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Hannah Hogan - "Don't talk. Think."

Lun 8 Oct 2018 - 22:29

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HANNAH HOGANtell me more about you

prénom(s) : Hannah
nom : Hogan
date de naissance : 29 Mars 1990
âge : 30 ans

ville de naissance : Cedar Falls
métier : Horticultrice
groupe : Traveler

avatar : Jennifer Lawrence

what i am

qualites
Prudente
Persévérante
Intuitive
Observatrice
Compréhensive
defaults
Têtue
Obstinée
Rancunière
Maladroite
Méfiante
Equipement :
       Elle est vêtue simplement, notamment d’un jean qui protège plutôt bien, de bottes en cuir montant jusqu’aux mollets, d’un maillot simple noir, tantôt débardeur l’été, tantôt longues manches l’hiver avec un pull, un sweat ou un gilet, le tout surmonté d’une veste en cuir. Elle ne s’encombre pas, cherchant à se déplacer facilement : sac à dos de voyage sous lequel est accroché son sac de couchage et un k-way pour éviter de se tremper et de tomber malade. En général, elle dispose dans son sac de quelques rechanges, surtout les sous-vêtements pour une question de confort, de bandages, de deux cordes d’escalade, d’une gourde, quelques conserves et un briquet en fin de vie. Après, selon les saisons, il était plus ou moins fourni, comme pour tout le monde. Elle portait sur elle deux couteaux, un de chasse à sa ceinture, et un autre plus discret dans sa botte, au cas où, tous deux trouvés dans un magasin abandonné. Et un fusille, héritage de son grand-père, digne cliché américain, dont les munitions commençaient à se faire rare.
       
Details physiques :
       Hannah a une silhouette fine, pesant dans les 63 kg avant l’« apocalypse » pour une taille de 1m75, mais que l’on décrirait comme plutôt athlétique. Avec les années, ses courbes de femme se sont mêlé à une fine musculature formée par son travaille au côté de son grand-père, ce qui lui donne un physique plutôt avantageux, voire même assez sexy avec son 85 D. On pouvait dire qu’elle était plutôt attirante si on aimait les filles dans son genre dont les vêtements restaient simples, portant parfaitement le 38. Elle est brune, longue chevelure souvent attachée en chignon rapide ou tressé. Elle restait au plus pratique pour ne pas être gênée par des cheveux devant les yeux alors qu’elle avait mieux à faire que de se préoccuper de ça. Elle ne se maquillait pas non plus à l’époque, mais avait après tout une belle peau qui n’avait pas besoin d’être caché sous du fond de teint. Et puis, elle avait grandi sans figure féminine comme exemple, alors se pomponner n’était pas dans ses habitudes. Ces yeux sont d’un bleu transperçant, surtout lorsqu’elle vous fixe, vous observe sans ciller.

