Re: The Great Shipwreck Of Life Ft Chester

Dim 15 Nov 2020 - 10:47

Celui qui sait fuir avec panache (ou pas)

Bon bon, là je ne sais plus trop que penser en regardant un peu mieux le couple de midinettes. En fait c’est qui eux ? Vous allez me dire, c’est bien le moment de se poser la question. C’est vrai qu’a force de se méfier des foufounes, en en oublie, aussi, que les morts et les stouquettes ça peut être chiants, voir dangereux selon le nombre et l’absence de Mauricette. Putain mais comment que j’ai pu l’oublier celle là ?!!! Vous pensez qu’une épée ça fait la gueule ?

Bon en tout cas je suis pas bien sur qu’il réalise le problème du clan des folles en chaleur et surtout en rancœur, qui veulent se faire plus que le cul du Connor et ses potes. Après, ils sont p’être comme moi, presque des innocents qui risque de prendre cher juste parce que ses folles imaginent qu’on ets tous des potes à Mr Parfait. Comment ca ils pourraient être des expendables ? Maiiiissss nooooooon !! Regardez-les !!! Je veux dire, c’est pas la fête aux brindilles au camping paradis, y’a un standing, vous avez déjà vu les bébés qu’il y a là-bas ? Bruce, Dono…. 1m80 min, 90 kg de muscles au moins sinon c’est atelier patchwork et traitement mini club par Bruce. Pas pour rien que Milou et moi on sait coudre maintenant. Alors sans être méchant, les deux là, ils ont pas trop le profil pour en être. D’ailleurs je me demande bien ce qu’ils sont a faire des tours en vélo en pleine cambrousse. Me dites pas qu’on a une secte de foldingos en bonus dans le coin ?

« Vous faites pas parties des tarés qui chopent les moules pour les engrosser ? »

Des que je pose la question, je me sens un peu con, parce qu’évidement que s’ils en sont ils vont pas me dire oui. Enfin… je crois. En fait j’étais trop dans le jus quand j’ai rencontré les NE et, même si on m’a fait porter la bonne parole, j’ai pas eu plus que les gros titres. Ouai, ok, j’ai oublié mon épée, j’ai oublié de demander les sous titres et je vous merde !!!!

Je tique quand ils commencent a parler de concombre. Ouai, ok, c’était moi qui avais lancé le sujet, mais je ne comprends même pas qu’on se pose la question de savoir si on aime ca. Déjà dans une bouche c’est dégueulasse, alors dans le cul ?!!! Y’a que mes filles qui sont assez bancales dans leur tête pour s’en tartiner sur la gueule en masque (surement qu’elles sont en manque de stouquette et qu’elles s’imaginent que ça fait remake Youporn de se faire une faciale de concombres).

Je reste les sourcils arqués a pas savoir comment réagir quand il parle de me mettre en esclavage. En fait, j’aurais pas déjà gouté au joie d’être le clebs de quelqu’un a Detroit, j’aurais peut-être ris, mais la je suis plus en train de me demander comment leur péter la nuque pour pas me retrouver encore marqué au fer rouge et obligé d’obéir. Un peu méfiant je lâche juste :

« Es tu sur que je suis sans défense ? »

Ouai, ok, j’ai pas de Mauricette avec moi, mais même si je compte pas utiliser ma bite et mon couteau, parce que je vois pas quel genre de mec se bat avec une bite, ca doit faire vachement mal, et que mon couteau est avec mon épée, j’ai encore deux mains très fonctionnelles. Ouai, elles, j’ai pas su les oublier, coup de bol qu’elles ne soient pas amovibles. Je continue d’arquer les sourcils quand on me reproche de mal vendre les tarées. Mais…. Mais d’où que je les vends ? Putain, ils ont rien compris !! C’est elles qui veulent nous vendre. Et après on dis que c’est moi le lent !!! Bo, j’avoue que le mec rigole en disant que c’est de l’humour me rassure pas sur sa santé mentale. On parle de concombres dans le cul, comment on sait rire de machin végétal dans un nunus ??? OOOOHHHH merde !! A tous les coups c’est des ramoneurs d’anus !!! Y’a rien de pire que les lapins, les ch’vals (ouai les chevaux je sais pas ce que c’est) et les momosexuels. Perso, j’ai donné avec eux et j’en ai plein le cul de ces détraqués de violeurs. Mais en fait…. Je suis dans la merde…. Entre les folles et eux… si ca se trouve ils ont des potes dans le coin…. Y ‘ a p’être une communauté gay pride qui erre pour chopper des boites à benco qui n’ont rien demandé… bordel, le premier qui touche a mon péteux je le défonce ok ?!! Merde, mettre dans la même phrase défoncer et péteux, c’est pas un mauvais présage ?

Instinctivement je me recule de ces deux la et commence a regarder nerveusement autour de nous, craignant de voir débarquer leur pote. Mais le Connor est un grand malade d’avoir posé sa caravane entre un groupe d’hystériques en chaleur et de détraqués de la cheminée surement en chaleurs aussi. Forcement si on parle de cheminée… c’est logique… oh putain… dans quoi j’ai mis les pieds là !!!???

Quand je vois l’autre sortir son flingue, c’est le signale, c’est le moment d’aller voir ailleurs si j’y suis, mais avec panache qui que soit panache.

« Heu… mes mecs vous avez l’air bien gentil… »

C’est faux ça a l’air des psychopathes de monosexuels du genre à pas enfourcher qu’un vélo.

« Mais heu… en fait… je pense que je vais essayer de faire diversion finalement… »

Ouai, quitte à risquer de me faire violer, je préfère tenter ma chance avec des meufs. Je commence la technique du crabe fuyant, pas chassé de côté plus ou moins discret pour m’éloigner tout en parlant.

« Pis tant que vous êtes pas de la team au Connor, tout ira bien… enfin… je crois…bon bah… heu… c’est pas le tout … mais… j’ai laissé ma moto en double file…et … »

Et je pars en courant. Ouai, le panache je sais pas ce que c’est en vrai. Pour moi c’est une bière de foufoune. En attendant je cours comme un dératé, croise une amazone qui donne l’alerte et au moins, je leur éloigne la menace féminine. Est-ce que je m’en sors ? Spoile alerte, je m’en sors toujours je suis immortel jusqu’à ce que je sois mort, rappelez vous !! Mais tout ca c’est une autre histoire et possible que celle qui nous intéresse, maintenant, ca soit plus celles des deux que j’ai percutés et que je laisse derrière.

HRP:

Codage par Libella sur Graphiorum

Le creux des bois

EXORDIUM.

Les choses s'enchainent vite et j'avoue avoir du mal à suivre : déjà qu'en temps normal j'ai plutôt tendance à me laisser porter par les idées, je préfère me fier à mon instinct, maintenant que la situation se précipite sans pour autant partir dans l'action, j'ai l'impression d'être largué dans la conversation. De toute façon, je pense qu'il y a des moments pour parler, et d'autres pour agir, s'il y a danger c'est dans ces moments là que le destin est le plus efficace, il tire sur nous comme des fils de marionnettes, mon regard se fait attirer par une ruelle, une échappatoire, ou au contraire je sens qu'il va falloir en venir au main, bref, c'est toujours clair mais là... pas du tout !

Je suis du regard le petit échange verbal entre Kaz et l'inconnu, puis je regarde mon vélo, j'espère qu'il n'est pas blessé, puis de nouveau Kaz, et de nouveau l'inconnu. Ils ont chacun leur propre dynamique c'est assez étrange à voir mais je n'ai aucun rythme auquel me raccrocher alors je me laisse balader de répliques en répliques, toujours avec un train de retard. Heureusement que Kaz finit par se tourner vers moi pour me demander ce que je pense des concombres dans le cul. Je fronce les sourcils. Ca a l'air sérieux.

- Franchement j'ai jamais essayé...

Je pense qu'il faut être honnête sinon on ne va pas s'en sortir, déjà qu'ils s'accusent tous les deux de mentir et que j'ai de plus en plus le sentiment que Kaz essaye de l'embobiner, si je commence moi aussi à raconter n'importe quoi ça va devenir n'importe quoi, en fait j'aimerai bien qu'on fixe la conversation sur un sujet précis, s'il y a des gens dangereux dans les environs ça me va d'en parler, ou des concombres aussi je m'en fiche tant qu'on prend le temps de poser les termes du débat.

L'autre me coupe de toute façon mais Kaz a l'air de mon avis puisqu'il prend un air sérieux. Peut-être qu'on va enfin avoir une discussion sereine ? Finalement, il revient encore au sujet d'avant sur cette histoire d'esclave sexuel, je fronce encore les sourcils, trop de va-et-vient je m'y perds alors je décide juste d'écouter attentivement. Kaz évoque le fait de s'enfiler des concombres à trois, je ne sais pas s'il a entendu quand j'ai dit que je n'avais jamais essayé mais ça m'inquiète un peu la tournure de cette histoire...

- Heu... Je dis un peu bêtement avant de me rendre compte que Kaz a l'air de bien s'amuser.

Ah c'est une plaisanterie évidemment, je rigole aussi, un peu soulagé. Kaz reprend un air sérieux pour nous proposer un plan d'action mais cette fois je me méfie, on ne me la fait pas deux fois, l'autre aussi a l'air de pas avoir confiance, ce que je peux comprendre, si ça se trouve c'est encore une blague. Finalement, il préfère faire diversion et sans vraiment nous laisser le temps de discuter, se tire en courant, comme il était venu. Fin de l'histoire ?

J'ai soudain une inquiétude, je me tourne vers Kaz.

- Attends, tu voulais pas le capturer ? Je désigne ma monture. En vélo on le choppe facilement.

J'ai quand même un regard pour les bois. Sont-ils vraiment dangereux ? En général en ville je peux disparaitre rapidement, mais ici c'est plus difficile, je me sens moins dans mon élément, mon destin est urbain, je le sais, c'est là que se trouvent les choses à reconquérir.

- Ou alors juste on s'enfuit ?

Je ne serai pas contre qu'il accepte. Maintenant que les choses sont plus calmes j'écoute mieux ce qu'elles ont à me dire et si j'ai un peu les tripes nouées à l'idée de voir débarquer des gens hostiles là tout de suite, alors c'est qu'il vaut mieux ne pas tenter le diable.

The Great Shipwreck Of Life-- To the brave and the petrified. We all fall down. To the slave and the civilised. We all fall down. To the lovers we left behind. The bad days, the good nights. In the great shipwreck of life we all fall down

La discussion continue d'être surréaliste et je ne cache pas mon plaisir. Personne ne se comprend vraiment, mais moi je rigole bien. Et encore plus quand je vois la tête de Chester et sa révélation des plus honnêtes qu'il n'a jamais essayé ce genre de pratiques. Je glousse doucement de mon coté en imaginant une révélation à l'opposé et pourquoi pas toute une théorie relatant les aspects pratiques ou non d'une telle démarche. Sauf que tout le monde à oublier, que finalement on n'a même pas de concombres sous la main. Ce qui semble régler la question avant de s'attarder sur les autres détails. Je tente alors de voir avec eux qu'elle serait la meilleure marche à suivre pour échapper aux furies, mais quand je sors mon flingue ça semble signer le départ du grand brun. Il propose de faire diversion et je ne suis pas convaincu qu'il ne va pas s'empresser de les lancer à notre poursuite si il en a l'occasion. Je grimace en le regardant partir, s'échapper même on peut le dire. A croire qu'on le ferait plus flipper que celles qu'il tentait de fuir au départ. Je regarde Chester en pouffant de rire, mais je me fige quand le mec cite Connor. Quoi ? Qu'est-ce que ? Je secoue la tête et les paroles font leur chemin dans ma petite tête. Elles en auraient tout particulièrement après les Expendables. Aaaah non, ce n'est pas bon plan du tout ça. Bien que cela ne soit pas écrit sur notre front ou notre fesse gauche qu'on fait partie de la faction, ce serait con de prendre des risques inconsidérés.

Attends, tu voulais pas le capturer ? En vélo on le choppe facilement. Ou alors juste on s'enfuit ?

Je secoue vivement la tête et me penche vers Chester pour lui dire à voix basse, sous un faux ton de confidence.

Je trouverai un autre esclave sexuel Ches. Un qui aime les concombres !

Je lui adresse un clin d'œil, toujours pas certain qu'il comprenne que je ne suis pas sérieux. Je n'ai pourtant pas le temps de profiter de cet instant plus longtemps parce que au loin résonnent des voix féminines. Probablement la bande de folles furieuses, alors il est temps de décoller de là sans demander notre reste.

T'as entendu ce qu'il a dit pour Connor ? On ne doit pas s'attarder ici, il faut filer au plus vite.

Je me précipite vers le vélo de Chester et le redresse pour reprendre place sur le porte-bagages en coinçant le vélo entre mes jambes le temps qu'il me rejoigne. Je lui fait vivement signe de la main pour qu'il se dépêche.

Si tu ne tiens pas, je peux toujours courir à côté. Retour au port moussaillon, ou pourra toujours faire un rituel derrière ma caravane, ce sera plus prudent.

Je hausse les épaules et tends la nuque pour m'assurer qu'on soit toujours hors de vue. Les voix semblent s'éloigner. Peut-être que finalement, le gars a tenu parole et qu'il a fait diversion. J'étais loin de m'attendre à une telle tournure des évènements et il est certain que cela m'a distrait de tous mes problèmes. Je vous dirais d'ailleurs que pour ça il n'y a rien que de mieux qu'un moment avec Chester et pourquoi pas aussi rencontrer un mec qui a au moins aussi peu de cohérence que nous. Je glousse à nouveau comme un gamin alors que je m'agrippe à la veste de Chester pour que nous prenions la direction du camp. Expédition avortée, partie remise je n'en doute pas et je sais qu'on fait tous les deux assez confiance au destin pour savoir que si ce n'est pas pour aujourd'hui, il doit y avoir une bonne raison.