Hell is empty and all the devils are here

Mar 20 Nov 2018 - 21:09


LINCOLN RYAN FINCH
38 ANS AMÉRICAINE COGÉRANT D'UN BAR TRAVELERS

i've got a war in my mind

Malgré tout ce que l’on vous dira sur Lincoln, il faudra toutefois reconnaître que ça prend beaucoup de résilience pour traverser tout ce qu’il a du traverser. Munie d’une excellente capacité d’adaptation et d’une réelle endurance face à la difficulté et au malheur, l’homme sait se relever de n’importe quelle situation qui en mettrait à terre plus d’un. S’étant construit, au fil des ans, une carapace assez solide pour le préserver de bien des souffrances. Une carapace toutefois froide et dure, qui dissimule aux regards des autres, des sentiments sincères. Dépeignant l’homme comme étant plus austère qu’il ne l’est réellement sous cette robuste armure qui en aveugle même son propre propriétaire.

Étant dotée d’une grande détermination à atteindre les buts qu’il se fixe, Lincoln n’hésitera pas une seule seconde à manipuler et à mentir pour arriver à ses fins. Il ne vous faudra surtout pas croire tout ce qui sort de sa bouche de vipère, ni toutes les promesses qu’il vous fait, car il se pourrait très bien qu’il vous dise ce que vous voulez entendre simplement pour obtenir ce pour quoi vous lui êtes utile. Exploitant les autres dans ses relations interpersonnelles, les utilisant pour servir ses propres intérêts. J’oignant la violence, le chantage et l’intimidation à son portrait, alors que pour lui, absolument tous les moyens sont permis pour atteindre ses objectifs. Aucunes limites morales ou codes civil ne l’arrêtons, car il ne semble pas partager la même notion du bien et du mal que la majorité d’entre nous. Faisant preuve d’un manque d'empathie et d’une incapacité à partager les sentiments et les besoins d'autrui. Pouvant le mener jusqu’à tuer de sang froid, sans remord ni regrets, si c’est ce qu’il juge nécessaire pour son propre bien être.

Et allez savoir qu’il est rusé et très perspicace pour sonder les pensées et les intentions des autres. Sans que vous vous en rendiez compte, Finch lira peut-être en vous comme dans un livre ouvert et n’hésitera pas à se servir de cette habileté à son avantage. Usant de toute sorte de stratagèmes pour tirer les ficelles du jeu et gérer les situations comme bon lui semble. Faisant de lui un homme très contrôlant, qui aime avoir l’emprise sur son entourage et sur sa vie en général. Lincoln n’accepte pas qu’on lui dicte quoi faire, ni comment le faire, car il aura déjà sa petite idée sur la question et bonne chance à vous d’essayer de la lui changer.

Son côté très charismatique l’aidera néanmoins à nous faire oublier ses nombreux défauts. Dégageant une énergie attirante – faisant rire par ses mimiques et ses plaisanteries – ainsi qu’un sens inné pour prendre le rôle du leader. Il arrive remarquablement bien à se faire apprécier et respecter par son entourage. Réussissant à en piéger certain dans son filet, juste assez pour répondre à un besoin excessif d'être aimé et admiré. Il utilisera également la séduction pour son propre plaisir, enchainant les relations d’une nuit, apathique au tord que ça pourrait faire aux autres. Drôle, souriant et charmeur, une façade qui cache une vérité bien plus sombre et égocentrique. Il se croit au dessus de tout, n’accordant de l’importance qu’à lui-même et pratiquement aucune aux autres. Il a d’ailleurs une confiance et une assurance démesurée en ses capacités. Allant jusqu’à se croire surpuissant face aux dangers qui guettes depuis le début de cette épidémie. S’il a l’impression que ce nouveau monde a été fait pour lui et qu’il s’y sent à sa place, c’est simplement parce qu’il connaît la violence et qu’il ne craint pas d’y succomber. Désillusion qui pourrait très certainement finir par lui jouer de mauvais tours.

De sa personnalité égocentrique découlent nombreux traits narcissiques. Lin ne fera jamais rien qui ne lui rapporterait rien, car il pense que tout lui est dû. S'attendant même, sans raison, à bénéficier d'un traitement de faveur et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits. D’ailleurs très colérique de nature, il s'énerve facilement lorsqu’on ne répond pas immédiatement à ces fameux désirs ou à ses besoins. S’impatientant au moindre petit délai, qui vous vaudra une véritable explosion de cris, d’insultes et de coups. Mieux vaut pour vous de ne pas vous trouver dans les parage lorsque l’une de ces crises de colère surviendra.

Il n’en demeure pas moins un homme très indépendant qui ne se fit qu’à lui-même pour sa survit. Étant très autonome pour survenir à ses propres besoins, Lincoln ne dépend de personne. S’il s’entoure, s’est uniquement pour se divertir ou pour utiliser ce que l’autre a, qu’il n’a pas déjà lui-même. La méfiance qu’éprouve Finch envers les autres, le pousse encore davantage vers cette indépendance… Il ne fait confiance à personne d’autre que lui-même. Toujours sur ses gardes et prêt à se défendre ou à riposter au moindre petit signe – même si ces signes sont parfois le fruit de son imagination. Une méfiance qui fut peut-être accentuée depuis l’éclosion de l’épidémie et par l’instinct de survie qu’elle engendre, mais qui était déjà bien présente chez Lincoln avant que tout cela ne commence.

L’enfance difficile qu’a connue Finch, peut avoir laisser certaines séquelles ; un trouble de l’attachement, par exemple. Se traduisant chez lui comme la peur de l’abandon dont il a souffert lorsqu’il était enfant. Il abandonnera avant de se faire abandonner, sabotant le lien de confiance qui peut s’installer entre lui et les autres. En d’autre mot, lorsqu’il sent qu’il se rapproche émotionnellement d’une personne, il s’empresse de la rejeter avant de courir le risque que celle-ci ne le fasse pour lui. Mettant un terme prématurément à des relations qui pourraient devenir sérieuses pour lui. Faisant en sorte qu’il n’y ait jamais personne d’assez près pour le faire souffrir.

Pour finir, même les grands gaillards ont des faiblesses. Celle de Lincoln est sa peur de l’eau du au fait qu'il ne sait pas nager.



and blood on my hands

Avec son un mètre quatre-vingt-treize de haut, Lincoln a toujours été l’un des plus grands de son entourage. Coutumier de dépasser les autres par une bonne tête, il prend soin de sa carrure imposante. Le monde actuel aura beau être déjà bien assez physique comme ça, il ne manque tout de même pas une occasion de se muscler d’avantage avec quelques entrainements supplémentaire. Munie d’une force physique développé qui témoigne de sa robustesse – même avant cette épidémie – il apprécie les regards intimidés qu’on lui lance parfois lorsqu’on le voit passer. Et comme pour ajouter à ce physique déjà menaçant par sa taille, il préfère garder barbe et cheveux longs. Une tignasse marron foncée aux mèches ondulés et plus claires dans les pointes, lui donnant une allure sauvage et délinquante qui lui vaut tout autant crainte que attrait chez ceux et celles qui croisent son chemin.

La balance affichait autour des cent-six kilos avant l’épidémie. Une corpulence qu’il aura certainement conserver avec sa musculation qui n’a rien perdu de son aplomb depuis. La seule raison pour laquelle il pourrait s’être allégé quelque peu, est ce régime forcé de ce nouveau monde post-apocalyptique. Son alimentation n’est plus la même qu’avant. Un manque de nutriment et de sommeil qui se lit parfois sur les traits tiré de son visage.

Des iris dont la couleur est un mélange de brun et de vert, sous des sourcils en triangle, Lincoln a un regard profond et perçant. Tantôt charmeur, tantôt menaçant, mais toujours avec cette même lueur sauvage qui y brille en permanence. Munie d’une cicatrice à l’arcade sourcilière de l’œil gauche, d’attend d’avant l’apocalypse, il possède également une collection d’autres cicatrices, écorchures et ecchymoses qui témoignent du danger de la vie actuelle. Sur son épiderme bronzé et marqué par l’apocalypse, apparaissent aussi quelques tatouages ; dont le plus voyant est un bracelet de triangles noir recouvrant les deux-tiers de son avant bras gauche.