Psychologie

         Hannah…. a grandit dans un environnement qui a forgé son caractère. De par l’éducation de son grand-père, en somme à l’ancienne, elle a appris à ne jamais se plaindre. Lieu de résidence isolé de la ville et n’ayant donc personne à qui vraiment parler, elle est devenu avec le temps calme et solitaire. Effectivement, à part parler à son grand-père souvent perdu dans ses pensées en jardinant ou aux plantes et animaux de passage, elle n’avait rien à dire et rien qui n’excitait trop son esprit. S’était donc une enfant calme, peut-être déjà de naissance de base mais également de par son cadre de vie qui n’appelait pas à être un enfant turbulent et bruyant. Elle s’amusait juste autrement, en lisant des histoires, en imaginant d’autres. Il lui arrivait de faire crier son grand-père lorsqu’elle marchait tout en rêvassant sans trop regarder où elle allait ou quand elle décidait de repeindre sa chambre à sa façon. On désignait ce genre d’enfant comme étant toujours « dans sa bulle », et il fallait dire que cette façon d’être avait persisté à l’âge adulte. Elle ne voyait pas de raisons de changer, elle aimait bien être dans son petit monde de paix et de tranquillité. Elle apprend majoritairement en regardant, en observant le monde qui l’entoure en silence. Son grand-père n’était pas un tendre de par sa génération. Aimant, mais strict. Elle avait appris à persévérer pour le rendre fier. En retour, il lui avait appris tout ce qu’il savait, notamment sur la nature. Il lui avait apprit à avoir confiance en son instinct. En contrepartie, elle lui avait apporté un peu de la sagesse de sa génération, portant un regard sur le monde avec le moins de jugement possible, essayant toujours de relativiser, de voir le meilleur en chacun. Du moins autant qu’on le pouvait quand on voit ce que pouvait produire l’homme comme cruauté. Hannah était de ceux qui voyait le monde à sa manière. Elle était de ceux auprès de qui on parlait facilement car elle était très compréhensive. Elle ne jugeait pas, ni dans son regard, ni dans ses pensées. Elle aimait bien juste écouter et si on lui demandait, donner son avis simplement, sans donner d’ordre, sans culpabiliser, sans dire que sa façon de penser était la bonne et qu’il fallait suivre impérativement ses conseils. Non, un avis était bon à écouter mais on en faisait ce que l’on voulait. Parler suffit à faire réfléchir et à éclaircir les esprits pour voir le monde autrement.

        Mais qui dit grandir avec un homme d’un âge assez avancé dit aussi s’accaparer quelques défauts. Hannah était très têtue et obstinée, comme son grand-père. Lorsqu’elle pensait avoir raison ou quelle avait une idée en tête, c’était très difficile de lui faire changer d’avis. Ce qui avait amené quelques chamailleries avec l’ancien. Le plus amusant était quand Aaron devait aller voir le médecin. Lui persistait à dire que ce n’était pas nécessaire et elle était convaincu qu’il fallait l’emmener. Au niveau des scores, c’était du fifty-fifty. Elle pouvait être très compréhensive, très douce et gentille, et c’est pourquoi en retour elle pouvait être très rancunière quand on la lui faisait à l’envers. Elle ne supporte pas que l’on profites de sa gentillesse ou de celle de son grand-père. Surtout qu’elle pouvait être intolérante sur certains sujet : le manque de respect, autant envers les humains que les animaux, l’intolérance, la méchanceté et la violence gratuite… Tout ce qu’elle trouvait inhumain et stupide en somme. Par contre, il fallait la pardonner quand elle faisait des bêtises car elle était d’un naturel très maladroit, bien que c’était involontaire de sa part. Il ne se passait pas un mois sans quelle ne casse de la vaisselle, ne fasse tomber un objet, un plat, les œufs fraîchement ramassés du poulailler…. En tentant de combattre cette maladresse, Hannah était devenu intuitive. Elle apprenait à prévoir les choses pour éviter les catastrophes, de manière plus ou moins efficace. Intuitive également devant une autre personne. Elle arrivait à percevoir instinctivement si une personne avait de bonnes intentions ou non. Bien entendu, il lui arrivait de se tromper, de penser qu’une personne était à éviter mais se trouvait être très gentille. Mais très souvent elle voyait juste. Le point positif, c’est que sa solitude forcée l’avait amené à être un peu méfiante envers les humains. Elle agissait souvent avec prudence. Toujours la même rengaine : observer avant d’agir.




Story of survival

Pre-apocalypse

       Hannah n’a pas vraiment de souvenirs de ses parents. Tout ce qu’elle sait d’eux, c’est ce que son grand-père lui avait raconté. Son père biologique, bien plus âgé que sa mère avec de sérieux problèmes d’alcoolémie et d’argent, n’aurait pas assumé d’être père et serait parti à la seconde ou sa mère lui avait annoncé cette grossesse. Cette dernière, à peine entrée dans l’âge adulte, seule et déjà fatiguée, ne survécut pas à l’accouchement. Sa fierté mal placée l’avait poussé à ne rien dire à son père, essayant de lui prouver qu’elle pouvait se débrouiller seule. Mais cela lui coûta la vie. Son grand-père restait donc la seule famille de la petite Hannah née Hogan le 29 Mars 1990 et orpheline. Son dernier parent l'emmena donc chez lui, à Cedar Falls, plus loin à l'Est de Seattle. L’homme, âgé et seul, devait se remettre du décès de sa fille unique tout en s’occupant d’un enfant en bas âge. Leur début à tous les deux furent…. Assez compliqué. L’homme n’avait plus fait ça depuis des années, et c’était sa défunte femme qui s’était surtout occupée des enfants pendant qu’ils travaillaient. C’était ainsi à son époque. Mais au fil des années, les deux énergumènes sont devenus très proches.

