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Re: The Meeting of the Lost Angels

Dim 30 Oct 2016 - 11:19


Alair Wakeman


Meeting of the Lost Angels
Il y a des instants où on croit que tout va mal. Que la fin est proche. J'étais à ce croisement de chemin où toutes les alternatives me glissaient aux travers des doigts. Il me reste que la fuite. Mais que suis-je bête, je devrais au moins me dire le pourquoi de pensées si fatalistes? Et bien c'est très simple cher lecteur. Un cortège funéraire est arrivé sur ma ferme il y a une vingtaine de minutes. Ma pauvre Pâquerette, ma vieille vache, meugle de souffrance. Je sais que les cadavres ambulants, je ne peux pas trouver un autre terme pour la condition de mes agresseurs, sont en train de la dévorer. Et je n'ai pu que m'enfermer à double tour dans ma maison. Je ne me connaissais pas cette force, mais j'ai réussi à placer un lourd meuble devant la porte. Déjà des coups résonnent. Avec tout mon humour de l'instant, je ne voudrais que crier que je m'accepte aucun colporteur. Mais la sagesse et surtout l'envie de vivre quelques minutes supplémentaires me retiennent d'échauffourée les cannibales. Voilà c'est un terme élégant et sophistiqué pour les représenter. Je pourrais faire un clin d'œil à la bible en les appelants les Lazare, mais j'aimerais bien avoir la conscience propre en rencontrant mon créateur dans les prochaines minutes. Voilà cher lecteur, je vais essayer de me rendre au garage pour prendre la fuite avec ma Jeep et

Je me relève la tête, surpris d'entendre un hurlement dont je ne saurais associé à quel animal. Je pourrais miser sur un ours si l'argent avait encore une certaine valeur. Mes pas m'emmènent alors à la fenêtre de ma chambre. Dans ma hâte, j'ai laissé ma plume sur mon livret et l'encre commence à imbiber la page. C'est alors que je vis le quatuor le plus mal assortie de l'histoire débouler sur mon terrain. Un géant monstrueux, qui ressemble à s'y méprendre à un Robert de Niro dans le film Frankenstein, massacre littéralement les tueurs de ma pauvre Pâquerette. Tout en avalant ma salive de travers, je me dis que je ne pourrais pas faire le poids devant cet homme champion poids lourds toute catégorie de la force. Un autre colosse, secondé par un chien, s'occupe des énergumènes qui voulaient forcer ma porte. Au moins je peux maintenant sortir. Mince consolation que je me dis. Une adolescente maigre, rachitique comme un fil de barbelé, se prend alors pour Jackie Chan et fais du karaté sur un cannibale qui rampait. Celle qui semble la plus normale du lot poignarde le cul jatte directement dans la boîte crânienne. Stoïquement, je me pince pour savoir si j'ai fait un foutu rêve ou non. La petite douleur au bras me persuade que c'est la vérité.

Des fois les petites choses de la vie nous fait perdre un temps précieux. A priori voir la mer d'encre qui noyait la page de mon manuscrit me fit perdre quelques instants à maudire le fabricant de la plume. Ensuite, après avoir limité les dégâts, je descendis alors au rez-de-chaussée. Voyant ce que l'adrénaline avait causé, je ne peux m'empêcher de grimacer. Mon vaisselier gisait, comme une innocente victime des circonstance, devant la porte d'entrée. Je me résous à sortir par la porte de la cuisine. À cet instant une pensée pour ma mère décédée traversa mon esprit en ébullition. Elle serait horrifiée de voir sa porcelaine de Chine éparpiller au sol en petits morceaux. Mon fusil de chasse à deux coups solidement ficelé à mon épaule par sa lanière de cuir, ma canne de marche dissimulant ma lame nichée dans ma main, je sors à l'extérieur. Mais naturellement, je prends garde de vérifier si un salaud de cannibale ne s'est pas faufilé vers cette porte dans l'espoir d'avoir un gueuleton Britannique. Ça me ferait mal, autant au sens propre qu'au sens figuré, de me faire pincer de la sorte. Mais le quatuor de Yankee a bien fait le ménage. Maintenant au lieu des gémissements qui me rendaient presque fou, ce sont des cris et des reniflements qui m'agressent les tympans. Calmement, ayant tout de l'allure sophistiquée d'un gentleman qui revient de la chasse aux petits gibiers, je tournai enfin le coin de ma maison de campagne. Celui qui devait manger des stéroïdes à tous les repas avait pris place dans ma vieille chaise berçante. Je vis alors l'adolescente sauter dans les bras du petit frère du géant. Bonté divine que donnent les parents américains aux hommes pour qu'ils soient aussi costauds et grands? La femme est un peu en retrait, observatrice. Le bout de ma canne frappe le bois de la galerie, faisant sursauter le gaillard assis.

