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I Feel Like I'm Finally Seeing The Light ๑ Clarke Norton

Jeu 11 Juil 2019 - 12:27

Clarke Paige
Norton

WHO AM I
- Informations personnage -
Nom : Norton
Prénom(s) : Clarke, Paige
Âge : 32 ans
Date de naissance : 4 mai 1987
Lieu de naissance : Perth (Australie)
Nationalité : Australienne
Groupe : The Remnant
Ancien métier : Chercheuse en Biologie
Célébrité : Mackenzie Davis
Fiches : Lien et Annexe
- Défauts -
Blasée
Méfiante
Carriériste
Rancunière
Fataliste
- Qualités -
Ambitieuse
Extravertie
Débrouillarde
Modeste
Organisée

WHAT'S IN MY HEAD

- Psychologie du personnage -
La vie, tout le monde finit par se rendre compte que globalement c’est de la merde. Moi la première sans doute, en tout cas, il ne m’a pas fallu longtemps pour me rendre compte qu’il n’y avait rien à attendre de l’espèce humaine, sont tous des cons. Certains diront que je suis blasée de la vie, mais pour moi c’est simplement la meilleure façon de survivre face à la masse d’abrutis que contient cette planète, même si elle est en chute libre ses dernières années. Ce fait entraine une certaine méfiance de l’inconnue, pour moi, c’est la différence entre la vie et la mort. C’est aussi simple que ça. Si tu fais confiance tout de suite, je ne te donne pas longtemps avant de te prendre un couteau dans le dos. Mais la méfiance ne suffit même pas. Je me suis fait avoir tout de même, c’est des choses qui arrivent, mais qui ne s’oublient pas pour autant. Pardonner est une erreur, il faut garder ça dans un coin de sa tête et ne pas oublier, la rancune est une force quand on sait l’utiliser. Ma conclusion c’est que le monde est peuplé de personne oubliable et sans intérêt, et spoiler on finit par mourir à la fin. En dehors de mon métier, rien ne m’intéresse vraiment. Soit tu me parles de science, soit tu ne m’intéresses pas. Il m’arrive souvent de faire semblant de montrer que j’écoute, mais dans le fond, je m’en fiche du reste. Triste vision de la vie, peut-être légèrement fataliste, mais pour moi parfaitement vraie. En tout cas, si tu viens vers moi pour avoir de la joie de vivre et une personne pleine d’entrain, passe ton chemin, tu seras déçu de ton voyage. Ce qui ne m’empêche en aucun cas de l'ouvrir et de dire tout haut ce que je pense, c'est fini l'époque où je restais dans mon coin sans rien dire.

L’espèce humaine est pour moi irrattrapable, mais il y a tout de même des choses qui sont dignes d’intérêt ici. Je mets en avant la science, les molécules, les cellules, les êtres vivants qui nous entourent. Tout ça, m’intéresse, me questionne. J’ai envie d’en savoir plus, je passerais des journées entières à les étudier. C’est pour ça que j’en ai fait mon métier et j’étais bien décidé à progresser avancer, voir plus loin que le bout de mon nez. C’est important de comprendre ce qui se passe dans notre univers proche comme lointain, j’aurais aimé faire une découverte qui aurait marqué l’histoire, non pas pour m’en vanter, mais pour que ma famille soit fière de leur petite fille et des choses qu’elle a accomplies. Je n’ai jamais été du genre à me mettre en avant, j’ai toujours préféré être la personne dans l’ombre. Prendre la grosse tête empêche d’être un bon scientifique et pour ça, il faut rester en retrait. Certes, je n’ai pas eu le temps de faire une découverte qui changerait le monde, mais je suis toujours debout et j’ai encore des moyens de recherche alors peut être que ça arrivera, en tout cas, j’ai bien l’intention de continuer même si c’est des moyens moins protocolaires que j’utilise aujourd’hui. Il faut faire avec les moyens du bord comme on dit. Tant que je continue à faire les choses dans le bon ordre et en prenant soin de noter tout ce que je constate dans un coin, je suis certaine que tout cela portera ses fruits un jour.

Depuis le début de l’apocalypse, je n’ai pas l’impression d’avoir beaucoup changé. Le monde était déjà pourri avant alors pour le coup, c’est juste un peu plus la merde. De mon côté, j’ai surtout fait en sorte de me mettre un peu plus en avant dans le boulot et d’éviter les dangers. J’ai toujours autant de mal à me concentrer sur les choses extérieures au travail ce qui n’était pas vraiment gênant étant donné que je fais partie d’un groupe. D’ailleurs, j’ai fini par m’entendre avec certains civils et encore mieux avec des scientifiques. Je pourrais dire que j’ai trouvé une stabilité et même un semblant de famille. Je suis là depuis le début du coup, je suppose que c’est normal. Est-ce que j’essaye de me rassurer ? Sans doute oui, mais impossible pour moi de l’accepter.

WHAT AM I MADE OF

- Physique / équipement -
Je fais une taille moyenne et un poids qu’il l’est tout autant. J’ai toujours eu tendance à être plutôt fine et ça n’a pas changé depuis l’épidémie. Je suis plus blonde l’été que l’hiver, avec le manque d’ensoleillement, mes cheveux ont tendance à être plus foncés pendant cette période de l’année. Mes yeux sont bleus et mon visage assez fin. J’ai été assez protégé pour ne pas avoir subi de mutilation corporelle et j’en suis bien contente. Mes coupes de cheveux varient suivant les saisons, en général je les coupe pendant l’été et les laisse pousser pendant l’hiver. Histoire d’avoir une protection naturelle supplémentaire contre le froid.

Niveau de l’équipement personnel, je n’ai rien à moi puisque si je sors, je me sers dans l’artillerie du groupe et encore, je ne sors pas tant que ça non plus. J’ai quelques bibelots avec moi dans la maison où j’habite, mais rien de vraiment important, je veux dire, même si j’étais amené à les perdre je n’en ferais pas tout un drame. Il me reste une chaine avec les bagues de fiançailles qu’on s’était échangé avec Nora dans la table de chevet à côté de mon lit. On peut signaler aussi un nombre hallucinant de carnets de notes trier par date dans des cartons dans ma chambre. Remplis de ce que j’ai vécu jusqu’à maintenant. J’ai besoin de noter plein de choses alors je le fais ici, mais rien de confidentiel, du moins tous ceux qui le sont reste dans le complexe scientifique. Et on peut ajouter un chien, mais est ce que c'est vraiment un équipement? En tout cas, il s'appelle Rich et c'est un corgi de cinq ans.

HEAR MY STORY

Je suis née aux alentours de Perth dans une ville dont tout le monde ignore le nom aux USA. Donc on va prendre un raccourci fort sympathique et dire que je suis née à Perth, le 4 mai 1987 pour être exacte. Dans une famille qui m’aimait et me chérissait sans doute un peu trop d’ailleurs. Enfin, c’est une autre histoire, j’étais la quatriieme enfant de la famille. Le  plus vieux s’appelait Samuel et avait 10 ans de plus que moi, ensuite, il y avait ma sœur ainée qui s’appelait Marie et avait 6 ans de plus et et enfin David qui avait 3 ans de plus que moi. Pour une raison que j’ignore, eux ont eu le droit à des prénoms classiques alors que moi, c’est Clarke. Clarke Norton… Heureusement que leur nom de famille n’était pas Kent, sinon paye la scolarité que j’aurais eue.

Ils étaient tous croyants, ou presque, je pouvais compter sur Samuel pour faire de la résistance avec moi. Est-ce que c’était dû à notre environnement scolaire ? Je n’en savais rien, mais une chose était sûre, je me suis vite rendu compte que mon truc c’était la science, peut être que je voulais suivre les pas de Sam, mais ça me plaisait c'était certain. Très jeune, je me suis intéressée à la physique à la chimie. C’était vraiment un sujet qui me passionnait, j’aimais l’astronomie aussi, enfin, tout ce qui était naturel et absolument millimétré par la nature, parce que beaucoup de personnes l’ignorent, mais rien de ce qui nous entoure n’est dû au hasard. Mes parents auraient sans doute préféré que j’ai une passion plus féminine et commune que la science, femme au foyer leur aurait sans doute plus convenue. Ils ne m’ont jamais encouragé dans cette voie, mais ne m’en ont pas empêché non plus parce que mon bonheur était tout de même important pour eux.

Alors que j'avais une dizaine d'année Samuel est parti pour les USA, j'étais triste de le voir quitter le pays, mais tellement fière de ce qu'il avait fait. J'avais envie de faire pareille en grandissant sans savoir si j'en serais vraiment capable, en tout cas, je rêvais de lui bien souvent lorsque je m'endormais ma blouse sur les épaules et des étoiles pleins les yeux.

Mes études, c’est évidemment à Perth que je les ai faites, vu mon niveau scolaire et mes capacités, j'ai même eu la chance de sauter une classe. Cependant, j’avais l’impression d’être un peu limité dans cette ville. C’est étrange quand on voit la taille qu’elle fait et toutes les possibilités qui s’en découle, mais ce n’était pas assez bien. Je comprenais alors des années après pourquoi mon frère aîné était parti. Alors après avoir passé l’équivalent de mon diplôme d’enseignement secondaire, j’ai décidé de poursuivre mes études plus loin. Après avoir passé des semaines entières ou plutôt des mois à préparer ma migration aux USA, c’est à l’université de Columbia où j’ai atterri. Université prestigieuse et renommée, j’étais fière de ce que j’avais réussi à faire ce qui confortait un peu mes parents sur la voie que j’étais en train d’emprunter. Manhattan c’est un beau quartier, même si la vie y est très chère. Comme beaucoup d’étudiants, j’ai dû obtenir un prêt, essayer de trouver un job et compter un peu sur papa et maman pour vivre. Je n’étais pas très heureuse durant cette période, j’étais trop dépendante du monde qui m’entourait et ce n’était vraiment pas agréable comme sensation. J'étais un peu triste de ne pas avoir trouvé de place à Seattle puisque c'était là bas que mon frère était, mais j'avais bonne espoir de déménager à la fin de mes études.

Grisé par le fait d’être seule, je commençais à sortir un peu avec les amis que je m’étais fait à New York. Je flirtais avec quelques garçons, mais rien de bien sérieux, les études étant ma priorité. Cette période de ma vie, j’étais encore un peu fleur bleue, je me disais que le monde était beau que tout se passait bien. Ce qui n’était sans doute pas plus mal, j’ai eu le temps de m’amuser un peu. C’est à 22 ans que j’empochais mon diplôme de science. Je trouvais mon premier boulot dans un laboratoire de création de médicaments situé à New York, dans la même période j’emménageais avec mon copain du moment. Tout se passait bien au début…

Après avoir refait ma carte verte une nouvelle fois et voulant rester sur le territoire américain je décidais donc de me faire naturalisé. Je resterais australienne dans mon cœur, mais au moins, je n’aurais plus à prendre la tête avec ça. Heureusement, je n’avais pas dépensé un rein en frais de dossier, la demande avait été acceptée. C’était une bonne nouvelle. Bref, la vie suivait son cours et petit à petit je perdais mes amis de vue. Avec mon copain tout partait en vrille, l’ambiance au travail se dégradait doucement. Je me disais que c’est une mauvaise passe alors je continuais à sortir un peu, histoire de me changer les idées. J’avais toujours des coups de téléphone réguliers de mes parents qui étaient toujours aussi fiers que leur bébé ait réalisé son rêve. Ils parlaient de moi à tout le monde autour d’eux, j’étais littéralement leur plus grande fierté et je ne pouvais donc pas leur parler du mal-être que je ressentais. Je continuais donc de leur dire que tout allait bien et que cette ville était superbe.

/!\Le passage qui suit parle de viol/!\
C’est à l’aube de mes 23 ans après un de leurs énièmes coups de fil que ma vie bascula. Je n’aurais jamais cru que tous finiraient de la sorte. J’étais célibataire depuis quelque temps maintenant et j’avais déjà oublié le prénom de mon ex. Je décidais de sortir tout de même pour fêter mon anniversaire à ma façon. Je m’habillais et me promenais en ville, quelques verres dans des bars avant de finir en boite de nuit. J’ai bu un verre de plus une petite demi-heure après être arrivée dans cette boite de nuit, je ne me méfiais pas, en même temps sachant que j’avais assez bu, j’avais pris une boisson sans alcool. Un homme me bouscula, je lui râlais après avant de boire une longue gorgée de mon verre. Je n’avais cependant pas prévu que pendant que mon attention était détournée quelqu’un en profiterait pour y glisser de la drogue. Rapidement, je me suis senti mal, j’ai eu chaud, je suffoquais. Je décidais donc de sortir de la boite de nuit. Une fois dehors, je me rendis compte que ça n’allait pas mieux, mes jambes devenaient lourdes, j’avais la tête qui tournait de plus en plus. Je voyais des personnes et j’essayais de leur parler pour leur demander de l’aide, mais rien ne sortait de ma bouche. C’est à ce moment-là qu’il est arrivé disant d’une voix joviale qu’il me cherchait pour me ramenait chez moi. Il s’excusait aux personnes présentes leur indiquant que j’avais définitivement trop bu. Je ne pouvais pas lutter, je ne pouvais rien dire, la drogue me paralysait, mes yeux étaient de plus en plus lourds. Il m’entraina jusqu’à sa voiture me portant à moitié. Et une fois à l’intérieur, il me déshabilla pour profiter de moi. Cela avait duré, semble-t-il, une éternité. Malgré la drogue, j’avais tout ressenti et principalement cette douleur intense. La première chose que j’ai fait quand j’ai repris mes esprits c’était vomir toutes mes tripes avant de rentrer chez moi. Cette expérience, je n’en ai parlé à personne puisqu’il était hors de question que mes parents l’apprennent, je n’ai pas porté plainte parce que je n’avais aucune idée du coupable et je savais parfaitement qu’il me serait impossible de retrouver les gens qui m’avait vu dans cet état parce que je ne savais pas à quoi ils ressemblaient.

Je me suis recluse pendant les mois qui ont suivie. J’avais peur à chaque fois que je sortais dans la rue. Je n’arrivais plus à vivre dans cette ville. Chaque coup de téléphone de mes parents était une torture, mais il était hors de question de rentrer et de les décevoir. J’avais besoin d’aide, c’était certain, ce coup de pouce, je l’ai trouvé dans des forums de discussion sur internet. J’ai rencontré des femmes qui comme moi avaient été victimes des hommes et j’ai appris de leurs expériences de leurs conseils. Je me suis rapproché de l’une d’elles un peu plus chaque jour, elle s’appelait Nora et vivait de l’autre côté des USA. Je dirais que cette période a duré plus d’un an avant que je ne me décide à faire changer ma vie.

J’ai déménagé à Spokane pour me rapprocher de cette fille qui me soutenait et me comprenait. J’ai retrouvé un petit travail alimentaire alors que je découvrais la ville et que je me reconstruisais dans ses bras. Je n’ai pas compris à partir de quel moment nous avons commencé à être un couple, mais ça m’allait bien à ce moment-là. J’avais dit à mes parents que j’avais déménagé pour changer de boulot sans leur parler de l’existence de Nora, ils n’avaient pas besoin de savoir et je savais qu’ils n’accepteraient pas. Il m’aura près d'un an pour de nouveau avoir confiance en moi et me dire qu’il était temps que je me batte pour de bon. Maintenant que j’étais stable sur le plan émotionnel, je pouvais me trouver un vrai travail qui me plaisait avec des responsabilités. Je profitais de cette période pour reprendre contact avec mon frère puisque nous habitions maintenant si proche l'un de l'autre. Je rencontrais alors sa femme Quinn, une personne fort intéressante qui travaillait au CDC, cette information avait fait briller mes yeux de jeune femme et je m'étais senti pousser des ailes, sachant qu'il s'agissait sans doute de mon plus grand rêve.

C'est grâce au soutient sans faille de Nora ainsi qu'a un petit coup de pouce de Quinn, mais surtout à mon travail acharné que j’ai fini par trouver le métier de mes rêves, alors que je venais d’atteindre 25 ans. Je m'étais fait une place au CDC en temps qu'attachée de recherche clinique. Il s'agissait surtout d'un métier de larbin de labo, mais je savais qu'avec le temps et mes capacités je réussirais à percer. Ce n’était pas très loin de l’endroit où nous habitions et ça ferait une énorme différence par rapport au petit boulot de caissière que j’avais eu jusqu’à présent. Comme pour me féliciter de tout ça, Nora m'offrit alors un chien, elle savait que j'aimais beaucoup les boule de poil et que je n'avais jamais eu l'occasion d'en élever un moi même, comme nous ne pouvions pas avoir d'enfant, c'était une façon d'avoir notre bébé à nous. C'était un Welsh Corgi Pembroke que nous avons appelé Rich.

J’avais l’impression que la vie me souriait enfin, j’en avais bavé, c’est vrai, mais j’avais su me relever parce que j’avais quelqu’un pour être positif à ma place. J’avais Nora pour me soutenir, on était jeune et on avait encore du temps devant nous. Après trois ans en tant que gratte papier au CDC, j'avais eu la chance d’obtenir une promotion en temps que chercheuse en,biologie, malheureusement ce que je ne savais pas c’est que je n'aurais pas vraiment l'occasion d'en profiter longtemps.

Octobre 2015 ๑ La situation est partie en vrille. Je ne sais pas ce qui se passe, mais tout va mal dehors. C’était juste une agression au début, mais ça s’est vite généralisé en quelque chose de plus grand. D’abord les grandes villes des états unis et maintenant c’est tout le pays qui est paralysé. Je n’aurais jamais vraiment cru que ça prendrait une telle ampleur. Au boulot, j’ai appris qu’une zone à Seattle était réquisitionnée pour faire un camp de survivant et autant dire que je me suis jeté sur l’occasion. La directive avait été donnée au scientifique de ramener leurs effets personnels et leurs familles. Les recherches devaient et allaient continuer en secret dans un complexe à Fort Ward et nous serions en sécurité puisqu’une société privée s’occupait de protéger l’endroit. Il ne fallait pas grand-chose de plus pour me convaincre et il en était de même pour Nora. En quelques heures nous avions pris le vital et nous nous étions fait admettre dans l’endroit. Nous avions été accueillies dans une maison contenant d’autres scientifiques et une chambre nous avait été allouée. Les soldats nous avaient pris nos moyens de communication vers l’extérieur, une mesure qui ne m’avait pas vraiment plus puisque je ne pouvais plus avoir de nouvelle de ma famille restée en Australie. Je n’avais pas réussi à déterminer si la situation était identique pour eux. Je savais que je ne pourrais pas les revoir tant que la situation resterait ainsi, mais j’espérais qu’ils étaient au moins en sécurité. Nora n’avait plus de famille proche depuis longtemps donc elle n’était pas spécialement inquiète pour quelqu’un d’autre que nous et son sang-froid me faisait un bien fou. En arrivant sur place, j'eu la joie de découvrir que Quinn était déjà sur place ce qui n'était malheureusement pas le cas de mon frère, j'avais un faible espoir qu'il soit encore dehors, mais je ne saurais trop quoi penser.

Novembre 2015 ๑ Après un petit temps d’adaptation la vie reprenait un cours tout à fait normal. Je continuais de travailler avec mes anciens collègues. Nora trouvait de quoi s’occuper en apportant de l’aide aux personnes qui en avaient besoin. Il y avait le gratin de la société parmi nous et surtout la scène politique qui gérait le groupe, mais je me contentais de les éviter. Je n’avais pas ce qu’il fallait pour leur parler et je n’allais pas les importuner inutilement. En tout cas, les expériences menées dans le complexe nous avaient permis de commencer à mieux comprendre les morts, parce que cliniquement, ils l’étaient. Les expériences étaient directement menées sur certains membres de cette espèce plus qu’étrange. Je n’avais pas été dégouté par les expériences où effrayer d’être en contact avec eux. Je les trouvais parfaitement fascinants en réalité. Je ne comprenais pas comment ils pouvaient exister et ça me faisait rêver de le comprendre et le découvrir. Chaque jour, j’allais au boulot avec une sensation de bonheur espérant comprendre un peu mieux ce qui les animait à la fin de la journée. Au final, je m’en sortais vraiment bien.

Août 2016 ๑ Il s’en était passé des choses en quelques mois. Les découvertes s’étaient bousculées à propos des morts et autant dire que j’adorais ça. J’étais tout excitée à chaque fois qu’on apprenait un truc nouveau sur eux. Nora ne voyait pas ça d’un très bon œil, mais ne me l’avait jamais dit en face alors je faisais comme si je n’en savais rien, c’était plus simple pour nous deux. Le groupe avait subi une attaque de pillard, il y avait eu quelques morts, rien de bien méchant en réalité, mais suffisamment pour faire peur à certain et me donner un peu d’espoir. Deux scientifiques avaient trouvés la mort, ce qui augmenter encore la charge de travail des vivants. C’était d’ailleurs à cause de cette légère évolution que j’avais pu apprendre que les pillards captifs avaient servi de cobaye. J’avais eu l’occasion de travailler avec eux, ça ne m’avait pas vraiment impacté, mais je savais que jamais je ne pourrais dire une telle chose à Nora sans qu’elle ne se révolte. Elle avait cette conviction qu’une vie humaine avait de l’importance quel que soit l’individu, alors que de mon côté, c’était plutôt œil pour œil, dent pour dent. Ils avaient osé nous attaquer, maintenant, ils n’avaient plus qu’à assumer leurs conneries. En tout cas, grâce à eux, nous avions pu mieux assimiler quand la fièvre arrivait après la morsure, à quel moment la mort finissait par avoir raison d’eux et surtout au bout de combien de temps ils revenaient à la vie. Des informations qui étaient plus qu’importantes de mon point de vue.

Octobre 2016 ๑ Un con n’a pas eu de meilleure idée que de se suicider. Résultat, il avait bouffé sa famille et une partie du camp. Bon, on avait pu apprendre quelques informations utiles comme le fait que nous étions tous porteurs du virus. Mais franchement, il y avait eu un vent de panique parmi les civils qui n’avaient jamais vu de mort jusqu’à maintenant, ce n’était franchement pas le pied. Je n’aurais pas aimé être le sénateur à ce moment-là. Déjà que le pauvre avait l’air débordé avant pour tout gérer, ce jour-là ça avait été encore pire. J’avais toujours pensé que les politiciens étaient des incapables, je n’avais pas spécialement eu tort. Pendant cette période je travaillais en compagnie d'un généticien de renom qui avait le don de me stimuler intellectuellement, J'arrivais encore à rencontrer des gens dans le complexe scientifique peut être que je devais la jouer un peu moins perso.

Janvier 2017 ๑ J’avais eu le nez fin, en travaillant avec lui, il était tout simplement brillant. Je trouvais qu’on avait un super feeling ensemble et c’était vraiment un bonheur de travailler avec lui. Nous avions tous deux un domaine d'expertise différent, mais ensemble nous pouvions avancer pour aller toujours plus loin. Dans le complexe, nous travaillons d’arrache-pied sur un vaccin et nous avions réussi à isoler la souche du virus ce qui était déjà un gros pas en avant. Durant cette période, il est vrai que j’avais un peu délaissé Nora, mais elle ne le prenait pas si mal que ça, parce qu’elle savait que c’était pour l’humanité que nous travaillons.

Juin 2017 ๑ Les expériences c’était enchaîné pour essayer de comprendre au mieux le virus. Cependant, j’avais un peu levé le pied maintenant. Il m’avait souvent répété de passer plus de temps avec ma compagne. C’était visiblement un homme attentionné et gentil, du moins avec moi. Alors je faisais l’effort de passer plus de temps avec Nora, elle en était enchantée. Comme les expéditions vers l’extérieur avaient été de plus en plus nombreuses, j’avais réussi à obtenir qu’on me rapporte des bagues de fiançailles. Pour que je demande à Nora d’être ma femme. C’était une façon de la remercier d’être toujours derrière moi à me soutenir. Sans elle, nous ne serions sans doute plus ici aujourd’hui, certes ce ne serait que la promesse d’un mariage quand tout irait mieux, mais j’avais envie qu’elle devienne ma femme et qu’on puisse vivre ensemble jusqu’à ce que la mort nous sépare une fois que nous serions vieilles et ridées. Je l’ai demandé au mariage sur la plage. Je crois que je me rappellerais toujours de ce moment qui était magique. Je lui avais donné rendez-vous et nous avions discuté un peu de tout de rien, il y avait le bruit des vagues en arrière-plan et Rich qui courrait après les vagues en aboyant après quand l’eau lui touchait les pattes. Puis le soleil avait commencé à se coucher alors je m’étais levé et je l’avais tiré vers moi avant de me mettre à genoux devant elle pour lui demander sa main. Évidemment, elle avait accepté et nous avions passé les quelques jours qui ont suivie enfermés chez nous à se couvrir d’amour.

Novembre 2017 ๑ Je n’aurais jamais cru que le plus grand danger qu’on aurait eu un subir était un séisme. On était si bien jusqu’à présent sur cette ile. J’avais réussi à rester à l’écart du danger jusqu’à présent et c’est deux ans après le début de cette merde que pour la première fois ma vie s’était retrouvée menacée. C’était un matin d’horreur. Il n’y avait pas d’autre terme pour qualifier tout ce qui s’était passé. C’était le tremblement de terre qui m’avait réveillé et les cris de certaines personnes déjà debout. Mon premier réflexe avait été de prendre Rich et de le mettre dans un sac à dos. Je savais que le petit bonhomme ne pourrait pas courir partout à cause de ses petites pattes alors j’avais fait en sorte de le protéger. Nora et moi étions sorties de notre maison sans encombre et on avait cru naïvement que tout irait bien une fois que le tremblement de terre fut terminé. Finalement, c’est d’autres cris qui avaient attiré notre attention. Les morts déferlaient dans la ville sans que nous puissions faire quoi que ce soit. Une partie du groupe était partie en expédition, les plus forts, les plus équipés, les plus habitués même et nous restions là entre nous incapable de réellement nous défendre. Je n’avais jamais eu besoin de sortir jusqu’à présent, oui, j’avais côtoyé des morts, mais jamais ma vie n’avait été en danger comme à ce moment précis. Pendant un instant, j’avais réfléchi à la meilleure façon de s’en sortir et ça avait été l’instant de trop, j’entendais Nora crier à côté de moi. Elle venait de se faire mordre à l’épaule. Elle me lâchait la main alors que le groupe de mort se jetait sur elle, je n’avais d’autre choix que de m’enfuir. Je réussis à trouver d’autre membre du groupe parmi la pagaille et je réussissais à survivre seule. Pendant le reste de la journée, j’avais aidé à nettoyer le Fort en fonctionnant sur pilote automatique. Je ne sais pas à quel moment de la journée, il l’a appris, mais quand il a su ce que je venais de perdre, il a fait tout son possible pour me retrouver et me consoler. Cependant, je me sentais vide et que ce soit ses mots ou les aboiements de Rich, j’avais l’impression que rien ne pourrait effacer la peine d’avoir perdu ma moitié. Quinn est arrivée par la suite pour essayer de me remonter le moral, mais j'étais trop au fond du troue en cet instant pour espérer me relever.

Avril 2018 ๑ Depuis l’incident ma vie n’avait plus aucune substance, j’avais envie de mourir presque tous les jours. Je ne m’intéressais plus à la politique qui se passait dehors, il faut dire aussi que c’était Nora qui me tenait au courant de tout ce qui se passait dehors. Je passais le peu de temps chez moi à me morfondre dans mon coin. Un type étrange avec un chapeau venait s’occuper de Rich tous les jours pour être sûr qu’il ne manque de rien. Je ne savais même pas si Nora et lui étaient amis. Il ne me parlait pas, comme s’il comprenait ma peine. Enfin, c’était le dernier de mes soucis, tant que Rich allait bien c’était le principal, je m’en voulais de l’abandonner comme ça, mais j’étais tout juste capable de m’occupe de moi. J’allais tout de même au complexe tous les jours et j’y restais sans doute beaucoup trop longtemps et ça me faisait un bien fou. C’était le seul moment de la journée ou je me sentais bien, non plutôt mieux. Travailler, travailler et encore travailler, sans ma femme, je n’étais pas capable de grand-chose, j’avais l’impression que plus jamais je ne pourrais sourire où ressentir quelques choses de positif. Au début, Monsieur le généticien m’avait laissé faire et avait continué à me donner du boulot, toujours plus de boulot. Il avait compris que je ne voulais pas en parler et qu’il était plus sage de me laisser faire, mais après 6 mois à ne rien faire à part travailler et dormir, il y a eu ce matin d’avril où il avait décidé que s’en était assez. Il m’avait attrapé par le bras et traîné dehors de force. Ton premier jour de repos qu’il m’avait dit et nous avions passé la journée ensemble. Je ne dirais pas que la journée été bien, mais je dirais plutôt que tout ça m’a permis d’aller un peu de l’avant. Il m’avait même précisé qu’il le ferait toutes les semaines sans hésiter si je n’étais pas capable de le faire toute seule, alors je l’ai laissé faire.

Septembre à Novembre 2018 ๑ Le petit rituel qui m’imposait des jours de repos avait continué jusqu’à maintenant et autant à la base cela ressemblait plus à une corvée, aujourd’hui c’était avec le sourire qu’on passait du temps ensemble. Il n’y avait pas à dire c’était un mec bien. Il n’avait jamais rien tenté envers moi depuis la mort de Nora contrairement à certains mecs stupides du camp et rien que pour ça je lui en étais reconnaissante. J’avais été obligé d’apprendre à me battre depuis la monté de June au pouvoir, mais ça me faisait plaisir parce que je ne savais pas grand-chose et je savais que c’était ce qui aurait pu sauver Nora alors j’apprenais vite et bien. J’avais même eu le droit à quelques excursions obligatoires, mais ça n’avait jamais été trop loin. Ma place étant dans le complexe pas dehors à risque ma peau. D’ailleurs dans le complexe c’était l’euphorie depuis le dernier grand évènement. Clayton était un immunisé, ce qui nous permettrait de faire des grandes choses si on arrivait à exploiter son génome correctement. Il ne nous manquait plus grand-chose pour réussir à synthétiser un vaccin. Je ne pensais qu’à ça et à rien d’autre. Les alliances et les batailles qui y avait à l’extérieur du camp n’étaient que superflue, peut être que j’aurais dû m’y intéresser un peu plus, mais qu’importe la science doit passer avant tout le reste. Pendant que certains étaient dehors à risquer leurs vies, j’étais dans le complexe à travailler. Toujours à côté de lui et grâce à un effort collectif qu’on avait réussi à créer le vaccin, évidemment, une fois de plus c’est Lawrence qui en avait récolté les lauriers à croire que c’était le seul à bosser. Il m’était devenu assez antipathique récemment, je ne saurais trop dire pourquoi, peut-être parce que j’entendais principalement du mal de lui. De toute façon, entre scientifique soit on trouve son âme sœur soit on se déteste alors ce n’est pas vraiment étonnant.

Avril 2019 ๑ Il était enfin temps pour moi de dire que j’allais bien. J’avais fini par faire mon deuil du moins le plus grand parti. Il m’arrivait encore de penser à elle et de toute façon même aujourd’hui je pense à elle et ce sera toujours le cas demain. Nora a marqué ma vie à jamais et c’est ainsi. Me voyant reprendre du poil de la bête Rich en avait fait de même. Nous avions passé un hiver pas trop mauvais et en plus de ça, les installations électriques refonctionnaient à merveille. Il n’y avait pas à dire, j’avais l’impression que pour le moment tout allait bien.

Déjà, je commence par me lever parce qu’il faut bien commencer par un bout. Après avoir fait une petite routine du matin, il est temps d’aller au complexe pour continuer les recherches. En général, j’y passe un certain temps de ma journée, déjà parce qu’il y a une bonne ambiance avec l’équipe de travail et surtout parce que je m’y plais. Je ne suis peut-être plus payé avec de l’argent, mais la protection que m’assure le groupe me convient parfaitement en échange du travail accompli. Je prends du temps pour manger et discuter de tout et de rien avec les collègues. Une fois que j’estime avoir assez bossé dans la journée, je repars. En général, j’estime qu’il est temps quand je commence à me mettre des lunettes sur le nez pour me soulager les yeux.

En général durant mon temps libre, je vaque à des occupations plus physiques histoire de me vider la tête tout en me fatiguant un peu le corps. Quand j’en ai gros sur le cœur, je me recueille un peu sur la plage. Je n’ai pas fait le deuil de toutes ces personnes que j’ai perdu soit parce qu’elles habitent trop loin, soit parce qu’elles sont mortes. Souvent, j’ai un collègue qui finit par me rejoindre et on passe du temps ensemble on discute de tout et de rien, je suis contente de l’avoir dans ma vie, des fois on raconte des bêtises ou on refait le monde, c’est une relation assez particulière, mais très enrichissante.De temps à autres, je rend visite à Quinn on discute de tout de rien, mais bien souvent on fini souvent par parler boulot, mais j'aime bien ce genre de discussion enrichissante.

Le groupe en lui-même me convient. Je ne suis ni contre ni pour la politique qui y est menée. Pour tout dire, je m’en fiche un peu de ce genre de détail. Je comprends que dehors ce soit dangereux et qu’il faille se méfier des autres. J’accepte également qu’il est important de comprendre le virus qui nous entoure et que pour ça, les expériences sur des êtres vivants soient obligatoires. Je respecte mon autorité directe même si je ne suis pas toujours en accord avec cette dernière, il faut savoir faire des concessions dans la vie, c’est la clé du succès.


Time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Mellister •■
• Âge irl : 25 ans (je viens de me prendre un coup de vieux)
• Présence : Douteuse
• Personnage : Inventé [X] / scénario/prédef [ ]
• Code du règlement : code validé par Selene

• Comment avez-vous découvert le forum ? :
Compliqué
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? :
Les changements des derniers temps et mon irl qui se calme enfin
• Crédits (avatar et gifs) : Mellister •■



passeport :
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Re: I Feel Like I'm Finally Seeing The Light ๑ Clarke Norton

Jeu 11 Juil 2019 - 12:31

Rebienvenue à toi !  I Feel Like I'm Finally Seeing The Light ๑ Clarke Norton 2017363390

Même si tu connais déjà, je te recolle ça :



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire !  Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !


Comme tu vas a priori jouer une scientifique chez les Remnants, je te lie ce topic. Je ne sais plus s'il était là lors de ton dernier passage mais je pense qu'il te sera utile pour ta fiche^^.

Bonne rédaction !
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Re: I Feel Like I'm Finally Seeing The Light ๑ Clarke Norton

Jeu 11 Juil 2019 - 12:37

Merci beaucoup et nan le topic était pas la! Merci je l'avais pas vu donc ça me sera bien utile pour le post apo ^^
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Re: I Feel Like I'm Finally Seeing The Light ๑ Clarke Norton

Jeu 11 Juil 2019 - 13:11

Ouiiiiiiiiii :smile34:

Welcome back home  I Feel Like I'm Finally Seeing The Light ๑ Clarke Norton 1342238320
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Re: I Feel Like I'm Finally Seeing The Light ๑ Clarke Norton

Jeu 11 Juil 2019 - 13:23

 I Feel Like I'm Finally Seeing The Light ๑ Clarke Norton 3100098401  I Feel Like I'm Finally Seeing The Light ๑ Clarke Norton 3100098401  I Feel Like I'm Finally Seeing The Light ๑ Clarke Norton 1870401367  I Feel Like I'm Finally Seeing The Light ๑ Clarke Norton 1870401367
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Re: I Feel Like I'm Finally Seeing The Light ๑ Clarke Norton

Jeu 11 Juil 2019 - 14:20

Rebienvenuuuuuue! <3





What a lovely day.
Maxine E. Reynolds
Maxine E. Reynolds
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Re: I Feel Like I'm Finally Seeing The Light ๑ Clarke Norton

Jeu 11 Juil 2019 - 14:22

Rebienvenue Melli ! ça fait plaisir de te revoir, je trouve que ça manquait d'une touche de personnages excentriques sans toi ! Razz
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Re: I Feel Like I'm Finally Seeing The Light ๑ Clarke Norton

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