Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

4 participants

Eugen Winkelbauer | Fear leads to panic, panic leads to pain, pain leads to anger, anger leads to hate.

Jeu 12 Mar 2020 - 17:14

Eugen
Winkelbauer

WHO AM I
- Informations personnage -
Nom : Winkelbauer
Prénom(s) : Eugen et c'est déjà bien suffisant
Âge : 26 ans
Date de naissance : 6 Juin 1993
Lieu de naissance : Berlin, Kreuzberg
Nationalité : Allemande
Groupe : Travelers 4 life~
Ancien métier : Bassiste à « Erwin und die zerzausten » - Intermittent du spectacle
Célébrité : Ezra Miller
- Défauts -
Fataliste
Moulin à paroles
Méfiant
Obtus
Tempétueux
- Qualités -
Empathique
Fidèle
Affable
Clown
Concencieux

WHAT'S IN MY HEAD

- Psychologie du personnage -

What’s in my head, hein ? Un essaim d’abeilles qui n’en finiraient pas de vrombir. De jour comme de nuit. J’ai beau me creuser les méninges mais je n’arrive pas à me souvenir de la dernière fois où j’ai pu dormir à poings fermés. Ça remonte à si loin, que d’y penser comme ça, me flanque un mal de tête carabiné. J’ai même pas de quoi m’offrir du doliprane, est-ce qu’au moins ils ont ça aux States ? Au No Man’s Land peut-être ? Papa, maman, Berlin me manque. Dites, vous pensez à moi ? À nous ? Est-ce que vous êtes des leurs ou toujours des nôtres ? Les Knödel me manquent aussi, ceux de mémé Magda plus que tout… En fermant les yeux et en y croyant suffisamment fort je peux quasiment sentir leur effluve. Ça me changera du miasme sempiternel imbibé dans les moindres recoins de ce fichu bled. Et si c’était pareil là-bas tout compte fait ? What’s in my head… Un immuable fataliste, c’est certain. Comment peut-il en être autrement. Je fais avec. Erwin aussi. Les autres, parfois. Pas tout le temps.

Il faut savoir que les autres … On en voit pas des masses. Pas qu’on n’a pas envie. Seulement on n’a pas été foutus d’apprendre correctement leur langue en cinq ans. C’est connu hein, les Américains ont du mal avec ceux qui ont le toupet de causer une autre langue que la leur. Manque de pot j'ai la langue bien trop pendue et en plus j'aime pas faire dans la dentelle. Puis il y a ce type qui nous a roulés dans la farine. Depuis je me méfie d'eux. Vise et versa je présume. Ces cafards... Cinq ans, ouah. De le prononcer aussi banalement me file la chair de poule. Ressasser, ressasser, ressasser. Encore et pour toujours. Comme un tourne-disque qui saute à l’infini. Toutes ces choses, il est hors de question que je les dise à voix haute. J’ose pas. Bien trop agité du bocal le loustique. Il risquerait de prendre peur. Vaut mieux que je sois le seul à les entendre du coup. D’autant qu’en ce moment mon “Iggy Flop” n’est pas au sommet de sa forme, faudrait pas que je me remette à broyer du noir à côté de lui quoi. What’s in my head… Un méli-mélo et je pèse mes mots. Tout le monde suit la même trame. Depuis l’épidémie y’a tout qui part en miettes… Me faites pas croire le contraire. Aux vies annihilées ! Imaginons que je trinque, bien sûr. Actuellement on est en pénurie d'alcool. Et de nourriture. Et d'eau potable. Et de chaleur humaine. Je m'égare.