        Le vieil homme, du nom d'Aaron Lee, lui apprit tout ce qu’il savait. Il s’est occupé de l’enfant comme si c’était sa propre fille. Au final, l’homme trouvait le courage de vivre en la personne d’Hannah qui était tout ce qui lui restait et Aaron était devenu un père pour la petite. Le vieil homme n’était pas toujours facile à vivre. Il pouvait être très strict sur certaines règles, comme à son époque. A l’école, faut assurer. A la maison, faut pas espérer être feignante les fesses dans le canapé à glander toute la journée avec lui. La télé, c’était que le soir, et encore. Le dîner, c’est sans. La radio le matin, ça il accepte. La journée, il fallait l’aider à entretenir la maison, mais surtout le jardin. Hors de question de traîner après l’école, même si Cedar Falls restait une petite ville paisible où tout le monde se connaissait. Ça arrangeait un peu Hannah de toute façon. Elle était gentille à l’école, appréciée. Elle parlait avec tout le monde mais naturellement, elle gardait une certaine distance, ne créant aucun réel lien d’amitié. Adolescente, à ses 16 ans, elle avait eu ses petites crises de vouloir sortir découvrir les joies des sorties nocturnes. Au final, après être filée une nuit en douce, elle avait trouvé ces soirées plutôt ennuyeuses, tout comme les jeunes de son âge. La vérité c’est qu’avec l’éducation de son grand-père, elle n’avait pas la place d’avoir des amis. Ne pouvant et ne voulant pas sortir, les relations amicales se limitaient à l’école, en dehors elle n’était du coup pas intéressante. De toute façon, elle appréciait ces moments partagés avec Aaron à l’aider à entretenir la maison, le potager, le jardin etc. L’homme avait un réel amour pour la nature. Il la connaissait comme-ci c’était son enfant. Et cette passion, il la refila à Hannah. Leur maison était un ranch isolé de la ville et bordé d’une forêt. Il lui avait appris à cultiver la terre, à savoir être patiente, silencieuse pour ne pas déranger la faune. Il lui avait appris quelles plantes, quels champignons étaient comestibles ou non. Il lui avait apprit à apprécier autant les jardins contrôlés par l’homme avec ses couleurs flamboyantes et exotiques que la nature sauvage pleine de surprises. Hannah avait grandi isolé du monde mais élevée par un homme bon, droit, juste, lui inculquant des valeurs humaines. Il était sage et Hannah lui avait appris en retour à voir le monde autrement, à se mettre à jour, à relativiser et être plus tolérant, surtout avec sa légendaire maladresse. Il n’y avait pas un mois sans qu'elle ne casse quelque chose. Elle faisait des efforts, mais c’était plus fort qu’elle.

       En grandissant, lorsqu’elle en eut l’âge, sa passion devint son métier et elle devint horticultrice en 2010, alors âgée de 20 ans. Ce fut assez simple, son grand-père l’avait été avant elle et avait été très bon et apprécié dans son travail, et la population connaissait Hannah. C’était une petite ville, tout le monde connaissait tout le monde, surtout les enfants que l’on voyait naître et grandir. C’était couru d’avance qu’elle serait la digne héritière d’Aaron. Elle reprit l’affaire à son grand-père qui lui apporta tout son soutient. Il avait dû fermer la boutique à sa retraite. Hannah adorait son métier. Elle était de nature solitaire mais pas timide. Elle avait fini par être connue et appréciée dans la petite ville dont les habitants appréciaient son travail et la rappelait sans hésiter pour s’occuper, entretenir et rafraîchir leurs jardins. Elle ne repoussait pas, restant patiente lorsque Mme Marta souhaitait parler des derniers ragots, passant ses journées à la maison pendant que son mari travaillait, ou que Mme Joly, âgé, lui proposait une tasse de thé ou lui rapportait de la citronnade pour pallier à sa solitude, la laissant rester et discuter avec elle pendant son travail, lui montrant quelques astuces pour son jardin tandis que la vieille dame lui apprenait des trucs de grand-mère plutôt pratique et sympa. Non, Hannah était douce et gentille avec tout le monde, bien qu’elle savait être ferme avec ceux qui essayaient d’en profiter.

