Anouk a le charme de la jeunesse. Un joli minois, un regard pétillant, un sourire éclatant lorsqu'elle daigne en offrir un... Elle a aussi le tempérament fougueux et impétueux qui va avec son âge. Elle a ses rêves, ses convictions qu'elle saurait défendre avec le plus grand entêtement du monde. Au point d'en être parfois insolente et provocatrice, Anouk est orgueilleuse, fière, percevant la contradiction comme une attaque envers sa petite personne et ses valeurs. Heureusement pour elle, elle sait aussi se remettre en question et faire preuve de lucidité. Réfléchie, elle préfère souvent prendre le temps d'analyser ses intuitions - sauf dans l'urgence, bien sûr... Ce besoin de réflexion la rend quelques fois solitaire, silencieuse, elle qui pourtant sait se montrer joviale et bavarde. Mais pas avec n'importe qui. Sa méfiance naturelle s'est renforcée depuis que les morts reviennent à la vie. Ses foudres et ses mauvais sentiments sont simples à faire surgir, d'autant que la demoiselle a une capacité d'observation qui lui permet souvent d'être sur ses gardes en temps voulu, ou pire, de frapper là où ça fait mal. Si vous avez de mauvaises intentions, mieux vaut ne pas laisser la renarde vous connaître plus personnellement... Si la ruse l'aide à survivre, elle peut aussi s'en servir pour être sournoise. Les inconnus sont pour elle un danger évident. Distance et froideur forment sa carapace. Pourtant, et si vous aimez le Petit Prince autant qu'Anouk, vous saurez qu'un renard s'apprivoise. Qu'on peut devenir pour lui unique au monde. L'espoir existe encore pour Anouk. L'amour aussi. Seulement pour ceux qui ne sont pas tombés aussi bas que le reste. La mélancolie la surprend parfois, avec le sentiment qu'on est en train de lui prendre les plus belles années de sa vie. Anouk finit toujours par se ressaisir. Mais elle a peur. En permanence. Et si elle peut faire preuve de courage, on n'est jamais à l'abris de craquer. Des erreurs, elle en a commis, et elle peut se montrer sévère envers elle-même. Elle souffre, et son coeur, les autres, sont peut-être de loin sa plus grande faiblesse.

→ qualities.
charmante
observatrice
méfiante
rusée
agile
dévouée → defects.
sournoise
insolente
angoissée
perfectionniste
mélancolique
orgueilleuse

Anouk n'est pas une géante. Approchant le mètre 65, elle est d'une corpulence normale pour son âge, bien que depuis le début de l'infection, son corps aie gagné en "lâcheté". Elle reste tout de même assez athlétique, ayant été une grande adepte de gymnastique dans son ancienne université. Rarement malade, Anouk part avec l'avantage de ne pas avoir un métabolisme trop capricieux. Avant l'infection, Anouk adorait prendre soin d'elle. Être rousse ? Plutôt que de se morfondre, elle avait décidé d'en faire son principal atout de séduction. Anouk est fière de ses tâches de rousseurs et de ses yeux bruns, qui malgré la fin du monde et le ternissement de ses cheveux roux, continuent de donner un certain éclat à son visage. Niveau vestimentaire, Anouk a choisi le pratique car on ne vit plus dans le même monde qu'avant. Un pantalon souple, un pull couleur émeraude trop grand pour elle, une veste brune avec une capuche pas assez épaisse pour protéger de la pluie, des baskets volées dans le dernier magasin de sport qu'elle a fouiné... Anouk préfère voyager léger : un sac à dos noir contenant une lampe-torche, une boîte d'allumettes presque vide, du fil dentaire, un ensemble de sous-vêtements de rechange, une petite gourde, des mouchoirs, et un tournevis.

On notera l'absence presque totale d'originalité dans l'enfance d'Anouk. Plutôt heureuse, connaissant les aléas classiques d'une petite fille suivant son âge, tant à l'école que chez elle... Premiers sourires, premiers pas, premiers mots, premiers dessins, puis s'enchaînent ainsi les premières fois. Première rentrée. Première chute à vélo. Puis vinrent les premiers amis, les premières bêtises. Les premiers pas sur une poutre à la gym. Le premier baiser. Anouk a fait ses premières fois, les positives comme les négatives. Première engueulade avec papa. Première fugue. Premier deuil au moment de la mort d'Elvis, son premier chat. Son premier rencard. Sa "première fois". Rapidement suivie de sa première déception amoureuse, d'ailleurs.
Son père était pigiste, sa mère directrice des ressources humaines d'une entreprise locale. Les parents d'Anouk s'aimaient d'un amour très certain, et l'aimaient tout autant, elle et sa grande soeur Sayann, âgée de deux ans de plus qu'elle. Tous les quatre vivaient dans la banlieue de Seattle depuis longtemps, trop longtemps pour qu'Anouk se souvienne d'une autre maison. Sans être riche, la famille parvenait à vivre correctement et à se permettre de partir en vacances une fois par ans. Elle aimait bouger, s'amuser, sortir avec des potes et sa crise d'adolescence fut des plus rocambolesques, ses parents furent très patients avec elle. Ses relations avec sa grande soeur étaient aléatoires. Tantôt soudées, tantôt hostiles, les deux frangines avaient parfois du mal à se supporter. Mais elles entretenaient cette complicité vache qui les empêchaient de se détester entièrement. Anouk était aussi capable de se poser, de lire, d'écrire, de s'intéresser à tout. Une curiosité qui lui appris beaucoup sur la vie. Ses expériences, elle les retient, elle s'en sert. C'était le genre de gamine à partir en road trip l'été avec ses potes, à profiter, à pas trop se prendre la tête avec les garçons. Elle aimait chanter, danser, faire des acrobaties pour impressionner la galerie... En cours, elle n'était que bavardages, et en société, que sourires et fourberies de jeunesse. Elle nourrissait une passion pour l'histoire, pour la philosophie, la psychologie humaine, et cet intérêt la poussa à 18 ans vers les portes de l'Université de Seattle. Avec une bourse d'étude gagnée grâce à la gymnastique, Anouk suivit des études d'histoire en sciences humaines, désirant par dessus tout se spécialiser dans la recherche. Malheureusement, de tels projets ne pouvaient aboutir avec ce qui attendait le monde...

Au début, Anouk n'avait que faire de ces cas isolés d'infectés qui se multipliaient dans le monde. Jusqu'au jour où, en sortant de son entraînement de gym, elle a vu sa meilleure amie se faire agresser sous ses yeux. D'instinct, Anouk a laisser son pied s'écraser dans la figure du gars qui la maintenait au sol et, profitant de son étourdissement, elle aida son amie à se relever et elles s'enfuirent. La pauvre fille avait été mordue et avait terminé la soirée à l'hôpital. Anouk s'inquiétait, d'autant que son père passait son temps dehors pour suivre au plus près les évènements et alimenter le contenu de ses articles. Anouk, le lendemain de l'agression, rendit visite à sa meilleure amie à l'hôpital. Elle était dans un sale état... Anouk ne comprit pas son excès de colère lorsqu'elle s'approcha de son lit et le personnel de l'hôpital la vira tout simplement de la chambre pendant qu'ils essayaient de maîtriser son amie devenue cinglée. Anouk rentra chez elle. Elle ne croyait plus au canular. Sa famille non plus d'ailleurs. Peu après, l'hôpital était en quarantaine. Les émeutes éclatèrent. Un soir, alors que le père d'Anouk tardait à rentrer, la jeune fille curieuse de savoir ce qui se passait vraiment dehors sortit de chez elle, malgré l'interdiction de sa mère. Dans les rues, ça dégénérait. Anouk observait les choses de loin, choquée par toutes ces démonstrations de violences. Deux heures plus tard, quand elle rentra chez elle, elle trouva sa mère seule. Sa soeur était partie la chercher, mais elle n'était toujours pas rentrée. Anouk attendit avec sa mère longtemps. Trop, peut-être. Anouk avait peur pour eux. Son père n'était pas revenu de son excursion et elle s'en voulait d'avoir inquiété sa soeur au point que cette dernière sorte pour la retrouver. Anouk se sentait responsable de sa disparition et s'en est rendue malade. Elle se ressaisit quand sa mère et elle durent quitter leur maison vers la fin du mois d'octobre. Rien n'allait plus. Une longue course poursuite avec la mort commençait. La mère d'Anouk n'y survécu pas et se fit mordre début décembre. Anouk fut forcée de l'abandonner entre les griffes des rôdeurs qui la dévoraient vivante. Ce fut une nouvelle déchirure. Elles s'enchaînèrent. Aujourd'hui, Anouk s'est endurcie et sa vie est devenu un combat de tous les instants.

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

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Bonne rédaction !