Daddy is home | Hugo Raine | Over
Lun 21 Sep 2020 - 23:24
Raine
Prénoms : Comme cité précédemment, il se nomme Hugo. Un prénom aux consonnances germanique signifiant "pensées" et "esprit". Mais il possède également un second nom de baptême à savoir Paul. Celui-ci étant d'origine latine, paulus, "petit" et "humble". Quand on voit le personnage aujourd'hui, on perçoit à quel point ses géniteurs étaient limités cérébralement parlant et comme leur vision de l'avenir est erronée. C'est pas pour rien qu'ils sont surement crevés à l'heure actuelle.
Âge : 39 ans. On peut dire que son pic de forme est derrière lui. Pourtant le bonhomme continue de s'affuter afin de repousser sa date de péremption au maximum.
Date de naissance : 20 Octobre 1980. Dieu seul sait à quel point il a perdu cette date de vu, il n'est pas vraiment du genre à compter les jours qui passent, préférant se repérer dans l'année à la couleur des feuilles, la température, toutes sortes d'indicateurs naturels à son service. De toutes façons cela fait bien bien longtemps qu'il ne fête plus son anniversaire.
Lieu de naissance : Clarkston, Montana, Etats-Unis. Prenez le trou du cul du trou du cul du trou du cul des Etats-Unis, foutez y un autre trou du cul et avec un peu de chances vous trouverez Clarkston. C'est un peu comme une aiguise au beau milieu d'une botte de foin. En plus bouseux, moche, ennuyant, raciste, et arriéré.
Nationalité : Américaine. Difficile de faire plus américain que le bonhomme quand on sait d'où il vient. Impossible même d'imaginer qu'une personne de couleur ai jamais mis les pieds là bas d'ailleurs. Et si quelqu'un avait eu le malheur de s'y aventurer, peu de chances qu'il s'en soit sortis vivant.
Groupe : The Remnants, sans doute est-ce un effet boule de neige. Plus on attire du monde, plus on attire du monde.
Ancien métier : Ancien Marines, Hugo a fait partis pendant quelques années des MARSOC. Arrêtant sa carrière militaire prématurément, il anima une émission de téléréalité/documentaire sur le principe de survie dans les milieux hostiles. Cette série était largement diffusé dans l'ensemble du monde occidental.
Célébrité : Charlie Hunnam
Provocateur
Susceptible
Implacable
Têtu
Vrai
Loyal
Optimiste
Ingénieux
- Hugo est un travailleur. Une personne qui aime mettre la main à la pâte. Quand il s'attelle à une tâche cette dernière doit être exécutée de A à Z avec une minutie extrême et totale. Il aime savoir que les actions qu'on lui demande, qu'on lui confie sont accomplies avec sérieux. Il tend vers un calme certains lorsqu'une responsabilité lui est confiée. Un calme apaisant mixé à une certaine patience. Force est d'admettre qu'il prend un certain plaisir à la réalisation d'un travail bien accomplie. C'est sans doute ce qui fait qu'il est aussi appliqué.
- Hugo est une personne entière. Il ne cache pas son jeu et agit selon ses codes, ses règles qu'il ne cherche pas non plus à dissimuler. La vérité fait office de loi pour lui et il agira toujours en fonction de cela. De toutes façons c'est un piètre menteur. Si cela est rudement appréciable pour le grand public. Cela peut se montrer mon agréable sur le plan personnel, si ce dernier se sent de vous dire qu'il tient plus un étron en estime que vous, il ne se gênera pour rien au monde pour le faire.
- On considère bon nombre de personnes comme loyales. Pas forcément à juste titre. Hugo est sans doute l'expression même de la loyauté. Si vous ouvrez un dictionnaire, il se peut fortement que vous trouviez son visage à côté de la définition de ce trait de caractère. Et pour cause, on peut bien faire les pires crasses du monde à ce bonhomme, il passera toujours l'éponge. Cela ne signifie pas qu'il oublie forcément ce qu'il s'est passé. Simplement il parvient à passer au dessus pour que la relation continue de persister.
- Difficile d'imaginer quelqu'un de plus optimiste qu'Hugo. Toujours aux avant postes lorsqu'il s'agit de voir le bon côté des choses, de tirer profit au mieux d'une situation qu'elle soit quelconque ou des plus désespérées. C'est le genre de personnes qui vous assure que votre frigo passe dans la descente des escalier pendant votre déménagement. On aurait pu penser que la fin de la civilisation humaine aurait quelque peu entaché son moral, mais que nenni. Toujours là, fidèle au poste. Sans doute que toujours voir le verre à moitié plein rassure un peu dans ce monde, peut-être que cela lui permet de tenir. A force, c'est rentré en lui, c'est une habitude. Dieu seul le sait.
- Hugo en a pas mal sous la caboche l'air de rien. Malgré ce petit côté enfantin, il est parfaitement à même de tirer profit des situations de la meilleure des manières possibles. Particulièrement logique, il tend à résoudre le moindre problème de la manière la plus rapide possible. La solution la plus simple étant souvent la bonne.
- L'ancien militaire n'est pas du genre à se contenter de la seconde place. C'est un travailleur acharné qui est prêt à tout pour parvenir à remplir ses objectifs. Les dommages collatéraux qui pourraient être causé par sa volonté d'ascension, sont négligeables. Seul le résultat importe notamment en matière de survie. Cette volonté ambitieuse de se placer à l'abris du danger, du besoin quitte à devoir sacrifier ses pairs n'est pas souvent très bien perçue, à juste titre sans doute. Bien au courant de son tort, il tend à cacher au maximum ce trait de sa personnalité.
- L'humour d'Hugo est quelque chose d'assez particulier. Pas forcément toujours bien interprété, pas forcément bien utilisé de sa part non plus. Il s'agit la plupart du temps de petites piques, loin d'être insultantes, si vous vous trouvez dans un mauvais jour, le risque n'est pas exclu que cela vous agace. Il n'y a vraiment rien de méchant dans l'action en soit, c'est simplement un peu mesquin, provoquant, insolent. Il aime titiller, chercher la petite bête, parfois un peu trop.
- Paradoxalement, Hugo n'apprécie guère qu'on lui fasse la même chose, il aura du mal à y voir l'humour. Quand c'est lui c'est drôle, quand c'est vous, beaucoup moins. La critique en générale est mal cernée par sa personne. Plutôt habitué à faire du bon travail au quotidien, à ce qu'on le félicite, l'encourage ou au minimum qu'on acquiesce, la phrase négative sonne très aigue à son oreille. La plus constructive des remarques pourra ainsi être mal interprétée. Le fait est qu'Hugo s'associe profondément à ce qu'il accomplie, il se projette dans ses actions, les pointer du doigt c'est le pointer du doigt, et personne n'aime être pointé du doigt.
- Raine fait partie de ces personnes qui considèrent que la seule vrai loi applicable dans le monde, est la loi du plus fort. La sélection naturelle gouverne toutes les espèces, et si vous le lui demandez, il considère l'être humain comme le plus animal des animaux. Il ne s'attendrit donc que très peu sur une mortalité infantile élevée, des vieillards ne parvenant pas à suivre, ou autres preuves de faiblesses physique ou morale. Il faut se montrer fort pour survivre.
- C'est une tête de mule. Difficile d'en dire plus, même si on parvient à lui exposer de A à Z pourquoi il a tort, il reviendra quand même à la charge pour essayer d'avoir le dernier mot. Dans le meilleur des cas vous vous en tirerez avec un visage particulièrement fermé et des mots prononcés dans sa barbe comme un enfant à qui on vient de refuser un nouveau jouet.
Personnalité publique :
Hugo est bien connu du grand public. Ce n'est pas une star à proprement parlé, mais la plupart des gens ont entendu son nom, ont vu une de ses émissions. Il est en quelque sortes un personnage de la culture populaire actuelle (ou plutôt passée), sa belle gueule l'aidant un peu plus à rester dans le souvenir de certains ou certaines. La plupart des gens ne le connaissent donc que par ce biais, et se font donc une image de sa personnalité idéalisée sur la perception qu'ils ont de lui au travers de leur écran. A savoir une personne n'ayant pas peur du risque, pleine de savoir, souriante, sympathique, difficile même de lui trouver des défauts. La réalité est sans doute un peu plus sombre.
→ Hugo est d'une taille relativement grande quoi que cela ne soit pas excessif non plus, 6ft, ou 184cm pour les européens. Sa carrure est déjà plus remarquable, très bien entretenu, il n'est pas particulièrement sec et on descelle chez lui une capacité à prendre de la masse très rapidement, et paradoxalement du gras. C'est un physique explosif taillé pour les efforts de courte duré qui perdra de son efficacité au fur et à mesure que l'activité physique se prolongera. Son poids de forme est relativement élevé, 185lb ou 84kg. Il justifie sa carrure imposante sans être pour autant considéré comme un poids lourd.
Niveau visage, on peut dire que le garçon a une belle gueule. Des angles assez marqués, une face bien proportionnée. Ses cheveux sont blond très clair, comme le reste des poils de son corps. Si ces derniers n'étaient pas épais et présent en grand nombre il serait difficile de les distinguer par dessus une peau aussi blanche. Il rase sa barbe très cours environs une fois par semaine à la lame de barbier et à la savonnette. Il est donc courant de le voir avec et sans sa pilosité faciale car cette dernière repousse particulièrement vite. Autre fois rasé de près, marines oblige, il s'est depuis autorisé un style capillaire plus relâché et beaucoup plus agréable aux yeux de son audience. Hugo devait plaire, séduire un audimat, il avait donc tout intérêt à ce que ce dernier cherche à s'identifier à lui voir à lui ressembler. Il a donc conservé cette dernière habitude.
En termes de signes distinctifs, le premier et plus évident est sans doute un tatouage sur le milieu triceps droit à l'effigie de l'unité dans laquelle il a servis pendant plusieurs années. Ce dernier est la plupart du temps caché, ou seulement révélé à moitié par une manche courte. Son œil droit est orné d'une légère cicatrice en forme de neuf vu dans un miroir, encore un délicieux souvenir du Moyen-Orient. Enfin, il possède trois cicatrices d'origine chirurgicales, la plus banale est celle de son genoux gauche, rupture des ligaments croisés dans un tournages en Islande. Les deux autres furent à l'origine de sa démobilisation, une sur toute la longueur de son coude gauche et l'autre entre ses deux lombaires, suivant sa colonne vertébrale sur une bonne dizaine de centimètres.