En revanche, s’il y a une chose dont je suis absolument convaincu, c’est bien de mon dévouement envers Erwin. Je pourrai me jeter à la gueule d’un rôdeur s’il me le demandait — pas plus d’un bien sûr, je veux pas douiller. Et ordonné poliment, cela va sans dire. C’est peut-être un truc de jumeaux ? J’en sais rien… J’ai que lui dans ma vie. What’s in my head… Certes y’a plus d’avenir mais mon point de mire c’est de le faire rire jusqu’au bout. Y’a des jours comme aujourd’hui où j’ai pas la pêche, c’est vrai. Mais promis que je suis un irréfragable boute-en-train quand le coeur y est. Faire le zouave c’est inscrit dans mon ADN, faut s'y faire. Et ce n’est pas une bande de morts-vivants à la mords-moi-le-noeud qui vont me ôter le dernier fragment d'humanité de mes maigres possessions, encore moins de vieux rednecks racistes férus de soudage. Il y a un temps pour faire le mariole mais il y a aussi un temps pour les choses plus sérieuses… Fin du monde oblige. Quand on me dit de faire un truc, je m'y attelle scrupuleusement. Quoi qu’il en coûte. Remplir à la lettre mes obligations. Faut survivre quoi. Demandez-moi n'importe quoi, je suis un mec de parole. What's in my head... J'ai fait le tour je crois... parce que là rien d'autre ne me vient, puis j'ai sommeil, ça fait du bien de se livrer à soi-même de temps à autre, en conclusion et comme tout un chacun j'imagine, je ne suis plus que l'ombre de moi-même. Mais je fais au mieux pour ne pas flancher. Pour lui. Car mine de rien je n'ai rien d'un athlète et cette vie a tout d’une sorte de jeux olympiques mâtinés à la sauce Hunger Games. Un truc dans le genre, ouais.

Bon, c'est bien joli de bavasser de tout et de rien mais moi je suis claqué. Puis y’a rien de mieux que de se fondre dans les bras de morphée après une telle journée. Le pays des songes n’attend que moi désormais. Pourvu qu’il soit garni de Knödel géants sur lesquels je pourrais faire du rodéo et qui sait m’en enfiler un dans le gosier.


WHAT AM I MADE OF

- Physique / équipement -

Bien plus bel homme qu’Erwin. I mean, look at me. C’est un fait. Économisez votre salive, toute tentative d’argumentation de votre part serait stérile. Cela-dit je veux bien concevoir que je suis moins à la page aujourd’hui qu’à Berlin. Vous m’auriez vu engoncé dans ces soies chamarrées. Et ces pantalons portés serrés à la Miles Kane. Ça et les bagues fantaisies vissées à mes doigts. La classe à Dallas ! Depuis qu’on est là je suis pas tombé une seule fois sur une bonne friperie, je m’habille avec les moyens du bord, comme tout le monde en fait. À savoir; une veste militaire chapardée sur un cadavre y'a de ça un bout de temps, tee-shirts noirs basiques voire blancs selon l'humeur, quelques pantalons treillis noirs volés lors d'une descente dans une grande enseigne de fringues militaires. Mais pas Decathlon, surtout pas. Je conçois que leurs chaussures sont super pratiques et confortables pour les randonnées, je le nie pas, mais je préfère encore user mes vieilles Martens jusqu’au sang. Rock'n'roll forever, baby. Mon royaume pour un peigne à cheveux ! L’autre fois j’ai même vu un dread se former dans cette masse opaque. Une jungle ce truc. Mais avouez que vous mourez d’envie d’y plonger vos paluches… Ne le faites pas. Vous connaissez le concept du Lebensraum ? Bah voilà. Abstenez-vous, même si vous me trouvez irrésistible. Bon, bon. Je suis pas un mauvais bougre non plus. Je vous laisse tout le loisir de me contempler. Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’opportunité de lorgner une mâchoire aussi carrée, taillée à la serpe par les dieux en personne que disait ma mémé. Sharp as a knife. Le seul bémol ce sont mes yeux noirs. Deux pépites de chocolat. Ce que je pige pas trop c’est que nos deux parents ont les yeux clairs. Maman, t’aurais pas des trucs à nous confesser par hasard ? Je rigole ça va, je le prendrai pas mal d'être le fils du facteur hein. Fingers crossed !

Ce qui est top aussi c’est mon gabarit. Je domine tout sérieux. À en friser les nuages. Je surplombe surtout Erwin et ça n’a pas de prix. Quoiqu’un peu maigrelet ces temps-ci. Tout le monde n’a pas le luxe de se nourrir tous les jours, hé. Je fais exactement huit centimètres de plus que lui, qui à côté, fait 180cm tout mouillé. C’est le seul truc qui nous distingue. Ça et les cheveux. Sinon on est des copies conformes. Mais qu’on soit d’accord, il a clairement moins de charme. On peut pas tout avoir Iggy Flop, désolé.Y’a pas grand chose à dire de plus sur mon faciès, si ce n’est que je me suis pas rasé depuis un moment. J’ai l’air d’un babos, bouargh ! J’essaie tout de même de me cramer les poils au briquet pour garder contenance. Faut pas abuser. Y’a aussi un truc dont je me sépare jamais, c'est de ma hache. Customisée à coups de stickers. Je lui ai même fait un petit lit à côté du mien, histoire qu'elle dorme bien. Je la borde comme y faut et tout et tout. Bon, théoriquement, c'est pas la mienne. Je l'ai empruntée dans le grenier d'une ferme abandonée. Et je pense pas que son propriétaire de base viendra me chercher des noises, je l'ai sans doute dégommé sans le savoir ! Et comme dirait un vieux sage bien de chez moi : Qui part à la chasse perd sa place. Je m'en sors bien avec, sinon j'ai que ça car les armes à feu c'est pas du tout mon truc mais alors pas du tout. Ça fait un de ces boucans. C'est plus le dada d'Erwin alors je le laisse aux manettes, c'est mieux ainsi.

Ah oui, j'ai une tâche de vin dans le dos, au niveau de l'épaule droite... Le truc dégueu sur la peau que moi j'adore, on dirait un tatouage. Bien que ça ressemble plus à une vague patate qu'autre chose. M'enfin.

HEAR MY STORY



Maria Heimsuchung Caritas-klinik pankow. Imprononçable pour vous autres, je le sais. Pourtant c’est bien dans cette petite clinique Berlinoise sans prétention que le frangin et moi avons poussé nos premiers braillements, un 6 Juin de 1993. Erwin d’abord. Je crois qu’il se sentait opprimé dans le bide de maman. Ou alors il en avait déjà marre d’être avec moi. Dans tous les cas c’est le premier à être sorti en éclaireur, histoire de voir ce qui nous attendait à l’extérieur, puis il a beuglé comme un tordu en se fondant en larmes pour me signifier qu’il n’y avait pas grand chose à craindre. Alors je l’ai suivi. Je me suis égosillé à mon tour, logique. Deux gros bébés en parfaite santé. Sans péridurale qui plus est. Eh ouais, d’après les médecins maman était arrivée trop tard pour qu’ils puissent lui administrer quoi que ce soit. Elle avait bu le calice jusqu’à la lie comme le disent si bien les Français. Je crois même qu’ils lui ont donné une balle anti-stress qu’elle triturait de ses doigts tortionnaires. C’est pas ça qui allait la soulager qu’on soit d’accord mais à défaut d’avoir autre chose à réduire en poudre… Le daron avait eu la jugeote de ne pas l’accompagner en salle d’accouchement. Il aurait eu la main brisée si ça avait été le cas. Pour ce qui est de nos prénoms ils avaient déjà pas mal tergiversé avant notre naissance. La consonance était primordiale. Il fallait que ça sonne bien à l’oreille. En plus d’être singuliers.

Quelques jours plus tard ils nous avaient ramenés comme des trophées à la maison. Dans un pavillon qui payait pas de mine, criblé de tags, davantage au niveau du rez-de-chaussée. C’était chez la voisine, alors je m’en foutais. Au 36 Lohmühlenstraße avec vue sur le Landwehrkanal au 4ème étage. Un balcon orienté plein est, on englobait tout le quartier de cette hauteur. À l’époque déjà leur couple battait de l’aile alors maman passait la plupart de son temps à se griller des clopes au soleil. Un prétexte pour s’évader l’espace d’un moment, suivre de son regard éteint le sillon perpétuel que formaient les nuages. Du coup, pour en revenir à quand on était petits, on était l’attraction favorite des adultes. Mieux que le Bingo ! du dimanche. Que ce soit de la famille proche ou de simples voisins, tous tenaient à nous pincer au moins une fois nos joues potelées. Je vous répète ce que me disait maman. Elle aimait bien radoter celle-là. On a ça en commun.  Il n’y avait pas un jour sans qu’un défilé de vieux gâteux ne prenne place chez les Winkelbauer. Tout ça pour nous voir, à la limite nous apercevoir. Éphémère heureusement. Ça ne plaisait pas trop à Mordecai, du moins papa, moi je l’appelais Mordecai. Très vite il jeta l’éponge face à mon insubordination à l’appeler papa. Des claques il m’en a filé. Du vent. J’en riais. Il s’est vite fait une raison. Plus tu interdis à gamin de faire quelque chose, plus il le fera. Il aurait dû se renseigner avant de tremper son biscuit dans maman.

Par contre maman c’était maman. Même si elle avait un joli prénom; Heike. Jamais je n’ai osé l’appeler autrement que par maman. Une beauté froide. Taciturne. Elle avait une dense chevelure noire qui s’échouait harmonieusement sur ses frêles épaules. Voilà d’où je tiens ma crinière indomptable d’ailleurs. Faut dire que Mordecai était chauve. Ce n'est qu’à travers les rares photographies de lui que j’ai pu voir l’esquisse d’un cheveu, une fois, il n’en a jamais vraiment eu en fin de compte. CQFD, donc. Maman était métisse. Le grand-père venait tout droit d’Hokkaido et la grand-mère des banlieues pauvres de Berlin. Ce qu’il est venu faire en Allemagne, j’en sais strictement rien. C’était peut-être un partisan hitlérien ? Ok, elle était facile celle-là. Je recommencerai plus. C’est dans le milieu des années 60 qu’il est venu pour la première fois, il avait une image biaisée du pays faut dire. Normal. De là, pépé Itsuki s’est entiché de mémé Magda. Me demandez pas comment ils se sont rencontrés, j’en sais rien. Bref chiant quoi. Du coup maman s’appelait Heike Seijuro. C’est rigolo. Pour aller plus loin dans le cliché, la grand-père Seijuro tenait une boutique d’antiquités à Kreuzberg. Maman était derrière la caisse. La famille avant tout, fallait aider hein ! Pas question de protester. Le magasin allait pas tourner tout seul. J’ai jamais vraiment su ce qu’elle rêvait de faire au final…

Pour ce qui est de Mordecai, il était informaticien. Et si y’a un truc que je lui dois bien c’est son goût indéfectible pour la bonne musique. De David Bowie, Kate Bush, The Beatles à Nirvana en passant par Ian Dury, on avait de quoi se trémousser dans le salon du dernier étage. À 6 ans j’ai pris ma première grosse claque musicale en tombant sur un vinyle d’Echoes de Pink Floyd. Souvenir impérissable que je chérirai jusqu’à mon déclin. C’est à partir de là que j’ai ressenti le besoin démangeant de jouer de la musique, surtout de cet instrument à cordes qui faisait toum-toum-toum-toum. Le Noël suivant ils nous ont offert un Ukulélé. J’ai jamais trop compris mais pourquoi pas après tout. La basse est venue bien plus tard, à l’âge de 12 ans, peu de temps après leur séparation. Pendant ce temps maman était retournée vivre auprès de pépé et mémé. Mordecai avait gardé l’appartement, le bail était à son nom. Seems logic. Ils ont quand même eu le chic de nous demander avec qui on voulait vivre, d’office j’ai choisi le chauve. Erwin aussi parce qu’on est inséparables. Puis la musique, man ! Peut-être une flemme de déménager en y réfléchissant. Je dois vous dire que c’était pas une partie de plaisir, fallait qu’on se tienne à carreaux. C’était trop nous demander à nous. On était de vraies piles électriques. En plus de la guitare, Iggy Flop s’était trouvé une passion pour le chant tintamarresque — Celui qui t’esquinte la gorge et te fait cracher tes poumons. Mordecai en pouvait plus, à cran.

C’est un peu brouillon ce que je vous révèle mais c’est des bribes de souvenirs et je fais comme je peux pour remettre les pièces du puzzle en place. Tout du moins à l’endroit. Pour en revenir aux parents, c’était le pied de les avoir. Même s’ils étaient stricts, surtout Mordecai. On était pas des cadeaux non plus, encore moins des flèches. De la maternelle au lycée on était nullissimes. À un moment, vers nos 17 ans, Mordecai en a eu ras le cul de voir glander à longueur de journée alors il nous a envoyés à l’École militaire pendant deux longues années. Pour avoir un semblant de mainmise sur nous peut-être. Erwin ça lui a plu, moi moins. Les week-ends, Maman nous accueillait et le dimanche mémé nous faisait des Knödel-saucisse. Avant cette période on était du genre à faire l’école buissonnière et on collectionnait les heures de colle. Je les compte plus. C’est au cybercafé du quartier qu’on avait nos habitudes. À 14 ans on faisait la rencontre de Dony, notre ex-futur batteur. Paix à son âme. Il jouait un Gnome rogue sur World of Warcraft. C’est lui qui m’avait embrigadé là-dedans. D’où la dégringole de notes. Sinon à 15 ans pour me faire un peu d’argent de poche je me suis inscrit sur des sites de rencontre. En mentant sur mon âge bien évidemment. Des sites peu scrupuleux où de vieilles peaux en recherche constante de viande fraîche faisaient pleuvoir les billets au plus beau des Éphèbes. J’avais gagné le gros lot, Dony avait essayé lui aussi mais il avait pas l’exotisme que ces vieilles racistes convoitaient. Merci Maman ! De l’oseille je m’en suis fait. Je me suis sucré, ah ça oui.

Un jour, alors qu’on en avait marre de raider, Dony et moi on s’est concertés. J’avais ce désir ardent de faire de la musique. De faire comme nombreux musiciens avaient fait avant moi. Ça me prenait aux tripes au point d’en être frustré. Je jouais de la basse, Erwin de la guitare. Dony un peu de percussions, comme ça, sans prétention aucune. Je lui ai fait entendre qu’il devait absolument demander à ses parents de lui acheter une batterie. Qu’on formerait un groupe planétaire que tout le monde adulerait mais qu’il fallait qu’on prenne des cours pour se parfaire. Avec l’oseille que je me faisais sur le dos des fripées, j’avais de quoi nous l’offrir. Pas à Dony, hein. Qu’il se démerde ! L’esquisse du projet était amorcé.

Le glas de nos 20 ans avait sonné. Sans réel diplôme en poche, je continuais mes petites manigances avec les ridées pleines aux as de Berlin. J’en avais même une en France, à la lisière de l’Allemagne, que j’allais voir régulièrement. J’ai appris la langue en échange d’un gros chèque… Bon, en contrepartie je devais la faire grimper au septième ciel. Easy. Elle finançait sans le savoir les drogues que je prodiguais à mon frère. Coke, MDMA. Les standards. C’est moi qui régalais. J’ai pris une trace pour goûter. J’ai pas aimé. Erwin à l’opposé… Il en prenait avec son café. C’est Rosa, sa nana et guitariste du groupe qu’on venait de créer qui l’a poussé à la désintox. On l’avait rencontrée durant l’une de nos fréquentes excursions Berlinoises (Boîtes de nuit, Jams session, Concerts), toujours en compagnie de Dony. Erwin en était raide dingue et au bout d’une semaine elle lui avait proposé de venir squatter dans son minuscule studio, vraiment rikiki. J’avais le droit de venir aussi. Officiellement je vivais avec Mordecai, officieusement je passais plus de temps chez eux que chez moi. Très vite Iggy Flop était devenu une loque dû à sa dépendance pour la défonce. Il a failli y laisser sa peau. De là on l’a repris en main en l’envoyant chez des spécialistes en toxicomanie et ensuite on a vraiment commencé à faire de la musique. D’abord dans les bars underground de la capitale, au début contre des petits cachets. Ce qui nous faisait vibrer c’était le post-punk. Très expérimental en somme. À la Sleaford Mods ou encore à la Fat White Family. C’est ça qui nous faisait vibrer. On a même fait la première partie d’Idles à Bristol. Initialement on se présentait sous le nom de "Erwin und die zerzausten" mais à l’international les gens étaient sacrément cons et bitaient rien de l’Allemand, alors on a raccourci à Zerzausten voire Zerz.

Comme une traînée de poudre, notre musique commençait à toucher de plus en plus de monde. Y’a même des gens d’autres pays d'Europe qui se déplaçaient spécialement pour nous voir. On a fait le printemps de Bourges, le festival de Glastonbury et même celui de Benicàssim en Espagne.

Le bon temps quoi.


RÉDIGEZ ICI LA SURVIE DE VOTRE PERSONNAGE.

POUR NE PAS AVOIR A RÉSUMER EN DÉTAILS TOUTES LES LONGUES ANNÉES DEPUIS OCTOBRE 2015, NOUS VOUS DEMANDONS DE DÉCRIRE UN MINIMUM DE 5 MOMENTS MARQUANTS DE LA SURVIE DE VOTRE PERSONNAGE.

IL PEUT S'AGIR DE SA PREMIÈRE CONFRONTATION AVEC UN RÔDEUR, DE SA PREMIÈRE RENCONTRE AVEC UN CAMP, D'UN PREMIER ACCIDENT, D'UN PREMIER MEURTRE, ETC...

POUR CELA, UTILISEZ LE FORMAT :

• DATE / LIEU : Description de votre moment fort.

→ VOUS POUVEZ FAIRE AUTANT DE DATES CLEFS QUE VOUS LE SOUHAITEZ.

→ IL PEUT S'AGIR DE DATES FIXES (type "le 5 mai 2017") OU DE PÉRIODES (type "février 2018", "hiver 2019", etc...).

→ SI VOTRE PERSONNAGE EFFECTUE UN ROAD-TRIP, NOTAMMENT S'IL TRAVERSE PLUSIEURS ÉTATS, FAITES CLAIREMENT APPARAÎTRE LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE SON TRAJET (EN CITANT LES VILLES PAR EXEMPLE) POUR QU'ON AIT UNE IDÉE DE SON ITINÉRAIRE.

→ PLUS IL Y AURA DE DÉTAILS, MIEUX CE SERA : LE BUT EST QUE L'ON COMPRENNE TOUTES LES ÉPREUVES PAR LESQUELLES VOTRE PERSONNAGE EST PASSE. IL N'Y A PAS DE MINIMUM DE LIGNES IMPOSE MAIS UN TEXTE FOURNI FERAIT ENVIRON 10-15 LIGNES PAR ÉVÉNEMENT MARQUANT.

→ L'UNE DE CES DATES DEVRA OBLIGATOIREMENT SE TROUVER EN OCTOBRE 2015 AU DÉBUT DE L’ÉPIDÉMIE ; UNE AUTRE DEVRAIT SE TROUVER DANS LES 6 DERNIERS MOIS AVANT LE "PRÉSENT".



RACONTEZ ICI A QUOI RESSEMBLE UNE JOURNÉE DE VOTRE PERSONNAGE AUJOURD'HUI. S'IL EST DANS UN CAMP, COMMENT PARTICIPE-T-IL A LA VIE COMMUNE ? QUELLE EST SA RELATION AVEC L'AUTORITÉ ? S'IL EST TRAVELER, QUELLES SONT SES HABITUDES AU JOUR LE JOUR ? ETC...


Time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Eugen
• Âge irl : 27 ans
• Présence : Suffisamment pour répondre à vos RPs ~
• Personnage : Inventé [x ] / scénario/prédef [ ]
• Code du règlement : Code validé par Zelda

• Comment avez-vous découvert le forum ? :
Grâce à Erwin.
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? :
L'activité, le nombre de personnes inscrites ainsi que le design. Le contexte. Tout un tas de trucs quoi !
• Crédits (avatar et gifs) :
The internet



passeport :
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Eugen Winkelbauer | Fear leads to panic, panic leads to pain, pain leads to anger, anger leads to hate.

Jeu 12 Mar 2020 - 17:21

Un copain guitariste, waaai ! \o/

Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche !
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Eugen Winkelbauer | Fear leads to panic, panic leads to pain, pain leads to anger, anger leads to hate.

Jeu 12 Mar 2020 - 17:58

Je surkiffe ce pseudo :smile12:

Bienvenue iciii :smile43:


And I know this is the truth, 'cause I've been staring at my death so many times. These scary monsters roaming in the halls, I wish I could just block the doors and stay in bed until the clock will chime. I felt like I won, but I wasn't done. The nightmare repeats itself every time
❝If I had to lose you, I’d probably lose myself.❞


Lisandro Sedillo
Lisandro Sedillo
Survivor
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Eugen Winkelbauer | Fear leads to panic, panic leads to pain, pain leads to anger, anger leads to hate.

Jeu 12 Mar 2020 - 18:01

Bienvenue par ici!



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Eugen Winkelbauer | Fear leads to panic, panic leads to pain, pain leads to anger, anger leads to hate.

Jeu 12 Mar 2020 - 18:17

Bienvenue à bord ! =D
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Eugen Winkelbauer | Fear leads to panic, panic leads to pain, pain leads to anger, anger leads to hate.

Jeu 12 Mar 2020 - 18:22

Ich bin eine kleine Kartoffel !
Voilà, c'est la seule chose ou presque que je sais dire en allemand Eugen Winkelbauer | Fear leads to panic, panic leads to pain, pain leads to anger, anger leads to hate. 2885930187
Bienvenue parmi nous ! :MisterGreen:
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Eugen Winkelbauer | Fear leads to panic, panic leads to pain, pain leads to anger, anger leads to hate.

Jeu 12 Mar 2020 - 19:12

Bienvenuuuuuuuuue ! :smile45:
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Eugen Winkelbauer | Fear leads to panic, panic leads to pain, pain leads to anger, anger leads to hate.

Contenu sponsorisé
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 4 1, 2, 3, 4  Suivant

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum