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Abram E. Locke

Jeu 10 Mar 2016 - 6:42


Abram (Eliott) Locke
35 • Américaine • Infirmier Praticien pour l'US Border Patrol • Travelers

i've got a war in my mind

La vie n’a pas été spécialement difficile pour Abram. Enfant unique, il a été choyé par ses parents. Des parents qui, obsédés par leurs carrières, étaient d’ailleurs souvent absents. Toutes ces petites attentions,  étaient-elles dues à un certain mécanisme de compensation? Abram ne l’aura jamais réellement su.  Le fruit ne tombant jamais très loin de l’arbre, Abram hérita un caractère légèrement égocentrique.

La solitude et l’absence d’un style de vie  désirable l’ont rapidement poussé à prendre son envol. Âgé de 18, Abram a pris sa vie en main et est devenu un homme. Enfin, presque. Jeune, légèrement vaniteux et submergé par les avantages de la vie urbaine, il a développé un goût pour le risque et la fête.

Que de contradictions; égocentrique, fêtard, mais consciencieux, un compromis devait émerger.

Près de la frontière américano-mexicaine, les années se sont succédé. Infirmier, Abram faisait maintenant partie intégrale d’une entreprise impitoyable. D’un côté, il se liait d’amitié avec ses collègues, avec leurs familles. De l’autre, il contribuait à l’anéantissement de rêves et d’ambitions. C’est avec l’arrivée d’une fille qu’un déclic se produit, qu’un compromis se fit. De ses baisers est née une passion pour l’humanitaire. L’homme, est devenu passionné, dédié, mais reste gangréné par son passé. Comme quoi, personne je change vraiment.


and blood on my hands

Abram est un homme qui semble fait sur mesure pour son monde à deux facettes. Personnel soignant, il a un regard vert qui inspire la confiance de ses interlocuteurs. Et, figure d’autorité, il commande le respect de par sa stature imposante.

Avec une taille d’un mètre quatre-vingt-quatorze et un poids de quatre-vingt-onze kilogrammes, on ne peut pas le qualifier de crevette. Et, ça ne s’arrête pas là. Pratiquant quotidiennement un sport qui combine les épreuves de force et la contribution du muscle cardiaque, il s’est forgé un corps mince, puissant et défini. Quoique ce dernier point commence à être atténué par la quarantaine qui approche à grands pas.

Légèrement égocentrique, Abram préfère les habits qui mettent en valeur ses caractéristiques physiques. Malheureusement pour lui, la fin du monde ne rend pas cela toujours cela possible. Ainsi, comme la plupart des survivants, on le verra vêtu de façon utilitaire. Par temps chaud, il portera un t-shirt ou un débardeur qu’il agencera, si possible avec une paire de pantalons cargo. Et, par temps froid, il portera un manteau militaire olive qu’il a dérobé à pauvre bougre qui n’en avait plus besoin. (Il est mort!)

Puisque la mort semble toujours le rattraper, Abram préfère rester en mouvement. Muni d’un banal sac à dos gris, il transporte de maigres possessions d'abri en abri. Dans les bons jours, on y retrouve des vivres et des vêtements propres. Mais ces jours-là se font de plus en plus rares, n’est-ce pas? Trop souvent, une boîte d’allumettes entamée, une lampe de poche et un téléphone portable s’ennuient au fond du sac.

Les plus précieuses possessions d’Abram pendent à sa ceinture; celles qui défendent sa vie. D’un côté, enfoncé dans un holster se trouve un Glock 17 chargé de trois balles. De l’autre, un couteau de cuisine est passé sous sa ceinture, lame à l’air.

Résumé :
-Yeux verts
-Chevelure châtaine tirant sur le brun
-1m 94
-91 Kg

a storm is coming

23 Juillet 2015 – 14h 54 : US Border

« Evita, réveille-toi. » Soufflai-je en tapotant une délicate épaule brunie par un long séjour au soleil.

Memories : Pouce en l’air et sourire aux lèvres, je me suis arrêté et elle est montée. Ce soir-là, à l’orée des bois et bercé par une chaude et humide brise orageuse, je me suis laissé aller en cette communion. Deux âmes, un lien unique, une nuit sauvage. Je me souviens d’avoir été excité par le risque : cette chatte pouvait me coûter mon emploi… pire encore, ma liberté. Mais, il ne s’agit pas que d’une chatte, n’est-ce pas? Non, non et non. Cette fille m'a fait vibrer – entrer en résonance. Et ça continue aujourd’hui. Mais, il y a toujours un mais : une petite formalité administrative qui continue à m’empêcher de mettre son nom sur mon bail, de lui passer un anneau au doigt. Ce soir-là, j’avais, elle avait dix années en moins.

Doucement, elle écarte son visage de la paroi de métal, mais rendu adhésif par l’absence d’air conditionné, celui-ci refuse de lâcher prise et s’étire comme un chewing-gum. J’esquisse un sourire; elle fronce les sourcils. Pouvant à présent voir l’empreinte humide qu’elle laisse derrière elle, il s’étire en  rangée de perles blanches. J’essaie d’être charmant et j’ai quoi en retour? Un regard qui tue. Immédiatement, une grosse goutte de sueur prend peur et se suicide en explosant sur le bout de mon nez. *Smack* De retour à la réalité : on est enfermé dans le même four à roulettes. (…) Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour une fille?

« On est là. » Lui dis-je avant de désigner du doigt la gamine qui est assise devant nous, contre l’autre paroi de métal.  « Hija. ¿Dónde están sus padres? En la otra camioneta? » Les yeux noyés dans l’eau, elle me fait signe que non. Evita s’empresse alors de lui mettre des mots dans la bouche. « Où penses-tu? Son oncle a dit à sa mère qu’il acceptait de la prendre à Seattle. »  Contemplant ce semblant d’explication, je mordille l’intérieur de mes joues. Un moment passe.  « M’regarde pas comme ça, je ne peux rien faire pour elle. Elle y retourne (…) Et puis merde, c'était quoi l'idée d'emmener une gamine sans ses parents? » Répondis-je, aussi sèchement qu’indignée.  Avant même qu’elle puisse ouvrir la bouche, le verrou de la porte se défait et quatre imposants agents de l’US Border Patrol apparaissent.

« Qu’est-ce que tu fous là Abe? » Lâche l’un d’eux, surpris de voir que l’un des infirmiers a choisi de ne pas voyager dans la cabine. Haussant les épaules, je lui sors une demi-vérité. « À quarante degrés, je n’ai pas envie de laisser une gamine sans supervision médicale dans un fourgon dégelasse. » Satisfait de ma réponse, il allait tourner le dos lorsque j’ajoutai : « Tu peux me passer mon Glock? Je l’ai laissé dans la cabine, à l’intérieur de la porte. » Acquiesçant, l’homme me tend l’holster. « Merci. Je te rejoins dans une quinzaine pour les examens. Je dois prendre une douche (…) Disons qu’un infirmier détrempé, ça ne fait pas tellement sanitaire. » Ce pistolet a une raison d’être bien banale : là où je vis, les gens aiment bien se tirer dessus. C’est un hobby, quoi. Et, un jour, un homme sage (Végèce) a dit ‘’Si tu veux la paix, prépare la guerre.’’ I rest my case.

15h 10

Le front appuyé au mur, je laisse l’eau couler le long de mon échine. Les yeux fermés et l’esprit vagabond, je profite pleinement de ce moment de solitude : je masse vigoureusement Luigi en revoyant les formes agréables de la Mexicaine. (…) Sachant d’un rapport sexuel dur en moyenne … ne pas m’incriminer …, il me reste quelques minutes pour organiser mes pensées.

Les gens ont tendance à croire que l’infirmerie est un domaine noble. Après tout, si Monsieur Patient a des maux, je lui prête mon oreille. Vu comme ça, c’est une opinion parfaitement respectable. Ou non. Le payeur de taxe finance un rendez-vous d’une demi-heure, après quoi Monsieur Patient se voit entrer dans la base de données de l’USCIS. Tout est si précipité que ses doigts sont encore noircis d’encre lorsqu’on l’entasse  dans l’autobus pour Mexico. Libertad Trabajo Cultura!

Cet emploi est à l’antipode de la compassion et pourtant, j’y reste fidèle depuis ma sortie de Central New-Mexico Community College. Pourquoi tant de zèle? Ma belle Evita. Un procureur parlerait sans doute de trafic humain, mais pour ma part, je préfère croire qu’on œuvre dans l’humanitaire. Disons simplement que le racket n’est pas notre truc. (…) De temps en temps, un innocent courriel contenant une série d’itinéraires et de dates tombe dans sa boîte de réception. Si tout se passe bien, nos efforts sont récompensés par une nuit d’amour. Cette fois, malheureusement, on a merdé.

Quand te reverrai-je Evita? Je n’en sais absolument rien. En fait, je n’ai qu’une certitude : tantôt, en regardant son autobus rétrécir à l’horizon, une force invisible m’écrasera le poitrail.

1er Septembre 2015

Mon contrat stipule qu’un employé peut prendre un congé sans solde au moment du décès d’un membre sa la famille. Surpris par cette générosité sans borne, mes yeux font trois tours dans leurs orbites. « C’est ça… » Soupirai-je, avant de cracher mon amertume sur le trottoir.

Memories : Du crachat au défunt. – Quelle classe Abram, bravo! - Je n’ai jamais été très près de mon père, mais lorsque celui-ci est parti rejoindre ma mère, je n’ai pas pu rester indifférent. Après tout, cette nourriture à vers de terre m’a élevé. Je n’aime pas l’admettre, mais j’ai beaucoup hérité de cet homme. Eh oui, je suis bourré de défauts. Un sourire éclaire momentanément mon visage assombri par le deuil.
Quand j’étais gamin, on avait un Ranch dans la communauté isolée de Leavenworth, mais sans animaux. Avec leurs carrières à gérer, mes parents n’avaient tout simplement pas le temps. À mon avis, c’était pour l’amour du paysage qu’ils s’y sont installés. D’accord, c’était joli, mais quand la population locale compte trois fois plus de vaches que d’humains, y a de quoi s’ennuyer! À dix-huit ans, j’en ai eu marre et je suis déménagé très loin. Et au sud, là où l’hiver ne risquait pas de me faire remonter les couilles jusque dans la gorge.

Albuquerque, je t’aime. Malgré ta population modeste, tu as tout ce qu’il faut : distractions, filles pas trop moches et une Université peu dispendieuse, mais suffisamment cher pour me ruiner financièrement. J’y étais heureux. Enfin, presque : j’étais encore puceau. Ok, ok, ok, je ne manquais pas d’assurance au point d’être contrarié par ça. Ce qui me préoccupait était un facteur contributif, c’est-à-dire, mes allures de crevette un peu grasse.  Pour y remédier, j’ai rejoint l’équipe universitaire d’aviron. Ça s’est avéré être un choix stratégique : les filles apprécient bien le port du débardeur. Comme quoi on attrape plus de mouches avec du miel. Des mouches séduisantes, de préférence. Ah la jeunesse (…) j’étais un petit peu vaniteux quand même.
Enfin bref, je suis arrivé (…)

‘’Nacho Station’’  « Pfft. Qui nomme une gare comme ça? » Soufflai-je pour moi-même en passant sous le seuil de la porte principale. – Next Stop, fucking Leavenworth.-


on the highway to hell


Jour 4 : Leavenworth

Mon père enterré, je serrais la main de son frère lorsque mon portable se mit à sonner. ‘’♫♪ My Milkshake Brings All the Boys to the Yard…♪♫’’ Au cœur d’une foule en deuil, la glorieuse mélodie se transforme en embarras. Pris d’une soudaine claustrophobie, je passe la porte avant même d’avoir eu le temps de cracher (…)

— (…) « Quoi! » avec colère.

Il ne s’agit pas d’une sonnerie qu’on associe à un contact générique. En effet, celle-ci est dédiée à quelqu’un de très spécial : un vestige de mon adolescence. Je m’efforçai donc de faire baisser ma pression artérielle en me pinçant l’arête du nez.

Oh, mais ça va pas la tête? » Rétorqua la voix.
« …Long soupir… »
C’est Steven. T’es en ville?
Comment est-ce que tu peux savoir que je suis en ville? On ne s’est pas parlé depuis des mois. Dis-je avec incrédulité.
J’le sais parce que ton père est mort.
Mec, tu te fous de ma gueule? Répondis-je, légèrement froissé.
Oh, eh, du calme! Je voulais juste savoir si t’avais besoin de te changer les idées. Accessoirement, tu ne penses pas qu’on a du temps à rattraper?
Mhm-mmm. Acquiesçai-je avant de poursuivre. Et, tu voulais faire ça quand?
Dès que t’en a terminé avec les funérailles…
— J’ai encore droit à quelques jours de congé. Je passe te voir demain?
Ça marche pour moi! Dis-je avant de raccrocher.

