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The hell is my ally - Alec Davidson
Dim 24 Mar - 4:15
19 ans ≡ Sud-Coréenne ≡ En cours ≡ Travelers
On pourrait parler de la rareté de l’être, mais ce terme a toujours été l’allié de ce que l’on ne connait peu. Le commun prend le pas, au fur et à mesure que l’on dénote chaque défaut, chaque creux, chaque précision. L’objet n’a donc plus tant d’unicité, car on le connaît, car il n’y a rien à découvrir. Alors, il vaut mieux rester à demi-teinte ; cela évite l’ignorance, autant que la connaissance.
Alec est une demi-teinte, un amalgame de contrario dansant sur chaque musique situationnelle. Il s'adapte. Il semble trop menaçant, trop secret, trop brutal, trop près de ses idées, trop prompt aux discours qui percent le cœur, trop proche de nos âmes. Peut-être est-ce de là que vient son charisme, son éloquence terrible, son absence d’hésitation. Non de la haine, non de l’anarchie dont il se porte étendard, mais de sa capacité à comprendre, sa cascade d’empathie pour autrui.
Il est un silence observateur, de ceux qui roulent des épaules sous leur pelage avant d’invoquer la tempête. Il est celui qui calcule avant de foncer, les possibilités, l’impossible pouvant être possible, les réactions et les contradictions, chaque mot qu'il irait énoncer. Si Alec est toujours vivant à ce jour, ce n’est guère par la peur qu’il pourrait inspirer, ou le courage qu’il vient influer, mais bien par son intelligence et sa réflexion, afin de ne se faire museler. Il a toujours vu les solutions, quand bien même elles étaient drastiques. On dénote celui qui agit, dévore le choix plutôt que de se laisser pousser par lui.
Il est calme, oui, un grand acteur aussi, à l’éloquence certes terrible, mais aux décisions parfois ignobles. Si un enfant devait mourir pour le bien du plus grand nombre, il lui briserait la nuque lui-même, et ressentirait chaque parcelle de son acte par respect pour la victime. Comme s'il avait toujours fait de sa vie ; ôter celle d'autrui. Quelqu’un doit faire les choses, quelqu’un doit se tenir debout. Il a levé la patte plus haute que les autres, et se doit de porter sa responsabilité comme ses valeurs jusqu’au bout. Implacable, imperceptible, soudain. Alec n’a rien d’un enfant de cœur, tout en étant bien loin de la personnification du malheur. Ô, il sait si bien faire peur, connaissant bien ce moteur nous faisant percer nos propres valeurs. Sa main est si rapide à attraper, à décider... Et son corps à réagir par volonté de gagner, ou de survivre.
Et alors ? Il n’y a rien d’autre. Juste ce masque, ce masque de discours, ce masque de dévotion et de confrontation, ce masque qui jure liberté et vérité. Alec ne sait jamais montrer, car il sait que l’humain briserait ce que le masque a construit. Ce n’est pas sa faute : l’homme est fait pour détruire. Les idées qu’il acclame pourtant, suaves et brûlant les cœurs, sont plus présentes face à la foule que seul. Et les enfants le savent, ils sont si doués pour comprendre, autant que les animaux. Ils n’ont pas peur de ses mains qui ont étranglé et frappé, ni peur de ce visage masqué qui pourrait les massacrer. Étrangement ils sentent que ces paumes ont toujours su apaiser. Elles frappent, et sont aussi douées pour calmer. Si les mots de l’anarchiste peuvent briser, ses gestes d’affection – bien que rares – rassurent. Quand bien même on le voit tel un bulldog attaquant de part et d’autre, il n’est qu’un chien à l’instinct protecteur incommensurable. Bien mal lui en prit de s’attacher à autrui.
Alec tient un discours violent, suave et sournois sur ces infectés. Il ne semble pas les porter dans son cœur. Il semble porter une rancœur viscérale pour cette entité. Il parle, de ceux qui sont nous, de ces êtres venus d'ailleurs, étrangers et cafards qui osent détruire l'humanité. Pourtant, si son discours est aussi noir que l'encre qui le parcourt, ses pensées restent à jamais pour lui. Il est un masque, et les masques sont tellement plus fascinants que les visages. Il affiche seulement ce que l'autre veut voir.
On fixe ses mains usées par le combat, ses cicatrices recouvrant son passé, son visage caché d’un œil candide. Un masque qui hurle colère, liberté, vengeance. Mais derrière, n’y aurait-il pas tout simplement la tristesse d'une sentence ?
Il n’a jamais été question de puissance ou de faiblesse, de dangerosité ou de fragilité. C’était une réponse, pleine de tact, de phrases cachées et de mots à demi-prononcés. C’était une imagination dans laquelle se noyer, découvrir nos propres pensées, pour mieux être contrer par un torrent qui pourrait nous tuer. Mais, tout était dans cette probabilité : il y avait toutes les chances de tomber entre ses mains, d’être brisé tout comme lui dans le sang et les larmes. Seulement, on avait tous déjà saigné, tous déjà pleuré au point d’en devenir complètement desséché. Nous n’avions plus rien à perdre, il n’avait plus rien à perdre. C’est la force de ceux qui se lèvent et ne se défont, leur folie comme leur courage : il était animé, pour ne fléchir. Et c’était tout ce que l’on pouvait dénoter, à travers son masque immaculé. Le charisme d’un homme sans identité.
