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The Great Shipwreck Of Life Ft Chester

Dim 18 Oct 2020 - 22:29


The Great Shipwreck Of Life-- To the brave and the petrified. We all fall down. To the slave and the civilised. We all fall down. To the lovers we left behind. The bad days, the good nights. In the great shipwreck of life we all fall down

Je me suis enfermé quelques jours seul chez moi. C'est quelque chose que j'ai besoin de faire assez régulièrement pour me ressourcer loin des autres. Je dois avouer que c'était tout particulièrement nécessaire. Déjà parce que je me suis blessé à la jambe en tombant d'un arbre l'autre jour et qu'il me fallait avant tout du repos pour que la plaie puisse se soigner le mieux possible. Alan l'a recousue et le reste du boulot c'est à mon corps de le faire. Lutter contre une infection potentielle, cicatriser. Il va falloir que j'enlève les fils, mais je ne parviens pas à me décider à demander à qui que ce soit de m'aider pour le faire. Je sais que je pourrais pourtant. Alan, le ferais probablement. Voir Milow, Otis ou Chester, mais je reste coincé dans mon délire solitaire à me plonger dans mes livres oubliant totalement d'assumer et d'affronter la réalité. Réalité qui porte en partie le doux prénom de Chris. Je secoue la tête dès que mes pensées dévient vers lui. C'est un acte manqué rien de plus. Il va falloir que je me fasse une raison. Je l'ai retrouvé trop tard pour qu'il soit possible d'envisager quoi que ce soit entre nous. C'est comme ça, c'est la vie. Le temps que je digère et tout ira mieux. Je suis perdu entre mes doutes et mes questions. Je ne sais rien au final.

Allongé sur mon lit, je quitte les mots sur les pages pour poser les yeux sur le cendrier à côté de moi. J'ai trop fumé, pas assez dormis. Et je m'en veux de me donner l'excuse de ma propre santé pour m'exclure lorsque en vérité je n'ai pas fait assez attention à moi. Je relève mon pantalon et regarde la plaie qui me traverse le mollet. Elle ne semble pourtant pas se porté mal, aucun signe d'infection. J'ai de la chance. Grâce à Chester peut-être. Et rien que de penser à lui, je me redresse brusquement sur mon lit. Voilà ce dont j'ai besoin aujourd'hui. De le voir, ça me semble être une évidence. Je peux enfin sortir de ma torpeur et de mon isolement parce que c'est lui qui me guide à le faire. Je me déplie hors du lit, m'étire et me précipiter sur une pile de vêtements. Jean noir, pull noir, l'attirail habituelle. Je m'empare d'un sac que je remplis d'une foule d'objet qui me seront utiles pour les plans du jour. Une boite percée de petits trous que je glisse aussi dans le sac, mes armes et de quoi fumer. J'espère que Chester sera partant et surtout qu'il est dans le coin. J'enfile ma veste en cuir, vérifie que je n'ai rien oublié avant de hocher la tête d'un air satisfait. Une dernière caresse à Onyx et je me précipite à l'extérieur.

Lorsque je descends la marche je sens la douleur qui me tiraille la jambe. Je choisi de l'ignorer prodigieusement et même si je boite un peu je décide d'accélérer le pas à la recherche de mon ami. Je fouille le campement, d'un sens puis de l'autre. Je me retiens de hurler son nom parce que je crains un peu que les autres n'apprécient pas vraiment que je perturbe leur tranquillité. Je me sens bien ici, mais il ne faudrait pas que je tente le diable. J'inspire profondément l'air frais de l'automne qui approche dans mes poumons. Ça me fait du bien, j'ai bien fait de sortir. En contournant une caravane, je l'aperçois finalement penché sur son vélo. Je me sens un peu coupable d'avoir disparu pendant quelques jours, mais j'imagine que s'il avait eu besoin de moi, il sait très bien où il aurait pu venir me chercher. De toute façon, je doute fort qu'il ait eu besoin de moi. Je m'approche de lui, mon ombre qui me précède et se dessine sur les contours du vélo.

Hey you ! J’ai une proposition à te faire si t’as pas des plans pour aujourd’hui.

Je contourne le vélo pour me placer en face de lui. Je suis convaincu de ne pas voir la meilleure mine. Peut-être pas l'entrain que je voudrais. Je compte sur lui pour me contaminer de son énergie légendaire. Je prends appuis sur ma jambe valide. Ok j'ai peut-être pas la meilleure des idées aux vues de mon état. Je hausse les épaules pour moi-même.