Je n’oublierai jamais tous les mauvais coups qu’on a faits ensemble (…)

Jour 5 : Seattle Suburbs, Steven’s Flat

(…Le résumé de nos vies…)

Et, pourquoi tu ne lui donnes pas sa Carte Verte? Me demanda-t-il, incrédule.
Tu parles de mariage là?
Ouais.
Tu imagines la tête que ferait le juge? Evita figure dix fois sur la liste d’illégaux. Et ça, figure-toi que c’est un crime fédéral… multiplié par dix. Alors non, pas possible. D’ailleurs, excuse-moi un moment. Avec la grippe qui court et l’hôpital qu’ils viennent de mettre en quarantaine, il faudrait que j’appelle mon illégale avant de m’inquiéter. Inconfortable, je racle ma gorge avant de corriger cette dernière phrase. Qu’elle s’inquiète.

Lâchant un long soupir, je me décolle de la fenêtre qui donne sur le pavé et migre vers le canapé pour m’y laisser choir. Evita est clouée au lit par la fièvre et quand je lui demande ce qui se passe, elle m’assure simplement qu’il ne s’agit que de la grippe saisonnière. Normalement, j’aurais été soulagé, mais s’il s’agit de la même souche qui court ici, putain de merde! Ils ont mis un hôpital en quarantaine à cause de cette cochonnerie. (…)

Jour 17 : Seattle Suburbs, Steven’s Flat

(…) Voilà plusieurs jours que je suis sans nouvelles de ma moitié ; l’inquiétude me tord les tripes. Et, disons que l’application de la loi sur les Mesures de Guerre ne fait rien pour arranger les choses. Je vois la mort rôder, j’ai peur.
Quand j’ai voulu prendre le train pour la frontière, Steven ne m’a pas laissé faire. Me barrant d’abord la route, celui-ci s’est ensuite empressé de me mettre au pied du mur. « Non, mais ça va pas la tête? (...) » Habituellement si calme et posé, l’homme explose et me fait comprendre que je ne suis pas spécial, qu’en m’aventurant dehors, je risquais de finir en quarantaine. Pour enfoncer le clou encore un peu plus loin, il lâcha une bombe. « En quarantaine, ils les mettent deux pas deux dans les housses mortuaires. » Ça a été le coup de grâce. Les yeux rougis et  le visage couvert de morve, je me suis pathétiquement effondré dans ses bras. « Tu ne peux même pas imaginer ce que c’est que de rationaliser ça. Je suis en train de l’abandonner, merde. » (…)

Décembre 2015 - Seattle Suburbs, Steven’s Flat

(…Les infectés envahissent l’appartement…)

Suivant une chute libre de deux étages, mes chaussures couinent et dérapent sur la chaussée: je m’écrase. Initialement, une douleur aiguë me traverse le crâne, mais à son deuxième rebond, plus rien. Mon environnement s’est obscurcit jusqu’à ne plus existé et mes yeux se renversés dans leurs orbites.  

Les autorités ont insisté pour que la population se dirige vers les camps de réfugiés dispersés un peu partout dans la ville, mais voyant les masses de citoyens s’entasser dans les rues, nous avons choisi de battre en retraite. Après tout, ne doutant pas de notre santé, il nous paraissait logique de ne pas nous retrouver au milieu d’une masse grouillante de mines virales. Tout pour dire que là, allongé sur le bitume froid, j’ai quelques regrets.

Remis debout contre mon gré, je me bats contre la douleur pour supporter mon propre poids. Il fallait partir (…)

À suivre

Abram et Steven existent ensemble dans les environs de Seattle. Tous deux pensent éventuellement rejoindre un camp de réfugié, mais restent ambivalent.

Code de Couleur:
Abram Locke
Evita
Agent de l'US Border Patrol
Steven




time to meet the devil

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• comment as-tu découvert le forum ? › L'une de vos nouvelles. On était ensemble sur un autre forum. => James F. Stiglitz
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• présence › Régulièrement entre les périodes d'examen è_é. 

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Re: Abram E. Locke

Jeu 10 Mar 2016 - 7:23

Hell'come !
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Re: Abram E. Locke

Jeu 10 Mar 2016 - 8:13

Alexander skarsgard :smile52:
Hellcome ! J'approuve le choix d'avatar :smile34:
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Re: Abram E. Locke

Jeu 10 Mar 2016 - 8:14

Bienvenue parmis nous Smile
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Re: Abram E. Locke

Jeu 10 Mar 2016 - 23:06

Bienvenue sur le forum et bonne rédaction !
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Re: Abram E. Locke

Ven 11 Mar 2016 - 9:08

Bienvenue et bon courage pour ta fiche !
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Re: Abram E. Locke

Dim 13 Mar 2016 - 22:02

Voilà, j'ai terminé Smile. J'espère que ça vous aimerez.
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Re: Abram E. Locke

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