→ Côté vestimentaires, Hugo ne possède plus aujourd'hui que quelques affaires de l'armée, certaines sont les siennes, d'autres ont été récupérés sur quelques cadavres ambulants. Le reste de ses affaires est issu des stocks de quelques magasins de sports et de pillages en tout genre. Ce sont des vêtements utilitaires, loin d'être particulièrement fashion. Mais l'avantage c'est que quand on a des grands bras, des gros pectoraux et un beau dos, un rien vous va.
Du point de vu armement, il possède un gros couteau de chasse particulièrement bien aiguisé qu'il a tout simplement gardé de l'armée. Egalement un arc de chasse moderne qu'il utilisait, surprise, pour la chasse au gibier de taille moyen. Difficile de stopper un sanglier à moins de très bien viser, mais un humain ne fait pas long feu. Il fait ses flèches lui même, leur solidité, leur fiabilité peut donc être variable. D'autre part il a en sa possession quelques pétards, qu'il transportait toujours avec lui pour s'éviter quelques fâcheuses rencontres avec des pumas ou autres grizzlis. Pendant ses années de cavale, Hugo a récupéré des bombes à poivre (il en possède une et demie) et un tazer aujourd'hui totalement déchargé (mais sait-on jamais). Pas du tout efficace contre les revenants, beaucoup plus contre les chiens errants et autres pilleurs désarmés. Il les a récupérés sur des policiers. Des policiers morts.
En arrivant chez les Remnants, Hugo possédait un grand sac de randonnée, un imperméable kaki, des solides chaussures de marche, une gamelle, un harmonica, une pierre à feu, une bible et un sac de couchage étanche.
1980 - '87 : Un tout petit peu d'un mois après le début de la guerre Iran-Irak, naissait un bouseux parmi les bouseux, redneck, fils de redneck. Au beau milieu de l'Amérique profonde, là où les champs s'étendent à perte de vu, ne s'arrêtant que pour faire place à des paysages sauvages où l'Homme ne s'est que trop peu aventuré. La génitrice de notre personnage travaillait en tant que secrétaire pour le sheriff du coin. Secrétaire était également une façon de dire qu'elle avait des vertus relativement légères, assez pour arrondir les fins de mois du moins. Difficile de dire si le père officiel d'Hugo était donc le flic du coin ou le gars qui passait ses journées à faire gonfler son bide avec des Bud Lights. L'un comme l'autre ne furent pas des figures paternels particulièrement présentes. Si son supposé père se trouvait aujourd'hui à cirer le sofa en écoutant des compétitions de NASCAR, c'est parce que le bonhomme avait fait la guerre. Et pas n'importe quelle guerre mes p'tits potes en compote, la célèbre guerre du Vietnam. Rien qu'ça ! La guerre, l'armée, c'est de famille chez les Raine. Tous, ils ont tous fait leur part pour la bannière étoilée. Mais le père Raine, lui, n'avait pas vraiment fait la guerre. Il aimait dire qu'il l'avait fait, en réalité ce sac à excréments, n'avait même pas été fichu de passer les six mois de formation pour devenir Marines. Même s'il n'existait plus un seul autre représentant du nom de famille excepté lui et sa progéniture, ou du moins on en entendait plus parler. La honte accablait Mike Raine. Cette dernière semblait si lourde qu'elle se répercutait même sur leur logement, le mobile home ne demandait qu'à s'écrouler à la prochaine tempête. Quand, Miky ne supportait plus le poids de son héritage, il s'allégeait l'esprit avec quelques coups de ceintures bien placés sur celle qui lui servait de compagne et sur leur progéniture commune. Le monde dans lequel vivait Hugo était donc loin d'être rose. Un monde sans avenir, sans présent, sans passé. A sept ans, il ne savait qu'à peine lire et compter, encore moins écrire. Il n'avait pas vu un dentiste depuis sa naissance (qu'il a toujours soupçonné avoir été accomplie dans ledit mobile-home), il n'avait même pas connaissance de l'existence des vaccins et encore moins de l'existence d'autres pays sur Terre, qu'il croyait plate, évidemment. Un superbe cumulé de stéréotypes qui ne plaidait pas en sa faveur. C'était un enfant sauvage en quelques sortes, une espèce de bête sale qui s'était coéduqué avec ses semblables, eux aussi délaissés par leur famille et leur pays.
'88 - '98 : Dans des conditions pareilles, quel pouvait être l'avenir de ce pauvre gosse d'Hugo ? Dans son malheur la chance lui sourit. Un jour que son paternel a un peu forcé sur la bouteille, celui-ci se lâche comme il faut sur l'enfant d'à peine huit ans. Ce dernier finit dans la rue, la moitié des côtes fracassées, la pommette fracturée, l'arcade ouverte, deux dents cassées, les doigts pliés dans des positions qu'on n'aime pas forcément imaginer. Il se retrouve donc à moitié entrain de s'étouffer dans son sang, ses larmes et son vomi, ses sphincters et son urètre se sont relâchés de peur de crever, il est dans un sal état. Quand tout à coup des phares l'éclairent, une voiture arrive. Cette dernière ne s'arrête pas, la suivante non plus. Ironie du sort, c'est le vieux sheriff qui s'occupait de sa génitrice, qui lui tombe dessus. Semblant être la seule personne avec un minimum de jugeotte, il ramasse le corps presque sans vie et l'emmène sirènes hurlante en direction de l'hôpital le plus proche. Le plus proche c'est tout de même à 86 miles en pleine cambrousse, soit près de 2h de route. Par miracle l'enfant s'en sort. Le voici dans un lit d'hôpital à Helena, Montana. Il s'agit sans aucun doute de la plus grande ville qu'il ai eu l'occasion de voir de sa vie, et Dieu seul sait à quel point cela ne l'est pas vraiment. Le fait est qu'il se trouve dans un véritable hôpital, pas chez le vétérinaire du coin pour se faire quelques points. La question se pose donc de savoir où sont les propriétaire de cette solide progéniture et s'ils sont responsable de ce qui lui est arrivé. L'enquête est ouverte, on fait état du manque cruel d'éducation de l'enfant, des sévices qu'il a subis. Il est rapidement placé en famille d'accueil à Tacoma, loin de sa famille. L'histoire classique ? Il enchaine les foyers et familles d'accueil, fuguant à chaque fois que c'était possible ? Non, pas vraiment. Loin d'être stupide malgré son jeune âge, Hugo y vit une occasion non négligeable de s'élever au dessus de sa simple condition de petit garçon de campagne. Peut-être que c'était aussi sa façon d'abandonner ses racines une bonne fois pour toutes. Sorti de l'enfer, le voilà à devoir rattraper presque une décennie d'apprentissage. S'il parvint à refaire une partie de son retard, il était cependant tout à fait inconcevable qu'il parvienne jusqu'aux études supérieur.
'98 - 2005 :
L'armée vint un peu comme une évidence à ses yeux. Quelle ironie, ayant enfin réussi à fuir son passé, ce dernier venait le rattraper, et il laissait faire ce dernier de son plein gré. A force de génération, peut-être que l'armée était rentrée dans ses gènes. A son corps défendant il était programmé pour le métier. Il survola avec aisance la formation des Marines et ne tarda pas à être déployé dans l'infanterie. Il n'eu pas de pause et fut directement envoyé au Kosovo. Si le conflit s'essoufflait, ce fut tout de même un sacré choc psychologique. C'était la première fois qu'il passait de l'autre côté du Mississipi, qu'il traversait son propre pays et qu'il quittait ce dernier dans la foulée. Un nouveau continent, une langue différente, et surtout la guerre. Idéalisée, imaginée, rien n'était à même de le préparer parfaitement pour pareille expérience. Il ne fut pas traumatisé par l'expérience, loin de là. Les Marines lui permirent de s'ouvrir aux autres, outre ses frères d'armes, ce déploiement le stimula au plus au point. Loin de lui l'idée de vouloir tuer pour tuer, de tirer pour tirer. Idéaliste, il voyait ce travail comme une possibilité de changer le monde. D'aider des gens dans une difficulté absolu. Durant les différents déploiements qu'il fit pendant les cinq années suivantes, il tenta tant bien que mal d'appliquer cette philosophie de vie. Tant bien que mal il essaya d'aider son prochain, de lui apporter une solution. Mais Hugo ne fit qu'avancer de désillusions en désillusions. Le monde était bien impossible à changer pour un seul homme. De façon presque chronique il en vint à se refermer comme une huitre. Excepté les personnes avec qui il vivait, l'escouade au sein de laquelle il servait, il n'avait d'attachement nul part. Bien sur il éprouvait une certaine reconnaissance pour la famille qui l'avait recueilli et donner une seconde chance. Mais le fait est qu'ils ne partageaient pas le même sang, la même culture, qu'ils n'avait pas vu les mêmes choses. Plutôt performant dans son domaine, Hugo pu se spécialiser. Il intégra alors les MARSOC. Rattaché aux Marines, il appartenait donc à une unité d'éclaireurs. Habitué au travail en autonomie, au milieu des lignes ennemis, sans la moindre possibilité de soutiens.