Finch n’avait jamais appris à nager avant que les morts ne commence à se relever et n’aura jamais eu l’occasion de l’apprendre depuis. Il se tiendra donc loin des grande étendue d’eau qui, de toute façon, cache peut-être bien des dangers dans leurs profondeurs. Une faiblesse physique qu’il ne révèlera jamais volontairement, bien trop conscient que ça pourrait devenir une arme contre lui. Au niveau vestimentaire, ce n’est plus le temps de faire son difficile. L’homme porte ce qu’il trouve et tant mieux s’il peut conserver, avec ces quelques pièces de vêtements abandonnés, son look de dur à cuire. On peut également voir briller quelques bagues à ses doigts. S’il en a perdu plusieurs qu’il a, par la suite remplacé au cours de ses sorties de ravitaillements, il est parvenu à en conserver une qui date d’avant l’apocalypse. Une bague en argent représentant une tête de mort. Ce bijou ayant appartenue à son père, Lincoln y voue une attache sentimentale. Il serait même prêt à tuer pour le récupérer si l’on le lui dérobait.

Se déplaçant principalement à pied ou en moto, il aura été obligé de changer cette dernière plusieurs fois depuis le début de l’épidémie – soit par bris, par perte ou par manque d’essence. Il porte sur son dos un pack-sac bien remplit qui contient quelques vêtements de rechanges, une corde d'escalade, un briquet bientôt à court de carburant, un sac de couchage, une trousse de secours ayant déjà servit (du fil, une aiguille, des pansements et du savon), un fil de pêche avec hameçon, une petite casserole en métal bosselé, un ouvre canne, une bouteille d'eau et quelques rations selon ce qu’il parvient à se mettre sous la main. À sa ceinture pend une hache qu'il a pris l'habitude de manier couramment, ainsi qu'un pistolet semi-automatique – un Beretta 92 – qu'il n’utilise qu'en dernier recourt. S’il a récupéré la première dans un chalet abandonné dans le nord ouest des États-Unis, là où il aura survécu à l'hiver 2016, le second il l'avait acheté à Denver, bien avant l'éclosion de l'épidémie. Il lui reste encore une cartouche de minutions 9mm pleine dans son sac. Puis, en plus de ses deux armes, Lincoln garde toujours un couteau de survie bien dissimulé sur lui, au cas où les choses tourneraient mal. Couteau récupérer sur le corps d'un mort.


a storm is coming


Le 24 octobre 1980, à Détroit
Né à Détroit, dans l’état du Michigan, Lincoln est l’enfant unique d’un couple éprouvant, déjà avant sa naissance, des difficultés sociaux-économiques assez importantes. Ses parents, Allison et Ryan Finch, sont originaires du Michigan où ils s’installent ensemble pour démarrer un nouveau chapitre de leur vie. Toutefois, ce chapitre ne s’avère pas aussi fleurissant qu’ils l’auraient voulu. Avec un nid familial qui se veut rapidement dysfonctionnel ; un père violent et une mère anxieuse-dépressive. Rien pour bien démarrer l’existence d’un nouveau né…

Allison n’avait que 19 ans lorsqu’elle mis au monde son fils à l’hôpital Henry Ford de Détroit. Elle doit alors jongler avec l’absence d’un model significatif pour son nouveau rôle de mère et un tempérament anxieux-dépressif qui ne lui facilite pas la tâche… Ayant une très basse estime d’elle-même, la jeune femme se sent rapidement dépassée et incompétente à s’occuper du bébé qui lui demande beaucoup plus d’attention et de soins que ce qu’elle s’imaginait. Quant au père du bambin, Ryan Finch, il n’est pas d’une grande aide dans ce portrait familial. Trempant dans le milieu criminel des gangs de rue depuis plusieurs années, il se veut un conjoint alcoolique et violent. S’emportant rapidement et n’hésitant pas à lever la voix et la main pour faire entendre son impatience ou son désaccord. S’il lui arrive, à l’occasion, de perdre le contrôle et de s’en prendre à son fils, la violence physique demeure principalement tournée vers la mère de l'enfant. Des conflits conjugaux qui éclatent par milliers et dont les cris et les menaces sont tout aussi présents que les coups. Une violence que même lorsqu’il ne la subit pas directement, Lincoln est victime d’en être témoin.

Si au départ, Allison fera aux meilleurs de ses connaissances dans son rôle de mère et d’épouse, elle finira bien assez tôt par jeter l’éponge... Devenant rapidement le type de femme soumise et effacée dans ce tableau de la violence conjugale. Ne parvenant même pas, au fil des ans, a développer une bonne relation avec son fils qui aura du mal à éprouver de la sympathie à son égard. La trouvant beaucoup trop lâche et fragile. Voyant dans cette faiblesse, un abandon de la part de celle qui l’a mise au monde, car elle n’aura jamais assez forte pour les défendre. Lincoln s’alliera plutôt du côté de son père, celui qui mène définitivement le bateau. Calquant ses gestes et ses paroles – imitant l'homme jusque dans la violence qu'il sert à sa femme. Voyant en lui, un model de force et de puissance qu’il veut acquérir à son tour. Une admiration qu’il vouera très tôt pour son géniteur à qui il essayera de plaire par tous les moyens. C’est le jeu du dominant ou dominé, dont Lin apprendra très jeune à suivre les règles.


Septembre 1985, à Détroit — 5 ans
À 5 ans, il débute l’école, comme tous les autres enfants de son âge. Toutefois, le corps enseignant de son établissement dénote bien assez vite quelques problématiques inquiétantes ; absentéisme scolaire, manque de matériel, hygiène physique négligé et parfois même quelques marques de violence sur le corps… L’hypothèse de la négligence et d’un possible abus physique franchis leurs lèvres au milieu de l’année scolaire. La dysfonction familiale n’est pas passée inaperçus, au grand courroux de Ryan – le père – qui dément haut et fort les accusations de l’école. Trouvant toujours de bonnes excuses pour expliquer chacune des problématiques rapportées.

Malgré tous leurs conflits – et la violence de ces derniers – l’union familiale est très puissante et essentielle chez les Finch. S'ils s'entre déchirent lorsqu'ils sont à la maison, une fois à l'extérieur toutefois, ils n’hésitent pas une seule seconde à se couvrir les uns et les autres. Se protégeant mutuellement en niant toutes problématiques. Camouflant leurs conflits aux regards extérieurs et démontrant une loyauté tissé très serré qui sera difficile à démanteler. Dans les années qui suivront son entrée à l’école, Lincoln apprendra progressivement à cacher ses tracas familiaux pour éviter d’avoir plus de problèmes qu’il n’en a déjà. Ce qui se passe à la maison est un sujet tabou dont il ne doit pas parler. Bien sûr, il ne cachera pas forcément bien ses marques physiques, mais il apprendra à mentir lorsqu’on le questionne trop sur la question. Les mensonges farfelus d’un enfant, sans plus.


Novembre 1989, à Chicago — 9 ans
Les services sociaux s’étant mis le nez dans leur affaire, la famille déménage dans l’état de l’Illinois, à Chicago. Espérant ainsi pouvoir repartir sur de nouvelles bases et surtout, cacher plus efficacement leur dynamique familial aux regard extérieur. Démontrant, aux services sociaux, la façade d’une famille qui se reprend tranquillement en main. Mais ces derniers ne sont pas dupe et demeurent très pointilleux sur le sujet. Continuant de surveiller le dossier de près. Allison et Ryan – même s’ils vous dirons que c’est dans le but de les berner et d’acheter la paix – feront néanmoins ce qu’on leur demande de faire et collaboreront à leur façon. La sécurité de Lincoln n'est donc pas considérée comme compromise, pas suffisamment du moins pour agir plus sévèrement sur la question.

Avec ce déménagement, Lincoln doit cependant tout recommencer à zéro pour se construire un nouveau cercle d’amis. Nouvelle école, nouveau quartier, nouvelle ville… C’est un coup dur pour un enfant de 9 ans dont la capacité d’adaptation sera mise à rude épreuve. C’est à cet âge – et confronté à tous ces changements – qu’il développe certains comportements perturbateurs. Il se met alors à confronter l’autorité des enseignants et autres professionnels de l’école. Ne respectant pas toujours les codes de vie de l’établissement, jouant le rôle d’un leader négatif pour ses pairs qu’il entraine avec lui dans ses mauvais coups et éprouvant beaucoup de difficulté à tisser un lien de confiance significatif avec l’adulte. Il commence alors un suivi serré avec les intervenants de l’école, afin de tenter de travailler sur ses comportements. Suivis qui, d’ailleurs, sera appuyé par les services sociaux.

Toutefois, un père qui protège et encourage les mauvais comportements de son fils ne permet pas d’intervenir efficacement sur les difficultés… Lincoln sera récalcitrant à l’aide qu’on lui apporte, jugeant qu’il n’en a pas de besoin. Dans sa perception des choses, il va parfaitement bien et ne présente aucunes problématiques. Il vous dira même que c’est les adultes de l’école et les services sociaux attardés qui en ont.