Alors, je décide de faire preuve de civisme et de bonnes manières. Voyant l'air ahuri du type en train de se bercé, je lui fais un sourire de bienvenue et courtois. Bien le bonjour mon brave ! Je tiens à vous remercier de m'avoir débarrassé de ces cloportes malodorants de ma ferme. Même si le monde est sur le bord de l'apocalypse biblique, pour rien au monde je ne serais grossier ni un bon hôte. Je mets au défi n'importe qui de me prendre en défaut sur cette éducation que j'ai reçue. Voyant l'être couvert de cicatrices, bon dieu il m'arrive à l'épaule alors qu'il est assis, se préparer de se lever, je lui tend la main pour faire les présentations en bonne et due forme. Non mon cher. Je vous prie rester assis. Vous méritez un peu de repos. Comme on le dit si bien, le repos du guerrier. Je me nomme Alair, propriétaire des lieux. Et vous êtes? Bonté divine, ma main disparaît littéralement dans la sienne. J'anticipe déjà mes os se broyer comme des fétus de paille quand il va serrer le bougre. Je suis surpris. Il contrôle bien sa force. Je m'appuyai le dos sur la façade de la maison après avoir récupérer ma main au passage. Pointant le trio du menton, je fis un sourire désarmant et j'utilisai ma facilité d'être un pince-sans rire typiquement britannique. Je crois que la tempête gronde par là. Je vais donc user de prudence et m'abstenir de me présenter à l'instant. Vous savez, mon cher Robert, si vous avez été blessé ou bien un de vos amis? Je suis un médecin, certes à la retraite et maintenant fermier, mais je pourrais soigner mes sauveurs.C'est la moindre des choses que je peux faire mon ami. Et à part décimer ces choses, vous faîtes quoi par ici? Je dois savoir à qui j'ai affaire. Les faire parler et les mettre en confiance. Surtout que je dois faire attention si l'en d'entre-deux s'est fait mordre. Si c'est le cas, ma vieille pétoire Betsy va devoir le gronder. Mais voyons ce que le trio va faire. Le colosse à l'air rassuré, ce qui est un bon point pour préserver ma santé si cher à mes yeux. Et ayant quelques pieds de distances, je dois être plus rapide que lui pour le distancer à la course.

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Re: The Meeting of the Lost Angels

Mer 2 Nov 2016 - 18:02

La scène est l’une des pires que j’ai pu assister depuis le début de l’épidémie. Les milliers de morts ayant croisé mon chemin depuis font pâle figure devant cette scène, d’une tristesse épouvantable. Malou me répond, en me prenant de haut. Bien sûr que je sais qu’elle n’est pas idiote et qu’elle a dû combattre bien avant pour être encore une survivante. Malou part, Robert se met à pleurer, inconsolable et je ne sais pas quoi faire. Son regard me fuit, à croire que je suis un monstre moi-même et je ne peux rien faire puisqu’il me regarde comme si j’étais à l’origine de ce drame, puisqu’il regarde Josh comme s’il était le coupable de ses malheurs. Puis, le géant se redressa enfin, expliquant tout cela, expliquant qu’il n’avait jamais souhaité de dispute et qu’il savait qu’il était le responsable. Il parla, longtemps, à propos de sa difformité, ses différences qui avaient toujours fait, durant toute sa vie, d’être rejeté par tous et tout le monde. Passe un court instant, suite auquel Robert estime nécessaire de s’excuser, expliquant que les gens sont contents lorsqu’il se conduit ainsi puisqu’il se met en danger en protégeant les autres. Il dit tout ça alors que Josh n’a pas parlé depuis tout à l’heure, il semble horriblement triste et cette tristesse est bien plus insupportable à ressentir qu’autre chose.

- Sache Robert qu’on ne te demande pas de te sacrifier. J’aimerais croire que nous pouvons être une équipe, mais une équipe, ça ne passe pas par le sacrifice.

Mais Robert continua de discuter, en me disant, plus spécifiquement, qu’il était bête et qu’il faisait comme il pouvait. Il me fit me souvenir du chalet dans lequel il m’avait emmené et il me rappela la nuit que l’on avait passé, lui veillant sur mes cauchemars.

- Je me rappelle, Robert, mais arrête donc de dire que tu es bête, ce n’est pas vrai. Je n’ai jamais laissé penser le contraire.

Puis, d’une voix plus basse, Robert m’explique qu’il regrette que je sois parti à Seattle. Le regrettait-il parce qu’il me trouvait différente parce que j’avais trouvé Josh à Seattle ? Probablement. Je serais les lèvres, vexée que Robert puisse penser et dire cela. Mais c’était sans doute un juste retour des choses. Nous l’avions blessés, il nous blessait, involontairement probablement. Il continua en me disant qu’il m’avait cherchée et qu’il ne m’avait pas trouvé. Il ajouta que sa vie ne valait rien, ce qui me fit secouer la tête. Je sentais toutefois qu’il n’avait pas terminé de parler, je le laisser donc finir.

- Ta vie a une valeur, comme chacune des nôtres, soupirais-je.

Puis, Robert essaya de changer de sujet en nous demandant si nous allions visiter la ferme et si nous pouvions lui dire s’il y avait des poules. Robert s’éloigne également. Josh semble se ressaisir et je m’avance avec lui quand il parle à Malou, lui disant qu’elle ne peut pas dire tout ce qu’elle vient de dire, il n’est pas méchant, elle devrait le savoir. Il parle un peu plus fort, pour être sûr qu’elle l’entende. Il explique qu’il est obligé de se méfier… Et j’ai peur de la suite, j’ai peur qu’il dévoile tout maintenant. Je ne veux pas que cette sale histoire me salisse davantage, je ne veux pas que Robert et Malou soient pris de pitié en apprenant ce qui s’était passé. Mais finalement, ce n’est pas ce qu’il raconte. Il explique que c’est parce qu’il est faible et lâche. Je le regarde, impuissante. Je ne compterais plus le nombre de fois où j’ai nié cela et je le nierais encore des millions de fois si je le devais. Puis, alors que les larmes coulent sur son visage, l’irréparable est là. Je le sens, je le sais. Il me regarde et me dit qu’il aimerait tellement revenir en arrière pour pouvoir le tuer.

- Arrête, Josh… Dis-je, les yeux écarquillés par l’horreur, les images hantant à nouveau mon esprit.

Je les tenais si éloigner de mon cerveau que la réminiscence est douloureuse. Il aurait aimé devenir plus fort pour ne pas laisser ce genre de chose se reproduire. Les mots sont comme des couteaux. Ce n’est pas lui le faible, bien au contraire, ce n’est pas lui, c’est moi qui aurait dû être plus forte, ne pas me laisser faire, même si j’étais loin d’avoir la même force que l’animal furibond. Je me laisse choir au sol alors que l’impitoyable vérité s’échappe de ses lèvres. Il s’excuse alors, mais le visage dans mes mains, je cache toute la honte que je ressens à l’égard ce qu’il m’est arrivé, de ce qu’il nous est arrivé. Toujours caché dans mes bras, je n’écoutais pas ce que disait Malou, qui était revenue, et je ne voulais pas entendre ce qu’elle disait, les images noires ayant envahie de nouveau mon cerveau. Je sentais encore le poids de son corps, l’effet de souillement que je ressentais encore après quelques semaines. Mais je sentis un souffle à mon oreille, je redressais les yeux. Malou me chuchotait quelque chose, mais je n’avais pas entendu, trop plongée dans mes ténébreux souvenirs.
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Re: The Meeting of the Lost Angels

Sam 5 Nov 2016 - 5:52

Le géant de granit suturé de cicatrices regardait la chaise berçante en bois. Il n’y avait plus rien d’autre autour de lui. Robert revoyait son grand-père se bercer tout doucement, expliquant à l’erreur de la nature sur ses genoux les secrets du brassage d’alcool illégal. Il racontait sa jeunesse, la chasse et la vie au garçonnet peu habitué de recevoir une dose massive d’affection. Avançant une main hésitante, tremblante, le mineur déposa sa paume sur le bras du meuble antique. Il éprouver le grain du bois, la patine laisser là par tant d’années d’usures. Bobby ressentit à cet instant une communion céleste, surnaturelle avec son grand-père adoré. Les cris, les larmes et les effusions de sentiments étaient à des milliers de lieux de lui. Il espérait qu’un jour il pourrait ressembler à ce monument, cette icône de gentillesse et de pureté qui avait bercé son enfance. Mais ça n’arrivera jamais. Le colosse balafré était trop naïf, trop godiche et ayant des carences intellectuelles et sociales des plus médiocres. Se fichant de la proximité des corps que Josh avait proprement décapités à grand coup de hache, le géant aux muscles disproportionnés s’assit alors lentement. Consciencieusement. Comme si la peur restreignant son mouvement. Le doute que le meuble de bois supporte son poids effarant. Le golem de chair ne voulait tout simplement pas briser la chaise, cette image d’un passé révolu. Quand le fessier robuste eut fini de toucher le bois passé par des années d’usure, le golem de chair expira doucement. Un mince sourire, véritable miracle qui ne produisait qu’en présence de sa dulcinée, se déposa sur les lèvres exsangues de l’homme.

Il était maintenant assis face à une scène arrache-cœur. Josh qui pleurait comme une madeleine. Le regard de la chose devint alors inquisiteur, inquiet. Il passa à Charlie qui elle aussi semblait être dans les tourments du désarroi. Il n’avait pas assisté à aucun échange de paroles, de reproches et de révélations depuis son départ de près de son ange. Les yeux océaniques se remplissent alors de tendresses, d’amour et de fierté en voyant la gracile jeune femme consoler son ami massif. Ensuite elle alla réconforter l’enseignante. Robert ne put que se considérer béni d’avoir été choisi, aimer par un être d’une telle luminosité et un ange de la miséricorde. Elle l’aimait malgré ses défauts, physiques et cérébraux, et Malorie avait réussi à percer l’armure de chair rapiécée de l’homme affreux. Elle l’avait vu comme étant une âme pure doublée d’une candeur et d’une gentillesse presque inhumaine. Mais à ses yeux elle était la perfection, une déesse pure et simple qui avait abandonné le paradis pour rejoindre la lie de l’humanité.

Se berçant tout doucement, appréciant le grincement plaintif du bois qui l’apaisait comme dans sa jeunesse, le géant au cœur prêt à exploser de par son empathie énorme sursauter. Des coups secs sur la galerie de bois le tirèrent de sa contemplation. Aussitôt sa tête en forme d’œuf pivota vers l’origine du bruit. Et alors le golem de chair devint hébété. Il vit un homme, assez vieux, qui portait une barbiche poivre et sel. Dans sa main une canne sublime et à son épaule un fusil de chasse pendait paresseusement. Le géant en fut sidéré. Littéralement. Un peu plus et il voyait son papi adoré resurgir d’entre les morts pour lui raconter une histoire sous le porche du chalet. Ils pourraient surveiller la production de Moonshine tout en dévissant des secrets de la vie. Mais l’accent, musical et hypnotique, de l’homme dégageant une prestance majestueuse, ramena l’esprit vagabond dans son horrible réceptacle. Tout doucement l’homme difforme desserra les poings, véritables boulets de canon à la puissance redoutable. Tout dans l’attitude du vieil homme distingué, car oui selon sa façon de s’exprimer et de se tenir ressemblait a un noble d’un empire sombré dans la violence, était bienveillante et pacifique. Robert voulu se lever, voulait s’excuser de sa laideur et d’avoir pris possession de la chaise, mais il fut arrêté dans son élan. Non pas par une parole dure ou un coup, mais par une main tendue et une affabilité tout simplement charmante. Tout doucement, avec prudence et délicatesse, la main immense et rugueuse du mastodonte enserra celle du propriétaire des lieux. Il ne fit aucune répugnance ni aucune peur dans le regard d’acier et si intelligent du dénommé Alair. La voix rauque, dure et rocailleuse de la bête de foire s’éleva enfin par-dessus les échanges du trio un peu plus loin.

Robert- Moi c’est Bobby ou Robert… Euh… Désolé d’être assis sur votre chaise… Euh… Vous êtes vrai ou c’est ma tête qui vous a formé?

Un petit rire, sincère et communicatif, salua le questionnement de la brute épaisse. Alair rassura qu’il était bien réel, prouvant ses dires en déposant sa seconde main sur la paluche du mineur. Personne n’avait serré la main de Robert de cette façon. D’égale à égale. D’homme à homme. Habituellement les gens ne voulaient pas le toucher et encore moins lui serrer la pince. Et un parfait inconnu le traitait comme une personne normale. Semblait lui faire confiance. Bobby en était abasourdi. Charlie et Josh semblaient se méfier de lui. Mais pas le docteur. Le monde à l’envers pour le Goliath déphasé. Devant la demande du médecin, il fit non pour signaler aucune blessure parmi le quatuor. Docilement le géant redonna la liberté à la main du gentleman. Baissant la tête, gênée par la question du résident de la ferme, Bobby répondit avec franchise et honnêteté.

Robert- Ben moi et Malou, mon amour, on a décidé de venir voir votre ferme… Euh… On a rencontré Charlie et Josh… Euh… Moi je connais Charlie et Josh connaît mon ange… Euh… On a décidé de se grouper pour la sécurité… Euh… On est venu, on a vu les mordeurs. Ils ont tué une vache et semblaient vouloir entrer dans votre maison… Euh… Vouloir aider… Euh… Trouver de la nourriture et des choses pour survivre… Euh… On pensait que c’était abandonné… Euh… Vous avez une belle ferme… Euh… Vous êtes tout seul ? Et je ne veux pas que mes amis aient des problèmes… Euh… Je vais les défendre, vous savez.

Le géant et la diplomatie c’était deux en fait. Mais la sécurité du groupe, spécialement celle de sa dulcinée, était plus importante que sa propre vie. Il éleva alors la voix pour avertir les autres protagonistes de cette pièce de la vie.

Robert- Euh… Il y a Alair ici… Euh… Il habite ici… Euh… Il est seul et il à l’air OK…


Mais tous savaient que l’erreur de la nature accordait trop facilement sa confiance, surtout que le vieil homme lui rappelait un reflet de son passé. Une des seules personnes qui lui avait prodigué un semblant d’amour.

HRP:
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Re: The Meeting of the Lost Angels

Dim 6 Nov 2016 - 18:56

Je n'ai pas entendu Charlie me dire d'arrêter. Et si cela avait été le cas aurais-je interrompu mes confidences pour autant ? Il fallait que ça sorte. Sans doute. Ce n'était pas l'endroit, ce n'était pas le moment, ce n'avait pas été dit de la bonne manière … Si je pouvais revenir en arrière de quelques minutes … M'écraser et ne pas vexer Malou. Pas une seule seconde je ne tourne la tête vers cette amie que je viens sûrement de perdre. Pour qui je me prends ? A parler de ce genre de choses. Finalement oui je suis prétentieux. Et égoïste. Je reste planté là à me lamenter sur mon sort. La tête à moitié dans les mains. Les larmes qui ruissellent sur mes joues. Je … Je ne peux plus rien faire pour le moment. Je ne peux pas aller lui parler. Je sens alors une tornade s'abattre sur moi. Une tornade que j'accueille à bras ouvert. Une explosion de sentiments tout aussi tristes les uns que les autres. La pauvre petite Malou se morfond en excuse. Un torrent de larme se déverse. Je n'arrête pas de lui répéter. Je suis désolé … Je suis désolé. Même si ce n'est pas vraiment à elle que je m'adresse. Je l'entends dire qu'elle m'aime. Son seul ami. Et la réciproque n'est qu'on ne peut plus vraie. Moi … moi … moi aussi. Mer… merci. J'en ai du mal à parler. Elle continue en essayant de me consoler mais c'est inutile. Elle n'était pas là ce jour là. Elle ne sait pas ce qui s'est passé. Elle ne sait rien. Et même si cet enfoiré avait payé de sa vie je lui en foutrais jusqu'à ma mort. Tout comme je continuerai à m'en vouloir. Non seulement pour mon inaction ce jour là mais aussi pour tout ce que je viens de dire.

Je sens cette amie m'échapper. Mes bras qui, pourtant, l'entouraient une seconde avant ne semblent pas en mesure de la retenir. Il faut que je me reprenne. Mais les sanglots contient. Malou prononce quelques mots. Nous venger. Pas moi. Charlie. Lui faire payer. Trop tard. L'ordure n'était plus depuis longtemps. Et personne ne sera plus en mesure de le reconnaître. Il n'avait plus de visage, plus de crâne, plus rien. Je l'avais réduit en bouillie sur le coup de la colère. Je m'en étais fracturé la main. J'aurais du le faire souffrir comme il l'a fait souffrir. J'aurais du le garde ne vie pour que Charlie le torture. Lui fasse vivre l'enfer pendant des jours et des jours. J'aurais été à ses côtés. J'aurais regardé la scène ignoble sans détourner les yeux. Et dans un ultime acte de souffrance il serait mort. Cette pourriture est à présent en enfer et j'espère qu'il souffrira éternellement. J'ai le droit à un petit baiser de mon amie sur la joue. Un geste d'affection que je ne mérite pas du tout. Un geste qui ne me réconforte pas. Pourquoi l'intention est plus que belle de Malou. Je tourne à demi la tête pour la voir s'approcher de Charlie. A genoux au sol. Et immédiatement je tourne mon regard dans l'autre sens. Je n'ai pas le droit de poser les yeux sur elle. Ou plutôt je devrais le faire. Pour voir la conséquence de mes actes. Voir à quel point je suis blessant et qu'elle serait beaucoup mieux sans moi.

Je reste là. Un échange de mots entre l'amie retrouvée et l'amie présentement perdue. Des mots que je n'entends pas vraiment. Mais je crois comprendre l'idée. Un bis repetita du « je vous vengerai ». Et enfin elle s'écarte. Nous laissant tous les deux. Charlie et son chagrin incommensurable, sa détresse infinie. Moi et ma culpabilité, mes promesses brisées. J'ai repris un semblant de calme. Je n'ai probablement plus de larme à faire couler. Dois-je lui dire quelque chose. Je devrais. Je m'avance juste ce qu'il faut. Ne la regarde pas. Prends une voix totalement mal assurée. Je comprendrais si tu souhaites que je parte … Je voudrais qu'elle me crie sa haine, sa colère envers moi. Qu'elle se lève comme une furie et me gifle de toute ses forces. Ca me remettra les idées en place. Ma lâcheté et ma faiblesse me feraient presque lui demander pardon. Je ne peux pas lui dire. « Pardon ». Impensable. Ou encore « Désolé ». Devrais-je lui tendre une main pour l'aider à se relever ? J'entends alors la voix de Bobby. Qui nous présente … un homme ? Un homme dont j'ignorais l'existence jusqu'à présent. Cette ferme est donc habitée. Logique quand on y pense. Une vache n'aurait pas survécu autant de temps sans que personne ne s'en occupe si ? Tu devrais les rejoindre … Pendant que je reste ici. A l'écart. Je n'ai pas envie d'aller les voir. Faire comme s'il ne s'était rien passé. J'ai failli. Qu'elle les rejoigne et peut-être que Bobby ou notre hôte pourra un rien lui remonter le moral. Moi … Je n'ai pas ma place là-bas …
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Re: The Meeting of the Lost Angels

