Alex | I fly above as you crawl below
Sam 3 Avr - 15:24
Ingénieux Indépendant Astucieux Patient Discret Stoïque Introverti Individualiste Déloyal Opportuniste Egoïste Lâche | Piolet d’escalade, grappin d’escalade, corde d’escalade, crochet de gravité, crampons d’escalade amovibles, mousquetons, tente suspendue, trousse de secours, sac à dos, vêtements de rechange, chaussure de marche, couteau de poche, gourde, lampe frontale, radio, jumelle, fire-steel, réchaud à gaz, nécessaire d’hygiène. Son apparence mensongère lui attribuerait sans aucun doute une vingtaine d’années, quoi qu’il en ait désormais dix de plus. Son corps athlétique, possédait des muscles fins et secs, taillés pour l’efficacité. Un impressionnant gabarit d’un mètre quatre-vingt pour presque soixante-dix kilos, qui pourtant étaient tout aussi bien trompeur que son âge. Son teint pâlissant, avait vu sa peau satinée devenir buriné par les aléas des années. Mains calleuses, visage marqué par la furie de la météo et des rencontres. Sa stature droite et fière était entachée par l’échine courbée d’une créature de méfiance. Spectre hantant Seattle et ses abords, ses pas légers et sa démarche féline lui avaient permis d’échapper à de nombreux conflits. Cela ne l’aura pas empêché de souffrir de blessures. L’ignoble morsure de fil barbelé sur son mollet gauche, l’éraflure boursouflée, mais cicatrisée d’une balle sur son épaule droite. |
Rédigez ici la biographie de votre personnage avant l'apocalypse.
On s'intéresse principalement aux différentes étapes de sa vie (enfance, adolescence, études, métier(s), relations amoureuses, relations à la famille, hobbies et activités sportives, ...)
Pensez a bien donner des repères temporelles et géographiques pour mieux illustrer la vie de votre personnage.
Octobre 2015
Aux informations, les sentences étaient tombées, les unes derrière les autres. Comme des couperets, elles tuèrent tous nos espoirs, petit à petit. Quelques heures. C’est tout ce qu’il aura fallu pour que le monde bascule. Quelques heures. Et le monde tomba dans l’horreur et la mort. Tout semblait si surréel, sur l’instant, c’était presque comme si nous étions dans un scénario fictif catastrophe. La réalité de la chose ne me frapperais que bien longtemps après, quand le silence tomberait à jamais. Mon premier réflexe ne fut ni de paniquer, ni de fuir. Mais plutôt de rassembler des affaires. Dans mon esprit, un instinct primaire murmurait des avertissements que mon corps entier ne parvenait pas à ignorer. Comme en auto-pilote, je bougeais sans avoir réellement conscience de mes propres actions, dirigé par une force bien plus forte encore qu'une simple idée. C'était un désir. Un désir de survie. Sans le savoir, mon cerveau, confronté à une réalité qui me dépassait, agissait automatiquement pour m'assurer une chance. Une chance de pouvoir admirer le prochain levé de soleil.
Octobre 2018
Le coup de tonnerre explosa dans le silence, brûlant la chair jusqu’au sang. La douleur me prit autant par surprise que la présence humaine sur le toit adjacent. J’eus le réflexe salvateur de me laisser tomber sur le béton. Mon sac amortit partiellement ma chute, ce qui n’empêcha pas la lancinante sensation dans mon épaule d’être ravivée. Peut-être que le tireur me penserait suffisamment toucher pour quitter son poste et entamé son déplacement pour venir me chercher. Ainsi, son absence me permettrait de battre en retraite. J’avais été trop imprudent. Je m’étais pensé invincible, intouchable. Oh, à quel point m’étais-je trompé… Je pris la décision de commencer à ramper, sans connaitre la position exacte de mon adversaire, je n’avais d’autre choix que de prendre la fuite. Je savais mes secondes comptées. Quel idiot j'avais été. J'allais payer le prix de cette erreur, j'en étais certain.
Si j’étais en pleine forme, j’aurais pris mon grappin et je me serais contenté de descendre l’Escala par l’endroit même où j’étais venu. Mais désormais, c’était chose impossible. Heureusement, j’avais eu le temps d’explorer l’endroit suffisamment longtemps pour y avoir repéré la sortie de secours. Une fois le champ de vision probable de mon ennemi quitté, je me mis au pas de course à la recherche des escaliers. Il me fallait les atteindre avant le sniper, où j’étais perdu. L’adrénaline me donna l’énergie nécessaire pour accomplir cette tâche, sans quoi, je n’aurais pas donné cher de ma peau.
Dans ma frayeur, je mis plus de temps que prévu à trouver les égouts qu’il ne m’aurait normalement fallu, mais je parvins finalement à retrouver la bouche que je cherchais. M’enfonçant dans les ténèbres, je m’enfonçais rapidement dans le dédale de tunnel et d’entrecroisement, espérant mettre assez de distance pour reprendre mon souffle. Je profitais de la courte pause que je m’accordais à la lumière de ma lampe frontale pour jetais un coup d’œil aux dégâts. Quoi que superficielle, la plaie était béante et les infections ne tarderaient pas à survenir, si je ne mettais pas un arrêt au saignement.