Je voudrais faire un rituel en foret. Ça te tenterais qu'on prenne ton vélo ? Puis je connais un coin sympa qui serait parfait. Si ça te tente bien-sûre... je veux pas.. enfin t'es ptêtre occupé...

Je secoue la tête parce que je suis encore coincé dans ma solitude et que d'une certaine façon on dirait presque que je cherche à m'excuser de ma propre présence. Je ne suis pas quelqu'un de constant, ils finiront tous par s'en rendre compte et j'espère simplement qu'ils ne m'en tiendrons pas rigueur. Je redresse le menton en regardant Chester et au fond de moi je prie pour qu'il soit disposé à m'accompagner, je n'ai pas envie d'être tout seul. Mieux que ça, j'ai envie de passer du temps avec lui.

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Re: The Great Shipwreck Of Life Ft Chester

Sam 24 Oct 2020 - 22:05

Le creux des bois
EXORDIUM.
Il fait de plus en plus froid. j'aimerai dire que comme la pluie, ça ne me dérange pas vraiment, mais en fait un peu, si, heureusement trouver de bons vêtements n'est pas très difficile, et puis il ne neige pas encore, c'est juste le début. Plus que pour mes os, j'ai peur que mon vélo rouille, avec l'humidité. Mes articulations ne peuvent pas s'encrasser si je ne les nettoie pas, enfin, tant que je bois de l'eau et que je dors assez, ça devrait aller, le vélo, lui, fonctionne différemment, si je ne le prends pas en charge, il va finir par se briser, il faut toujours être attentif à ses besoins, c'est une grande responsabilité. Je soupire. C'est difficile d'être parent.

Soudain, il fait plus sombre. Je fronce les sourcils. L'apocalypse, encore ? Ah non c'est Kaz, je lui souris.

- Salut. Je dis juste.

On ne s'est pas trop vu depuis les présentations avec le reste de la bande, je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être qu'il avait besoin de recharger ses batteries ? Je peux comprendre, je sais que je demande beaucoup d'énergie, les gens sont souvent fatigués après avoir passé du temps avec moi, je n'ai jamais très bien compris pourquoi, je le sais juste, c'est comme ça.

Il contourne le vélo auprès duquel je suis accroupis, je suis son mouvement des yeux, je remarque des différences avec la dernière fois, je ne sais pas à quoi elles sont dues mais Kaz me fait l'impression d'aller moins bien. Je secoue la tête. Forcément, s'il traine avec des gens qui piquent son énergie, on ne va pas s'en sortir, il faut vraiment tout lui expliquer...

- Je voudrais faire un rituel en foret. Ça te tenterais qu'on prenne ton vélo ? Puis je connais un coin sympa qui serait parfait. Si ça te tente bien-sûre... je veux pas.. enfin t'es ptêtre occupé...

Je hoche la tête.

- D'accord. Je dis, et je me relève en frottant mes mains.

Mon sac est par terre, je sors du gel hydroalcoolique, j'aime bien ça, j'ai l'impression d'être très propre après, je m'en enduis les mains, ça dilue un peu la crasse d'accord mais au moins maintenant elle est sans germes. Je tends le flacon à Kaz.

- Tu en veux ? Je demande. C'est bien qu'on fasse un nouveau rituel, ça n'a pas l'air d'aller très fort.

Je soupire, je le regarde d'un air un peu désapprobateur, c'est amusant, j'ai l'impression de le gronder un peu.

- Il faut faire attention, si tu traines n'importe comment, tu vas finir par te perdre de vue, te diluer dans l'espace, il y a trop de routes à prendre, on ne peut pas juste se permettre d'en suivre une au hasard, tu vois ?

Hm. Peut-être que je parle trop.

- Tiens, aide moi à remettre le vélo debout. Je dis.

J'attrape la selle, avec son aide, il est rapidement retourné et prêt à l'emploi. Je remarque qu'il semble ne pas trop vouloir s'appuyer sur l'une de ses jambes je la fixe, je le fixe, je secoue la tête d'un air désapprobateur, mais je ne dis rien. Il a compris.

- Bon c'est pas grave. Je dis. Rapport à sa jambe. C'est moi qui pédale de toute façon, faut juste que tu me dises ou on va.