Mar 8 Nov 2016 - 15:00

Tout en marchant vers Nounours qui testait déjà la solidité de la chaise à bascule, Malou se retourna discrètement une dernière fois vers le couple; elle était mal à l'aise. Josh était encore dans tous ses états et ce qu'elle avait dit, le baiser sur sa joue n'avait pas eu l'ait de le consoler.
Quant à Charlie, elle semblait complètement effondrée; elle n'avait même pas entendu ses propos ni même réagi.
Devinant qu'elle n'avait pas la clé de toute cette énigme qui la dépassait elle avait préféré laisser les deux amis s'expliquer seuls et abandonner pour le moment sa proposition de vengeance; après tout l'agresseur était peut-être déjà mort et peut-être en reparlaient-ils un jour à tête reposée ?

C'est avec la désagréable impression d'avoir entendu quelque chose qui ne la regardait pas qu'elle arriva au niveau de son héros, tête baissée, perdue dans ses pensées. C'est à ce moment qu'elle entendit Bobby parler comme s'il était en grande conversation avec quelqu'un.
Surprise elle leva la tête rapidement et son regard tomba sur un homme vraiment très vieux qu'elle n'avait pas pu apercevoir de là où elle était avec Charlie et l'ami.
Paniquée elle se tourna vers l'aimé; était-il en danger ?
Elle regrettait encore davantage ne ne pas avoir son rouleau à pâtisserie sous la main; le croulant était peut-être grand mais elle aurait toujours pu lui briser les tibias !
Nounours n'avait pas l'air inquiet, au contraire, il avait même retrouvé son beau sourire et semblait décontracté.
Avec un soupir, elle toisa à nouveau le type qui semblait tout droit sorti du XVIIIe siècle avec sa canne et ses airs de colon qui vient de piquer aux Indiens leur dernière parcelle de terrain, tipi compris dans le lot et lança: 'jour d'un air morne et malgracieux.
A tous les coups, le gâteux allait lui répondre aimablement et lui proposer un thé et des biscuits secs, qu'il aille se faire voir !
Enfin... pour le thé elle dirait « ouais » parce qu'elle avait soif, pour le reste...
Pour le reste elle comprit très vite qu'il devait être chez lui et n'avait qu'une hâte c'était de retourner au chalet, elle en avait ras le bol de cette promenade à la con.
Elle se colla contre le seul homme digne de son amour et laissa seriner l'antiquité l'air de ne rien entendre, elle avait un autre souci en tête.

Depuis qu'elle avait quitté ses parents, elle n'avait rencontré que des adultes - à croire qu'elle était maudite – et les seuls jeunes qu'elle avait vu étaient transformés en morts vivants à commencer par ce petit garçon de cinq ans avec ses sandalettes blanches, son joli costume d'été et ses petites boucles blondes tombant dans son cou tout frêle et qui avait voulu la bouffer. Et puis il y avait eu Sven, juste le temps d'une soirée; juste quelques heures, après...
Elle baissa les yeux. N'y avait-il plus que des grandes personnes dans ce monde ? Était-elle l'ultime adolescente de la planète ?
Tout à coup elle regarda autour d'elle: le pépé logeait peut-être là avec sa petite fille pile poil du même âge qu'elle ou avec un petit fils sympa, pas crétin comme les autres mecs ?
Comme elle ne voyait personne elle lança à brûle pourpoint:
t'es tout seul ici ? Et attendit la réponse pleine d'espoir.
Hélas, ce ne serait pas encore aujourd'hui qu'elle se ferait une bonne copine; elle allait encore devoir supporter remontrances, leçons de moral et conversations débiles à n'en plus finir; la routine habituelle quoi.
Cafardeuse, elle s'adossa contre le mur à quelques centimètres de l'homme de sa vie, mains dans les poches et attendit qu'il se décide à partir: ils avaient vus la ferme, elle était habitée, il n'y avait plus rien à faire ici.
De toutes façons dans quelques secondes le grand escogriffe la regardait de l'air supérieur qu'ils prennent tous en sa présence sous prétexte qu'elle était petite et maigre ou pire, la mépriserait sans même lui adresser la parole comme si elle était demeurée. Elle les connaissait bien ces gens là; tous les mêmes.
Alors elle rétorquerait vertement, juste histoire de ne pas se laisser faire et tout le monde dirait que c'est encore sa faute, cette mauvaise ambiance; il faudrait s'excuser, s'aplatir... « Mon cul ! » pensa t-elle en fusillant du regard le nouveau gêneur.
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Re: The Meeting of the Lost Angels

Mer 9 Nov 2016 - 15:31


Alair Wakeman


Meeting of the Lost Angels


Je fais un petit sourire de bienvenue quand le dénommé Robert annonce ma présence de façon très sonore. Il aurait pu rajouter un peu de trompette le bougre.  Je suis persuadé que les survivants de Seattle, s'il y en reste bien sûr, pourrait localiser ma propriété sans aucune peine. Bonté divine que sa voix grince autant que ma porte qui manque d'huile. Mais je m'abstiens de dire ma pensée a haute voix. De un par politesse et savoir-vivre. C'est une qualité qui s'est réellement perdu dans ce pays et maintenant que la contagion et le désespoir sont à l'avant-scène, j'imagine que la vulgarité est monnaie courante. Je crois que je ferais office de dinosaure, de fossile vivant avec mon héritage britannique et ma sophistication. Mais j'y tiens mordicus à mon pedigree. Et de deux je ne connais pas encore cette masse de muscles des plus intimidantes. Donc je ne pourrais pas encore évaluer sa tolérance envers mon humour pince sans rire. Et comme je tiens à mes os et ma dentition… Bref.

La jeune femme se dirige vers nous d'un pas que je pourrais qualifier de rêveur, même troublé. Encore une fois, je reste stoïque et j'affiche un air de bonne entente. Elle lève son regard sur ma silhouette et me détaille sans aucune retenue. Je peux presque lire ce qu'elle pense quand elle voit ma canne et ma barbichette châtain parsemer de poils de sagesse grisonnant. Je dois être un vieux débris et un homme à peine capable de se défendre. Et c'est un peu l'effet que je recherche je dois l'avouer.  Gagner un avantage sur mes possibles adversaires n'est jamais négligeable. Mes longues années à faire de l'escrime et de travail sur la ferme ont sculpter mon corps pour me permettre d'en découdre en cas de besoin. Et sinon si mon savoir-vivre et la lame de ma canne-épée ne peut me sortir d'un éventuel pétrin, ma vieille Betsy grondera sa colère. Mais je me perds en conjoncture, car elle me lance d'une petite voix un salut forcé, presque vomi. Elle se place ensuite à côté de son père j'imagine. Robert à l'air assez vieux et il lui enserre son bras. Protecteur à souhait. Je fais un sourire sincère, accueillant et de bon escient. Bien le bonjour ma chère. Je tiens à vous remercier de votre appuie pour avoir terrasser ces cannibales. Ma voix est calme et des plus plaisantes. Une de mes conquêtes disait que la modulation de mon ton combiné à mon accent était une combinaison d'hypnotisme et une touche suave.

Je n'ai pas la réponse escompté. L'adolescente rachitique, non mince donnons-lui cela au moins, me demande si je suis seul. Je réponds en soupirant tout doucement. Oui depuis décembre. J'ai survécu seul sur ma ferme. J'ai perdu ma radio à ondes courtes en mai. Donc plus aucunes nouvelles du reste du monde. Je fais un petit sourire complice et démontre par le fait même mon côté un peu dégourdi. Je n'ai que mes animaux de ferme et je peux vous certifier qu'ils sont de bonnes compagnies. Mais hélas guère loquaces. Me connaissant assez bien, je suis prêt à parier que je dois presque ressembler à un écolier espiègle.

Reprenant un peu mon sérieux, surtout mon flegme britannique à l'épreuve du temps, je me permets de faire un compliment à la jeune femme effrontée. Je vous ai vu démontrer une finesse et une expertise dans l'art israélien du Krav Manga si je m'abuse. Corrigez-moi si je n'ai pas utilisé le bon terme de grâce. Je laisse flotter ma sincérité et mon étonnement dans la modulation de ma voix.J'ai eu le plaisir de discuter durant mes premières années de pratique médicale à Londres avec des membres de la force tactique de la police. C'est un art qui peut faire la différence dans un combat. Je ne peux qu'approuver votre style de combat. Je regarde alors le duo étrangement bien assorti. Les deux ont des traits atypiques, un peu grossier. Mais comme j'ai appris durant ma longue existence, il ne faut jamais juger le livre à sa couverture.

Usant de la politesse qui m'est innée, je désigne la balançoire tout près de la chaise berçante. Je vous prie de vous asseoir ma chère. Comme votre compagnon vous a dit, mon prénom est Alair. Et je peux me quérir du vôtre? Je lui tends la main avec la plus grande politesse. Ensuite, je laisse vagabonder mon regard sur ma propriété. Je ne peux m'empêcher de grimacer en voyant la carcasse à moitié dévoré de la vache étendue près de ma grange. Au moins la porte a tenu le coup devant l'assaut des infectés et j'avais la certitude que ma ménagerie est sauve. En prêtant l'oreille je pouvais entendre le pépiement des poules et le bêlement des chèvres. Même le grognement si caractéristique du couple de cochons faisaient concurrence aux autres animaux. Alors je lance tout naturellement une invitation des plus courtoises. Je peux vous offrir quelques rafraîchissements à vous deux ainsi qu'à vos amis qui semblent en pleine discussion? J'avais traie ma pauvre Pâquerette avant que ces rustres de cannibales arrivent comme des hooligans à la fin d'un match de United. Du lait ça vous dis? J'ai aussi de l'eau chaude pour du thé ou bien un fond de café instantané tout à fait exécrable . Je souris à la fin pour faire bonne mesure et être agréable. De bonne compagnie. Un être de dignité et gentleman, voilà ce que je suis.

J'essaie d'ouvrir la porte de la maison. J'avais complètement oublié le vaisselier et la collection de porcelaine en miettes de ma défunte mère. Je ne peux empêcher une légère irritation, un trouble, de s'inscrire sur mes traits. Je parle avec cette fois-ci avec les accents d'une gêne manifeste. Bonté divine. J'ai complètement oublié pour le lourd meuble que j'ai renversé devant la porte pour restreindre l'avancé de mes assaillants. Habituellement j'adore prendre le thé sous la véranda, mais la vue est quelque peu gâcher par la dépouille de ma pauvre Pâquerette et de ces corps que vous avez envoyés ad patres. Désignant le côté par où j'avais subitement apparu, j'élève un peu ma voix pour inclure le second duo du quatuor. Leur faire comprendre qu'ils étaient aussi les bienvenues. Je vous conseille vivement de passer par la porte de la cuisine. Le chemin est dégagé et je n'ai pas poussé l'audace de barricader cette porte aussi. Je fais un pauvre sourire d'excuse devant ce mouvement bien involontaire  de ma part. Surtout de voir la porte d'entrée de ma demeure restée close de manière obstiner.



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Re: The Meeting of the Lost Angels

Jeu 10 Nov 2016 - 19:32

Je n’ai pas le droit de m’apitoyais sur mon sort… je n’ai pas envie de revivre la journée qui avait suivi mon agression. Je sens que Malou s’éloigne, mais Josh reste près de moi. Il me laisse un peu de temps pour que les larmes s’espacent. Peu à peu, je reprends contenance. C’est à ce moment-là que Josh décide de me dire qu’il comprendrait tout à fait si je souhaitais qu’il parte. J’ai déjà du entendre cette phrase déjà des millions de fois. Il sait que me répéter cette phrase, mainte et mainte fois n’est pas utile.

- Arrête de me répéter ça ! Dis-je, frémissante d’une colère.

Je sais qu’il ne part pas d’une mauvaise intention, il est tout simplement bon et il ne veut probablement que je me sente mieux, mais ce n’est pas en me disant cela que ça ira mieux. Vu l’état de nos relations avec Robert et Malou, je n’ose imaginer ce que cela adviendrait sans Josh. Je suis triste toutefois, et en colère, qu’il ose encore me demander cela. Souhaites-t-il donc si fort que je lui dise de s’en aller car il n’a pas assez de « courage » pour partir de lui-même ? Il n’attend peut-être que cela, que je lui dise de s’en aller. Il veut sans doute retrouver sa famille et comme d’habitude, je suis un boulet à ses pieds qui l’empêche d’avancer comme il le souhaiterait. Trop gentil, il n’ose pas me « quitter ».

- Désolée… Bien sûr que non, je ne veux pas que tu partes, dis-je en me radoucissant.

Je relève les yeux vers lui et finis par me relever. J’entends une voix au loin, il me semble que celle de Robert. Il semble se trouver avec quelqu’un d’autre et Josh les entends également. Il me dit que je devrais aller les rejoindre. Je plisse les yeux face à cette phrase, comme s’il ne s’incluait pas dans l’histoire.

- Tu viens avec moi, non ? Tu sais très bien que je ne veux pas rester ici si tu ne veux pas rester…

J’entends que l’homme qui accompagne les deux autres compagnons parle avec la moitié du groupe. J’attends toutefois la réponse de Josh. Il est vrai que je ne souhaite pas m’engager dans le groupe s’il ne souhaite pas me suivre. Comme je le pensais tout à l’heure, je ne me voyais clairement pas « affronter » Robert et Malou toute seule suite à ce déchainement d’émotion. Comme il y avait quelques semaines, j’avais paru faible, ce que j’étais sans doute. Mais je ne voulais pas paraitre faible. J’aurais dû essayer de prendre les choses plus stoïquement. Je n’avais pas réussi et toutes les mauvaises choses étaient remontées à la surface.
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