       Mais c’était un fait qu’elle aimait beaucoup sa maison et les moments de solitude et de complicités avec son grand-père. La ville, ce n’était pas trop son truc. A petites doses, lors de son temps de travail, c’était amplement suffisant, mais le ranch des bois et la nature environnante, c’était son chez elle, là où elle se sentait elle-même, à l’aise. Le plus de son travail, en plus qu’elle l’aimait, c’est qu’il lui permettait d’améliorer les fins de mois de son grand-père que les années n’épargnaient pas, surtout son dos, et avec qui elle vivait toujours. Elle aimait sa vie telle qu’elle était. Mais bien entendu, les bonnes histoires ont toujours une fin. Il fallait que le rêve prenne fin.

Post-apocalypse

       Lorsque les choses commencèrent, Hannah et Aaron pensaient que c’était juste des histoires, qu’une nouvelle drogue rendait dingue les gens ou un truc dans ce style-là. Que ça allait vite se régler. A dire vrai, leur ville était assez petite pour ne pas être trop imprégnée des histoires des grandes cités et nos deux énergumènes, encore plus isolés dans leur maison, n’y avaient finalement pas vraiment portés plus attention. En général, on se dit que ça va passer, comme toujours. Ils continuèrent leur routine, écoutant la radio et les informations à la télé de temps en temps pour se tenir un minimum informé, juste au cas où que des cas commencent à apparaître dans Cedars Falls. Bien que leur ville se situait non loin de Seattle – du moins si on compare avec la grandeur des Amériques- ils furent tout de même assez bien épargnés des folies des grandes villes. Mais lorsque ça leur tomba dessus, ils furent prit de court. A trop rester flou messieurs les journalistes, la population, perdu, ne su pas comment réagir face à une chose dont la gravité augmenta aussi soudainement que si l’on lâchait une bombe. Clairement, ils ne comprirent pas ce qui leur arrivait, même dans les grandes villes.

       C’est à partir de mi-octobre que les choses s’accélérèrent. Ça a commencé avec la radio. Un matin, des messages d’urgences étaient diffusés en boucle, demandant aux personnes de rester chez eux. Mais rien n’informait du pourquoi ces messages d’urgence et pourquoi les militaires s’appropriaient les villes. Et effectivement, à Cedar Falls, ça se bougeait. Des barrages furent construits à l’entrée des villes, bloquant les routes. Un élan de panique avait fini par envahir la population de Seattle. Tout le monde voulait fuir la ville, rejoindre les familles en pensant que c’était mieux ailleurs. On ne pouvait pas le leur reprocher. A cette époque, la population n’était au courant de rien. Ce fut trop soudain. Le résultat fut des routes noires de voitures à l’arrêt, bloquées par des militaires qui essayaient de contrôler les passages dans le but de repérer des personnes malades et les empêcher de s’éparpiller dans le pays. Mais la foule fut si importante que cette tentative fut finalement inutile et l’infection s’étendit. Que pouvait-on espérer de mieux ? La population s’agglutinait, l’infection n’avait plus qu’à se servir - à table!-. Hannah, qui faisait des courses ce jour où tout a réellement commencé, décida qu’il était temps de rentrer face à la panique de la population qui en devenait presque dangereuse. C’était la folie. Une fois à la ferme, elle raconta tout à son grand-père. Les jours suivants, ils essayèrent de comprendre ce qu’ils se passaient, se refusant de retourner en ville de peur de se mettre en danger. Ici, ils étaient isolés et avaient assez de vivre pour tenir un moment. Et puis la nature leur offrait aussi de la nourriture. Ils pouvaient se permettre d’attendre que ça se calme.

       A la fin du mois, toutes les radios diffusaient le même message officiel demandant aux civils de se regrouper dans des camps militaires pour les protéger. Aaron vit la chose d’un mauvais œil. Des émeutes et une maladie étrange ravageaient apparemment le pays. Se regrouper ainsi en trop grand nombre était un nid d’infections si épidémie il y avait. Il prit la décision de ne pas bouger de chez eux pour le moment. Hannah était d’accord. Pour le moment, ils se débrouillaient très bien seuls. Et cette décision se traîna sur des semaines, puis des mois. Le virus se propagea dans les grandes villes dans un premier temps. Quelques petites radios locales pensèrent qu’il était juste d’informer la population le plus longtemps qui leur était possible. On parlait de morts continuant de marcher, insensibles aux balles. Puis le silence, le bruit blanc de la radio et de la télé. Plus rien. Les camps militaires… et bien on en avait plus de nouvelles. Lorsque les vivres commencèrent à s’amoindrir, Hannah décida d’aller voir la situation en ville. Prudemment. C’est ainsi qu’elle découvrit Cedar Falls vidée de ses vivants qui avaient, pour ceux toujours en vie, migré vers les camps militaires en espérant y être protégés des « rôdeurs ». Il y avait un peu de ces morts déambulant en ville, mais très peu. Finalement, Hannah découvrit lors de ses « raids » que les malades se concentraient surtout dans les grandes villes, leur offrant du répit le temps de comprendre réellement ce qui se passait. La ferme resta un endroit sûr. Hannah appris bien vite à se défendre comme elle pouvait avec les moyens du bord. Ce fut assez laborieux. Aaron, au vu de l’absence d’activité humaine, supposa que cette situation s’était étendu sur une bonne partie du pays au moins, voire peut-être même toutes les Amériques, le continent, voir la terre entière. Coupé du monde, comment le savoir ?

     Son grand-père, trop fatigué, continuait de s’occuper de la ferme à son rythme. Hannah allait en ville pour le reste, malgré les inquiétudes d’Aaron de voir sa petite fille partir affronter le danger seule. Elle lui rapportait tout ce qu’elle apprenait. Elle lui décrivait les gens malades, plus morts que vivants. Le jour où elle dut se défendre et en tuer un, ce jour-là, elle comprit qu’ils étaient bien mort, marchant encore malgré les coups. Elle avait pris enfin la décision de fouiller le bar de la ville dans l’espoir d’y trouver de la nourriture, des armes ou autres. Elle avait longuement hésité au vu de tous les recoins où pouvait se cacher un rôdeur là-dedans. Mais encore un peu inconsciente des évènements à ce moment là, elle y était allée. Alors qu’elle était arrivée à la réserve, elle entendit à la dernière minute un rôdeur l’approcher dans son dos. Tenant une bouteille en verre, dans un réflexe de défense, elle l’enfonça dans la bouche du mort vivant qui en perdit quelques dents, du sang coagulé coulant lentement le long du verre. Le monstre ne sembla ressentir aucune douleur, continuant d’essayer de l’agripper pour la mordre. Heureusement, la bouteille l’en empêchait totalement et Hannah poussa de toute ses forces pour le repousser et fuir l’endroit. En se faisant, il rencontra une lourde armoire qui lui retomba dessus. Là encore, malgré la moitié du corps écrasé, il continuait de bouger, n’ayant que pour seul objectif de la dévorer. Prise de panique et de désespoir de le voir enfin mourir pour de bon, elle prit une marmite et commença à écraser de toute ses forces la tête du rôdeur, encore et encore, dans un geste répétitif légèrement excessif, jusqu’à remarquer que la chose ne bougeait plus, la tête remplaçait par un amas de chaire, de cervelle et d’os broyés.  Elle ne resta pas plus longtemps et ressortit à la hâte, pas loin de vomir.

       Quelques jours plus tard, elle rencontra une famille de passage qu’elle croisa lorsqu’elle était en vadrouille en ville qui lui apprit qu’il fallait viser la tête pour tuer « ces monstres ». Puis ils continuèrent leur route sans demander leur reste, tentant de fuir Seattle comme-ci ailleurs la situation était meilleure. Grâce à l’éducation d’Aaron, Hannah se déplaçait en silence et gardait patience, observant avant d’agir pour ne pas se mettre en danger, usant de quelques tours pour les faire aller ailleurs sans devoir se battre. . Les rôdeurs étaient encore peu nombreux, mais un jour vinrent les hommes, les vivants. A ce moment-là, elle comprit qu’elle devait se méfier des morts, mais aussi des vivants. Certains étaient mauvais. Lorsque son grand-père l’apprit, il décida de lui apprendre à manier le fusil, juste au cas où pour se défendre. Si un couteau suffisait pour les mordeurs, pour les humains, il fallait beaucoup plus. Coupée du monde, leur maison restait finalement l’endroit le plus sûr face à l’inconnu et ils étaient bien décidés à défendre leur maison, bien qu’ils n’eurent pas à le faire dans l’immédiat.

       L’automne fut occupé à l’adaptation de ce nouveau monde, à la compréhension, puis à la course aux vivres et à l’essence pour le générateur. Heureusement, ils avaient un bon stock de bois pour l’hiver, mais le souci était la fumée, ils avaient peur qu’en utilisant la cheminée, ils se fassent repérer. Alors le générateur était la meilleure option. L’hiver fut rude, même pour eux. La nature étant morte, elle n’offrait plus beaucoup de quoi se nourrir, il fallait compter sur les réserves. Ils durent se serrer la ceinture, mais ils passèrent les temps les plus rudes sans trop de soucis, le froid ralentissant les rôdeurs et rebutant les vivants à trop traîner dehors.

       Le printemps de l’année où tout commença fut une autre histoire. Les morts qui ont envahi la ville commencèrent à quitter cette dernière et à parcourir les campagnes. Au début, comme ils étaient très éparpillés, ils arrivaient à les tuer, à faire avec, ayant au préalable renforcé les clôtures et mit quelques pièges. Ce printemps sonna également le décès de son grand-père le 6 Mars. Très âgé, il eut la chance que peu avaient le droit d’espérer aujourd’hui : mourir de vieillesse, sans douleur, dans son sommeil. Il s’était battu jusqu’au bout, pour Hannah, mais l’âge avait fini par gagner et il était temps pour lui de rejoindre un monde meilleur en priant pour sa petite fille qu’il ne lui arrive rien. Là où la douleur n’était pas suffisante, l’homme pourtant mort rouvrit les yeux et tenta de la dévorer. C’est en larme qu’elle réussit à planter une paire de ciseaux dans le crâne de son grand-père en passant par l’oeil. Ce fut un journée traumatisante. Hannah entra dans une période de deuil. Elle enterra dignement son grand-père le lendemain, du moins autant qu’on le pouvait quand on était une jeune femme de 27 ans pour porter un homme assez costaud. Elle voulait effacer le plus vite possible l’image de l’homme qui l’a élevé cherchant à la dévorer. Ce n’était pas ce souvenir qu’elle souhaitait garder, l’enterrant avec le corps. Elle ne put se résoudre à quitter la ferme, sa maison, tout ce qui lui restait, tout ce qui lui rappelait son grand-père. Elle y resta encore jusqu’à ce qu’une horde décide de traverser la région alors que le mois de Mai était sur le point de se terminer, l’obligeant à quitter les lieux. Ce fut une épreuve très dure à vivre pour Hannah qui dut subir l’été seule loin de chez elle. Grâce à ce que lui avait appris Aaron, elle put survivre sans trop de mal, se nourrissant essentiellement de plantes dans la forêt, dormant dans les arbres. Elle essayait d’éviter d’utiliser le fusil qui attirait les rôdeurs souvent en sommeil lorsqu’il n’y avait plus de vivants à dévorer. Elle évitait également de trop fouiller les villes tant qu’elle pouvait faire sans. Lorsqu’elle y allait, c’était surtout pour de l’équipement. Lorsqu’en Mai, elle quitta sa maison, elle avait eu l’idée de faire comme tout le monde, de fuir Seattle, allant vers l’Est en contournant Waterloo. Mais avec les rôdeurs qui commençaient à quitter les villes, elle remarqua que la situation était la même partout au final. Elle se risqua à passer à Denver. Si elle n’avait pas perdu le fil du temps, elle devait être à la mi-juin lorsqu’elle y arriva, prenant son temps. Mais elle ne s’y attarda pas, des groupes d’hommes semblaient se battre pour le territoire. C’est arrivée à Fairbank à le fin du mois de Juillet qu’elle décida de faire demi-tour. Puisque visiblement, c’était partout pareil, autant rester sur un territoire qu’elle connaissait. Son objectif, rejoindre les grands parcs naturels de l’Idaho.

        Lorsqu’elle croisait un groupe de survivants, elle les observait de loin. Au début, aucun ne lui inspira confiance, elle décida donc de rester seule. La tempête de l’automne 2017 lui compliqua la vie, mais elle en ressortit plus forte. Elle était alors arrivée aux abords de Rapid City. Au final, Hannah resta assez nomade mais toujours dans les environs qu’elle connaissait, c’est-à-dire de Cedar Falls à Seatle. Son corps commençait à se marquer de cette nouvelle vie : maigreur, peau bronzée par endroits, offrant des taches brunâtres pour les zones les plus exposées. Mais elle continuait de rester elle—même, du moins essayait. Comme l’isolement était en quelque sorte son quotidien avant tout ça, elle n’était pas trop sujette à la folie de rester ainsi seule. Du moins pour le moment. Elle restait humaine, elle ne serait pas contre un peu de contact avec des gentils survivants. Finalement, arrivée dans l’Idaho, à cause de l’hiver, la nature ne lui offrait pas assez pour survivre. Elle s’approcha e la ville de Missoula qui, se trouvant au milieu des dits parcs, pouvait lui permettre de rester à proximité de la nature lorsque celle-ci sera à nouveau florissante. Lorsque la saison froide se fit trop présente, elle céda et intégra un petit groupe sympathique mais assez maladroit pour survivre qui se trouvait justement dans la dite ville. Une famille avec le mari, la femme et un gosse de neuf ans. Un jeune couple, une adolescente et un militaire survivant qui lui raconta ce qui était arrivé au camp de réfugiés où il était assigné et qu’il n’avait pas pu en sauver plus que ces quelques personnes. C’était bien grâce à lui qu’ils étaient encore en vie, et au père de famille assez débrouillard, surtout pour nourrir son fils et les tenir au chaud. Ils passèrent ensemble l’hiver sans trop de problèmes, restant discret pour ne pas attirer d’autres groupes ou même les rôdeurs. Ils s’étaient installés dans une petite école dont les grilles leur offraient une assez bonne protection. Les rôdeurs n’entraient pas, ni même les hommes puisqu’elles étaient fermés. Hannah partait souvent dans les forêts environnantes en quêtes de nourritures. Le militaire venait souvent avec elle pour qu’elle ne soit pas seule, bien qu’il la laissait tranquille, chassant pendant qu’elle cueillait. Sa présence ne l’avait jamais dérangé, tout deux n’étant pas de gros bavards, appréciant le silence. De toute façon, pour chasser le gibier sans se retrouver cerner par les rôdeurs, c’était mieux ainsi. Jusqu’au printemps, elle resta avec eux et avait même commencé à s’attacher au groupe. Mais tout avait une fin, comme toujours. Celle-ci s’était déroulée le 27 Février 2018. Alors qu’elle revenait d’une cueillette d’orties dans les bois environnants, elle aperçut au loin des hommes armés tenir en joug son groupe, les genoux au sol, les mains sur la tête. Ils finirent par tuer les hommes et l’enfant, gardant les femmes. Ne pouvant rien y faire, seule face à un groupe d’hommes armés, elle partit, honteuse de son geste, abandonnant les siens à ses monstres. Elle décida que la solitude restait le meilleur choix pour le moment. C’était moins douloureux, on pouvait ainsi moins vivre les atrocités humaines. Elle ne voulait même pas imaginer ce que ces hommes allaient faire des femmes.