J'enfourche le vélo, m’assois sur la selle, désigne le porte-bagage. C'est un super-vélo.

- Tu vas avoir mal au fesse mais dans les descentes ça fait un sacré vent alors on oublie vite.

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Re: The Great Shipwreck Of Life Ft Chester

Dim 25 Oct 2020 - 1:33

Celui qui déboule



HRP:


Un jour, j’en suis sur, je vous raconterais une histoire ou tout roule. Un truc un peu grivois et bucolique où il fera beau, je serais dans les restes d’un endroit civilisé, ne dégorgeant pas de cette nature nauséabonde pleines de dangers pires que les morts, comme les lapins par exemple… y’a rien de pire que des lapins quoique… là j’ai bien une autre bestiole dans le collimateur, enfin au cul et le genre aussi teigneuse que dangereuse. Ah, ouai, vous l’aurais compris, le récit du « tout va bien » c’est pas encore pour aujourd’hui. Mais laissez-moi revenir en arrière.

Il était une fois, a Jéricho, une toxico enceinte qui prenait le bus et accoucha avant la maternité d’un petit Isha… heu... Attendez… ouai, ok, c’est la que mes emmerdes ont commencés, mais du coup j’ai p’être été un peu trop en arrière. Donc reprenons, il était une fois un vaillant héro solitaire, admiré et merveilleux répondant au doux nom, enfin, au viril prénom plutôt d’Isha le vigoureux. Je voulais écrire le preux mais je sais pas ce que ca veut dire et vue que ca ressemble vachement a peureux… je le sentais pas trop ce mot. Bref, donc le héros, moi quoi, qui avait une grosse épée (Mauricette pour les intimes, dont je tiens à préciser qu’elle est vachement plus grosse que la batte ridicule du Connor) parti sur les chemins dans la noble quête de porter la bonne parole de Sainte Yulia, que l’on sait résumer par « les NE c’est d’la merde ». Il était sur son fier destrier (une pure Harley que tu chiales ta mère d’envie quand tu la voies, je l’appelé Gisele 2, la un a mourut dans un accident…) mais, hélas pour notre noble héro, il n’était pas du royaume de Seattle (non parce que ça craint cette ville de nazes, y’a que Detroit de vrai). C’est pour cette raison que, lors de cette formidable épopée il se perdit dans une foret aussi touffu qu’une foufoune de star du porno des années 70, aussi connues pour être la décennie de la « fête aux morpions », laissant sa monture à l’orée de cette merde végétale, pardon, des fourrées. Malgré l’adversité, le vaillant Isha ne perdit pas courage et s’aventura encore plus profondément dans cet antre verdoyant hostile (sans aucune connotation) fort de sa mission. Car lui était l’un des rares (avec l’autre crétin de Connor) a savoir que cette foret abritait un groupe de sales tepu… pardon, de gentes amazones (mal baisées, forcement, y’a l’ex du Connor dedans) qui seraient surement fort intéressées de savoir qu’un groupe de vilains voulaient des utérus a pattes frais pour repeupler la terre.

Isha était aussi prudent qu’a l’accoutumé (autrement dit pas du tout) et avançait dans un silence digne d’un chasseur d’élite (mais aveugle qui marche sur tout ce qui pourrait faire du bruit) avant d’enfin trouvé les femelles en détresse (enfin, ok, c’est elles qui m’ont trouvé). Tout cela aurait pu très bien se passer si ces morues étaient pas aussi connes et butées qu’un moisi qui veut bouffer un sac plastique coincé dans un arbre. Pour vous la faire aussi courte que la bite a Vaughndemort, ou pas, ça a donné ça :
« j’ai un message a vous transmettre sur les...
- t’es le pote a Connor!!
- Même pas vrai!
-Mais si c’est vrai !
- Mais je vous dit que non!
- Et nous on te dit que si!!! »
- Mais je vous merde!
- Et nous on va te faire la misère si tu nous file pas son adresse !
- L'adresse de qui? »
-Celle de ton pote !!! »
-Ah vous voulez l’emplacement du Connor?!
- AHAH!! Tu reconnais donc que c’est ton pote !!!
- N’importe quoi !! Bon ça peut se négocier mais avant j’ai un mess… »
-On va te torturer a te faire supplier qu'on te tue si tu ne parle pas!»
- Non mais ca sera pas la peine je vous jure, avant faut que je vous dise que… »
- Et on fera de toi notre petite chienne… »
- heu?»
- Et on te fera regretter d’être né toi et ton pote, on vous mettra dans la même cage et… »
-Je crois que qu’on va arrêter tout de suite de discuter là ...
- Attrapez le les filles !!! ».


J’avais un doute mais je les sentais pas des masses ouvertes surtout quand elles ont commencé à charger. Bon, elles étaient 4, il y avait Annie, l’ex de mon ex chef qui se tape mon ex, vous suivez ? Ronda, sa bouledogue de pote a la mâchoire zarbe, Shayna et Nya, deux poux qui les collaient et que je sais pas expliquer comment je connais leurs prénoms. C’est là que le héros c’est fait une remarque de héro « Osef les pétasses, je vais vous maraver la gueule grave ». Oui, c’est pas parce qu’on est un héros qu’on doit causer bien de la gueule. Et oui, aussi, a la base, c’était une mission de sauvetage préventif qui risquait de virer en massacre … préventif aussi quelque part, mais c’est un détail de l’histoire, ne nous attardons pas dessus. C’est a ce moment précis, ou, Isha, moi quoi, sûr de lui grâce a son arme ultime, décida de porter la main a son fourreau et découvrit avec horreur qu’il avait, encore, oublier quelques choses ce matin. Mais cette fois ce n’était ni une douche ni changer de caleçons, c’était juste sa précieuse et surtout vitale épée. Devant la charge des amazones, a défaut des walkyries, il prit la décision tactique de fuir avec panache, qui que soit Panache… Vous l’aurez compris, ils ne vont pas se marier, avoir plein de chiards et finir au Flunch ensemble tous les dimanches avec leur tribu.

Voila, maintenant, vous savez pourquoi je suis, encore, en train de détaler comme con dans cette forêt de merde, poursuivi par des salopes revanchardes de premières et obligé de zigzaguer pour esquiver aussi les morts parce que j’ai oublié mon arme comme un gros boulet. Ouai sans Mauricette je fais moins le malin !! Je ne sais pas encore comment ni pourquoi, mais je suis sûr que c’est la faute au Connor tout ca. En attendant, j’arrive à les perdre de vue. Je suis essoufflé, pardon, je veux dire je respire intensément, parce que je vois pas comment un mec comme moi saurait être essoufflé à cause de foufounes quand je jette un œil par-dessus mon épaule, sans m’arrêter de courir, je ne suis pas suicidaire non plus. C’est la que je percute un truc que j’avais juste pas prévu de percuter dans ce coin là : deux mecs a vélo. Je me vautre comme une merde en les faisant dangereusement valdinguer aussi.

Je ne suis pas l’actualité de la « Team a Coco au Camping Paradis » et je ne suis pas assez malin pour deviner qu’il a recruté d’autres âmes innocentes depuis mon départ. Du coup, pour moi, c’est juste deux boloss a velo. Ventre au sol je leur fais signe de pas bouger. Je les connais pas, mais aucun mec ne mérite de subir ce que ces tarés ont essayé de nous faire au Connor et a moi. Je leur chuchote, d'une voix blanche:

« Si vous avez pas envie de finir en esclaves sexuels et pas que je vous conseilles de pas faire trop de bruits… y’a des meufs en chasse dans le coin… »


Ouai, je sais ce que vous vous dites, tout ça pour juste ca... mais pourquoi ne pas avoir fait plus court? La réponse est simple comme un coup de bite, enfin les réponses, déjà, p'etre que j'ai un truc a compenser, ensuite, peut être que j'aime faire chier le monde aussi. Toujours est il que je reste a dévisager les deux gus en me disant que s'ils attaquent, je suis pas dans la merde sans ma Mauricette.


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Re: The Great Shipwreck Of Life Ft Chester

Mar 27 Oct 2020 - 0:02

 

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 D'accord. 

Un large sourire s’étire sur mes lèvres. Je suis soulagé qu’il soit partant. Rien que de le voir ça me fait déjà du bien. Il est magique après tout et ce n’est pas moi qui vais dire le contraire. Mon regard le suis lorsque il s’empare de son sac.

 Tu en veux ? C'est bien qu'on fasse un nouveau rituel, ça n'a pas l'air d'aller très fort.

Je lève une main devant moi signe de négation. Je n'en ai pas besoin, je sors tout juste de chez moi. Il m'adresse un regard désapprobateur et je penche la tête sur le côté. En effet on a vu mieux au niveau de la forme. Mais ça va aller, je vais me reprendre. Il me faut simplement un peu de temps pour digéré ce qu'il s'est passé avec Chris. Je sais que je vais reprendre du poil de la bête, je ne suis pas du genre à me laisser bouffer bien longtemps. Une bonne dose de distraction serait des plus utiles, ça c'est certain et je suis persuadé que en compagnie de Chester, je vais pouvoir me changer les idées.

Il faut faire attention, si tu traines n'importe comment, tu vas finir par te perdre de vue, te diluer dans l'espace, il y a trop de routes à prendre, on ne peut pas juste se permettre d'en suivre une au hasard, tu vois ?

Il n'y a pas de hasard dans ce cas précis, seulement le destin qui a décidé de me jouer un coup de pute. Il a choisi de me tourner le dos, lui qui m'est si souvent favorable. Il faut que j'encaisse. Je hoche la tête. Je ne suis pas convaincu d'avoir envie de m'épancher sur mes problèmes de cœur. Je n'ai pas envie de plomber l'ambiance et ça me semble presque ridicule. Je ne pense pas que Chester soit du genre à s'embêter avec ce genre de choses. Je suis bien le dernier des cons à penser qu'il est une bonne idée d'avoir une vie sentimentale si mouvementée quand il y a des choses bien plus importantes sur lesquelles se concentrer de nos jours. Je me contente simplement de murmurer.

Pas le hasard mec. Un problème avec le destin plutôt !

Je hausse les épaules et m'empresse de l'aider à remettre le vélo debout lorsqu'il me le demande. Ma jambe blessée qui ralenti un peu mes mouvements et cela n'échappe pas à Chester qu'il la fixe et une fois encore m'adresse un regard désapprobateur. Cette fois je ris un peu et déclare.

J'ai perdu un combat contre un arbre ! Voilà ce que c'est de s'en prendre à plus fort que soit !

Cela ne devrait pas poser de problème, je l'espère. Enfin tant que je ne dois pas courir vite et longtemps. Est-ce que c'est vraiment une bonne idée de s'éloigne du campement en étant amoindris physiquement. Je hausse à nouveau les épaules.

Bon c'est pas grave.  C'est moi qui pédale de toute façon, faut juste que tu me dises ou on va. Tu vas avoir mal au fesse mais dans les descentes ça fait un sacré vent alors on oublie vite.

Je ne perds pas une seconde pour enfourcher le vélo moi aussi. Mes mains qui se posent sur le bas de la veste de Chester et mon visage qui se penche légèrement vers son oreille.

A l'aventure moussaillon. Tout droit jusqu'au matin ! Enfin par la puis à gauche... Je te guide.

Ma main qui désigne une direction devant nous. Je m'accroche un peu plus fermement au démarrage, pas trop de difficultés à trouver un équilibre qui ne perturbera pas le sien. Je continue de lui donner des signes du chemin à suivre. Le vent qui nous fouette le visage et ça fait un bien fou. Comme un sentiment de liberté qui me gagne et passant par dessus le bruit causé par la vitesse je m'adresse à lui.

On dirait presque qu'on pourrait s'envoler !

Je m'apprête à le lâcher pour écarter les bras quand un mec déboule de nulle part comme un forcené. Pas capable de regarder devant lui et il se rétame méchamment. C'est sans compter sur les talents de Chester pour nous éviter de faire nous aussi une chute lamentable. Dans la perte d'équilibre, je me rattrape tout de même sur ma jambe blessée et pousse un grognement rageur. Je m'apprête à me mettre à gueuler qu'il aurait pu faire attention lorsqu'il nous fait signe de ne pas bouger. Mes lèvres qui s'entrouvrent tout de même, mais pas un son ne sort de ma bouche.

Si vous avez pas envie de finir en esclaves sexuels et pas que je vous conseilles de pas faire trop de bruits… y’a des meufs en chasse dans le coin…

J'ouvre de grands yeux ronds en secouant la tête. Mais de quoi il parle lui au juste ? Ma main se pose sur l'avant de bras de Chester et je lui murmure...

Il est pas net lui. Si c'était un piège ? Mais d'un autre côté si il est dans la merde...le karma tout ça. Faudrait ptêtre l'aider.

Je redresse le menton, tends l'oreille. Laisse le vent soufflé sur mon visage comme si je pouvais y trouver une réponse. Ma main glisse à l'arrière de ma ceinture et je sors un de mes couteaux pour le tenir fermement entre mes doigts ne sachant pas vraiment si la menace vient du mec devant nous ou des sauvageonnes qu'il évoque. Je puise alors au plus profond de mon instinct et ça semble penché en faveur du mec à plat ventre. Au pire on est deux du même côté et si il faut négocier je n'hésiterai pas à proposer d'offrir l'inconnu pour sauver notre peau. C'est lui qui est poursuivi après tout. Je ne descends pas du vélo, mais me penche vers le bas pour être moins visible et pour m'adresse tout bas au gars.

Et qui te dis que nous aussi on cherche pas des esclaves sexuels ?


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Re: The Great Shipwreck Of Life Ft Chester

Mer 28 Oct 2020 - 1:14

Le creux des bois
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Un combat contre un arbre ? Je ris un peu. Pff, pas à moi, je sais bien que les arbres ne nous font pas de mal, en général, enfin, sauf quand ils s'écroulent ou quand la foutre leur tombe dessus, effectivement c'est un cas de figure envisageable mais non, je pense juste que Kaz ne veut pas raconter, soit, moi aussi je ne dis pas tout tout le temps, et parfois un mensonge c'est juste plus amusant. Certains peignent, d'autres dansent et parmi nous il y en a beaucoup qui racontent, des histoires, des mythes, des petits négociations avec la réalité, pour se rendre les choses plus supportables sans doute mais au final ils ne se rendent pas comptent qu'ils en révèlent beaucoup sur eux-mêmes...

Kaz monte derrière moi et dès que je sens qu'il est installé, je donne un coup de pied dans la pédale, nous voila partis. Je l'entends crier dans mon dos alors j'accélère. C'est une réplique de Peter Pan ça ou je me trompe ? Je suis ses indications comme une boussole, forcément à deux dessus le vélo avance un peu moins vite alors j'y mets encore plus d'efforts, histoire de garder une bonne vitesse et d'éviter qu'on ne se gamelle. Ca a l'air de lui plaire et c'est vrai qu'avec le vent qui monte dans les descentes, il y a une fois où deux où je suis tenté par des acrobaties. Mais bon, avec Kaz derrière, il faut repenser toute la gestion de l'équilibre et de la gravité et si dans d'autres circonstances ça m'aurait plus de tenter le coup, j'ai pas envie de retomber sur la jambe blessée de mon ami. En plus, maintenant qu'on est sorti du camp, les rues sont moins sûres.

Petit à petit, la banlieue s’éclaircit et je sens qu'on se rapproche des bois, l'air est plus frais ici, l'horizon moins obscurci par les bâtiments et si j'aime bien la brutalité urbaine, je dois bien reconnaitre qu'un peu de verdure aide à respirer parfois. En plus, je commence à fatiguer un peu maintenant, quelques côtes m'ont fait tirer la langue et j'aimerai boire un peu d'eau. Mais bon, j'ai réussi à nous mener jusque là et je sens qu'une aventure ce trame, ça a toujours été le cas avec Kaz, je ne vois pas pourquoi il en serait autrement cette fois.

Un type débarque, nous rentre dedans. Bizarre : je ne l'ai pas vu venir. En général quand le destin met quelqu'un sur ma route, il y a quelques indices en chemin. Là peut-être qu'on allait juste trop vite, ou que Kaz parasite mes sens, je ne sais pas, il faut encore que je m'habitue à lui et que je retrouve un nouvel équilibre, comme pour le vélo en fait.

Bon, on ne se ramasse pas mais presque et même si j'ai réussi à gérer le virage on finit à moitié dans le fossé et le vélo par terre. Je grimace, j'espère qu'il n'a rien, j'aime beaucoup sa peinture toute propre, j'ai l'impression d'avoir quelque chose de très beau et de très précieux juste pour moi.

- Si vous avez pas envie de finir en esclaves sexuels et pas que je vous conseilles de pas faire trop de bruits… y’a des meufs en chasse dans le coin…

Je me gratte la tête, le cul par terre. J'ai pas bien compris la question en fait. Je vais pour demander au type de répéter mais Kaz m'arrête. Forcément quand il touche mon bras sans prévenir, ça casse mon élan et je la ferme, je focalise, bon, essayer de remettre les choses en ordre pendant que Kaz dit quelque chose. Alors, on s'est gamelé, enfin pas vraiment mais presque, et là il y a un danger ? Ah ? Enfin ça c'est si j'ai tout bien pigé, c'est pas sûr, quand j'ai un peu trop d'informations dans la tête parfois il faut que je les traite les unes après les autres. Bon. D'abord, écouter Kaz, en général il dit des choses pertinentes.

- Et qui te dis que nous aussi on cherche pas des esclaves sexuels ?

Je regarde Kaz. Ah bon ? Voila je suis encore plus perdu maintenant. On va en faire un esclave sexuel de ce type ? Je le regarde. Je suis pas sûr d'être hyper motivé par l'idée. Je me tourne vers Kaz, un peu dubitatif.

- Je suis pas trop sûr d'avoir envie d'en faire notre esclave sexuel, tu sais.

Autant être honnête tout de suite, je n'ai pas envie de le décevoir en le lui annonçant trop tard. L'honnêteté c'est important.

- Après si toi t'as envie je veux bien mais bon. Faudra que tu me dises comment on s'y prend ? Je dis. Puis je regarde l'autre type.

D'après lui on a de la concurrence de toute façon. Peut-être que si on l'assomme vite et qu'on le met sur le vélo, on arrivera à partir avant que les autres chasseurs n'arrivent ? Je ne suis pas certain de pouvoir pédaler en transportant trois personnes par contre...

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Re: The Great Shipwreck Of Life Ft Chester

Mer 28 Oct 2020 - 16:13

Celui qui sait etre discret

Bon, comment dire ca avec des mots que je sais comprendre… parce que ouai, au scrabble ou au boggle, klingon ou pas, je brille rarement par mon vocabulaire. Bref, ca put l’embrouille a plein nez. Je pense que mon cerveau bug une première fois quand un des types, que je vais appeler émo gothique me demande ce qui me dit qu’il cherche pas des esclaves sexuelles.

« Gné ? »

Je repense au profile des morues que j’ai au cul au « viol » que j’ai failli subir de celle que j’ai surnommée Queen Kong, pour de bonne raison. Je m’accorde, a tort, un droit de flash-back qui me donne la gerbe a revisualiser ses cheveux filasses cachant a peine son crâne, son mono sourcils malheureusement plus fournis que sa tignasse, son nez de patate, un œil qui dit merde à l'autre, les deux n’étant d’accord que pour tomber comme si son visage était en cire fondue, son sourire plein de trous, son poil au menton et au-dessus des lèvres, à moins que ça ne vienne de ses trous de nez, j’ai pas pris le temps de regarder bien pendant que j’essayais de me détacher de son lit, tellement de bide qu'on dirait qu'elle a trois paires de nichons, des bras épais et gras qui font tsunami a chacun de ses mouvements, des jambes plus velues que la barbe de mon tuteur... non… personne ne sait vouloir de ça sans être fou, aveugle, sourd, suicidaire et son viagra par intraveineuse.

Queen Kong:

« Crois moi t’as pas envie de ça »

Evidement, l’idée qu’il parle de moi comme esclave ne m’effleure pas le moins du monde et c’est pas plus mal quand on sait que j’ai passé 3 semaines a servir de vide couilles a un groupe et le « violent » traumatisme que cela a généré. Quand je dis violent c’est juste ma petite manie défoncer la gueule des mecs qui s’approchent un peu trop près de moi.  L’autre type, que je surnommerais mini Spiderman, parce que rouler comme le plus chétif des versions de l’homme araignée en remets une couche. Visiblement il a rien compris lui.

« Mais il parlait des meufs pas de moi… pff… pas de paniques, on va rester planqué, c’est pas après nous vraiment qu’elles en ont, juste du crétin de Shepard et de ses mecs. Si elles ne nous trouvent pas, on est safe… »

Bref, tant qu’on est pas un des Coco’s boys du camping paradis, ça doit le faire. Vous me trouvé plus zen avec eux qu’avec les foufounes hystériques ? Bah ouai, ok, sans Mauricette, c’est moins la fête, mais quand il faut tapé des socquette, c’est quand même plus chouette que des nenettes. Vous avez vu l’poète ? Heureusement je suis plus habile pour fracasser des gueules a mains nue que de draguer les meufs avec mes belles paroles. C'est donc comme si c’était des potes sans danger que je leur dis, tout en me faisant petit:

« On va attendre que le troupeau passe et on se barre mais si vous avez envie de vous prendre des concombre dans le cul, allez y, elles sont maboules. »



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Re: The Great Shipwreck Of Life Ft Chester

Sam 31 Oct 2020 - 1:07

 

The Great Shipwreck Of Life-- To the brave and the petrified. We all fall down. To the slave and the civilised. We all fall down. To the lovers we left behind. The bad days, the good nights. In the great shipwreck of life we all fall down

Il semble évident que le mec, il bug à ma question. Mais le meilleur reste à venir. Chester qui ne comprend absolument pas que je baratine complètement pour le simple plaisir de me laisser aller à un peu de provocation. Et face à ses réponses je suis tenté d'exploser de rire, mes lèvres qui s'étirent dans un sourire alors que je pose mes deux mains sur ma bouche pour refouler tout risque de faire du bruit. Ce serait quand même pas malin si l'autre gars à raison, d'attirer sur nous des chiennes en furie jusque parce que mon pote me fait mourir de rire. Mes mains retombent le long de mon corps et je m'apprête à répondre à Chester en lui expliquant une potentielle marche à suivre pour en faire notre esclave, dans le simple but de rajouter du malaise. Mes lèvres s'entrouvrent, mais le grand brun me coupe la parole pour s'adresser à Chester. Je relève un sourcil et secoue la tête. Lui non plus il n'a rien compris. Je le laisse parler, mentionner une historie de concombre dans le cul et je me retiens de rire cette fois encore. Non mais en vrai on serait pas dans le risque de se faire entendre que je serais capable de me rouler par terre. Ptêtre aussi que je me rends pas compte de la menace qui plane sur nous et que du coup je ne prends pas tout ça trop au sérieux. Je m'accroupis à côté du gars et lève la tête vers Chester pour parler à voix basse.

T'en pense quoi des concombres dans le cul toi Chester ? Tu aimes ou tu préfères éviter ?

Je prends l'air du mec qui réfléchit sérieusement à la question de son côté avant de secouer la tête en riant silencieusement comme un gamin et de me tourner vers le mec au sol. Je me penche à nouveau vers lui, mon regard solidement ancré dans le sien et une main qui vient chasser une mèche des mes cheveux vers l'arrière.

Non, mais je parlais de toi en fait. Tu les vends pas bien les folles furieuses, ça ne fait pas rêver. Toi par contre t'es là sans défense, t'sais t'as courus tu transpires un peu, c'est pas mal sexy. Si on devait s'enfiler des concombres, je préférais qu'on reste tous les trois...

J'ouvre de grands yeux ronds avant de rire à nouveau en silence. Mon visage qui dit tout ce qui ne peut pas franchir mes lèvres. Non, mais si ils pensent encore tous les deux que je peux être sérieux je ne veux pas imaginer vers quels chemins ont risque de s'égarer. Je pense que je vais les perdre tous les deux si je continue sur cette pente alors je m'empresse d'ajouter.

Non mais guys ! Je déconne c’est bon. Tout le monde se relâche là, personne prends le cul de personne..pour le moment !  

Ok je n'ai ps pu me retenir d'ajouter ces quelques mots. Je me redresse légèrement pour voir si quelqu'un semble approcher, à l'affût du moindre bruit, mais je ne vois rien à signaler pour le moment. Je me demande toujours un peu si le mec nous tend pas un piège ou si il est pas simplement cassé de la tête et qu'il aurait imaginé tout ça. Bon dans le doute il faut être prudent. Je fais signe à Chester de venir à notre hauteur et crée un mini comité secret entre nous trois afin de définir la meilleure stratégie.

On attends vraiment qu'elles passent ? Le mieux c'est pas de s'enfuir ? Et si elles en ont vraiment pas après nous, bah on a peur de quoi au juste ? Elles ont si faim que ça ?

Et dans le doute, je sors mon revolver de ma poche arrière. Je suis plus doué avec mes couteaux, mais je ne sais même pas si Chester à une arme sur lui alors je lui tends l'un et l'autre pour qu'il choisisse, juste au cas où. Je ne vais tout de même pas armé l'inconnu, ce ne serait vraiment pas malin à ce stade. Mon regard se pose sur l'un et puis l'autre, attendant qu'ils prennent part au complot.

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Re: The Great Shipwreck Of Life Ft Chester

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