Un temps passe. Zi garde ses distances pour des raisons qui lui semblent évidentes et que les autres n'écoutent pas. Pourtant, quand Nathan saisit soudainement May par la gorge, toutes ici sont sous le coup de la surprise. En fixant l'homme, la chinoise saisit que ça n'est pas lui qui veut faire du mal à sa compagne. Elle s'approche. Exige. Nathan, relâchez-la ! Elle le saisit par le bras, essaie de libérer sa prise, mais elle doit obtenir l'aide de la blonde pour ça.

Heureusement, sa réplique est reactive, elle parvient à lui tordre le pouce pour le contraindre à la relâcher avant de saisir May et l'amener derrière elle. Nathan est plus grand, plus fort, elle n'a aucune chance contre lui s'il décide de devenir vraiment violent avec elles. Mais elle n'a pas l'impression d'avoir le choix. Ivy, appelez des renforts, dites que nous avons une situation ici... une situation. Et comment la décrire ? Même elle n'a pas les mots pour ça.

Spoiler:

Pas le temps de s'inquiéter du bruit dehors que déjà, les mains de Nathan viennent se loger à son cou. Sous le choc, elle étouffe, ne comprenant rien à rien alors que le brun la propulse par terre. Les poings de Cendrillon viennent le marteler dans les côtes, sans pourtant l'arrêter. Et plus les secondes passent, plus elle suffoque. Elle tente d'attraper ses doigts, sauf qu'il est putain de possédé. Elle ouvre la bouche en cherchant de l'air, se débattant furieusement, mais ses coups de pieds sont bien inutiles. Liv peut sentir ses forces la quitter doucement - même si le feu acide qui dévore ses voies respiratoires est loin d'être doux, lui.

Elle essaie de crier, horrifiée, les yeux plantés dans les billes de celui qu'elle doit épouser. L'image s'imprime dans son crâne, entremêlés à de douloureux souvenirs où la blonde revoit Fuller qui l'étrangle et Adam planter les dents dans son cou, des années plus tôt. Elle voit les lèvres de Nate bouger, mais ne capte rien de ce qu'il gueule. Heureusement, la princesse semble voir Zi, du coin de l'oeil. Elle tente de l'aider, et c'est peut-être ce qui lui donne la force de se battre encore, même si May est en train d'agoniser. Or, à elles deux, elles arrivent à le faire lâcher prise. La princesse rampe par terre pour s'éloigner de la menace, aidée par Zi. Elle tousse et tousse encore, avant de se figer à nouveau, la main sur les traces violacées à son cou.

Des grattements frénétiques et des claquements résonnent jusque dans les murs du dispensaire. « Mais qu’est-ce qu… t’es devenu complètement fou, att… ! » Une supplique étranglée arrive jusqu'à ses oreilles, provenant de l'extérieur. Un grognement de douleur, puis le silence. Elle n'est pas la seule à se faire chier ici, très clairement. Et quand Zi suggère d'envoyer un message de détresse via le talkie d'Ivy, Liv demeure sceptique.

« Je crois que - » Quinte de toux. Ses cordes vocales sont décédées, mais elle arrive quand même à parler d'une voix rauque. « Je crois qu'on est pas les seules à avoir quelques - » Nouvelle quinte de toux. « Quelques problèmes. » Alors de là à obtenir de l'aide... N'empêche, elle lance un regard suppliant à Ivy. La petite imite le geste d'une injection intramusculaire dans sa cuisse - sans seringue, évidemment - comme pour lui demander silencieusement d'administrer un calmant au pâtissier. Parce qu'il n'allait pas s'arrêter là.

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Tout est très rapide. Ivy est distraite par le son du talkie et assiste, médusée, au changement d'attitude chez Nathan. Il attrape May par la gorge et les mots qui franchissent la barrière de ses lèvres ne semblent pas venir de lui. La médecin a tout juste le temps d'attraper le talkie pour le porter à ses lèvres. « Ici Ivy, on a besoin d'aide au dispensaire ! » lâche-t-elle avec précipitation tandis que Zi s'en prend à Nathan et que May parvient à se libérer. Que se passe-t-il ? Encore un effet secondaire de ce virus ?.

May les interpelle sur ce qu'il se passe dehors. Effectivement, d'autres semblent avoir des ennuis  mais pour le moment, ce n'est pas sa priorité. Nathan a de la force, bien plus que les trois femmes, il est urgent de l'empêcher de s'en prendre à une autre personne.

Ivy attrape alors une seringue de tranquillisant et se rapproche de l'homme pour le lui injecter dans la partie du corps la plus accessible. Le temps de tout réunir, la médecin n'est pas assez vive et ne s'attend surtout pas à une réaction aussi virulente de son patient. Alors qu'elle s'approche discretement, Nathan la remarque et la repousse avec force. La médecin est projetée contre le mur du dispensaire. Elle retombe au sol, légèrement sonnée. Outch.

Spoiler:

Quelques problèmes ? Zi jette un regard horrifié, alors que le talkie d'Ivy finit par cracher d'autres informations et qu'elle saisit qu'ils ne sont pas les seuls à être confronté à des problèmes. Alors que leur responsable finit par être balayé par ce patient récalcitrant, Zi bondit sur ses appuis pour lui couper l'accès vers la sortie : il ne peut pas partir d'ici. Il ne peut pas ouvrir les accès, et permettre à ces personnes - visiblement atteintes - de rentrer dans le dispensaire.

Il mettrait ainsi en danger tout le monde, allant des quelques patients aux soignants qui ne sont pas infectés, et elle ne peut pas le permettre. Raide sur ses appuis, elle parvient à lui barrer la route et le repousser brutalement. Cette porte restera fermée, et s'ils doivent se battre tous les deux pour ça, alors elle aura sans doute très mal mais elle ne le laissera pas faire. Qu'importe le reste. La chinoise s'impose, et hurle : APPORTEZ MOI UN TRANQUILLISANT ! Nathan doit être impérativement mis hors d'état de nuire. Ou il fera tuer quelqu'un.

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Code noir. Bordel de merde. Qu'est-ce que ça implique, un putain de code noir? Pas le temps de réfléchir à ces conneries. Ivy tente de faire une injection à Nathan, mais il la repousse avec violence sans qu'elle ne puisse poser le moindre geste. May se relève enfin, pourtant, la respiration particulièrement sifflante. Elle arrive à peine à faire entrer assez d'air dans ses poumons pour se tenir debout. Mais les coups à la porte et le bruit autour du dispensaire semble devenir de plus en plus important, laissant la blonde particulièrement alerte.

Nate se précipite vers les portes, le pire. Il n'est toujours pas lui-même, de toute évidence. Il faut l'arrêter. Cendrillon se lance à sa poursuite, étirant les bras pour tenter de le rattraper, sans succès. Elle est trop lente, et la brûlure à ses voies respiratoires encore trop fraîche. Elle grimace de douleur, avant de voir Zi tenter de le stopper à son tour. Contre toutes attentes, elle arrive enfin à le neutraliser, avant de crier. Un tranquillisant - oui, et que ça saute.

« IVY! » hurle la petite à son tour, pour attirer son attention. La médecin lui lance aussitôt la seringue, qu'elle attrape non sans difficultés. Elle rassemble tout son courage pour se diriger à nouveau vers Nate, particulièrement nerveuse de le voir tenter de lui faire mal à nouveau. Mais elle avance, et dans un effort ultime, elle arrive à le piquer dans la cuisse en râlant de douleur. Liv laisse l'aiguille dans son muscle avant de pousser le liquide, et de jeter la seringue à l'autre bout du dispensaire, exténuée par une procédure normalement si simple. Il ne reste plus qu'à espérer que ça fonctionne.

Spoiler:

Aller, ni une, ni deux, on abandonne la p’tite Shea avec une mission d’la plus haute importance. On voit bin’ qu’Stanley a plus l’habitude qu’moi d’faire face aux gosses : en qu’ques mots, la p’tiote à tout pigé et s’est mise à sa foutue mission sans broncher ni faire chier. Moi j’dis, c’plutôt cool.

On s’lance donc en direction d’dispensaire. On abandonne l’église, qu’est en flamme, et qu’à l’air d’être désertée. On fonce vers l’dispensaire, en croisant d’gens qu’flippent, qu’gueulent, mais pas d’ces foutus fils d’putes vivants qu’se comportent comme des morts. J’dois dire qu’le fait d’avoir buter un des nôtres m’casse royalement les burnes… Mais j’n’ai pas vraiment eu l’choix alors… Tant pis, j’crois. Enfin, pour c’que ça change…

Bref, Stan à l’air d’bien aller. On s’dirige vers l’dispensaire, et v’là t’y pas qu’on tombe sur l’entrée avec 11 d’ces fils d’putes d’charognards pas crevés qu’veulent entrer là-d’dans par la force. Ça, ç’fait chier, j’vous l’cache pas. J’suis pas vraiment jouasse. D’autant qu’Ivy est d’dans, et ça, ça m’brise pas mal les burnes d’me dire qu’elle est grave en danger. Ivy, c’comme Stan : c’sont mes frangins et y’a personne qu’peux s’en prendre à eux sans que j’déboule pour leur faire la peau. Mais j’ai un plan.

J’vais balancer une grenade flash sur leurs foutues sales gueules. Ils sont 11, on est qu’deux, mais… » J’regarde un peu c’qu’il font. Ok, ils grattent sur c’te foutue porte, mais ils lèvent tous l’tête vers l’lumière d’panneau qu’indique l’dispensaire, ou bin’ les vitres qu’sont éclairées par l’lampes d’intérieur. « On dirait qu’ces fils d’putains sont attirés par l’lumière, ou sont sensible à ça. J’crois qu’on va leur faire bin’ mal avec c’te flash. On les aveugles, on leur fou la misère, et on les éclates tous. J’veux dire… On les assomme quoi. D’coups derrière l’crâne, ça fera l’affaire. T’es partant ? »

J’crois qu’de toute manière, on a pas vraiment l’temps d’aller chercher midi à quatorze-heure, faut tafer et vite ! Et s’y mettre sérieusement. J’veux pas qu’ces enfoirés canent tout l’fort bordel de merde…

Ni une, ni deux, j’balance ma grenade. Elle atterrit pile au milieu d’ces foutus bouseux avide d’viande. L’explosion balance une telle quantité d’lumière et d’bruit, qu’hérétiques ou pas, v’là qu’ils savent plus où qu’ils sont ni où donner d’la tête. J’sors d’ma cachette, fusil au poing, et j’fonce sur eux direct, pas l’temps d’niaiser ! L’premier qu’je croise, j’lui assène un coup d’crosse derrière l’crâne : il tombe raide mort. L’deuxième s’rapproche, mais ses yeux balancent des larmes et un peu d’sang j’crois : j’le chope par l’col, l’étrangle, et lui fou un coup d’coude derrière l’occiput. J’crois qu’il va faire dodo longtemps.

Puis viennent deux zigotos. J’en chope un, qu’sais plus comment qu’il s’appelle, puis un second, et, histoire d’me faire kiffer, j’les balances l’un contre l’autre, front en premier. Ça résonne tellement qu’même moi j’ai mal au crâne. Deux d’moins. On continue. En plus, on dirait qu'ces fils d'putes ont rien à foutre d'la présence de Stan... Tant mieux.

Résumé:

Equipement:

Jauge hérétiques: