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Raphaël Dorne

Ven 31 Mai 2019 - 22:16


Raphael Dorne
22 ans Américo-Italien Tailleur The Remants

i've got a war in my mind



Comment me décrire honnêtement ? Vous voulez le Raphaël avant ou le Raphaël après tout ce …. bazar ?  Au final cette question n'a pas d'importance, je n'est pas beaucoup changé, du moins je pense. J'avoue que j'ai accepté la situation plutôt rapidement, le monde a changé si vite pour le meilleur comme pour le pire. Mais il faut relativiser, moins de bouche a nourrir, la nature reprend se qu'il lui revient de droit , plus de camps  « communiste / capitaliste » plus de conservateur et de libéraux : Il ne reste plus que des morts et des vivants !
Selon mon humeur, cette relative indifférence au changement de notre monde se transforme légèrement en sarcasme, surtout pour ceux qui n'assume toujours pas et qui s'accroche au passé comme des huîtres sur un rocher.
Les gens n’appréciaient déjà pas trop le fait que notre nouvelle vie me tracasse pas et le pire c'est que je continue toujours à reprendre les gens, pas de façon méchante. Je suis Tatillon, j'aime les choses bien faites et qu'on utilise les bons mots pour les bonnes choses. Que l'enfer soit sur Terre n'est pas une raison pour appeler un torchon une serviette.

Bon parlons peu, parlons sérieusement. Ayant eu une mère archéologue le mot d'ordre à la maison était la curiosité, elle m'a transmis sa soif inexorable de savoir et de connaissance, Le monde d'avant était épanouissant , le nouveau est plus terne et lugubre mais cela n’empêche personne d'être novateur et prendre les devants sur la situation. Observer, analyser, comprendre et reproduire c'est 4 mots d'ordres sont ma méthodologie du moment. J'ai appliqué ça tout durant ma scolarité surtout quand j'ai appris le métier de « costumier » car c'est sur le tas que l'on apprend surtout en présence de maître en la matière ; ainsi une fois les bases acquises nous pouvons sortir des sentiers battus et faire nos propres inventions en utilisant le savoir acquis.
Maintenant c'est la même chose, les seules bonnes techniques pour survivre sont celles que vous transmettent les survivant.  Il n'y a pas de place pour l'échec, il faut savoir s'adapter, être débrouillard et endurant face à la mort ambulante. Certes je procrastine un petit mais j'en reste pas moins actif et ne supporte pas les fainéants. Ce monde est rude, il n'y a pas de place pour ceux qui sont fatigués après une heure de marche, il n'y en a pas non plus pour ceux qui n'aiment pas rester une journée sous le soleil dans un champ pour pouvoir manger le soir.
Ayant toujours voulu être différent et à vouloir faire la différence j'ai appris à travailler efficacement pour ne pas à avoir à travailler longtemps.

J'aimerais mettre un point au clair avant que nous allions plus loin ensemble, je ne suis pas têtu ni idiot ; je ne suis pas le genre de personne vaniteuse et arrogante imbu de sa personne. Seulement depuis longtemps je suis indépendant de toute contrainte. J'obéis aux ordres et exécute les corvées, mais il n'est pas question de pensée comme vous pour vous faire plaisir, Si la situation est trop dangereuse et que vous vous entêtez à avancer dans cette voie cela se fera sans moi. Ne vous enfaîtes pas, je serais faire des concessions et prendrais des risques pour le groupe. J'admets malgré moi que je suis un poil hésitant, j'aime avoir le choix mais surtout faire le bon. Je suis plutôt "est que le jeu en vaut la chandelle ?". Cela doit être une forme de peur de l’échec voir même un manière de tout contrôler?

Je serais trouver ma place dans une communauté, étant plutôt jeune et dynamique je ferais les efforts nécessaires pour m'intégrer et être utile, comme dans l'ancien monde j'aime rencontrer des nouvelles personnes et en apprendre sur eux, parfois même un peu trop, d'où le fait qu'on me qualifie parfois d'indiscret ou d’envahissantt … peut-être dû à un excès de curiosité ou un déformation professionnelle ?
Ne vous enfaîtes pas, je ne suis pas le genre à créer des situations hyper gênantes tout le temps. J'aime rigole et chicane un peu mes camardes, la vie vaut la peine d'être vécu, nous sommes comme des livres que nous avons besoins de remplir inlassablement histoires drôles, passionnantes mais aussi tristes et dramatiques.


and blood on my hands


Explique ici les caractéristiques physiques de ton personnage..

Montrez moi vos habits, je vous direz qui vous êtes. Les vêtements c'est mon dada ! Chaud, froid, pluvieux, venteux ou soleil accablant : j'ai une solution et une panoplie de textiles pour remédiez à votre environnement.
Pour ma part, je porte évidement dû sur mesure, un tailleur mal habillé serait un comble. Faisant 1m74 pour tout juste 60kg j'entre dans les catégories « XS et S ». Je porte toujours fièrement des chemises satinées avec une petite cravate et un boléro quand je peux, surtout dans je « travaille » au camp c'est à dire que je m'occupe de rafistoler ou concevoir des tenues pour les gens de la communauté. Il s'agit un peu de mon « bleu de travail », je me sens bien et l’habit fait le moine dans la circonstance.
Malgré mon gabarit fin et agile je ne suis pas un mannequin, j'étais pas assez grand, j'ai un nez un peu décalé et de grandes oreilles. De plus mes yeux marrons ne sont pas aussi attrayant que les grands yeux bleus profonds ou verts émeraude dont raffolent les foules.
Je jugerai mon style pour sortir hors du camp de « sobre mais élégant», j'aime être à l'aise dans mes vêtements et ne pas avoir l'air miséreux. J'arbore le plus souvent une veste brun clair en daim et un jean noir, résistant discret et insalissable ! Pour les jours un peu plus chaud il me reste toujours les chemises un peu plus rustiques ; les fameuses chemises américaines un genre de chemise à carreaux rouges rayées de noirs. Rien n'avoir avec les chemises satinées pour le travail et les grandes occasions du camp.

En hiver je cache mes cheveux mi longs sous un bonnet à bord large retroussé. Rien ne dépasse, on ne voit pas le bout des oreilles ni le brun de mes cheveux, surtout que je suis légèrement frileux.
Je sais pas trop si cela est un avantage ou un inconvénient ; cela dépend de la situation mais j'ai un air plutôt juvénile, sûrement à cause d'un manque totale de barbe et moustache. Mais c'est sans tee shirt que l'on m'accorde un peu plus de crédit ; de nature mince je reste pas moins athlétique et la vie en compagnie de cadavres ambulant aide à garder la forme.

Concernant le matériel que je me promène depuis la migration du centre ville, il s'agit surtout d'un sac de rando soigneusement rangé. Contenant mes quelques tenues, vivres et boissons que je trouve sur le chemin. Dans chaque manche je garde cache une ancienne paire de grands ciseaux séparée pour devenir deux poignards en cas de nécessité. Je marche souvent avec une lance improvisé, composé d'un manche de noisetier résistant mais souple avec deux couteaux cuisines formant une pointe, le tout solidement attaché. Quand j'ai le temps sur le chemin je taille des morceaux de bois que je durcis au feu ou en métal si je trouve de la tôle pour m'en servir de boomerangs. Mes lancers ne sont pas toujours très précis mais la facilité de fabrication permette d'en perdre quelques uns et surtout qu'ils peuvent revenir et toucher au retour !

Finalement pour votre grand plaisir j'ai quand même conserver mon kit de tailleur : épingle ruban, ciseaux et autre. Le monde change mais pas la mode ! Si jamais vous trouvez du textile et que vous souhaitez être mieux dans vos vêtements, passez me voir. On cesserai de parler de moi, on s'intéresse à votre cas.
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a storm is coming

Explique ici l'histoire de ton personnage avant l'épidémie.

Ma famille a posé le pied en Amérique il y a 3 générations. Non pas pour fuir la guerre ou la misère, simplement par conviction et opportunité. Mon grand-père était tailleur comme mon père et moi par la suite, il a ouvert notre première boutique dans le centre ville de Bellevue. Il avait quitté son Italie natale pour exporter son savoir faire et monter son entreprise dans un endroit encore enclin à notre activité et avec moins de concurrence ou presque. En regardant le passé il avait aussi bien fait, nous avons évité Mussolini et compagnie. Je suis né sur le sol américain de parents ayant toujours vécu en Amérique, je me sens donc américain mais je ne cache pas mes racines italiennes, et nous en jouons beaucoup dans notre travail pour grandir notre réputation. Nous « rentrons » au pays régulièrement surtout pour les fêtes ou pour les événements tels que les grands défiles où nous avons parfois la chance d'exposé des tenues.

Je n'aurais peut être pu jamais voir le jour le 9 avril 1997 quand on connaît mes parents. Il n'était pas destiné à se croiser. Mon père était donc en centre ville comme tailleur et ma mère était toujours à droite ou à gauche aux grès des découvertes archéologiques. Deux trains de vie totalement différents qui pourtant se sont croisés un après midi de septembre. Ma mère cherchait un boutique chic pour mon grand-père maternel, devant toutes les questions et le large choix qu'offert mon père dans sa boutique ma mère restait indécise. Il proposa donc de porter lui-même les costumes pour montrer le rendu sur un homme, mais en faisant cela il n'essayait plus de convaincre un client mais de séduire une belle brune aux yeux saphirs. Surjouant de son charme italien mon père ne réussit pas à vendre un costume ce jour là, mais obtenu une promesse de la revoir prochainement.

Le charme opéra, et très rapidement mes parents s'installèrent à Ashwood. Ma mère changea de travail pour éviter de partir à l'autre bout du monde et de laisser un homme avec son fils en bas-âge. Elle reprit une affaire d'antiquaire. Je ne suis donc pas né avec une cuillère d'argent dans la bouche mais j'ai grandi entre des meubles d'un autre temps et des costumes parfois en avance sur le sien.
Mes parents emménagèrent à près de la 108 Avenue NE dans la  NE 19th Pl, une petite impasse vraiment agréable à mi chemin entre le quartiers riches de Ashwood et le centre ville de Bellevue.

A l'école j'étais bien souvent un cas à part, « trop » bien habillé pour être fréquenter des enfants d'ouvriers, mais pas du monde de la haute pour être avec les enfants bourgeois. J'étais donc avec le troisième groupe : un joli mélange d'expatrié, de faux bourgeois et de geek.
Cette différence vestimentaire ma valut quelques remarques déplacés de mes camarades masculins. Ayant plutôt du succès avec mesdames, je pensais que c'était de la jalousie, alors que je répondais à certains clichés de la communauté LGBT.
Avec le temps je finis par m'habituer à cette ambiguïté, honnêtement je ne savais pas moi-même de quel bord j'étais. C'est que vers 16 ans que j'ai compris qu'il n'y avait pas de bords à choisir, mais des personnes à aimer.

Je passa tranquillement les classes les unes après les autres, j'étais le plus souvent dans le tête de classe mais jamais en me forçant. Je jouais sur les points bonus offert par les langues en option (Italien comme par hasard .... on m'a dis que je trichais en faisant ça ?) et quelques points grattés en sport avec athlétisme. Sans me jeter des fleurs j'ai fini cinquième au championnat d'état dans la catégorie saut à la perche et quinzième au lancer de disque.
Après mon diplôme j'ai commença à me faire la main sur des costumes avec mon père pour ensuite rejoindre une école spécialisée de "haute couture"  de Seattle qui m'a ouvert les portes de certains grands noms de la mode comme Hugo Boss Store Seattle ou Armani à Rome qui m'a même permis d'avoir un aperçu de la maroquinerie.

En dehors de l'école j'aimais me promener dans les galeries marchandes et d'exposition surtout si il y avait un contexte historique ou d'actualité, pour toujours être sur le bon courant artistique et connaître le monde qui m'entoure.
j'étais branché roller pendant un temps, surtout l'été quand il y avait des sorties en club Seattle étant bien équipé en piste cyclable surtout sur les bords de mer c'était un peu mon moment d'évasion où il n'y avait que la route et moi. J 'étais promenade en pleine nature que en Italie, avec son climat méditerranéen, celui de Seattle était un peu trop froid et humide à mon goût.  
Les gens qui m'ont un peu fréquentés sont tous venu au même surnom : Monsieur Calepin à cause de mon toc de tout noter ou dessiner tout se qui me plaît et m'inspirer dans un calepin qui m'accompagne partout.  

J'ai pu de visiter l'Europe, notre port d'attache était forcement Milan où une bonne partie de ma famille réside. Mais j'ai eu le droit de voir les reflets turquoise de la mer Égée ainsi que les tons sombres de la Manche. J'ai pratiquement fait le tour de la Méditerranée avec mes parents.
Une chose qu'on ma fait remarquer en voyage et que personne ni même moi a vraiment su expliquer. C'est qu'à chaque fois que je rencontrais un étranger je lui demandais son alcool préféré et comment il mangeait du chocolat. On m'a dis que j'étais à la limite du flippant à demander ça. Savoir si les russes trempes du chocolat noir dans leur vodka ? Après tout on le fait bien avec le lait, le café et le whisky. Un de mes rêves secret serait sûrement de goûter les meilleures combinaisons avec du chocolat : orange, menthe, café, amande, noisette. Mais une chose est sûre : avec des cornichons c'est pas bon !


on the highway to hell


Explique ici l'histoire de ton personnage depuis l'épidémie.

Les quelques premiers jours, comme tout le monde je n'avais prêté par attention aux rumeurs des attaques isolées,des morsures et autres faits divers. Cela n'était ni plus ni moins qu'une petite agitation passagère, à cette époque j'avais d'autres préoccupations. En effet je venais d'intégrer la grande franchise Hugo Boss Store de Seattle, en tant que stagiaire car j'avais décidé de me perfectionner aux côtés d'autres tailleurs autre que la famille et les amis proches.
Le magasin était situé à Bellevue, une quartier plutôt agréable et accessible à vélo de Ashwood où je résidais avec mes parents.
Honnêtement mon objectif au début de l'épidémie était le même que beaucoup de jeune de mon âge : flirter avec la ravissante hôtesse d’accueil du Arts Museum où je passais régulièrement pour m'inspirer de dessin. Bon c'était plus elle qui m'inspirait que les tableaux de maîtres mais cela est une autre histoire.

Soudainement tout c'est enchaîné à une vitesse folle. L'agitation en ville ne cessait d'augmenter ainsi que l'excitation à la maison, aussi mais pour une toute autre raison. La famille avait prévu de retourner à Milan quelques temps, pour revoir le reste de la famille et participer à quelques défilés.
Mais cette année je voyais les choses différemment. J'avais l’occasion de rester à Seattle, avoir la maison pour moi seul et avoir un rythme de vie moins encadré par mes parents. Le jour de leur départ, Camille, ma mère me regarda dans les yeux avant de me dire profondément :

- Prends soin de toi mon chéri. J'aurais bien voulu que tu viennes avec nous encore une fois mais tu es grand maintenant. Rentre pas tard et ne fait pas n'importe quoi à la maison.  

Quand ce fut le tour de mon père pour les au revoir, celui-ci me fit une accolade avant de me chuchoter à l'oreille :

- Il y a une bouteille de Masseto (grand cru Italien) en haut à droite de ma cave,si jamais tu invites ta fameuse pépite. C'est comme ça que j'ai conclu avec ta mère la première fois ahah. Amuse toi bien mon garçon.


- Embrassez la famiglia pour moi et ramenez de belle chose à la maison ! Je vous aimes.  

Les adieux terminés je retourna à mon quotidien, entre sortie travail et loisir. Durant une semaine tout allait pour le mieux. Jusqu'à que le doute me prenne.

12 octobre 2015 (Jour 4)
Le temps était pluvieux, je regardais d'un air blasé la rue qui était déserte. Un sourire me traversa le visage, je pensais à la soirée que j'avais prévu après le travail, le soir où je devais « conclure ». Notre patron nous avait fait parvenir des directives, à cause des agitations en ville, si la police ou l'armée débarquait nous avions ordre de fermer boutique aussitôt, si une manifestations ou mouvement de foule passait par là nous fermions les portes de la même manière. Je pense qu'il avait peur que la boutique soit victime de vandalisme et de pillage comme les dernières manifestations populaires contre les choix politique et économique prises par le gouvernement.

Une femme passa devant ma porte d'un pas pressé sous une pluie battante, l'instant d'après mon téléphone sonna, il s'agissait d'un message de ma mère savoir si il faisait beau à Seattle et tout le baratin qu'une maman poule peut faire à son petit. Quand je releva les yeux, le parapluie de la dame était dans le caniveaux à flotter comme un bateau dans le sens contraire de la propriétaire. Perplexe je passa la tête par la porte pour éventuellement récupéré le parapluie et le rendre à la femme.
À l'abri sous le porche portant les initiales HB je vérifia à gauche et à droite avant de revenir sur la gauche avec stupeur. Je vis une personne habillé en sombre à genou au sol,

- Ne rester pas sous la pluie, vous allez attraper du mal.  Et vous n'avez pas vu une femme passait par là, elle à …... fait tombé son ….... parapluie.  

Quand l'homme se retourna je vis à la femme au sol, la gorge ensanglantée. Le sang se diluait rapidement dans la pluie qui nettoyait la scène de crime à vitesse grand V. Je resta planté durant de longues secondes devant lui, bredouillant
Quand l'homme se releva et marcha en ma direction, l'instinct pris le dessus, et je réfugia dans le magasin en activant le rideau de fer qui descendait trop lentement à mon goût.
Je retenais la porte de toute mes forces avec l'aide d'un collègue pour pas que l'homme ne rentre.
Durant notre bataille pour maintenir les portes fermés, je pu voir le regard vide de l'homme, vide de toutes émotions et désirs, comme si il était un mode pilotage automatique avec l'option grognement  livide. Finalement le rideau de fer le sépara de la porte et des vitrines, il ne décoléra pas durant de longues minutes, avant de disparaître sous la pluie. Quelques minutes plus tard c'était la police qui toqua à notre vitrine à cause de l'appel d'urgence qu'on avait passé.
Leur conseil pour avenir : ne pas traîner dans les rues, surveiller la rue comme je l'avais fait. Et les appeler au cas de problème.

A partir de ce jour là je ne regardais plus le monde avait les mêmes yeux, la peur m'avait montré son  vrai visage, je ne souhaitais pas le revoir. Je pris aussitôt les devant, je surveillais la rue depuis ma vitrine non loin du bouton de sécurité ; dans la rue je regardais derrière moi tout les 3 mètres et une fois chez moi je verrouillais aussitôt la porte avant de prendre mes activités plus sereinement.
Avant de sortir je jetais un œil par les fenêtres, je devenais un peu parano et comme toutes personnes parano je me mis à écouter la radio en boucle.

Au bout d'un mois dans ce climat de plus en plus oppressant je finis par me résoudre : les habitudes de paranoïaque aller devenir la clé de ma survie, je ne devais plus les subir comme une contrainte mais comme une nécessité et une formalité, un rituel à la même valeur que la douche et le petit déjeuner. Je ne pouvais plus faire comme les autres et vivres dans le déni en passant que c'était qu'une fois et que cela ne se reproduira pas, cela allait s'aggraver !

Les frontières étaient fermées, cela n'avait pas l'air d'être temporaire, j'étais donc seul et mes parents étaient « coincés » en Italie, je n'avais plus d'informations venant d'eux, les dernières dates du jour de la loi martiale : ils étaient à l'abri dans le domaine familiale, l'Europe connaissait apparemment eux aussi des troubles similaires.

Automne 2015

L’automne était déjà bien ancré sur Seattle, la nuit tombé vite et les mauvais jours étaient de plus en plus nombreux . J'évitais les camps de réfugiés du secteur, ils avaient des vivres de l'eau et des médicaments, mais il y avait trop de monde à mon goût. Je préférais rester dans mon quartier, rester en amis et voisins. Il y avait une excellente entente dans mon quartier et avec les quartiers voisins. La partie d'Ashwood où je vivais étais des quartiers modestes et peuplés de toutes les nationalités possibles, m'appuyant sur la diaspora italienne, j'allais de groupe en groupe pour rester en sécurité. Le monde allait très rapidement reprendre ses instincts primaires et faire comme à chaque crise majeur : vivre en clan, ne plus se mélanger et avoir peur des étrangers.
Ashwood était comme arrêté dans le temps, les voitures ne bougeaient plus, les volets de beaucoup de maisons étaient clos sauf quelques unes où les rideaux s'agitaient à notre passage. Tout le monde surveillaient le quartier, si une horde de morts ou de pilleurs passaient par là, tout le monde était au courant dans la seconde et se barricadaient dans le silence.
Les deux grandes églises du quartier de courant pourtant bien différent était le point de rassemblement de tout le monde, si on avait un potager on pouvait amener des légumes et repartir avec de l'eau ou de l'essence, les deux hauts lieux de troc étaient sécurisés par des croyants galvanisés par des prêtres prêt à se battre pour maintenir la mort hors des murs de leur lieux de cultes.

Hiver 2015

La neige recouvrait Bellevue et Ashwood ainsi que la grande majorité de l'état, l'eau courante fait partie de l'histoire ancienne, cela donne un faux air de tranquillité et de repos alors que tout commence doucement à manquer. Les trocs aux églises se fait de plus en plus rares et l'entraide aussi. Je vivais avec un groupe une famille italienne et grec dans une immense maison au Nord de Ashwood. Nous avions rapidement récupéré tout les vivres et eau des maisons abandonnées. J'avais  même trouvé un boa constrictor en hibernation dans un vivarium, et à vrai dire, le serpent rôti c'est pas mauvais. Il était hors de question d'accepté de nouveau arrivants à moins qu'ils viennent avec beaucoup de provisions ou des armes choses qui étaient bien trop rare à cette époque, nous avions juste accepté un ancien marine qui c'était échappé dans camp de réfugié venant de céder sous les assaut d'une horde, il avait un fusil quelques munitions mais surtout de la nourriture et des informations utiles !

Printemps 2016

Avec l'arrivée de Charles le militaire dans notre petit groupe de 8 personnes ( soit 9 avec lui) ainsi que les beaux jours qui transformait les rues d'un blanc stérile en un truc plus praticable nous pensions à migrer.

En effet, Charles avait eu des contacts radio avec une grosse équipe qui tenait fermement l'université de médecine de Washington juste après le pont de la 520st. C'était jouable à pied, nous devions tout de même pas traîner en route, car les morts se devaient de plus en plus instable tournant et virant en ville sans logique visible.
Avançant lentement mais sûrement, chaque jours nous rapprochaient plus du pont, mais à chaque kilomètres dans cette direction, la densité de morts augmentait tellement que les rues n'étaient plus utilisable. Nous devions avancer par les jardins des maisons pour être discrets, plus d'une fois nous  tombions nez à nez avec d'autres groupes mais jamais nous nous sommes battus car personnes n'avaient d'énergie à perdre et voulait prendre le risque d'être entendu par les morts non loin.

Quand nous avons attend le pont, les abords du pont plutôt, nous étions fatigués de la marche et dû fait qu'on fait rationaliser absolument tout. Nous nous sommes poser dans l'école Christian Bellevue  qui connaît sur la grande route 520, tout en étant à l'abri du flux important de marcheurs qui filait tout droit en oubliant le bâtiment.

-Bienvenue dans l'école de la dernière alte. L'école où vous resterez des jours à contempler le flux incessants de morts. Dis un autre survivant d'un air sarcastique.  

- Cela fait longtemps que vous attendez pour passer le pont ? Savez si les camps ont survécu au delà du pont ?  

-Cela fait presque 7 longs jours que j'attends que les morts cessent leur marche pour filer, j'ai plus rien à manger ni à boire, nous sommes beaucoup trop à nous masser près du pont pour tenter de rejoindre l'université ou le Century Linkfield.  

La couleur était annoncée, nous étions pas les seuls à vouloir remonter à contre courant. Mais jusque là nous étions chanceux et j'étais confiant avec ce groupe car tout nous avez réussi juste que là. Il existait toutefois un autre passage que le haut du pont : le bas. Certains utilisaient des bateaux, ou le passage piéton dans les entrailles du pont ainsi que les galeries de services cependant bon nombres étaient morts dans les étroits boyaux du pont durant des moments de panique.
C'est donc au nombre de 15 que nous nous sommes engagés sous le pont, notre groupe ainsi que quelques suiveurs pas trop mal équipés, nous avons formellement déconseillés aux autres de nous suivre, nous ne voulions pas de mauvaise surprise, de profiteurs ou des personnes mal intentionnés seulement des gens capables de se débrouiller seuls là dessous !

Été 2016

Nous voulions de traverser le pont à l'aube, pendant qu'un bon nombre de survivants dormaient dans l'école, la traversée devait se faire en silence, avec prudence alors moins de personnes étaient au courant de notre départ, mieux c'était.
Le pont était vraiment long, les galeries de services complexes, multiples et surtout pas ou peu éclairés. Une personne avancée devant avec une pique pointé vers l'obscurité du boyau pendant qu'un autre lancée un stick lumineux récupéré je ne sais où, l'arrière était surveillée par une autre partie du groupe équipé de torche improvisée.
Pas à pas nous progressions pour pas nous faire surprendre par un mort caché dans un recoin sombre jusqu'à environ les ¾ du pont où un bruit pas du tout prévu retenti dans notre dos suivit d'une voix féminine

-Attendez moi ! Des survivants traverses par le haut nous avons besoin d'aide. 

-Cazzo, non può prestare attenzione (fait chier, elle peut pas faire attention).  

Alors que nous traversions tels des ninjas, d'autres survivants bien moins intelligents ont tentés de passés par le haut du pont pendant un moment d'absence des morts, sauf qu'entre le début et la fin du pont il y a plusieurs kilomètres ! Une femme venait d'ouvrir un genre de bouche d'égout pour éviter la horde, offrant au passage un point d’accès à ces derniers. Nous avions pris soins de fermer le passage dernier pour ne pas avoir de suiveurs indésirables et voilà que cette imbéciles en ouvres une autre !

-Refermez la trappe immédiatement vous allez tous nous condamner ! On vous avez dis pas nous suivre vous portez la poisse !  

La femme bredouilla quelques  mots avant de crier de nouveau ; un mort venait de chuter de la bouche d'égout. A cet instant il n'y avait plus qu'un mort d'ordre : Courir jusqu'au bout du pont et prier pour que la sortie ne soit pas condamnée.
Torches et lances en avant ! C'était partie pour une marche très rapide, pas d'arrêt, pas de marche arrière ! Quitte ou double.

L'adrénaline coulait dans mes veines, rien ne pouvait nous arrêter … sauf peut être le monticule de ferrailles qui bloquait l'entée/sortie du passage sous la pont ! Je comprenais mieux pourquoi il y avait beaucoup moins de morts à cet endroit et que certains étaient morts ici à cause du manque d'eau et de nourriture ; c'était un cul de sac.

-Bordello, è un vicolo cieco. Che cazzata (Bordel, c'est un cul de sac. Quelle connerie) 

Jurant de nouveau en italien pour ne pas paraître grossier je tourna les talents pour faire face aux morts qui avançaient inexorablement vers nous. Tel un vrai chef d'équipe Charles pris la parole :

-Gros problème, grosse solution. Ecartez vous ! Cela va être dangereux, mais pas plus qu'affronter des morts comme les spartiates aux Thermophiles !

Nous avions pas trop le choix, nous laissons Charles seul face au monticule de ferrailles. L'instant d'après un bruit reconnaissable entre mille nous glaça le sang. Depuis qu'on le connaissait il n'avait jamais dis qu'il avait une grenade cachée sur lui !
Après la détonation de la roche et la ferraille volèrent en éclats, même si on avait pris des débris sur le coin du la tête nous traversions en toute hâte la fumée résiduelle pour sortir de ce pont maudit !

Sortie du pont ! Aussitôt vers le Nord direction l'université de médecine Seattle, avec la présence d'un ancien marine nous avions bien plus de chance de se faire accepter et d'entrer dans ce camp fortifié. Charles n'avait pas menti, le camp était bien installée avec de nombreux gardes, de la place et des ressources, cependant il n'avait plus de places pour les touristes. A peine remis sur pied nous devions aider aux taches multiples du camp, il n'y avait que les excursions extérieurs qui étaient de la charge des militaires.
J'aida le groupe comme je le pouvais, parfois je m'inventais infirmier, couturier humain plutôt pour réparer les petites blessures et coupures du quotidien. Cela passait aussi  par l'entretien des équipements des militaires et la préparation de tenue d'hiver
La vie commençait a redevenir vivable, même agréable dans le camp de université. Nous avions survécu à plusieurs attaques de maraudeurs et à quelques morts dans notre camp durant la nuit. Je pense que c'était la pire chose qui pouvait arriver à un camp : une mort non attendu au sein même des fortifications.

Juillet 2017

La vie battait son plein, j'étais maintenant intégré dans ce camp et je m'y sentais à ma place, mais en dehors des murs la vie était toujours plus rude. Des rumeurs disait qu'un groupe du nom de Emerald Freedom venait de se faire raser de la carte par un autre groupe de survivants. Quelques jours plus tard, la rumeur se confirma quand les premiers fuyards tapèrent à notre porte. La vérité était que Garfield High School n'avait pas voulu s'allier ou remercier ce groupe pour les services et l'aides rendues. Emerald Freedom avait commis une erreur en faisant cela, l'aide et les survivants étaient une denrée plus rare que l'eau et la nourriture pourquoi avait t'il refusé ?

Hiver 2017

La  politique au sein même du groupe se détériora  sans le vouloir, il y avait un équilibre entre militaire et civils, mais la mort d'une des têtes du parti militaire laissa émergé un petit chiot mordeur de fils. Un sale connard prétentieux qui n'avait jusqu'à présent rien dis, parce que son vieux était la pour le faire taire. Maintenant Monsieur revendiquer la gérance du camp alors qu'on fonctionnait de façon plutôt démocratique avec un genre de conseil. Il « savait » se que son père voulait pour le camp et nous devions l'écouter sinon c'était la fin du camp d'après lui.
Des anciens de Emerald Freedom me raconta que leur ancien camp avait eu la même chose et qu'il avait du se battre contre les militaires et parfois  même des amis pour retrouver un peu de liberté. Personnellement je n'étais pas prêt à jouer de la politique ou prendre les armes contre mon propre camp.
Je décida donc au printemps 2018 de prendre mes affaires et de filer doucement durant la nuit par une porte dérobé en compagnie qu'une poignée d'hommes et de femmes du même avis. Sans trop savoir où nous allions, nous nous sommes installer au woodland zoo durant quelques temps avant de rejoindre la côte.
Le but final était de quitter cette île pour progresser vers l'Ouest, avant que l'hiver arrive. Je ne souhaitais pas passer encore un hiver en ville cela devenait vraiment dur surtout qu'un retour au camp de l'université avec sa prochaine dictature n'était pas envisageable.

Automne 2018 notre groupe de 12 personnes trouva un navire en « état » pour traverser jusqu'à Brainbridge Island. A peine accoster que nous nous retrouvions face à un groupe plutôt nombreux, armé et prêt à se défendre contre des « pirates ». Or nous cherchions juste un coin d’accalmie.
Nous étions prêt à faire des efforts pour nous intégrer et éviter un hiver rude qui s'annonçait, il était hors de question de faire marche arrrière et retourner vers Seattle.
A peine eut le temps de faire connaissance que le groupe que je venais de rejoindre parlait de migrer vers le sud pour rejoindre les « Remants » un très gros groupe bien équipé à Fort Ward. Je me laissa donc porter par les événements, c'est comme ça qu'en Janvier 2019 je pénétra dans ce fameux camp avec la ferme intention d'y rester en vue de leur structure et de l'incroyable longévité de la communauté.
Le groupe était sur un projet pour fournir de l’électricité en grande quantité, comme les précédents groupes je m'intégra sans faire de vagues, j'obéissais aux ordres et je m'adaptais à leur rythme de vie. Je pouvais largement faire des concessions en vue du niveau de vie qu'il pouvait m'offrir. Pour devenir un peu plus « utile » et tenter d'avoir me distinguer de façon « neutre » par rapport à l'autorité je me proposa d'aider à améliorer les tenues pour sortir du camp, à réparer les vêtements ainsi que confectionner des tenues pour l'hiver et l'été prochain. C'était un peu comme la coiffeuse du camp ou le curé. Nous étions pas « vital » mais cela apportait du bonheur de l'enthousiasme et cela était bon pour le morale de tout le monde !
En discutant avec les membres du groupe, je compris rapidement que le tragique combat à Emerald Freedom était leur œuvre, je faisais mine de rien savoir et leur donnait raison car il l'avait ! Maintenant j'étais du côté du groupe gagnant je n'avais rien à dire sur leur politique guerrière et leur relations extérieur. Cela ne me concernait pas réellement.
Dernièrement j'avais une petite idée en tête, il fallait être dans les bonnes garces des responsables pour sortir du camp et partir en expédition. Je souhaitais reprendre mon activité et plus encore. pour cela il me fallait du textiles et d'autres matériaux. Je savais qu'ils y avaient non loin des anciennes usines et entrepôts. Bien qu'ils y auraient pas de vivre je trouverais sûrement des rouleaux de soie de jean et autres textiles pour vêtir une partie de mes nouveaux compagnons ! Quitte à partir en guerre et à mourir, autant être classe et élégant quand notre heure viendra !


time to meet the devil

• pseudo ›  Sithis17 sur HOTS LoL et autres.
• âge › 21 ans

• comment as-tu découvert le forum ? › Google
• et tu le trouves comment ? › Très bien pensé peut être les posts parfois un peu étroit
• présence › Quotidienne

• code du règlement › Code validé par Morgan
• crédit › de la bannière et du gif, écrire ici
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fiche (c) elephant song.
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Re: Raphaël Dorne

Ven 31 Mai 2019 - 22:21



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue parmi nous !

Bon courage pour le restant de ta fiche
Si tu as des questions n'hésite pas à MP !
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Re: Raphaël Dorne

Ven 31 Mai 2019 - 22:28

Bienvenuuuuuuuuue!
Très bon choix d'avatar ** Tom Holland est génial!





The hate you give
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Re: Raphaël Dorne

Ven 31 Mai 2019 - 22:30

Bienvenue !
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Re: Raphaël Dorne

Ven 31 Mai 2019 - 22:35

Bienvenue ! Smile
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Re: Raphaël Dorne

Ven 31 Mai 2019 - 22:41

Bienvenue Spidy !
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Re: Raphaël Dorne

Sam 1 Juin 2019 - 11:00

Bienvenue ! bounce



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Re: Raphaël Dorne

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