'06 - '08 :
A la veille de l'année 2006, lors d'un déploiement en Afghanistan Hugo fut blessé à la colonne vertébrale. Les plaques et autres ferrailles vissées dans sa colonne vertébrale formaient un constat sans appels, il n'exercerait plus jamais dans les forces armées américaines. La fin de ce mariage idéal d'une manière aussi brutale et soudaine le poussa dans un certain effroi. Non pas qu'il fut particulièrement désolé de quitter le corps militaire, et ce même s'il y avait ses attaches, simplement il ne savait pas ce qu'il allait devenir. Quel sens sa vie allait-elle prendre à présent ? Lui qui avait été prédestiné à servir son pays se trouvait dans une situation inattendu qui le plongeait dans l'inconnu le plus total. Heureusement pour sa santé mentale, un travail sur son corps était pour l'instant la priorité absolue. La rééducation était longue, douloureuse et fastidieuse, mais elle avait le mérite d'occuper sa tête plutôt que de se morfondre sur son avenir. Hospitalisé dans un premier temps au Walter Reed National Military Medical Center, dans le Maryland, il acheva sa convalescence à Seattle, non loin de son logement. Sans réelles explications, Hugo s'inscrivit pour une émission de télévision. Sans doute était-ce une façon de se remettre dans le bain, de se prouver qu'il était toujours capable d'accomplir certaines choses. Le but de cette dernière était d'abandonner des candidats sur une île semi-déserte avec un équipement très restreint. L'aventure était ponctuée d'épreuves afin d'éliminer des candidats, ou d'améliorer leurs conditions de vie. Sans doute que la description quelque peu romancée, de son histoire avait suffit à convaincre les studios. Le fait est qu'il survola tout simplement les épreuves et l'édition de cette année là, empochant au passage la récompense, il décida de s'installer définitivement à Tacoma. Bien qu'il n'entretienne plus de réels relations avec ses parents adoptifs, il avait choisis cette ville par habitude. C'était une zone de confort en quelques sortes.
'08 - '15
Après son succès pour l'émission de téléréalité, Hugo décida de contacter la société de production avec un projet. Tout juste vainqueur, il profitait d'une certaine notoriété publique. Mais il savait cette dernière particulièrement limité dans le temps, plus il attendait avant de faire une nouvelle apparition, plus il risquait de voir son image s'essouffler aux yeux du grand public. L'idée était simple, il était envoyé dans des milieux particulièrement hostile avec pour seule compagnie une équipe de tournage chargée de le suivre à distance. Avec un matériel particulièrement limité, digne d'un touriste, il devait montrer des techniques de survie et tenter de rejoindre la civilisation aussi vite que possible. Surfant sur la vague de son succès, l'entreprise accepta et le signa pour une saison test. Fort de la réussite de cette dernière, le partenariat continua pendant presque huit années. Huit ans durant lesquels ils s'autorisèrent quelques épisodes hors série en invitant des célébrités à se prêter au jeu. Si le succès n'était pas aussi important qu'à ses débuts, le personnage qu'il était devenu aux yeux du grand public était rentré dans la culture populaire. Hugo se transforma pendant ces années, s'ouvrant bien plus aux autres. Il s'épanouissait véritablement dans cet environnement.
Automne, 2015 - Printemps, '16 :
Ce sentiment anxiogène, légèrement inquiétant qui faisait un effet boule de neige, Hugo s'en frottait les mains. Les petites paranoïas étaient exacerbées, les survivaliste se réveillaient en certains. Oh ce n'était pas forcément une énorme montée d'audience, mais le fait est que plus les mesures prises par le gouvernement prenaient de l'importance, plus cette peur générale prenait de l'ampleur. On imagine bien qu'étant à la tête d'une réalisation d'émission de survie, c'était la période idéale. Pourtant, tout le monde se doutait bien que cela allait retomber, ce n'était pas quelques malades qui allaient faire s'écrouler tout un système après tout. Du moins c'est ce qui était censé se passer. Jamais, au grand jamais l'ancien militaire n'aurait pu imaginer que la situation puisse se dégrader et ce aussi rapidement. Depuis son perchoir, comme il aimait l'appeler, il se permettait de poser un regard hautain et rempli de jugement sur l'agglomération de Seattle. Le dit nid d'aigle était le domicile qu'il avait l'habitude d'occuper lorsqu'il ne se trouvait pas en tournage autour du monde, c'était un chalet imposant et plutôt bien équipé posé sur les pentes du Mt Rainier. A son départ de l'armée et lorsqu'il commença à toucher des salaires conséquent dans sa série de téléréalité/documentaire, il avait ressenti comme un véritable besoin de s'éloigner à tout prix de la ville. Cette dernière ne possédait pas un climat qui lui convenait beaucoup, sans doute parce qu'il n'avait jamais vraiment vécu dedans. Dans sa demeure isolée il avait tout le loisir de chasser à l'arc, se balader avec ses chiens ou de pêcher. Le paradis en soit ! Il préférait cette vie d'ermite, et puis s'il avait besoin d'un peu de reconnaissance sociale il lui suffisait de descendre à la petite ville du coin où il était la star locale et où on lui offrait volontiers une bière ou un whisky. C'était une sorte de petit rituel en attendant la mauvaise saison qui rimait pour lui avec le début des tournages. Hugo suivit donc la situation d'assez loin, à la télévision et également sur internet. Bien entendu dans le petit village les ragots fusaient comme quoi un tel ou une telle auraient été atteint de la fameuse maladie, mais si Hugo tendait une oreille, il n'y prêtait pas non plus grandement attention. De toutes façons que pouvait-il bien lui arriver ici bas ? Il ne prit pleinement compte de la situation que lorsque son équipe de tournage fit acte de silence radio et que les chaînes d'informations ne diffusèrent plus que le même message en boucle. Restez chez vous, n'approchez pas des autres. Sans doute était-il un peu tard pour s'inquiéter de la situation. D'autant plus que l'Hiver ne tarda à tomber sur la montagne. La petite ville d'habitude peu animé se transforma en village fantôme. Hugo se souvint s'y être aventuré à la recherche d'une ultime épicerie ouverte, tout ce qu'il avait trouvé, c'était des regards derrières des rideaux qui se tiraient s'il se tournait dans leur direction. L'ancien MARSOC le savait, il était loin de posséder assez de réserves de nourriture et de fuel pour tout l'hiver. Si le chauffage n'était pas trop un problème avec ses réserves de bois sec, l'eau se trouvait en abondance sous forme de neige et ne demandait qu'à être bouillie. Le véritable problème résidait donc dans la capacité à se fournir en nourriture de manière régulière. D'autant plus qu'il n'était pas le seul à avoir faim, ses deux chiens consommaient d'importantes ressources alimentaire. Le marines le savait, leur sort était inévitable, bien qu'il leur porte une affection particulière, sa survie était en jeu. Dès le début de l'hiver il les mis donc à mort d'une flèche dans la nuque. Il fuma la viande pour que cette dernière ne pourrisse pas et qu'il puisse se rationner tout l'hiver. Bien entendu ce n'était pas suffisant, en plus de ses quelques réserves, Hugo fut contraint de chasser régulièrement pour se sustenter, à l'aide de ses connaissance, il réussit à trouver des végétaux susceptibles de lui permettre de varier son alimentation. La mauvaise saison passa, il perdit plus d'une dizaine de kilos dans l'affaire, mais s'en sortis en vie. Le premier objectif était donc atteint, non sans mal, mais il avait réussi. Hugo l'avait toujours dis et redis, dans une situation de survis, il était important de se fixer des objectifs réguliers et atteignables pour ressentir sa progression personnelle et un sentiment d'accomplissement. Avec l'arrivée du printemps, les grandes manœuvres étaient à l'œuvre. Il avait été coupé du reste de la civilisation pendant de longs mois et n'avait absolument aucune idée de comment le reste du monde s'en était sortis. S'équipant comme pour la chasse il partis à la redécouverte du monde. S'il était resté assez distant et prudent des informations qu'il avait eu jusqu'à présent, ce qu'il découvrit l'édifia au plus au point. Le monde n'avait plus rien en commun avec ce qu'il avait connu. Tout n'était plus que destruction et violence. Le petit village dans lequel il avait l'habitude de venir prendre un petit verre pour varier un peu ses journées et lui rappeler à quel point il appréciait la solitude, n'avait absolument plus rien à voir. La moitié Sud semblait être partie en fumée. Et dans la partie Nord... C'était difficile à décrire. Lorsqu'il avait frappé à une porte après avoir vu du mouvement à l'intérieur, la réaction des habitants avait été plus qu'étrange. Des gémissements, des coups violents contre la porte d'entrée. Quand il avait jeté un œil par la fenêtre le spectacle l'avait cloué sur place. La vieille femme ne semblait plus maître de ses mouvements, plus maître de grand chose d'ailleurs car elle traînait ses tripes sur le sol et semblait se ficher du couteau planter en plein dans son foie. La mort, qui semblait parfois si attractive tant elle était symbole de repos, de paix intérieur, revêtissait un visage terrifiant, cauchemardesque, abominable. Mais également familier. Ce monde cruel, était intransigeant et s'approchait étrangement de tout ce qu'il avait toujours vécu. Sur le chemin du retour, il fit sa première rencontre avec l'un de ces infectés. Ce dernier ne réagissait à aucun des mots qu'Hugo pouvait lui dire et semblait particulièrement intéressé par l'idée de réduire la distance les séparant. L'ancien soldat avait déjà tué, il n'était pas effrayé à l'idée de devoir le refaire. Malgré les demandes de ce dernier l'infecté ne cessait de se rapprocher. Une première flèche partit dans la cuisse, aucune réaction, c'était à peine s'il avait ralenti. Une deuxième en plein cœur, ne le fit même pas broncher, l'excitant sans doute plus encore. Ce fut finalement le dernier trait, qui vint se loger dans son orbite, qui acheva l'individu qui n'avait plus grand chose d'humain. Tout en récupérant ses flèches, Hugo tacha d'examiner le spécimen autant qu'il pu. Du bout de l'arc il tenta de comprendre comment ce qui l'avait mis dans cet état. Il ne savait rien du mode de transmission et ne comptait pas se risquer à le toucher alors qu'il venait à peine d'apprendre leur point faible.
Eté, '16 - Eté '17 :
Hugo a mis son temps à profit. Il ne souhaitait pas revivre le même enfer que l'Hiver précédent. Outre la petite serre qu'il a fait lui même et dans laquelle il a fait pousser quelques plantes sauvages récupérées dans les jardins ou les flancs de montagne. Il a aménagé une pièce pour y entreposer sa nourriture, il fit sécher cette dernière en la fumant pour qu'elle se conserve un maximum, il aimait croire qu'il était devenu plutôt doué dans le domaine. C'était de la survie grand luxe en somme. Avec les beaux jours, il s'était autorisé des rondes jusque dans la plaine, jamais jusque dans la grande ville pour autant. Il avait remarqué que plus il s'approchait de l'agglomération, plus le nombre d'infecté était important. Il avait d'ailleurs observé certains d'entre eux se déplacer en groupe, comme si leur bruit commun attirait leurs semblables. Allaient-ils resté pour toujours en ville ? Même si c'était le cas, c'était là un paris très risqué. Hugo entrepris donc de créer un petit périmètre de sécurité autour de sa maison. S'il comptait se protéger des morts, il savait également qu'ils n'étaient pas la seul menace. A tout moment il pouvait tomber né à né avec des individus dans le besoin prêt à tout pour échanger leur place avec la sienne, et ce n'était pas envisageable. Les rondes se poursuivaient donc jusqu'à ce que l'Hiver s'abatte de nouveau sur la montagne. Vu la difficulté d'accès et les conditions météorologique dans cet environnement, il doutait franchement que quiconque puisse atteindre son chalet. L'automne 2016 avait signé le premier anniversaire de sa dernière rencontre avec un individu non infecté. Bien qu'il soit relativement solitaire comme garçon, il le savait, la folie finirait par le guetter s'il ne se stimulait pas. Alors quand il tomba sur un chat un peu mal en point et encore un petit peu domestiqué, il adopta ce dernier. Lui au moins ne risquait pas de se faire attraper par les infectés et avait le mérite de ne pas nécessiter trop de nourriture. L'hiver de cette année se passa sans soucis majeur, il avait trouvé son train de vie. Qui plus est avec la baisse de la population, le gibier se faisait plus présent que jamais, et même s'il avait entendu des loups à plusieurs reprise, il savait que cela signifiait qu'il ne risquait pas de mourir de faim. Avec le retour des beaux jours et le début d'une nouvelle année (il prenait soin de rester très conscient du temps qui s'écoulait), il se mit au travail pour s'isoler le plus possible. S'il voulait empêcher les vivants comme les morts de l'atteindre il devait redoubler d'ingéniosité. Il entreprit donc de barrer chaque sentiers, chaque petites routes qui pouvait amener jusqu'à chez lui, l'isolation se devait d'être le plus naturel possible pour ne pas éveiller les soupçons. Il mit également en place des pièges sur tout le périmètre inférieur de la montagne. Si l'hiver lui assurait une protection naturelle, il était le gardien de sa sécurité en été.
Hiver '17 - Eté '18
Si le séisme a été ressenti jusque dans la montagne, il n'a causé aucun trouble à Hugo et son chat. Ce premier s'occupe comme il peut pendant les longs mois d'hiver, il s'est même mis à écrire ses mémoires. Sa verbe n'est pas très affutée, mais au moins cela lui occupe l'esprit pendant quelques temps. Petit à petit, il commence à se projeter. Est-ce ainsi qu'il va terminer sa vie ? En exil total ? Est-ce vraiment dérangeant en même temps ? Il a trouvé son petit rythme, les années se succèdent sans heurt, il n'avait absolument aucune raison de voir son quotidien changer du jour au lendemain. A moins que le destin frappe à sa porte. Le coup du sort s'était transformé en une jeune femme, un peu plus de la trentaine. Dieu seul savait comment Hugo ne l'avait pas vu pendant l'une de ses rondes, ni comment elle n'était pas tombée dans un de ses pièges. L'ancien militaire était sortis par l'arrière porte dans les secondes qui avaient suivis le bruit d'un poing sur la porte. Comment savoir s'il ne s'agissait pas là d'un appât ? Peut-être que tout un groupe de survivant se trouvait dans les bois prêt à lui tomber dessus. Bien sur il ne lui ouvrit pas. Il aurait fallut être suicidaire pour cela. La porte solidement fermé, elle n'avait aucune chance de rentrer dans le bâtiment. Lorsqu'elle se décida donc à reprendre la route, Hugo se mit à la pister. Dieu seul savait pour quelle raison. Lui était persuadé que la solitude lui convenait parfaitement, pourtant il ne pouvait s'empêcher de lui emprunter le pas. De loin évidemment, sans jamais se montrer à son oeil inquiet. Le hasard voulut qu'elle se réfugie dans l'une des cabanes qui lui servait à entrepose le bois pour le faire sécher. Elle était sur son territoire, il le savait, et c'était sans doute réciproque. Sans doute aurait-il pu la chasser. Après tout il s'agissait d'une certaine concurrence en terme d'alimentation sur le flanc de la montagne. Mais une once de lien social, en lui, semblait avoir survécu à la chute de la civilisation. Aussi de temps à autre pendant cet Hiver, relativement doux, il se permit de déposer quelques vivres, des outils qu'il avait en trop, devant la porte du cabanon. De temps à autre il tombait sur elle au milieu des bois ou à l'autre bout d'une clairière. Il l'observait un long moment, se demandant comment elle avait fait pour survivre jusque là. Impossible de savoir ce qui pouvait bien lui passer par la tête. Avec le retour des beaux jours et l'absence totale d'agressivité de la nouvelle venue, Hugo s'apaisa petit à petit, venant même à la saluer de temps à autre. Petit à petit, ils échangèrent de plus en plus. Il apparaissait cependant inconcevable qu'il puisse l'inviter dans sa forteresse. Mais un petit troc s'était mis en place et une amitié très respectueuse s'était créée.
Hiver '18 - Hiver '19 :
Tout s'en est allé, du jour au lendemain. D'abord ce fut son chat. Puis Hugo remarqua des brèches dans son dispositif de sécurité. Signe évident qu'une activité autour de son domaine avait lieu. Sentant le vent tourné, il avait commencé à réunir ses affaires en cas de mise en place d'une fuite soudaine. Le capitaine ne comptait pas périr avec son navire, s'il devait troquer son territoire pour sa vie il le ferait sans hésiter. Petit à petit son instinct de survie que sa voisine avait quelque peu endormis, reprenait le dessus. Ce fut d'ailleurs la disparition de cette dernière qui le décida à prendre le large. Mais pour aller où ? Pour faire quoi ? La survie en plein hiver sans le moindre logement était une autre pair de manche. Heureusement pour lui, ce dernier se fait particulièrement doux, lui laissant l'opportunité de descendre en direction de la ville. Droit dans ses bottes, il refuse de se confronter à un environnement qui ne lui est pas familier. Seulement il le sait, si les grandes villes sont devenu des centres de la civilisation c'était avant tout pour leur position géographique avantageuse. Si la civilisation devait repartir de certains endroit, ce n'était pas loin de Seattle que cela devait se passer. Il était temps de voir comment l'humanité s'en était sortie sans lui et quelle pouvait être sa place dans ce nouveau monde. Hugo se fixa donc pour objectif de se rendre jusqu'à l'ancien camp militaire de Fort Ward. En plus de posséder une position proche de l'ancienne métropole, il était sans doute armée au moment de l'apocalypse, tout en étant assez isolé, une position stratégique pour une communauté donc. Il s'agissait cependant d'un sacré trajet, il fallait éviter les meutes d'infectés mais aussi les groupes aux allures assez belliqueuses.
Printemps '19 - Printemps 2020 :
Hugo profita des beaux jours pour observer les communautés qui avaient élu domicile dans le secteur. Il prenait note de ce qui l'entourait. Il se faisait connaître d'un peu de tout le monde en ramenant du gibier, que ce soit de la chasse ou la pêche. Il profitait du troc qui se développait mais restait tout de même distant, le risque zéro n'existait pas. Pour l'heure il faisait étalage de ses talents de chasseurs, il devait se montrer talentueux s'il voulait pourvoir être accepté là où il le désirait une fois l'Hiver installé. Il ne pouvait se permettre d'être considéré comme un poids mort, il devait arriver avec la prétention d'apporter quelque chose à la communauté qui souhait rejoindre. Seulement les choses se complexifièrent quelque peu à l'automne. Les accords furent rompu et le troc stoppa net. Auparavant accueilli à bras ouvert partout où il le désirait, ce sont les canons des fusils et des pistolets qui se pointent dans sa direction. Abandonnant le fruit de plusieurs heures de traque pour rester en vie, Hugo s'enterre de nouveau dans la solitude. Forcé de jouer avec un terrain de jeu urbain qui n'est pas vraiment le sien, malgré la reconquête de la nature, il décide de passer une année supplémentaire à l'écart des groupes d'individus. Il maintient cependant le contact avec certains solitaires qui souffrent également de la situation en l'absence totale de troc. Au retour des beaux jours et malgré un hiver plus que déplorable au niveau des conditions de vie. Il décide de se diriger vers la plus grosse communauté du secteur pour y faire valoir une place et proposer ses services de manière exclusive.
Les journées d'Hugo commencent avant l'aube, il commence par relever les pièges placés pour le petit gibier. Cela lui prend en général quelques heures, il s'accorde ensuite une pause pour déjeuner avant de partir collecter des fruits ou des plantes, ou des champignons comestibles et sauvages. Deux jours par semaines il s'éloigne du camp pour pêcher sur la côté. Outre deux lignes de pêches, il plonge également avec un petit harpon.
Lorsqu'il repère des pistes, il peut partir plusieurs jours pour traquer du gibier plus important que quelques lapins. Il revient rarement sans avoir attrapé un daim ou un sanglier. Il participe peu à la vie en communauté au sens propre du terme, il rempli la part de son contrat en faisant ce qu'il sait faire de mieux. Il ne vit en groupe que parce que cela lui assure une certaine protection, mais il est rare de le voir sur son temps libre se mêler à une groupe de personnes. A l'occasion vous le verrez peut-être au bar ou dans les bois. Petit dormeur, il restera éveillé alors que la lune est déjà haute dans le ciel.
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Re: Daddy is home | Hugo Raine | Over
Lun 21 Sep 2020 - 23:46
Courage pour ta fiche!
the
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Re: Daddy is home | Hugo Raine | Over
Mar 22 Sep 2020 - 2:44
J'te pose ça là au cas où :
Bonne rédaction !
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Re: Daddy is home | Hugo Raine | Over
Mar 22 Sep 2020 - 10:50
- Spoiler:
- Nihima Sihasappa
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