du Golfe (opération Tempête du désert). Sam blessé rentre en 1992., il croise peu son fils, mais resté seul avec cette femme qu'il accuse de l'avoir piégée, comme sa mère avec son propre père. Bref, il l'a harcèle, tant physiquement que psychologiquement/ Sa convalescence prend fin environ huit mois plus tard et il repart de suite
1993-1994 : C'est la Somalie, opération Restore Hope, intervention militaire des États-Unis pour soutenir les Opérations des Nations unies en Somalie. fréquente une jeune infirmière, elle est belle, australienne et surtout dévouée à ses malades. Sam en tombe amoureux et annonce à Margaret qu'il ne rentrera pas, il lui donne un an pour quitter la maison ou alors il lui couperait les vivres, finalement il trouva plus simple de jeter toutes les lettres envoyées par Margaret
1994 : Il est en Haïti, opération Uphold Democracy pour installer le président élu Jean-Bertrand Aristide.
1998 : Irak, quatre jours de bombardement aérien sur des objectifs militaires et industriels. Il fut assez heureux de former la futur armée du pays libéré
1998 : le 20 août, double bombardement d'une usine de médicaments (soupçonnée d'appartenir à Ben Laden) au Soudan et de camps d'entrainement terroristes en Afghanistan à la suite des attentats des ambassades américaines en Afrique du 7 août 1998.Samuel y assure la sécurité canine en tant que chef d'unité, il est promu Major
1999 :Pour sa dernière Mission en extérieure il part pour le Timor oriental : soutien logistique aux forces de l'ONU pour son indépendance.
En 2000 il obtient une affection fixe dans la base de Great Falls en tant que chef d'unité canine pour la formation et la sélection des maître-chiens. La vie à la base l'ennuie, son infirmière l'a quitté, il voulait l'épouser, elle voulait encore voyager pour une décennie, à 25 ans c'est normal ! Il rentre voir Margaret et se fait charmeur et généreux offre de payer les études de son fils, il souhaite faire amende honorable et refaire une vraie famille à eux trois ! Enfin c'est ce qu'il dit, en fait c'est surtout se débarrasser de Lucas, qui ressemble de plus en plus à sa grand-mère paternelle et avoir une personne à qui se plaindre de sa journée, faire sa lessive, sa bouffe et surtout lui apporter du plaisir quand la drague extérieure avait foirée.
2001 : la guerre contre le terrorisme est déclarée à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Sam est sur la brèche et invente pleins d'exercices pour entrainer ses recrues !
2001 à 2004 ; Sam s'ennuie ! La base est trop rigide et il n'a rien d'autre à faire que de la paperasse. Il rentrait chez lui parfois ivre, parfois avec une filles ou des camarades de beuveries. Chaque fois immanquablement cela tournait à la dispute avec Margaret. Un soir il y eut le geste de trop, (la veille il avait appris que soeur Mary-Gabriel avait été retrouvée morte, violée et assassinée, les coupables, des dealers qui ne supportaient plus ses interventions pour réhabiliter les jeunes délinquants, avaient été arrêtés le soir-même, échappant ainsi sans le savoir à sa vengeance, le viol lui devint un crime odieux punissable de mort ! Il s'était promis devant un troisième scotch, de ne plus battre une femme sous le coup de la colère), une réflexion malheureuse, une main qui se lève, une chute dans l'escalier et Margaret était morte sur le coup ! Promesse d'ivrogne ne dure jamais longtemps dit le proverbe ! L'enquête a conclue à l'accident domestique malheureux, mettant Sam hors de cause. Bref il tourna la page, et la vie continua ! Et un jour Lucas sonna à la porte. Sam ouvrit avec un grand sourire, il n'eut pas le temps de présenter sa nouvelle compagne que Lucas se jeta sur lui et le battait à mort, c'est d'ailleurs dans cet état supposé que son fils l'abandonna avant de fuir. La femme qui partageait la vie de Sam avait fuie dès le début de l'altercation non sans avoir appelé le 911. Pour Sam cette journée fut un immense trou noir !
2005 : Durant un an Samuel resta à l'hôpital dont six mois en coma artificiel le temps que l'oedême cérébrale se résorbe. Aux enquêteurs il dit ne pas se rappeler ce qui c'était passé ni qui était l'agresseur. La jeune femme étant introuvable (elle n'était pas vraiment une sainte), les poursuites cessèrent. Sam n'était pas une balance, effectivement certains détails lui échappaient mais surtout il partait du principe que c'était à lui de régler la note !
2006 : Les médecins lui apprirent qu'il pouvait de nouveau travailler, il ne présentait aucunes séquelles physiques. En fait c'était faux : la commotion cérébrale (une des nombreuses qu'il avait subies depuis son passé de cogneur ) se révéla lui provoquer des migraines assez douloureuses, et ce chaque soir vers l'heure où Margaret était morte. Et des rhumatismes commencèrent à ruiner un peu plus ses croyances en l'immortalité !
2010 : Jusqu'ici en congé indéfinis, Sam qui fêta (ou plutôt qui ne fêta pas ) ses 50 ans fut mis en disponibilité active, avant-première avant la retraite. Il conserva chez lui le revolver de son père, son propre pistolet modèle 1956, cal 45 automatique. Et un fusil de chasse calibre 12 à chevrotine et six carabines pour la chasse au gibier.
2014 : Retraité officiellement depuis 3 années, Samuel qui ne savait pas s'empêcher de revenir ses amours militaires, se fit connaitre comme consultant de sécurité en collaboration canine. c'est dans ce cadre qu'il put s'éloigner de la base de Great Falls. Mais ces voyages autour du globe et ses conférences, lui apprirent que le monde était dangereux. Il se devait d'aider son pays car le chaos menaçait. Il ignorait à quel point !
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septembre 2015 •
Journal de bord du Major Samuel Wesker, chef de l'unité canine de la Base de Malmstrom, AFB
Six mois se sont écoulés depuis que je suis revenu chez nous. Mais c'est vers le mois de Septembre que les choses se sont gâtées
jour 1 • (09/10/15)
En apprenant les rumeurs de troubles à Seatte, Helena, et d'autres lieux proches, le Colonel commandant la base s'est soudain inquiété de ce qui arriverait à nos 120 minutemen II. Il contacta l'état-major et le soir la nouvelle tomba : évacuation des missiles séance tenante et de tout le personnel requis pour leur transport et leur utilisation. Comprendre surtout ceux ayant des familles et/ou des qualifications indispensables.
jour 2 • (10/10/15)
Selon la presse et les média, les rumeurs de la veille s'expliquerait par un acte malveillant. Dans la base c'est le branle-bas de combat, trois Hercule C-130 attendent leur chargement. Les silos de missiles sont en pleine effervescence, les familles d'officiers et d'ingénieurs font leur bagage. Je me suis proposé pour aidé selon mes capacités, on me confia de la sécurité de la zone de fret en plus de mes autres occupations, on remonte mon niveau d'accréditation. J'organises les patrouilles cynophiles avec un roulement toutes les heures. Malheur à celui qui tenterait de passer la sécurité : ordre de tirer à vue ayant été autorisé.
jour 3 • (11/10/15)
Mes informations étant plus précises depuis mon nouveau statut, je sais maintenant que la possibilité d'une attaque terroriste n'est pas à exclure. Le long trafic des chargements destinés aux avions de transports est fini en début de soirée. Le Colonel me nomme commandant intérimaire de la base à titre provisoire. Le personnel de la base est réduit de 60%, reste les jeunes recrues célibataires (PMV ou Contractuelles), les soldats en fin de carrière proche de la retraite, et les peloton disciplinaires. On a les chiens et leurs binôme. Le colonel monte dans l'avion, me fait un salut, et me dit "à bientôt !", je ne le reverrais plus ! Je devais juste occuper le poste un mois ou deux, le temps que l'armée envoie un vrai contingent définitif, avec peut-être, le retour de nos missiles.
jour 4 • (12/10/15)
La base est étonnamment silencieuse maintenant que les avions sont partis avec leur chargement. Je ne relâche pas la discipline pour autant bien au contraire : le fléau de notre monde moderne a encore frappé ! Je prends deux troufions en flagrant délit de glandouille, ils s'extasient devant des vidéos sur le smartphone de l'un des deux (un grand benêt rougeaud trop content de pouvoir en mettre plein les mirettes de sa camarade), j'ai confisqué l'objet du délit et envoyé les deux tourtereaux chacun à un bout de la base, avec ordre de courir pour s'y rendre(bien sûr j'ai avertit les sergent de semaine de chaque objectif de l'arrivée des punis, histoire d'avoir un contrôle de leurs efforts). J'ai regardé la vidéo : images tremblantes et flous de l'hôpital de Helena, je ne suis pas sûr de ce que j'y vois, un malade qui titube ? Le posteur prétend que c'est un mort-vivant, les commentaires oscillent entre crédulité et théories complotistes. Conneries !
jour 5 • (13/10/15)
Mes contacts de l'état-major me disent que c'est une situation isolées, que dès que tout sera sûr, les avions seront de retour. Pour des raisons de sécurité, si je suis rassuré sur le bon déroulement du voyage, en revanche rien n'est dit sur leur destination. Mes ordres sont de garder la base et d'éviter de me mêler de ce problème purement circonstanciel. L'état-major a ses propres sources et fera ce qui sera bon de faire. J'ai pris sur moi de libérer provisoirement les moins dangereux des soldats emprisonnés. L'alerte jaune est déclarée, les soldats armés et le couvre-feu de rigueur. La télé est coupée et les téléphones confisqués : les médias d'infos sont trop alarmistes, je ne tiens pas à avoir une mutinerie
jour 6 à 10 • (du 14/10/15 au 18/10/2015)
Bon sang ! C'est le chaos à 10h de Great Falls ! L'armée a été déployée et les rapports de conflit ouverts contre des émeutiers tombent sans cesse sur mes téléscripteurs. Les opérateurs de communication ont été réunis dans une zone à part sous haute surveillance. Le 16 je libère le reste des soldats punis en cour martiale et emprisonnés pour des délits ou des crimes graves. Je mets en place des patrouilles pour soutenir les forces de l'ordre de la ville. Si c'est bon pour Seattle ou Helena, c'est bon pour Great Falls. Et surtout je peux assurer une zone de contrôle autour de la base et assurer que les voies d'accès sont libres de circulation. Le Président fait une allocution pour enjoindre la nation à garder foi en son gouvernement et son efficacité à répondre à cette situation. Je reçois des ordres de considérer les alentours de Seattle ou d'Helena comme des zone à risque et tirer à vue sur tout individu suspect venant de Seattle ou d'une autre grande ville au Nord à l'ouest ou au sud.
jour 11 à 16 • (du 19/10/15 au 24/10/2015)
Le 19 au matin voit un train de trois camions de transport militaire se présenter à l'entrée de la base. Ils ont un ordre de mission officiel : la base est reconvertie en camp de secours dont on me charge de m'occuper tant du point de vue logistique que sécuritaire. Les camions contiennent de quoi renforcer les capacités de notre zone médicale (déjà assez efficace), un renfort de 50 hommes de troupes et des rations (sans oublier des armes et des munitions). Le 22, une patrouille rencontre un groupe de "réfugiés" venant de la route de West Glacier, certains disent venir de la côte ouest, ils parlent des routes engorgées et de l'obligation de poursuivre leur route à pied. Affamés et épuisés ils sont ramenés à la base où les plus gravement touchés sont conduits à l'hôpital. On réunis les autres dans la zone de détention maintenant vide. Le 24, tous les hospitalisés sont morts. Certains de nos invités à cette nouvelle, demande à pouvoir partir sur l'instant. Comme je refuse il y a des mouvement de colère ! Des coups de feu partent, 10 civils en meurent et 5 soldats s'en trouvent blessés. Les armes sont désormais confisquées pour les civils !
jour 17 à 19 • (du 25/10/15 au 27/10/2015)
Une alarme me réveille en pleine nuit : On est attaqué ? Par qui ? Je m'habille vite ! Dehors des coups de feu retentissent, je passe ma ceinture avec le pistolet de mon père, attrape mon vieux M16 et sors dans le couloir. Je croise d'autres gars et filles hagards, comme moi réveillés par la sirène, ils sont armés et certains sont encore en tenue de nuit. Je rameute la troupe et on sort dehors et c'est une scène de chaos : des soldats tirent un peu au hasard, des civils fuient en courant et là-bas, éclairé par un réservoir de gaz explosé, aux flammes bleus, un type en dévore un autre qui git couché sur le sol en hurlant à l'aide ! Je vise et tire sur le gastronome, il se relève et me fixe d'un regard brillant de méchanceté. Il grogne et va pour se jeter sur moi, il est à 100m ! Il se prend pour qui ? Bolt ? J'ai à peine fait cette réflexion que le type se trouve à 10 m de moi ! Je recules, trébuche sur un corps et me retrouve sur le cul, j'ai lâché mon fusil, instinctivement je porte la main à mon pistolet. Je me vois écarquillant les yeux en réalisant que le type n'a plus d'estomac mais un trou béant là où j'ai tiré. Il se retrouve la tronche face à mon canon, je tire, plus de tête ! Il me tombe dessus ! Il pue la charogne. Je m'en souviendrais du 26 Octobre 2015 !
• automne 2015
On avait à peine récupéré du 26 Octobre que Novembre nous prenait en plein travail de repli en camp de survie militarisé. On est plus assez nombreux pour surveiller une telle étendue comme celle de la base, donc nous voilà retranchés dans une zone comprenant les quartiers d'habitations, le Centre de commandement, la cuisine et ses réserves, l'arsenal, les chenils et une annexe médicale autrefois dévolue aux services vétérinaires. Le reste de la base fut piégée sur des points stratégiques. On captura les nombreux chiens errants des environs pour les placer entre la grille extérieure et notre nouveau camp retranché. La plupart reprirent vite leur habitudes domestiques, la nourriture leur était donné à minima et ils avaient un abri. Ils s'avérèrent une bonne alternative à mes patrouilles passées. Nous sommes 60 soldats et 20 civils, les autres ont fuis ou bien sont morts, voire pire, cette nuit du 26. Je suis revenu sur la restriction de l'armement,je n'ai pas le choix : il faut renforcer notre ravitaillement, partir dans les autres zones désertées de la base pour récupérer tout ce qui pourrait nous être utile pour survivre. Les égouts refoulent en ville, les usines d'électricités ne font plus leur job, l'hiver arrive !
• hiver 2015-2016
On a pas trop soufferts de l'hiver mais certains ont choppé un virus de la grippe assez costaud, on a eu 5 morts (on les a incinérés par précaution). Cependant les "rôdeurs" se montrent plus nombreux en ville, certains immeubles ont mal supportés l'explosion de gaz de Janvier et leurs occupants encore moins. Malgré les incendies à répétition, le nombre des marcheurs ne semble pas diminuer, bien au contraire. Le 15 Février, la patrouille chargée de trouver du ravitaillement nous appris que tout le nord de la ville était en ruines : la raffinerie de pétrole avait explosée ces derniers mois et que la voie de ravitaillement vers le reste de la ville nous était désormais hors d'atteinte, à cause des dégâts mais surtout à cause d'un immense nuage de pollution qui s'avançait mollement vers notre camp de fortune, les cadavres sur son passage ne laissant aucun doute, il fut évoqué la solution de la fuite vers un autre endroit plus sain. Le reste du mois de Février nous vit préparer notre périple, et le 5 Mars au matin nous partîmes, trois camions chargés le plus possible, un véhicule à chenillettes avec une grande pelle frontale (un bulldozer de l'armée transformé en engin blindée de soutien, digne de la bande de A-Team) à l'avant pour déblayer le chemin, et les chiens de l'unité (pour les semi-sauvages, on les laissa sur place avec un passage pour sortir plus tard. On avait assez de vivres pour une quinzaine en se rationnant et un bel arsenal, comprenant des grenades, du C4 et un lance-roquettes.
• printemps 2016
Dans un premier temps nous sommes partis vers Helena, comme l'interstate 15 avait été nettoyée par mes hommes des siècles plus tôt, sur 1km on a bien roulé, puis les premiers obstacles ce sont dressés devant nous : Une file ininterrompue de voitures après un carambolage monstre ! Les inévitables crétins qui ne peuvent se résoudre à écouter ce qu'on leur dit et voilà le résultat ! Certains d'entre nous descendent afin de fouiller les épaves abandonnées. On ne trouve pas grand chose, mais on a récupéré un peu d'essence et des pièces mécaniques. Notre bulldozer repousse les voitures sur le côté et on peut avancer. Helena ne nous vit jamais : à mi-chemin de notre périple il fut évident qu'on ne pouvait plus avancer. Aux alentours de la route 39 on prit route sur la gauche, deux jours de route et on changeait d'objectif : en route pour le site de Mammoth Springs, partie du parc national de Yellowstone, je pensais que là au moins on serait à l'abri et qu'on aurait de quoi se nourrir. Avril ! On a perdu un camion le 10, un essieu qui s'est cassé sur un flanc de route de montagne (la 12 près de Canyon Ferry Lake !), lors de notre arrêt à Townsend, on a été pris à partie par des pillards; Échange de coups de feu, on a perdu une demi-douzaine des nôtres et on à dû laisser un camion derrière nous. Mai, le 08, on évitait les villes depuis la mésaventure d'Avril, on était plus que 10, les blessés de la fusillade de Townsend n'avaient pas survécus et certains ne pensais plus que le groupe nous protégeait, au contraire, il leur semblait qu'on faisait une cible trop tentante, bref on s'est séparés. Il nous restait un camion mais le 15 on coula une bielle ! On est donc devenu une bande de survivants à pied. Le 12 Juin durant une halte, entre Livingstone et Butte, alors que moi et trois autres compagnons étions partis chasser, des cannibales ont attaquer le campement ! Malgré nos efforts nous sommes arrivés trop tard, il y avait des morts et le camp avait été mis à sac ! j'ai trouvé un jeune chiot de six mois environ, presque mourant entre les bras d'une petite fille morte depuis peu, à ses côtés les restes de ses parents (je suppose, vu que quelqu'un les avait débités comme des pièces de boucherie et que visiblement c'étaient des femmes ! Je ne sais pas ce qui me dégoûtait le plus : deux gouines qui élèvent une gosse ou le rappel de la mort et du viol de soeur Mary-Gabriel il y si longtemps !). J'ai mis le chiot en sureté et laissé mes camarades se chargés des morts et de récupérer le peu qui restait, cependant un des hommes présents insista pour m'accompagner (le frère d'une des deux mortes). J'ai pris les quatre chiens encore avec nous et nous avons remonté la piste des salauds qui avaient osé s'en prendre aux nôtres ! Il nous a fallu une semaine pour les retrouver. Il n'y avait qu'une dizaine de personnes, réunies autour d'un barbecue ou tournait un morceau de gibier qui m'apparut comme étant le Sergent Platt, un des maitre-chien de Malmstrom. J'ai vu rouge : On a attendu la nuit et ce fut le carnage, moi avec mon couteau de chasse ou ma machette, le frangin avec sa carabine à lunette de nuit et les chiens avec leurs crocs ! Je n'ai pu sauver personne ! Les cannibales ne sont pas trop portés sur la viande sur pied, ils consomment de suite ! Ce fut le glas du groupe de Great Falls, le 25, on se sépara bons amis, chacun avec son chien plus le chiot pour moi (vu qu'il avait bien survécu, je l'ai nommé Lucky.) Depuis ce temps je voyage léger : Le pistolet de mon père, un fusil d'assaut, un sac à dos militaire grand modèle et divers fringues et objets qui vous garde encore humains !
• été 2016
Juillet et Août sont mis a profit pour commencer à éduquer Lucky, avec Lilith, ma chienne, c'est même un plaisir ! On se dirige vers Great Falls de nouveau, j'ai choisis de rejoindre le parc de New Glacier alors de nouveau mais en sens inverse je me balade entre lacs majestueux et reliefs imposants. Je souffre bien du dos, mes migraines sont horribles et m'obligent souvent à rester couché dans le noir pendant une journée entière, mais malgré un soucis de medocs, j'ai passé un bel été Jusqu'au 25 Août et une nouvelle opportunité de carrière. Les chiens et moi on venait d'entrer dans un petit patelin de cambrousse, n'étant pas entrer par la rue centrale, j'ignorais le nom de la localité. Je venais de fouiller deux ou trois bicoques vides pour recueillir de l'eau dans les wc les frigos et le chauffe-eau de la salle de bain quand des coups de feu retentirent. Le bon sens recommande de surtout éviter de ce jeter dans la gueule du loup mais, allez savoir pourquoi, je me suis trouvé pris d'une curiosité stratégique pour ceux qui produisaient des détonations. Je me suis donc lancé vers le bruit, mes chiens sur les talons. Derrière une voiture en piteux état, je pu voir un groupe de quatre personnes qui se trouvaient prises à partie par un autre de 5 ou six individus aux visages bariolés : des cannibales ! Mon sang n'a fait qu'un tour ! J'ai pointé mon fusil et tiré ! un ...deux ...trois coups ! Chaque fois un assaillant tombait raide mort ! Par chance, les défenseurs, une fois la surprise passée, se reprirent et firent aussi des cartons. Les survivants prirent bientôt la fuite ! Je sortis de ma cachette, et, les mains levées, je m'approchait du groupe que je venais d'aider. Je fut accueilli en héros, c'était des marchands itinérants en quête de marchandises. Contre des vivres, des munitions ou ce qui me ferait plaisir ils me demandèrent de leur servir d'escorte. J'ai accepté et au final ils m'ont conduits à leur camp de base à Canyon Ferry Lake. J'ai reçu pas mal de vivres ce jour-là, j'ai même pu me laver dans un bac d'eau chaude. On me proposa un job à plein temps : escorter les caravanes de récolteurs et former les futurs services de protections des commerçants ! L'été finissait, l'hiver suivrait l'automne et pour bien éduquer mes chiens, un port d'attache serait pas mal ! Je suis resté !
LA CHRONOLOGIE
THE END NEVER ENDS
• automne 2016
La vie chez les marchands est plutôt tranquille, je forme des volontaires, et même des équipes cynophiles, spécifiquement pour la recherche de denrées de valeurs. Parfois on a eu des soucis avec des pillards ou des rôdeurs mais finalement notre service de gardes de caravanes est efficace. En Novembre un orage violent nous à forcés à quitter le camp de vacances pour cause d'inondations, mais cet inconvénient de vivre près de l'eau n'a pas duré plus d'une journée. Puis est arrivé l'hiver, j'ai réalisé qu'un an déjà était passé depuis mon départ de la base de Malmstrom. J'avais des trucs à demander à Santa Claus !
• hiver 2016-2017
Les affaires des marchands marchent du feu de dieu ! Du coup on a du mal à fournir. Comme on manquait de personnel, je me porte volontaire pour assurer l'escorte d'une caravane; On est partis le 24 Décembre au matin, dans la neige et le vent. Le 25 à midi on s'est fait prendre en embuscade par des types très organisés. J'ai pris un sale coup sur la tête et j'ai sombré. C'est un seau d'eau froide qui m'a réveillé. J'étais attaché et tout ce que j'ai vu c'est des types s'acharner sur les deux femmes de notre groupe, et si j'ai bien reconnu, un des gars y avait droit aussi. J'ai pas pu m'empêcher d'ouvrir ma tronche et j'ai reçu un coup de fouet. Le chef des esclavagiste m'a posé un marché : je réponds aux questions et les viols se termineront par un tir en pleine tête, sinon il donnera un des rescapés de la caravanes à ses ouvriers (soit comme bouffe, soit comme esclaves sexuels). J'ai dit ok (je rappelle que depuis l'assassinat de Soeur Mary-Gabriel, j'ai les viols en horreurs), et il à commencé, j'ai répondu aussi évasivement que possible mais les viols continuaient malgré tout. Donc j'ai donné la vraie localisation du camp de vacances reconverti. Un coup de feu à suivi cet aveu, ainsi que dix coups de fouets pour m'apprendre à le prendre pour un con me dit le chef. C'était le gars qui hurlait qui fut le premier. Il gardait les filles bien en vue pour me motiver. Deux semaines ! Cette torture à durée deux semaines ! A la fin, les filles étaient parties dans un autre monde, morceaux de chair réduites à des plaisirs bestiaux ! Moi j'avais droit à dix coups de fouet par heure. Je crois avoir répondu la vérité au moins trois fois encore, comme j'ai entendu deux coups de feu et que le spectacle ne m'était plus présenté. Je ne sais plus ce que j'ai dis, j'étais fatigué, affamé et mon crâne était un étau d'aiguilles chauffées au rouge. On m'a détaché et conduit quelque part. Je crois bien que j'ai passé l'hiver dans un état semi-comateux; J'ai émergé un jour de Mars, la tête cotonneuse et le dos en feu, j'étais attaché et sur le ventre, nu et sans pouvoir identifier le lieu où j'étais.
• printemps 2017
J'ai fêté mon anniversaire comme nouvelle acquisition de Jango le Maitre de corvées, chef d'un gang d'esclavagistes. Trois catégories sont reconnues : les esclaves de travail, les esclaves sexuels (hommes, femmes ou enfants, jeunes ou vieux) et les esclaves de combat. Vu mon état et malgré ma plastique avantageuse, c'est comme esclave de travail que j'entamais ma nouvelle existence, on était une trentaine, 5 combattants, 10 sexuels et le reste de travailleurs. Pour moi, c'était surtout de la convalescence, mon but était de me refaire une santé et de montrer que je pouvais plutôt être un esclave de combat. Mais ce fut plus long que je l'aurait voulu. En fait il me fallut tout le printemps et un peu de l'été pour tenter ma chance;
• été 2017
Fin Juin, je suis en forme parfaite, enfin plus que ce que j'aurais obtenu avant en courant une fois par semaine mes 40 km. Lors de l'appel des corvées je vais voir le contremaitre et lui demande comment faire pour passer combattant, il se marre et me montre un gus deux fois grand comme moi : un nouveau depuis une quinzaine. Si je pouvais le tuer à mains nues, alors je prendrais sa place. J'ai fait la tronche, je suppose, car le contremaitre s'est remis à rire et m'a dit de retourner au boulot. J'ai soupiré et me suis diriger vers la montagne. Je l'ai appelé, il s'est retourné et j'ai vu ses tatouages de cannibales, alors j'ai pété les plombs. Un direct au foie, un coup de genoux dans les joyeuses, un coup de genoux sous le menton, un étranglement avec mes chaines en faisant contrepoids avec mon dos, j'ai entendu un craquement et le type s'est affaissé, essoufflé avec un début de migraine terrible, j'ignores combien de temps à duré le combat, on m'a demandé de m'assurer que le gars ne se relèverait pas, j'ai pris une pierre qui trainait là et j'ai frappé et frappé encore ! C'est sous le surnom de "tombstone" que je rejoignais le groupe des combattants ! Je passais le reste de la journée à l'infirmerie pour un check-up et un repos bien mérité, le lendemain je partais pour le camp d'entrainement ! Ceux qui passait par le centre d'entrainement dans un cagnard de dingue : le Pénitencier de Butte. Avait droit à un aperçu de leur vie future : deux mois de formation aux jeux du cirque
LA CHRONOLOGIE
CHAOS LEADS TO WAR
• automne 2017
J'ai entamé le circuit qui allait de Livingston à Missoula en passant par Butte. C'est le 1er Octobre que les services de protection des Marchands sont venus venger les leurs. C'était à Livingston, alors que j'attendais mon tour pour dégommer un rôdeur de taille conséquente. Heureusement j'avais une cotte de maille et une machette. Le garde s'est fait attaquer par un chien : Lilith ! Ma Lilith, que je croyais perdue ! J'en ai chialé de bonheur je crois bien. Les combats furent terribles mais j'avais rameuté mes condisciples, n'est pas Spartacus qui veut et loin s'en faut que mes paroles surent rameuter les foules, certains me suivirent (des gars d'ailleurs en majorité), les autres se partageaient entre lâcheurs préférant fuir et neutres se satisfaisant des avantages de leur vie de vedettes des rings. Mais ce fut suffisant pour deux fronts de combattants alors les esclavagistes ont sentit leur douleur.
• hiver 2017-2018
De retour chez les marchands avec quelques autres de mes condisciples, pendant un temps, on fut au calme puis les esclavagistes s'en prirent à un des fournisseur des marchands. La guerre entre les esclavagistes de Butte et les marchands itinérants est consommée. Une offensive des marchands ayant été montée mi Novembre. L'attaque se fit le 6 Décembre. D'abord discrète et silencieuse, il en fut tout autre dès que j'eu libéré les esclaves, alors le chaos fut total ! La ville sombra dans les incendies. On avait rameutés des rôdeurs alors on suppose que l'esclavage à grande échelle dans Butte et ses villes satellites, c'est fini pour toujours !
• printemps 2018
J'ai repris mon poste chez les marchands. Lucky est devenu un super chien, le dresseur qui s'en occupait à fait du bon boulot. Les marchands craignent pour les femmes et les enfants, alors un exode est mis en place. Direction, Glacier National Park. On y arrivera le 6 Juin. Moi, comme je n'ai plus trop envie de me sacrifier pour les autres je décide de reprendre la route. Je prends le pistolet de mon père, récupéré des mains sanglantes de Jango, un fusil de combat double canons à munitions doubles (cartouche de chevrotine 00 et balles cal 357 magnum parabellum). Un chariot de transport façon traineau à roulettes tiré par Lucky et Lilith. Mon sac militaire, mes fringues, des vivres, des munitions, des livres, une machette des trucs comme de la corde et du fil de pêche.
• été 2018
Des rumeurs parlent de gars qui auraient monté une structure et même des colonies; J'ai rien de mieux à faire alors c'est là que je me dirige. Lilith nous quitte le 4 juillet de la patte d'un grizzly. J'ai jamais pleuré pour personne, mais là je me suis bien rattrapé. Seattle est la ville du Fort Ward, donc je prends la route vers la ville du plus célèbre restaurant panoramique. Je traverse une zone de plaines et d'arbustes encore jeunes. La Nature est toujours prompte à reprendre ses droits. Une meute de loups affamées nous ayant comme prévision de menu, je me vois contraint d'abandonner le chariot, j'ai juste sauvé mon sac et le principal de mes affaires. Lucky et moi, arrivons à Seattle fin août.
LA CHRONOLOGIE
THIS IS HOW IT RESTARTS
• automne 2018
Je passe tout le mois de Septembre à trainer de droite et de gauche sur Seattle et ses environs, Entre des petites communautés disparates et des structures mieux organisées, je parviens à distinguer deux grandes structures qui semblent bien parties pour durer : Un entrepôt et Remnants. Remnants c'est le reliquat de l'élite militaire du pays, l'entrepôt c'est des sortes de hippies qui se croit dans un monde d'utopie et des traine-savates qui se foutent de tout. Un dernier conflit contre des pillards, un automne pourrit et des migraines qui empire. J'en ai marre du chaos ! C'est décidé, je rejoint les Remnants ! Je suis arrivé mi Octobre, avec une file de réfugiés. C'est un certain Donovan qui nous accueille, on doit déposer nos armes à feu, je tique un peu mais bon, je comprends l'idée, je demande cependant que personne d'autre que moi ne soit le propriétaire de l'arme de mon père. Je garde machette et couteau (après un temps d'observation légitime) et Lucky, bien sûr !. Un Certain Stan me fait passer un entretien succinct et on m'alloue une tente provisoire. Je décides de réparer une baraque un peu décati ( un garage et un appentis/abri de jardin près des ruines d'une bicoque )au lieu d'attendre d'avoir un jour un logement en dur. En sortant de son "bureau je crois reconnaitre un visage familier : Mon fils ! Pendant 15 jours j'arrives à l'éviter (construire sa baraque ça aide aussi), C'est le jour d'Halloween que je décidais que le temps des retrouvailles larmoyantes était venu ! Raté ! On s'est bien pris la tête ! Novembre c'est le mariage de Lucas et de sa pétasse de copine. Je suis pas invité mais je suis venu voir le spectacle ! Stan m'a proposé un job, j'ai pris !
• hiver 2018-2019
On a eu froid Lucky et moi ! Mais j'ai fini ma maison ! Mon fils est veuf et père, moi je forme des recrues pour remplacer les pertes subies et je m'occupes de ma baraque. Le matin je cours avec mon sac plein de cailloux, la journée je m'occupe de Lucky et des mômes. Et le soir, je bois pour oublier mon mal de crâne. Ah, et puis maintenant on a du courant électrique, moi je m'en fout, la nuit je dors et en journée je vois pas ce qu'on en ferait ! Je suis seul dans un camp de gens qui savent pas comment faire pour guérir le monde mais j'ai du whisky ! La vie est belle !
passeport := recensement de l'avatar. - Code:
Bruce Willis • <bott>Samuel Wesker</bott>
= recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
• Samuel
= recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
• Wesker
= recensement du métier. - Code:
• Militaire- K9 unit commander
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Re: Samuel Wesker : " Comment tu dis ? Sale con ? MONSIEUR ! Sale con ! Merci !"
Jeu 25 Avr 2019 - 18:59
Ouiiiiii et bienvenue officiellement !!!!
Ça promet !!!!
Bon courage pour ta fiche. Comme tu le sais si besoin est je suis dispo !
Ça promet !!!!
Bon courage pour ta fiche. Comme tu le sais si besoin est je suis dispo !
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Re: Samuel Wesker : " Comment tu dis ? Sale con ? MONSIEUR ! Sale con ! Merci !"
Jeu 25 Avr 2019 - 19:02
Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers , il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
Bonne rédaction !
Bienvenue parmi nous !
Bon courage pour la rédaction de ta fiche ^^
Chouette choix de scénar aussi
Si tu as des questions n'hésites pas à MP o/
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Re: Samuel Wesker : " Comment tu dis ? Sale con ? MONSIEUR ! Sale con ! Merci !"
Jeu 25 Avr 2019 - 19:04
Merci !^^
Ce qui m'aiderait, si possible,fiston ! Ce serait que tu me fasse un pré-remplissage de la fiche, pour ce qui est incontournable (et en même temps ça m'aiderait à comprendre comment on rempli cette fiche hyper détaillée) ^^
rajout pour cause de réponse trop rapide : Merci Jake ! J'espères être digne de ce PV scénarisé ^^
Ce qui m'aiderait, si possible,fiston ! Ce serait que tu me fasse un pré-remplissage de la fiche, pour ce qui est incontournable (et en même temps ça m'aiderait à comprendre comment on rempli cette fiche hyper détaillée) ^^
rajout pour cause de réponse trop rapide : Merci Jake ! J'espères être digne de ce PV scénarisé ^^
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Re: Samuel Wesker : " Comment tu dis ? Sale con ? MONSIEUR ! Sale con ! Merci !"
Jeu 25 Avr 2019 - 19:21
Bienvenue officiellement Samuel
En te servant des informations que Lucas a mis dans le scénario et des différentes explications dans la fiche de présentation pour la remplir tu devrais pouvoir t'en sortir sans trop de mal, néanmoins si tu crains de casser le code de la fiche nous nous occuperons de repasser derrière pour la remettre en forme quand tu l'auras remplie
En te servant des informations que Lucas a mis dans le scénario et des différentes explications dans la fiche de présentation pour la remplir tu devrais pouvoir t'en sortir sans trop de mal, néanmoins si tu crains de casser le code de la fiche nous nous occuperons de repasser derrière pour la remettre en forme quand tu l'auras remplie
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Re: Samuel Wesker : " Comment tu dis ? Sale con ? MONSIEUR ! Sale con ! Merci !"
Jeu 25 Avr 2019 - 19:33
Merci ! Lawrence !^^
Oui, j'ai un peu peur de ça vu que c'est déjà arrivé ^^
Mais si j'ai bien compris, il y de légères modifs, car le perso aurait été joué précédemment et donc, comme j'ai pas les ref, je crains les inexactitudes et incohérences !^^
Je vais faire mon max ! (j'espères que vous aimerez la lecture )^^
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Re: Samuel Wesker : " Comment tu dis ? Sale con ? MONSIEUR ! Sale con ! Merci !"
Jeu 25 Avr 2019 - 19:40
Je suppose qu'on ne serait pas là si on aimait pas la lecture
Officiellement bienvenue à toi ! Bon courage pour rédiger ta fiche^^
Officiellement bienvenue à toi ! Bon courage pour rédiger ta fiche^^
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