Alec est un monstre de l’humanité. Il ne paraît ni faible, ni esclave de ses émotions. Il semble pouvoir faire face à infectés comme humains, sans l’ombre d’une hésitation. Et ça rassure, et ça effraie. Car entre ses grandes paumes usées par l’effort et le soleil, il pouvait détruire comme construire. Son ombre parcourt les murs, sa tête dépasse tellement dans la foule. Son être en lui-même, trop remarquable qu’on se demande quelle sorcellerie le garde discret. Il est grand, il est un géant de muscles et de nerfs, de protection. Un mètre quatre-vingt-quatre, pour une sillhouette parfaitement construite en V. Ça occupe son âme, ça forge son corps, et ça lui donne cet aspect si étrange : il est si imposant, mais paraît souvent peu dangereux. Sa présence en serait presque rassurante ; le mutisme aux lèvres. Il ne parle qu’au besoin des Hommes.
Sa peau, de loin, est de mille nuances. Les cicatrices glissent sur son épiderme basané avec une telle aisance, Comme le ligotant pour mieux l’étouffer. Et il y a les griffures, les ombres cursives et les cercles précieux ; ils s’entrecroisent dans une mosaïque de significations. Ils parlent pour moi, pour les Hommes lorsque je ne peux parler, vous expliquerait-il, ils contreront ceux qui veulent taire. Ses cicatrices dévorant son poitrail semblent susurrer autre chose. Ils observent, ils se montrent à la place de ceux de Alec. Noirs, aussi noirs que les siens. Sous le doigt, on sent le relief, ni de l’encre, ni de la colère, mais de l’histoire d’un homme qui ne racontera jamais la même chose. Des cicatrices, comme d’autres en ont eu, lacérant son dos tels les ongles d’un ébat, dévorant ses épaules et ses côtes. Ses jambes sont recouvertes de ronces, ses mains trouées par les clous, et les phrases glissent sur son bassin comme dans son joli cou.
Sa chevelure teintée platine est dense, drue, rejetée en arrière avec colère, bataille de chaque jour. Et son masque, couvrant pour mieux être remarqué. Il est bien plus important que son faciès. Personne ne verrait ses yeux noirs – si noirs – personne n’observerait ses lèvres promptes aux discours les plus fascinants – ou abracadabrants – personne ne remarquerait ses réactions sur son visage carré et impassible. Car il n’est qu’un masque de charisme, de mystère, une représentation. Il n'est qu'une ombre.
→ Les informations de base doivent figurer dans l'histoire : D'où vient votre personnage, comment s'est déroulée sa vie, quelles études a-t-il fait, comment a-t-il évolué, a-t-il construit sa famille, etc. N'oubliez pas de décrire à chaque grand moment de vie l'âge de votre personnage et le lieu où il se trouve.
→ Nous n'imposons pas un nombre de ligne minimum mais sachez que des fiches trop peu détaillées ou trop longues (trop de narration avec du contenu par forcément nécessaire et révélateur) ne seront pas validées. Cependant, n'oubliez pas de détailler les événements importants de la vie de votre personnage.
→ Les faits doivent commencer dès les premiers temps de l'épidémie, merci de vous référer à la Chronologie
→ La survie de votre personnage devra être bien détaillée sur les premiers mois de l'apocalypse et les derniers jusqu'au présent. Nous autorisons les sauts temporels entre ces deux périodes mais pensez à bien narrer les faits marquants qu'a vécu votre personnage depuis tout ce temps.
Afin de suivre au mieux le parcours de votre personnage, ne négligez pas les repères temporels ! Nul besoin d'indiquer en permanence une date très précise, vous pouvez opter pour des mois, des saisons, des trimestres, etc. Sauf sur le début de l'apocalyse comme indiqué avant.
Cependant, lors d'un passage marquant/important/traumatisant, soyez précis en optant pour un mois car cela peut avoir une incidence positive ou négative dans votre jeu ou via de futurs liens.
→ Dans le même état d'esprit, nous vous conseillons également grandement d'indiquer des lieux. Merci de renseigner lors de votre narration au niveau de quelle ville, quel village, quel quartier ou quelle structure elle se situe.
→ Aucun minimum de ligne imposé mais un texte très détaillé fera obligatoirement un bon nombre de ligne. Conseil d'ami.
→ Intégrer un groupe en manque de membres, ou prendre une scénario vous rapportera des points supplémentaires !
passeport :≡ recensement de l'avatar. - Code:
Choi Seung-Hyun • <bott>Alec Davidson</bott>
≡ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
• Alec
≡ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
• Davidson
≡ recensement du métier. - Code:
• En cours.
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Re: The hell is my ally - Alec Davidson
Dim 24 Mar - 8:40
Bienvenue ici Alec ! Bon courage pour la suite de te fiche =)
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- Maxine E. Reynolds
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Re: The hell is my ally - Alec Davidson
Dim 24 Mar - 11:03
Bienvenue à toi et bon courage pour la suite
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Re: The hell is my ally - Alec Davidson
Dim 24 Mar - 11:25
Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers , il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
Bonne rédaction !
Bienvenue parmi nous !
Bon courage pour ta fiche ^^
Si tu as des questions n'hésite pas à MP on est là pour y répondre o/
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