Mes vêtements entachés étaient bons à jeter. Les garder risquait d’attirer les infectés et je n’avais sincèrement pas besoin de ça maintenant. D’autant que j’étais à court d’antibiotiques. Le seul endroit à proximité qui pourrait me fournir du matériel de soin valable était la polyclinique de Downtown. Mais avec le sniper dans les alentours, j’avais davantage de chance de me faire tirer comme un lapin. Valait-il mieux attendre la nuit et utiliser l'obscurité comme couverture ? Où faire avec ce que j'avais et aller ailleurs ? Le choix était difficile.
Ma couardise me donnait la réponse avant même qu'elle ne soit soufflée. Mais je savais aussi que peu importait le chasseur qui m'avait tiré dessus, ce n'était probablement qu'un opportuniste, tout comme moi. Il était peu probable qu'il me pourchasse ou qu'il me cherche, une fois la nuit tombée. En ce rendant compte que je ne suis plus là, il partira sans doute rapidement. Gaspiller une balle était une opération risquée, surtout ici, mais par les temps qui courent, il n'avait peut-être plus le choix. Les solitaires ne s'attaque que rarement entre eux, après tout. Il devait être désespéré.
Avec cette idée bien ancrée dans mon esprit, je pris mon mal en patience. Ce furent probablement les heures les plus longues de ma vie depuis très, très longtemps.
Janvier 2020
Regardez-nous... Il ne reste plus rien de notre glorieuse civilisation, de cette machine immortelle qu’était l’humanité. Une noix dans sa coquille vide, qui tremblait sous sa carapace fragile. Nous nous entre-tuons pour des ressources, des territoires, des idées. Il y avait des millions de créatures cannibales qui se promenaient en liberté, et nous ne trouvons rien de mieux à faire que de se mordre mutuellement la queue par soucis fierté. La déchéance est d'une telle ampleur que je me prenais parfois à rêver du temps où nous étions juste des singes.
L’Homme étant une créature linéaire, il n'était pas adapté aux environnements vastes. Son angle de vue étant trop fermé, ses sens trop faibles. Pour ne pas finir en pâture, je n’avais donc rien d’autre que mes compétences d’escalade et ma capacité à me fondre dans le décor urbain. N’ayant rien d’un combattant, me déplacer au sol serait du suicide. L’un, pourrait arguer que je ne pourrais pas éternellement marcher sur les toits, les balcons, les fenêtres ou les murs. Et il aurait raison. À défaut de pouvoir me déplacer dans les airs, je marcherais sous terre, s’il le faut. Les égouts seront toujours plus sûrs que le sol, où vivants et morts se disputent la chair fraîche comme des bêtes.
Survivre est une activité qui demande une attention constante. Comme une éternelle proie à l’affût de son prédateur, l’humanité et ses derniers représentants tentèrent de poursuivre l’héritage de notre civilisation disparate. L’union, dit-on, fait la force. Aussi, des sociétés se créèrent sur les ruines de l’ancienne. Certaines créatures de solitude rôdèrent et erreraient comme des âmes en peine dans les rues de la ville, derniers d’une espèce en voie d’extinction. Chacun a notre manière, nous survivons. Mais pour moi, l’isolation était préférable à l’étouffante compagnie de mes semblables. Les plus naïfs pensaient qu’il fallait être fort pour vivre d’une telle façon, mais il serait plus juste de dire qu’il fallait faire preuve d’une grande lâcheté pour accepter de suivre cette route. Accepter que vous ne puissiez sauver personne. Accepter que voler, tuer, espionner, piéger, seront les seules méthodes qui vous permettront de tenir l’azimut brutal de cette marche en solitaire. Les voyageurs isolés ne font pas de vieux os dans ce nouveau monde. Et si ce ne sont pas les factions ou les communautés à grandes échelles qui vous dévorent, ceux sont les cannibales ressuscités qui le feront pour eux.
Racontez ici a quoi ressemble une journée de votre personnage aujourd'hui. S'il est dans un camp, comment participe-t-il a la vie commune ? Quelle est sa relation avec l'autorité ? S'il est traveler, quelles sont ses habitudes au jour le jour ? Etc...
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Re: Alex | I fly above as you crawl below
Sam 3 Avr - 15:25
Bon courage pour ta fiche !
- Jacob E. Ross
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Re: Alex | I fly above as you crawl below
Sam 3 Avr - 16:29
- Elliot Müller
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Re: Alex | I fly above as you crawl below
Sam 3 Avr - 19:11
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Re: Alex | I fly above as you crawl below
Sam 3 Avr - 19:57
Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
Bonne rédaction !
N'hésite pas si tu as des questions ! /o/
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