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/! TW /! vincent drew ❝ better never means better for everyone, it always means worse for some
Jeu 10 Mai 2018 - 5:17
Hola todos ! je préviens que cette fiche contient des thèmes difficiles et qui peuvent heurter, tels que les rapports sans consentement, l'homophobie et la pédophilie. J'espère ne jamais entrer dans une description crue (c'est vous qui en jugez) mais je préfère prévenir, sachant que ces thèmes peuvent être difficiles à lire. J'espère très fort que vous allez bien et courage et des bisous !
52 ans ≡ Américain ≡ Garagiste ≡ GROUPE/FACTION
Les disputes, ça ressemble à des valses.
Il se lève, muscles bandés, le visage défiguré par le dégoût éprouvé. D'abord, les mains dansent une chorégraphie que leur partenaire ne connaît pas, jusqu'à ce qu'il reconnaisse le rythme et les rejoigne. Elles s'opposent, se retrouvent, se repoussent. Les muscles vont et viennent, défilent comme lors d'un spectacle, se mettent en valeur, dessinent les lignes contre son visage qu'il espère viril.
Lui ? Un homme à homme, l'objet d'un fantasme ni désiré, ni voulu ? Leurs avances, rampantes, comme des fantômes qu'il ne peut pas chasser, des cauchemars qu'il ne peut pas fuir- lui, cet homme si viril, être attiré ou être l'attirance d'hommes gay ? Et que sera son honneur lorsque leurs mains tenteront de le toucher, de s'avancer, d'essayer ?
peut-être deviendront-elles les siennes,
murmure une petite voix d'enfant, quelque part dans sa tête.
murmure une petite voix d'enfant, quelque part dans sa tête.
On l'accuse de réagir trop fort, pour trop peu, on l'accuse de mal comprendre, de mal interpréter- mais il a très bien compris. Il sait très bien ce qu'ils veulent dire. Ce qu'ils veulent, c'est l'humilier. Parce qu'au fond, ça n'est que ça, ça n'est toujours que ça. (U.C.)
Ils se souviennent généralement de son souffle erratique. De son corps chaud et de l'odeur de transpiration qui emplit la pièce. Ils se rappellent de son poids, qui les écrase et les étouffe, ses soixante-seize kilos qui écrasent leurs quarante kilos. Le meuble qui s'enfonce dans leur ventre et les empêche de respirer. Leurs prières qui sont ravalées au profit d'une bouffée d'air.
Parfois, ils se rappellent ses lèvres, fines mais insidieuses, qui semblent avoir marqué leur peau à jamais. Les traces qu'il a laissé de leur cou jusqu'au creux des reins, ses dents bien alignées qu'ils sentent encore contre leur corps. Puis sa taille, qui les domine, son mètre quatre-vingt qui s'impose sur leur mètre cinquante. Ses râles de bête ou de monstre, qui sont greffés à présent à tous les bras d'hommes qui veulent les embrasser.
D'autres se souviennent de sa barbe rêche, qui a frotté contre leur visage imberbe. Son nez gras, comme ses cheveux noirs qui tombent sur sa nuque. Ses mèches folles qui frappaient au rythme de ses coups- l'odeur d'un mauvais parfum pour hommes qu'il dégageait.
Mais s'ils ont des expériences différentes, ils se rappellent tous d'une même chose : ses yeux, curieusement exorbités au creux de ses orbites sombres, son regard bleu acier qui les fixait avec une insistance qu'ils n'ont d'abord pas compris, accusant leur jeunesse. Sa voix, profonde, les mots qu'il a prononcé, l'invitation qu'il a formulée:
« Tu veux m'accompagner faire les courses ? »
« Tu veux venir te baigner ? »
Mais surtout, ce qui les hante chaque soir, qui les prend aux tripes et qui les empêche de dormir, c'est leur réponse:
« Oui ! »
Aujourd'hui, on se souvient généralement de ses mains. Des mains épaisses, de travailleur, grossières, abîmées, des doigts larges et des ongles dérangés par la crasse, cassés ou fissurés. Sa barbe, comme un million d'insectes invertébrés, figés dans le temps au moment de leur fuite, est taillée maladroitement, à l'instar de ses cheveux, rattachés en arrière lorsque le soleil cogne sur sa nuque dégoulinante de transpiration.
Sa cinquantaine a déformé son visage de rides épaisses, qu'il ne peut plus cacher derrière la couche de poussière qui semble s'être incrustée sous sa peau. Son corps, tantôt maigri, tantôt vieilli, est serpenté par les varices qui s'immiscent sous sa carcasse, cernant ses muscles qui se sont précisés avec les saisons depuis "l'apocalypse".
C'est confiné dans une solide parka d'expédition qu'on le retrouve, protégé d'éventuelles morsures, couvert jusqu'aux extrémités par des gants épais et ses vieilles chaussures de travail. Les griffes d'un pied-de-biche donnent au monstre celles qui lui manquait.
Il est le cauchemar d'un petit garçon sur cinquante-trois aux Etats-Unis. D'une petite fille sur neuf. De six femmes sur dix.
Il est cet homme sur seize.
Et il a toujours été libre.
L'été étouffe Seattle. À l'extérieur, les grillons chantent un refrain qu'ici, tout le monde connaît. La chaleur s'est solidifiée en ce qui semble être un bloc massif, empêchant les uns et les autres de sortir, les terrant dans leurs appartements à essayer de faire marcher une climatisation qui ne fonctionne plus.
Un peu plus au sud de la ville, à SeaTac, le lac est cerné de familles peu nombreuses, de retraités et de leurs petits-enfants. Dans l'exaltation épaisse, dans l'enivrement commun qui semble lier toutes ces personnes, l'on ne remarque pas, quelques mètres plus loin à peine, ce mobil-home parmi les mobil-home, peint de beige et en proie aux rares intempéries de cet été-là.
C'est derrière fenêtres et rideaux fermés que l'on distingue, si tant est que notre imagination ne nous cache pas la vérité, les râles lubriques d'un homme et les cris de son neveu, bercés par les grillons, à l'extérieur, qui chantent un refrain qu'ici, tout le monde connaît.
27 Mars 2011
« Comment allez-vous vous stabiliser, à quarante-sept ans,
avec ce nouveau travail ? »
Faux sourires, costumes et cravates. Dans un bureau à l'écart de la cacophonie du garage, derrière des montagnes de papiers, de commandes à passer, et d'un écran diffusant un système d'exploitation dépassé, un homme flegmatique déblatère ses questions sans ciller.
U.C.
Ce ne sont pas les cadres, les patrons, les directeurs qui réussissent pendant l'apocalypse. Ce sont ceux qui savent manipuler de leurs mains qui survivent. Ceux qu'on a traité comme des moins que rien, qu'on a toujours rabaissé, à qui on a fait croire qu'ils étaient remplaçables.
Aujourd'hui, ils sont irremplaçables.
U.C.
passeport :≡ recensement de l'avatar. - Code:
Vincent Gallo • <bott>Vincent Drew</bott>
≡ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
• Vincent
≡ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
• Drew
≡ recensement du métier. - Code:
• Garagiste
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Re: /!\ TW /!\ vincent drew ❝ better never means better for everyone, it always means worse for some
Jeu 10 Mai 2018 - 7:40
Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
Bonne rédaction !
Ah te voilà ! Bienvenue sur le forum magnifiquement codé par contre le code du règlement n'est pas bon, c'est l'ancien
Bon courage pour la rédaction de ta fiche intriguante ! Si t'as des questions, n'hésite pas !
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Re: /!\ TW /!\ vincent drew ❝ better never means better for everyone, it always means worse for some
Jeu 10 Mai 2018 - 9:29
Bienvenue dans le coin ! Ce n'est jamais facile de venir sous la contrainte, on sait tous qu'il y a des gens mauvais xD
Bon courage pour ta fiche en tout cas !
Bon courage pour ta fiche en tout cas !
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Re: /!\ TW /!\ vincent drew ❝ better never means better for everyone, it always means worse for some
Jeu 10 Mai 2018 - 9:57
Bienvenue officiellement !
Bon courage pour la rédaction de ta fiche o/
Et ouais les gens qui forcent les autres à venir ici c'est le mal
Bon courage pour la rédaction de ta fiche o/
Et ouais les gens qui forcent les autres à venir ici c'est le mal
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Re: /!\ TW /!\ vincent drew ❝ better never means better for everyone, it always means worse for some
Jeu 10 Mai 2018 - 10:05
Alerte pédophile
Officiellement bienvenue à toi
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Re: /!\ TW /!\ vincent drew ❝ better never means better for everyone, it always means worse for some
Jeu 10 Mai 2018 - 10:31
Et bienvenu pour de vrai !
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Re: /!\ TW /!\ vincent drew ❝ better never means better for everyone, it always means worse for some
Jeu 10 Mai 2018 - 11:44
oula ça sent le psychopathe ! ^^
Bienvenuuue =) Bonne rédaction !
Bienvenuuue =) Bonne rédaction !
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Re: /!\ TW /!\ vincent drew ❝ better never means better for everyone, it always means worse for some
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