       Puisque la ville s’était vidée de ses morts, Hannah eut l’idée d’aller un peu plus dans le sens inverse des hordes et d’aller voir ce qui restait de la grande cité et des environs. Surtout des environs en fait. Les villes avaient peut-être encore quelques trésors cachés. Elle s’était dit pendant un moment que naviguer serait une bonne solution, retournant sur terre de temps en temps, mais elle n’avait aucune notion en navigation et elle craignait les pirates. Sa force restait dominante sur terre. Elle savait où trouver à manger et comment fuir et se cacher en cas de problèmes. Sur un bateau, il n’y avait pas d’issue de secours, pas de cachettes. Elle se souvint aussi que non loin de Seattle, il y avait pas mal de parcs naturels comme dans l’Idaho qu’elle avait quitté sans un regard en arrière. Peut-être y trouverait-elle un coin où se poser quelque temps et se refaire. En somme, elle allait se diriger vers l’Ouest mais n’avait pas vraiment de plans. Elle n’en avait jamais eu à vrai dire. Juste survivre au jour le jour.         .

Survie

       Lorsqu’Hannah décida de suivre Frankie pour rejoindre la famille qu’était Recovery Groove, elle reprit dès ce moment son ancien emploi d’horticultrice. Depuis, même après avoir changé de groupe par la force des évènements, elle s’occupe des cultures, s’assure qu’ils aient de bonnes récoltes au possible et des médicaments naturels. Lorsqu’elle ne travaille pas sur les potagers de son groupe, elle offre ses services de main verte aux plus offrants, ou alors elle aide Kaycee à la clinique. Au final, elle passe quand même pas mal de temps au No Man’s Land et ses alentours, toujours accompagnée de Marvin, son chien. Avec Hayden, ils avaient même réussi à dégoter un alambic, lui offrant plus d’options avec ses plantes. Bien que le groupe d’Overlook soit semble-t’il dissout, Hannah continue de retourner régulièrement à l’hôtel, s’occupant toujours des jardins de la terrasse et sur le toit. Elle ne pouvait se résigner à tout abandonner d’un coup. Pour l’amour des plantes et des souvenirs !.

time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : Vilain P’tit Canard
• Âge irl : 25 ans
• Présence : Plutôt régulière
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Re: Hannah Hogan - "Don't talk. Think."

Lun 8 Oct 2018 - 22:32



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue parmi nous officiellement !

Bon courage pour la suite de ta fiche ^^

Si tu as des questions n'hésite pas à MP o/
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Re: Hannah Hogan - "Don't talk. Think."

Lun 8 Oct 2018 - 22:59

Welcome here et bon courage pour ta fiche Wink
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Re: Hannah Hogan - "Don't talk. Think."

Lun 8 Oct 2018 - 23:04

Merci! C'est super sympa de votre part! Very Happy
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Re: Hannah Hogan - "Don't talk. Think."

Lun 8 Oct 2018 - 23:07

Bienvenue :MisterGreen: et bon courage pour ta fiche!!!
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Re: Hannah Hogan - "Don't talk. Think."

Lun 8 Oct 2018 - 23:08

Hannah, ton avatar n'est pas aux bonnes dimensions. Il en faut un de 200x320 ^^  Le tien est de 200x262
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Re: Hannah Hogan - "Don't talk. Think."

Lun 8 Oct 2018 - 23:08

Bienvenue, bon courage pour ta fiche ! Wink



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Re: Hannah Hogan - "Don't talk. Think."

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