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Re: Back when we had nothing

Mar 14 Mai 2019 - 11:49

Back when we had nothing


tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man my boy. but for now it’s time to run...


Y avait rien d'autre à faire, ils allaient sûrement pas se poser pépouze, comme des lapins de six semaines trop crédules pour imaginer que des manouches rôdaient potentiellement pas dans le coin. Lance était d'accord, Will aussi même s'il avait pas l'air jouasse de l'accompagner. Il a tort à ton avis ? Pas vraiment ouais, c'était en partie sa faute si c'était la merde entre eux tous, peut-être même que c'était de son putain de fait s'ils étaient tous ici, loin du Fort et de son confort, à en chier chaque jour un peu plus pour à peine quelques heures de repos.

Son regard passa de Mayfield à Walker, jusqu'à Zack qui approuvait à son tour, puis à May. Vingt minutes ... vous foutez l'camp. Si un rictus aurait pu fuir ses lèvres jadis mais là, rien, pas une réaction plutôt même une approbation de sa part à l'encontre de la grande tige. Goldenberg était pas handicapée certes, mais si elle devait attendre un retour qui n'arriverait pas, parce que seul le con inexistant savait ce qui se cachait dans cette piaule immense, alors autant qu'il l'invite à se barrer ouais. Ainsi elles seraient sauves, toutes les deux et le reste des siens avec. Morgan filerait avec Ansel, chose acceptée par leur leader, quant à eux, Nathan décrocha le couteau de sa ceinture et avança ver le portail en compagnie du duo masculin. Lance en première ligne, Will non loin, le journaliste fermait la marche, grimaçant légèrement quand les gonds couinèrent.

- Si on reste ici j'pense qu'c'est un des premiers truc qu'faudra huiler pour éviter qu'les décérébrés aux alentours viennent nous proposer d'rejoindre leur religion approximative. Lâcha-t-il, plaisantant quelque peu, avant de constater l'état de cette espèce de cour intérieur. Jardin en friches, herbes folles et hautes, puis deux trois pécores dont le nez bouffé par la mort pointait déjà dans leur direction. Un chacun.

Portillon refermé, le journaliste avança lentement dans cette nature sauvage avant de caler le poing américain de sa lame dans la gueule béante du cadavre qu'il cloua au sol pour ensuite lui offrir le salut qu'il méritait peut-être pas. Un de moins donc, les deux autres se chargeaient sans doute de leur propre cible tandis que lui fixait les murs où courraient le lierre. Pas de vitres pétées, pas de lézardes aux pierres qui constituaient l’édifice, peut-être bien qu'ils avaient trouvé là ce que Zack espérait.

- C'grand, on fait quoi, on reste ensemble où un s'charge d'l'espèce d'intendance pendant qu'les autres font l'tour intérieur d'la bicoque ? Immense cette place, se séparer n'était peut-être pas une bonne idée. Certes ils iraient sans doute plus vite, mais mieux valait prendre un peu plus de temps et assurer les arrières des uns et des autres. Les mecs ?

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