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Hadrian Demenkov

Mer 20 Avr 2016 - 21:26


Hadrian Demenok
32 ans • Américain • Ferronier D'art • Traveler

i've got a war in my mind






Autrefois, Hadrian était un mec cool. Maintenant, non.
Tout l'amour qu'il avait pour Deliah s'est reporté sur la bouteille, et l'éternel sourire moqueur a quitté son visage pour être remplacé par un rictus inquiet, de nouvelles rides sont apparût au coin de ses yeux et sur son front, et il ne rît plus. Il ricane. C'est un son désagréable a entendre, pour lui comme pour les autres. Mais il a beau se forcer, il n'arrive plus a exprimer une joie honnête.
C'est devenu un autre homme brisé, violent, chassant humains comme autres s'ils s'approchent de sa deumeure. Il ne prend pas encore de plaisir a tuer, mais il sait que bientôt ça sera le cas, car il répugne de moins en moins a détruire d'autres vivants, il n'est qu'un loup solitaire, dangereux s'il se sent menacé, et pire encore s'il voit que vous êtes vulnérable.
Il prend parfois un plaisir sadique a tourmenter les marcheurs qui passent a sa portée, les torturant pendant des heures, et ce comportement l'étonne parfois, mais s'il s'est surpris au tout début de cette facette de sa personnalité qu'il n'avait jamais rencontré, il n'a désormais plus aucun remord a détruire méthodiquement les mort-vivants sur lesquels referme ses serres,  et on retrouve a proximité de ses abris des dizaines de cadavres dans un état indescriptible, l'odeur ne le dérange plus, et ils servent d'avertissement aux autres humains qui seraient tentés d'entrer dans son petit royaume.
Il préfère sa propre compagnie aux groupes, mais n'est pas aveugle pour autant, il sait qu'il a besoin des « autres » pour survivre, que ce soit pour se procurer de l'alcool, de la nourriture  des médicaments ou quoi que ce soit d'autre qu'il ne puisse fabriquer lui même, et c'est avec une réticence qu'il ne prend pas la peine de dissimuler qu'il interagit avec les autres survivants.
Chaque chose a une place bien définie chez lui, et il déteste y voir du désordre, quand bien même ce qu'il considère comme rangé ressemble a s'y méprendre a un foutoir invraisemblable.
Lorsqu'il se sait en sécurité, sa seule occupation est la picole, il ne peut plus dormir sans être torché, et chaque jour qui passe le voit boire plus, et se lever dans un état pire que la vieille.
Secrètement, il espère qu'un jour il ne se réveillera pas, et la seule chose qui l'empêche de passer lui même a l'acte est la pensée que peut-être, la dehors, Deliah l'attend. Si elle est vivante, il la retrouvera et la serrera dans ses bras, il lui dira que tout est fini et que maintenant il est là.
Mais si elle est morte, ou pire. Il la rejoindra.


and blood on my hands

Hadrian n'est plus vraiment la personne enjouée  et bon vivant d'avant les rodeurs, maintenant lorsqu'il marche, c'est a pas feutrés, même en zone sûre, comme s'il se sentait en permanence sous la menace d'une attaque. Ses sourcils sont froncés, son front plissé, le dos légèrement vouté et les muscles tendus, toujours sur le qui-vive, toujours stressé, toujours stressant. De temps en temps un petit sourire forcé peut naitre sur sa sale gueule de tueur, mais ça ne rend pas forcément ses traits plus doux, au contraire.
Il pesait quatre-vingt quatre kilo, avant les évènements,il en a perdu quatre depuis. Il mesure un mètre quatre-vingts et tout dans son physique tend vers une violence sourde : des muscle secs taillés par des années d'efforts, un regard d'acier froid ou ne se lît aucune émotion flitre de sous des arcades qui ont  souvent été cassées, a l'instar de son nez, qui part légèrement vers la gauche. Ses métacarpes se sont tassés au fur et a mesure des séances de frappe et maintenant  tous sont enflées par des cals osseux qui se sont développés sur ces articulations.
Ses tibias sont couvert de bosses, souvenirs de micro-fractures passées , Trois molaires, deux a droites et une a gauche sont manquantes.
Son crâne est rasé de près mais pas lisse, pour des raisons de sécurité vis a vis des prise que des cheveux peuvent offrir aux infectés. Il porte encore son équipement de moto lorsqu'il doit sortir : un blouson de cuir renforcé aux coudes, avant bras, aux épaules et dans le dos; un vieux jean épais et des bottes montantes renforcés sur les bords, peu pratiques pour courir, mais qui protègent très efficacement des morsures au mollet; il met aussi des gants de moto de cuir qui valent une petite fortune, c'était un cadeau de Deliah, encore un; ils sont renforcés aux phalanges, et lorsqu'ils frappe avec, c'est comme s'il portait un poing américain. Un foulard noir couvre sa bouche, et des lunettes de sécurité lui protègent les yeux.
Il porte en permanence un piolet d'escalade, souvenir autant qu'arme et outil, ainsi qu'un gros sac a dos dans lequel on peut trouver tout le nécessaire a la survie : ustensiles de cuisine, de quoi se soigner, généralement de la bouffe pour deux ou trois jours, un sac de couchage, et bien sûr, des bouteilles...
Il a aussi un trousseau de clefs ouvrant les portes de différents abris et caches dans la ville, cela lui permet de ne pas être vraiment dans la merde s'il se retrouve coincé trop loin de son appartement a la tombée de la nuit.
Il y a un vieux lecteur mp3, un de ceux qui marchaient a pile AAA, mais ça fait trop longtemps qu'il n'a pas trouver de batterie a même de le faire fonctionner, et puis... Il l'a un peu oublié aussi, vu qu'il est tout petit, au fond du sac.


a storm is coming



11/10/15

« Alors , qu'est que t'en as pensé ? »

Ma petite blonde sort en premier de la salle, elle jette son paquet vide de pop-corn dans une poubelle et se tourne vers moi alors que je tiens la porte au monsieur me suivant.

« J'ai bien aimé, que je lui réponds en souriant au gros bonhomme qui me remercie, pour une fois je suis pas déçu!Mais j'ai l'impression que je vais regretter le mois prochain... continuais-je avec un sourire.

«  Un peu ouai ! Reprends Deliah, c'était vraiment de la merde ! Quand ce sera mon tour, je t’emmènerais voir un bon gros drame romantique français ! »
Elle tire sur ma main et m’entraîne vers la sortie, feignant l'énervement. Chaque mois, l'un de nous choisis un film en sortie au ciné et paie les places, l'autre paye le pop-corn et les boissons et ça nous fait une bonne soirée.
Je me laisse guider docilement, ça fait partie du jeu : elle déteste les films d'action, et moi je haie tout ces films « émotions » a la noix... C'est d'ailleurs pour ça qu'on a créé notre « pacte du film », parce qu'il était impossible d'en choisir un qui nous plaise a tout les deux, et cette fois c'était « Ni le ciel, ni la terre » qu'on était allé voir, un film d'action avec des soldats, et une petite dimension paranormale que j'avais bien kiffé.

« Ah nooon, me lamentais-je, pas un film français ! C'est plus emmerdant que de regarder de la peinture sécher ! Sérieusement, je sais pas ce qu'il ont dans ce pays, comment peut on passer autant de temps et d'argent a créer des films tous plus a chier les uns que les autres ? C'est un défi, honnêtement ? »
Elle pousse la grande porte vitrée du cinéma, l'air extérieur nous surprend par sa douceur, on est encore début septembre et comparé a l'intérieur de la salle ou les employés on foutu la clim au max, il fait vraiment bon dehors.
Deliah se tourne dans ma direction et lève le bleu de ses yeux vers moi, même dans l'éclairage très chiche de la rue, elle reste magnifique : plus petite que moi de quinze bon centimètres, elle est menue mais bien musclée, la faute a son travail de monitrice d'escalade ; elle porte une queue de cheval qui lui bat la nuque et qui lui va a ravir. Elle a cet air de sportive que j'adore vraiment. Les pommettes hautes, un nez en trompette, quelques taches de rousseurs et une toute petite cicatrice aux coins des lèvres.
«  C'est parce que t'as rien dans le crâne, tu peut pas comprendre les subtilités de l’âme humaine, grosse brute ! »

Et elle me toise, son nez a peine a la hauteur de mon menton. Je prend un air outré, posant un main sur mon cœur en une parodie théâtrale de Joffrey dans games of throne  :
« Moi ?! Une grosse brute ? Tu dis ça a cause de mon nez ? Tu veux me faire complexer c'est ça ? Tu sais très bien que je le vis mal qu'il soit de travers ! »

Elle soupire et s'éloigne, « Tu me gonfle ! » c'est vrai que je lui ressort ça a chaque fois qu'elle m'enquiquine, et elle sait que je peut passer des heures a argumenter sur comment ce nez tordu me mine le moral, et elle sait aussi que c'est des conneries.

« Attends, je la rattrape en deux enjambées, tu peux pas savoir a quel point ça me brise de voir ma tronche dans un miroir ! Je passe devant elle, avant, mon nez c'était ma fierté !

- Ta gueule !

- Quoi ma gueule ? Qu'est ce qu'elle a ma gueule ?
Elle s’arrête et sert ses petits poings, comme si je l’énervais vraiment, et lève son visage vers le ciel :
-Mais qu'est ce que je dois faire pour que tu te taise ?!
Je lève un index et interromps mon bavardage :
- «  Ah ? Moi j'ai bien une idée ! »
Elle roule des yeux, « … je t'écoutes. Mais je te pré... »
Elle n'a pas le temps de finir sa phrase, je l'attire brusquement contre moi et colle mes lèvres aux siennes, elle ne cherche pas a s'éloigner, et après un instant, passe ses mains derrière ma nuque.
Un petit feu commence a s'allumer dans mon ventre, et mes doigt qui jusqu'à présent ne touchaient que son blouson de cuir, se glissent sous ses habits, et griffent doucement le bas de son dos, comme elle adore. Sa peau est douce, et ce contact, comme son souffle qui s'accélère, finis de mettre le feu a mon désir.

« Et si on rentrait ? »
que je lui proposes lorsqu'on fini par se séparer.
« Ouai, bonne idée. » elle a rougît, même dans la chiche lumière des éclairages publics j'arrive a le voir. La moto n'est pas loin, je fais mine de la laisser passer devant, et lui met une claque qui résonne sur son petit cul encore mis en valeur par son leggins de sport. Elle sursaute, se tourne, me sourît. Bonne soirée.

13/10/15

Elle est toujours dans le lit a midi, ça n'arrive jamais, elle a de la fièvre, elle est blanche comme un linge.

« Toujours occupé... » ça fait depuis dix heures ce matin que j'essaie d'appeler notre docteur, mais rien n'y fait, il ne réponds pas. Ni lui, ni les urgences d'ailleurs.
« Je vais appeler Jack, lui dire que je viendrais pas lundi. » Jack c'est mon patron, un vieux ferronnier qui a passé sa vie a frapper le métal, il a de l'arthrose aux mains, j'ai un peu de remords a le laisser seul avec l’apprenti , mais je me sentirais trop mal de laisser Deliah a la maison.
« Sois pas bête... l'entends-je marmonner sous ses couvertures, tu sais qu'il a besoin de toi, tu m'as dis toi même qu'a eux deux ils arriveraient jamais a bouger le portail que vous avez fait. »
Elle a raison, on vient juste de finir le portail monumental d'un richard quelconque vivant en périphérie de la ville, l'énorme structure de métal est divisée en deux battants gothique de trois-cent kilos, et même avec la grue de notre camion, impossible de la mettre en place a deux, et encore moins quand les deux en question sont un soixantenaire arthrosé et un adolescent de soixante-cinq kilos.

Je m'assois sur le bord du lit, et elle se tourne vers moi. Elle s'est emmitouflée jusqu'à ses yeux rougis dans les draps, elle est toute décoiffé, mais même comme ça je la trouve magnifique. Je passe une main tendre sur son front humide et brûlant, et elle ferme doucement les yeux :
«  Je vais appeler ta mère pour qu'elle vienne s'occuper de toi, je veux pas que tu reste toute seule. » Elle acquiesce doucement, et je vais appeler tout le monde pour dire qu'on repousse l'anniversaire, on peut pas faire une soirée si ma princesse est pas en état, hein ? »
Elle sourît et me tire la langue, elle fait toujours genre qu'elle n'aime pas que je l'appelle comme ça, mais au fond je sais qu'elle apprécie.
«  Je vais te chercher un verre d'eau. »
En appelant ma belle-mère, j'ai une pensée pour mes parents, ils sont restés a Boston et j'espère que ça va mieux là bas qu'ici... Peut être que je devrais les appeler histoire d'organiser des vacances chez les cousins en Russie, ça fait un moment qu'on a pas vu le reste de la famille, et je pense qu'on serait plus en sécurité chez les ruskov. En tout cas j'essaierai de les joindre bientôt, au moins pour leur dire que je vais bien et prendre de leurs nouvelles.

Sa mère est passée dans l'après midi, je l'aime bien, et je crois que c'est réciproque. Je sais que ça lui fait plaisir de venir s'occuper de sa fille, c'est normal, depuis que son mari est mort ( crise cardiaque, il était en surpoids) elle se fait chier toute seule dans sa grande maison, paumée au milieu des champs.
Finalement elle a décidé de ramener sa gamine chez elle, je n'étais pas contre, c'est vrai qu'avez toute la merde qui commence a fleurir en ville, je me sentirais mieux si Deliah en était loin, on sait jamais, même si notre porte était blindée, j'avais toujours cette peur irraisonnée qu'un de ces malades puisse s'introduire chez nous... On habite dans un quartier tranquille, et on est au quatrième étage d'un immeuble de six, donc on peut pas vraiment dire qu'on soit dans un endroit qui craint, en plus les propriétaires précédents ( un couple de vieux) avaient fait blinder la porte, donc on est en sécurité. Mais bon...

Notre frigo est lui aussi blindé, mais blindé de bouffe, et d'alcool, pour l’anniversaire de Deliah, prévu mardi soir, on avait décidé de faire une petite soirée sympa avec nos potes les plus proches. Il allait y avoir des salades de pattes, des pizza, du pop corn, un beer-pong, et assez de weed pour faire un aqua dans les quatre-vingt mètres carrés de notre appart. Bonne soirée. Malheureusement, on allait devoir repousser, au moins jusqu'à ce que ma malade aille mieux, sans doute ce week, expliquais-je aux invités que j'arrivais a joindre malgré la saturation du réseau.

14/10/15

Je slalome entre les voitures, jusqu'à être stoppé par un barrage militaire. *C'est quoi ce bordel*, l’accès au centre ville est fermé, et je vais devoir me taper un sale détour et sûrement arriver en retard, Jack a acheté un ancien entrepôt en périphérie du Seward Park, là ou la fumée et le bruit risquais de déranger le moins possible, et a moto je mets généralement vint-cinq, trente minutes pour y arriver.

A huit heures vingt, je suis devant l’atelier en retard comme prévu, le scooter de l'apprenti n'est pas là, fallait s'y attendre, ça commence a puer la merde dans les rues de Seattle, et je me demande si j'aurais pas du prendre ma journée finalement, et filer avec Deliah et sa mère.
Jack m'attend a l'entrée, sa vieille trogne toute ridée encore enlaidie par la contrariété.
« Yo vieux débris, pourquoi tu fais la gueule ? »
Il retire la clope qu'il a au bec, et prend une gorgée de son café en m'indiquant le mien, posé sur un établi, pas loin du portail qui m'a forcé a venir.
« On va pas pouvoir aller poser aujourd'hui. »
-T'es sérieux ? Si j'avais su je serais même pas venu alors !
Il pointe vers moi sa clope tordue, avec ses doigts douloureux il n'arrive plus a rouler correctement, mais ça ne l’empêche pas d'avoir une poigne monstrueuse.
« Et tu m'aurais laissé décharger les barres tout seul ?
- Hein, mais on attendait pas de livraison aujourd'hui, ils étaient pas sensés passer jeudi ?»
Je prend une gorgée de mon café et lâche un « bordel de merde » bien senti après m'être brûlé la tronche.

« Le gars de chez Harris a dit qu'il nous livrera aujourd'hui, ou alors ça s'ra quand ils lèveront les barrages et que toute cette merde dehors s'ra tassée. »
Ça, ça voulait dire que la journée serait tranquille, une fois que les barres seraient déchargés et entreposées je pourrais sans doute rentrer chez moi, et je pensais déjà a rejoindre Deliah chez sa mère, parce que si Harris ne livrait plus, ça veut qu'un bon gros bordel se préparait.
On a attendu jusqu'à onze heure que le gars arrive, alors qu'il aurait dû être là a neuf. Comme d'habitude évidemment, fallait pas compter sur les livreurs pour être ponctuels...
Pendant que Jack fais le compte et signe le bon de livraison, je décharge tout les tubes ronds, carrés, fer-plats et profilés spéciaux qui abondent sur le camion, c'est agréable ce genre de travail, surtout le matin, il y a juste a forcer, pas a réfléchir, rien de mieux pour se réveiller. Les barres mesurent toutes six mètres, et pèsent entre cinquante et quatre-vingts kilos, le secret de ma force dirais-je...

Et là, un hurlement. Jack m'appelle, Je sursaute, lâche  mon chargement et fonce vers l'extérieur de l'atelier. Tout ça pour voir le livreur a terre, aux prises avec … un sans abri dans un putain de sale état, tout dégueulasse et couvert de sang.
Je cours vers les deux gars au sol, et en m'approchant, je vois que le clodo et en train de bouffer le bras du livreur ; en profitant de mon élan pour donner encore plus de puissance, je balance la pointe de ma chaussure coquée dans la tempe de l'agresseur, comme un footballeur européen ferait avec un ballon, tant pis s'il crève, c'est vraiment un malade et je peux pas rester sans rien faire.
Le coup l’envoie valser , et permet au livreur hurlant de s'écarter, une expression d'horreur sur le visage et une plaie monstrueuse sur le bras : le sdf a emporté un énorme morceau de chair dans sa chute, et on voit clairement l'os brisé ressortir de la peau en charpie du pauvre ouvrier, qui ne s'est toujours pas arrêter de crier.
Jack choppe le gars par l'épaule et le tire loin du malade mental :
« Putain reste pas là a rien foutre Had', appelle le neuf-cent onze , ou une ambulance, ou je sais pas... fais quelque chose, merde ! »
Encore un peu sous le choc, je détache enfin mes yeux de la blessure horrible, et commence a tâter mes poche a la recherche de mon portable...
Mais là, je vois du coin de l’œil l'autre fou qui se relève.
J'ai vu des match de Mark Hunt, et je sais que certaines personnes encaissent mieux que d'autres... mais ça mon gars, c'était pas possible. J'ai de bons coups de pieds, et ce mec là s'en est pris un parfait, puissant, et lancé avec une chaussure a bout d'acier ; merde, c'était comme voir quelqu'un se relever après un coup de marteau dans la face, et pas un gentil coup !
Quand je l'ai frappé, je n'avais pas vu sa tronche, mais quand il s'est relevé, c'est là que j'ai réalisé que c'était plus un humain, et pourquoi y avait autant de militaires en ville.
Ses lèvres étaient déchirées, il lui manquait un paquet de dents et sa joue gauche pendait sous sa mâchoire ouverte, comme un vieux morceau de barbaque ; il avait des yeux vitreux, comme si on avait passé un coup de vernis mat sur eux. Mais le pire, le pire c'était là ou MOI je l'avait touché : le crâne s'était enfoncé de bien trois centimètres et donnait un air parfaitement grotesque a sa tronche déjà horrible.
J'ai frissonné, et j'ai eu une envie de pisser monstrueuse, j'ai fait deux pas en arrière, lui en a fait trois en avant et a tendu ses bras décharnés vers moi.
J'ai hurlé, j'étais soumis a une peur que j'avais jamais ressentie, et ça a touché un truc tout au fond de mon âme, cette petite portion d'instinct qui restent encore aux humains s'est réveillée, et alors je lui ai foutu le coup de poing le plus énorme que j'ai jamais mis. Un genre de crochet du droit large  et brouillon made in peur de mourir qui cueillit le monstre juste sur le coté de la mâchoire, la cassant au passage et l'envoyant une nouvelle fois au sol.
Mais il se relevât, encore, la bouche ouverte selon un angle vraiment pas naturel, et il tendît de nouveau ses mains aux ongles noirs vers moi.
Le sang me battait aux tempes, j'avais l'impression que ma tête allait éclater d'un instant a l'autre, et c'est par instinct qu'un je lui envoyait mon pied dans le plexus. Avec son équilibre mal assuré, c'était pas dur de le balancer au sol, et son crâne allât percuter le part-choc arrière du camion.
Il bougeait toujours. Le putain d'enfoiré.
Mais Jack allait mettre un terme a cette pantomime, le vieux me dépassât en trombe, il avait une masse dans la main, et lorsque les huit kilos d'acier s’abattirent sur la trogne pourrie du clochard, et qu'elle éclatât comme une pastèque lâchée du troisième étage, enfin, il cessât de bouger.

C'est a ce moment que je me rendis compte du silence, le livreur avait arrêté de crier. J'étais sous le choc, pas d'avoir vu Jack tuer quelqu'un, car ce n'était définitivement pas quelqu'un qui m'avait attaqué, mais d'être passé si près de la mort.
Le vieux tenait toujours la masse, et il fixait d'un air contrarié le cadavre devant lui en mâchonnant sa clope éteinte. J'imagine que c'était la gueule qu'il tirait au vietnam.

« Had', vas fermer l'atelier. Et rentre chez toi. »

Entendre mon nom me sortît de la torpeur, et sans me faire prier, j'attrapais les clefs que me tendais Jack avant de courir vers la porte.
J'aidais le vieux a foutre le livreur livide dans sa bagnole, et les regardais partir en direction de l’hôpital, c'était la dernière fois que je voyais la sale gueule du vieux.
Heureusement, Deliah était loin de tout ça...
15/10/15

J'ai eu Deliah au téléphone, elle va mieux. Ça me soulage de l'entendre, je prends des nouvelles de sa mère, elle aussi va bien. Je lui propose de les rejoindre, elle me dit que ce n'est pas la peine de prendre ce risque, surtout en moto, avec ces malades qui commencent a sortir de partout, elle aussi a vu les communiqués a la télé, elle aussi flippe un peu.

16/10/15
Mes parents ne répondent pas au téléphone, sans doute que les lignes sont saturés.

J'ai passé pas mal de temps chez moi, a jouer de la guitare, a regarder des films, a taper sur mon sac vu que le dojo était fermé. Quand je me suis rendu compte que ça allait en empirant, j'ai fait des réserves, j'ai du réaliser ça assez tôt vu que la supérette avait encore des rayons remplis, mais en général j'évitais soigneusement de sortir.
Puis j'ai entendu les coups de feu.
Je me suis précipité a la fenêtre, et j'ai vu un gars dans la rue se faire littéralement bouffer vivant par trois de ces infectés, y avait d'autres gars normaux autour, et ils ont rien fait, ils se sont barrés en courant, ils ont même pas tenté d'aider ce gars. Ça m'a fait un choc, finalement ça risquait d'être grave, vraiment grave, j'ai appelé Deliah.
Pas de réponse. J'ai réessayé toute l'après midi, sans succès. Alors j'ai pris la route.
J'ai roulé sur les trottoir, pris des sens interdits, coupé a travers des zones piétonnes, et j'ai réussi a sortir de la ville. Mais partout c'était le bordel, pas encore le vrai bordel, mais ça commençait a devenir super flippant, comme lorsque qu'un peintre fini de poser les grandes lignes de son œuvre et s'attelle aux détails, au moment ou on commence a comprendre ce qu'il veut réaliser et que notre cœur s'emballe devant la création que l'on devine. Voila, c'était ça. On voyant les prémices du carnage qui allait prendre place dans Seattle, et il fallait vraiment que je m'assure que Deliah n'allait pas en souffrir.


Pas de voiture dans le garage, la porte n'était pas fermée a clefs, et pas un mot, rien, pas l'ombre d'un indice sur ce qu'il s'était passé ici. La grande maison de la mère de Deliah était vide, aucune trace de lutte, pas de sang, nulle part. Bordel. C'était le pire moment de ma vie.
J'ai cru que j'allais mourir, que mon cœur allais sortir de ma poitrine pour hurler a ma place, que j'allais crever de désespoir : mon amour, la seule et unique femme que je ne connaîtrais jamais avait disparût, je venais de perdre la moitié de mon âme et il n'y avait aucun mot, dans aucune langue, qui puisse exprimer la souffrance que je ressentais.
Avec du recul, et c'est terrible a dire, mais j'aurais préféré la trouver morte, que de rester sans nouvelles, uniquement capable d'imaginer ce qui s'était passé. C'est a ce moment que ça a commencé a changer dans ma tête, je pense que c'est pour éviter de devenir fou que j'ai noyé mon chagrin dans l'alcool. Chez la mère de Deliah, je me suis pris la plus grosse cuite de ma vie, je me suis endormi sur le parquet du salon, dans mon vomi, et le dernier souhait qui me traversât l'esprit avant de sombrer fût que pendant mon inconscience, un des infectés vienne me bouffer, et que je ne me réveille jamais. S'il vous plait, faites que je ne me réveille pas.

Et puis je suis rentré chez moi, avec une gueule de bois de l'autre monde, et j'ai suivi scrupuleusement le chemin que Deliah et sa mère auraient dû prendre pour arriver chez cette dernière, j'ai fait toute la route a trente kilomètres/heure, en regardant partout autour de moi, évitant les barrages routiers, les malades, et les autres gens tout en cherchant des yeux une renault mégane grise de 2006. J'en ai vu plusieurs arrêtées, accidentées, oubliées... A chaque fois c'était une sensation délicieuse et horrible qui fleurissait dans tout mon corps, je me précipitais alors vers la bagnole avec l'espoir qu'elles s'y seraient barricadé pour quelque raisons que ce soit, avec aussi la peur de les trouver la, la gorge ouverte, les yeux vitreux et la bouche figé dans un rictus affamé qui n'aurait plus rien d'humain...
Mais non, il n'y avait trace de Deliah ou de sa mère.

Dans un état que je ne pense pas qu'un homme ai expérimenté avant moi, je retournais chez moi. Pour une nouvelle cuite.
Le temps perdis de sa valeur, et je m'enfermais derrière la porte blindée et un mutisme malsain. Les stocks d'alcool s'écoulèrent, la nourriture aussi. Mais je m'en foutais, je voulais juste que tout s'arrête, que cette douleur dans ma poitrine cesse, qu'un néant bienvenu s'invite dans mon âme et m'emporte loin de toute cette souffrance.
Puis le téléphone sonnât.
C'était comme si je me réveillais d'un cauchemar, je me ruait vers ce portable qui était en permanence en charge dans l'espoir qu'un événement comme celui ci se produise.

« Allo ?! » J'avais hurlé, sans m'en rendre compte. Mais la voix a l'autre bout du combiné n'était pas celle de Deliah.

« Hadrian … ? » C'était Frank, un de mec potes les plus proches, on se connaissait depuis le lycée, et on avait fait un paquet de trucs ensemble dont au moins la moitié qu'on avait juré de taire. Son timbre était fatigué, tremblant... Maladif.

« Hadrian, putain... Tu peux pas imaginer a quel point je suis content de t'entendre, mec... ça fait des jours que j'essaie de te joindre, la couverture et a chier en ce moment. »
Je me mis a pleurer, encore une fois, c'était ce que je faisais le plus, après boire.
«  Hadrian ça va... » mais il savait, sans que je lui dis, il savait.

« Oh merde. C'est … C'est Deliah ? … Je suis désolé gros, vraiment... C'est une époque de merde...»
Du coup, lui aussi se mis a chialer. Étrangement,  ça me fis du bien. De savoir que je n'étais le seul dans la merde, pas le seul a s'être fait arraché le cœur par cette maladie a la con.
Je parvins a articuler :
« Elodie … ? » Et seuls des sanglots me répondirent.

Après peut être... quinze minutes de pleurs, on s'est remis. Même sans s'être parlés, on s'était mutuellement remonté le moral. Alors on a commencé a discuter, a faire comme si de rien n'était, comme si dehors, des gens n'était pas en train de se faire bouffer vivant, que les morts ne se relevaient pas. On s'est rappelé nos souvenirs interdits, on a rigolé. Je m'étais assis contre mon canapé, le cul sur le sol. Et pour la première fois depuis un bon moment, je n'avais plus envie de crever, ni de téter la bouteille jusqu'au blackout.
Mais évidemment, les moments de bonheurs ne sont plus que des interludes entres deux épisodes de merde intensive.
« Tu es chez toi ? »

« Ouai, j'ai de la bouffe pour au moins une semaine, et tu sais ce couteau que tu m'as forgé ? Bah il... il m'a été bien utile. »
sa voix tremblait en disant cela.
« Je vais te rejoindre, on se serrera les coudes. Ça sera toujours mieux a deux. »
« Non. »
J'ai eu un frisson en entendant ça.
« Mec... » j'avais peur de savoir, je voulais pas savoir.

« Ecoutes... Elodie. C'etait une d'entre eux. Et elle m'a mordu. »

J'ai attrapé la bouteille alors que mes yeux se remplissaient encore une fois de larmes, ça n'allait donc jamais s’arrêter ?

«  Et alors, ça veut rien dire ! Peut être que... »
« Ah ta gueule, te fais pas plus con que tu ne l'es deja. Tu sais très bien que je suis foutu, alors … fais moi plaisir, fais style comme si de rien était et aide moi a passer une dernière journée moins pourries que les autres. »
C'était horrible d'entendre ça, mais, étrangement, je commençais a m'y habituer.
Et du coup, c'est ce que je fis, on a passé trois heure au téléphone, il avait une bouteille de Jack numéro sept, et moi un litre de Clan Campbell ; on a parlé du passé, on a parlé des filles, on a parlé du football, des chances qu'il y ai un nouveau championnat l'année prochaine. Puis on a parlé de nos filles, en pleurant, on a décris tout ce qui était beau chez elle, et croyez moi, quand quelqu'un nous manque on lui trouve un paquet de qualités.
Vers la fin (je savais que c'était la fin parce qu'il commençait a avoir du mal a articuler) il m'a demandé comment était morte Deliah, je lui ai dit que je savais pas. Que elle était peut être même encore en vie la dehors. Et alors, alors il m'a hurlé, des larmes plein la voix :
« Bah t'es con ! T'es le pire des connards ! S'il y avait encore une seule putain de chance, même ridicule pour Elodie soit encore dehors, je cramerais toute la ville, et retournerais tout les immeubles, juste... juste pour la retrouver ! T'es le pire des co... CONNARDS si tu fais pas ça... »

Y a eu un grand silence. Ça lui avait coûté cher cet éclat, et je le sentais glisser.
Mais il avait raison, il avait raison l'enculé, j'avais pas le droit de rester là a rien foutre, Deliah était peut être là, dehors, a essayer de revenir a la maison, et il fallait que je tente ma chance de la retrouver.

« Merci Franck. T'as raison. Merci... »
« Va te faire voir... »
Et voilà. C'était tout. Il y eu un bruit de chute de l'autre coté de la ligne, puis plus rien. J'eu beau appeler son nom, pas de réponse. Alors, comme je ne voulais pas entendre les grognements de ce qu'il allait devenir, j'ai raccroché. Et j'ai fini la bouteille.



on the highway to hell


Mal de crâne le lendemain. Mais ce n'était pas grave, d'ailleurs qu'est ce qui l'était désormais ? Je me suis levé du parquet, j'avais mal partout, forcément quand on dort part terre. Combien de temps avais-je dormi au fait ? Peu importait. Il faisait jour.
A partir de ce matin, j'ai plus versé une larme, dans ma poitrine il n'y avait plus qu'une boite en forme de cœur ou tout ce qui s'y trouvait avant avait été écrasé par d'énormes pierres noires et froides.
J'ai d'abord fouillé l'immeuble, j'étais le dernier habitant en vie, et je me suis débarrassé des morts qui squattaient encore là, pour ce genre de travail, le piolet de Deliah était parfait.
Et de jour en jour j'ai agrandis ma zone de fouille, je me suis rendu compte que pendant ma "retraite", les choses avaient bien empirées, mais je m'en fichait, tout ce que je voulais c'était trouver Deliah.
J'ai tellement tourné et retourné Seattle, que j'ai dû me trouver des abris temporaires pour quand je m'éloignais trop de mon appart', et de toutes manières, en restant au même endroit, on fini par attirer des saloperies.
C'est pas compliqué en soi, suffit de fouiller n'importe quel cadavre, de prendre ses clefs et de trouver son adresse dans ses papiers, et hop, on gagne un nouveau "chez soi". En tout j'ai six base comme ça, dispatchées dans la ville, si je me souviens bien c'est trois a Seattle nord, un pas loin de Emerald Freedom , un dans le centre et un dernier dans le sud de la ville. J'essaie de toujours garder un peu de bouffe dans chacun d'entre eux, au moins un repas, bien caché pour pas que d'autres me le vole.
Une fois par semaine je vais a E.F, j'y achète de la bouffe, et des bouteilles, et j'essaie de voir s'il ont pas besoin d'un guide, d'un livreur, ou de n'importe quoi que je puisse faire, mais j'évite d'y rester, y a trop de monde là bas, ça me met mal a l'aise. Du coup, c'est pour ça que j'ai un abri pas loin, j'ai jamais dormi dans leur camp, et je compte pas le faire.

time to meet the devil

• pseudo › sur internet, écrire ici
• âge › 22

• comment as-tu découvert le forum ? › Dans un botin de forum
• Ton ancien personnage ?  › Pour tous ceux qui ont connu l'épreuve du reboot
• et tu le trouves comment ? › Il a l'air cool, j'attend de pouvoir lire les rp.
• présence › Disons deux réponses par semaines en moyenne.

• code du règlement › J'ai pas trouvé, pourtant j'ai cherché :/
• crédit › de la bannière et du gif, écrire ici
passeport :

fiche (c) elephant song.
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Re: Hadrian Demenkov

Mer 20 Avr 2016 - 21:45

Welcome Smile
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Re: Hadrian Demenkov

Mer 20 Avr 2016 - 22:57

Bienvenue mister !
Have fun with us ! Very Happy
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Re: Hadrian Demenkov

Jeu 21 Avr 2016 - 0:02



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue ! Si tu as des questions n'hésite pas Smile
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Re: Hadrian Demenkov

Jeu 21 Avr 2016 - 8:59

Bienveue parmis nous Smile
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Re: Hadrian Demenkov

Jeu 21 Avr 2016 - 10:05

Héhéhé merci a tous !
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Re: Hadrian Demenkov

Jeu 21 Avr 2016 - 11:21

Bienvenue !

Attention, ton avatar n'est pas à la bonne taille Wink


Si tu as des questions, ma boite à MP est ouverte :099:
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Re: Hadrian Demenkov

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