Juin 1990, à Chicago — 10 ans
Un an s’écoule, Lincoln s’est adapté à son nouveau quartier, mais il n’est pas au bout de ses peines... L’enfant de 10 ans doit maintenant faire face au décès de sa mère, des suites d’une complication médicale ; une pneumonie qui n’a pas été traitée correctement. Lin avait beau entretenir une mauvaise relation avec Allison qu’il trouvait, de toute façon, beaucoup trop faible – décès qui, pour lui, vient appuyer cette pensée – ça restait sa mère malgré tout… Un autre abandon, un autre coup dur a encaissé. Une autre occasion de démontrer sa capacité d’adaptation.

Lincoln vit maintenant seul avec son père Ryan, qui lui fait clairement comprendre qu’il ne veut pas l’avoir trop souvent dans les pattes. La violence physique, tout comme celle psychologique, est toutefois beaucoup moins présente, car Lin évite d’embêter son père et apprend à se débrouiller par lui même. Si l’enfant a toujours admiré son géniteur, aveugle au mal qu’il commet et prêt à tout pour lui plaire, c’est dans les années à venir que ça portera ses fruits. Moins à cran depuis que les conflits conjugaux ne son plus de la partie, Ryan s’intéresse de plus en plus à son fils. Découvrant en lui un allié et un successeur prometteur. C’est alors le début d’une bonne relation qui s’installe tranquillement entre le père et le fils, dont le premier initie le second au milieu criminel. L’apportant avec lui lors de ses meetings avec sa gang de motards, afin qu’il puisse rencontrer les membres et surtout, tisser des liens d'amitiés avec les enfants de ceux-ci. Lui inculquant les bases d’une mentalité déviante.

Du côté académique, les résultats scolaires de Lincoln ne sont pas fleurissants, mais il en a franchement rien à faire. S’il respecte tout juste le plan d’intervention que l’école à monter pour lui – et dont les objectifs principaux vise le respect et la présence régulière en classe – c’est simplement pour s’éviter des conséquences. Autrement, il ne voit pas d’autre intérêts à performer dans ses études.


1996, à Chicago — 16 ans
Cela fait déjà près de huit ans qu’il vit à Chicago et la relation avec son père s’est nettement améliorée depuis le décès d’Allison. La violence n’est pratiquement plus présente, en dehors de celle que leur apporte le milieu criminel. Des conflits, des menaces, des coups, des règlements de comptes… la pression habituel des gangs de rue.

Lincoln tombe dans l’alcool et les drogues légères à l’adolescence. Ce n’est pas bien difficile pour lui de s’en procurer étant donné que son père en rapporte déjà à la maison et que ses amis proches trempent également dans le milieu. Il se met à fréquenter régulière certains bars et concerts Heavy Métal. Présentant de fausses cartes d’identités et s’entourant d’un cercle d’amis plus vieux que lui. À cet âge, Lincoln est très influençable et veut à tout prix bien paraître au regard de ses pairs. Il vit à fond son adolescence qui s’avère être une très belle période à ses yeux. Plus de liberté et plus de plaisirs. Il expérimente la vie sous toute ses facettes. Repoussant toujours plus loin la limite dans sa quête de l’adrénaline que lui procure l'interdit. Enchainant les délits mineurs tel que le vol à l'étalage, les entrées par infraction sur des propriétés privés, la consommation, etc.

Il quittera l’école à 16 ans, l’âge maximal d’obligation scolaire. Ses résultats n’ayant jamais été très impressionnants, il en avait plus que marre de se faire chier en classe. À suivre un plan d’intervention qu’il trouvait tout aussi ridicule qu’inutile. Préférant user de son temps libre pour se divertir au maximum et gagner un revenue par le biais de vols, de recel et du travail qu’il occupe dans le dépanneur du coin. Prenant de plus en plus part aux activités illicites de son père – principalement en recrutant de nouveaux membres pour lui.


Septembre 1998, à Chicago — 18 ans
Pour souligner les 18 ans de son fils, Ryan l’initie pour de bon à sa gang de motards et font ensemble une passe d’argent ; une vente de plusieurs grammes de stupéfiants à un groupe avec qui ils font affaire. L’échange ne se déroulera toutefois pas comme prévu et se finira par de nombreuses arrestations, dont celle de Ryan qui sera condamné à purger une peine de plusieurs années en prison. Il couvrira néanmoins son fils pour qu’il n’obtienne que des accusations non fondées.


Octobre 1998, à Denver — 18 ans
Suite à l’arrestation de son père, Lincoln ne peu pas se risquer à garder contacte avec les membres restant de leur gang de motards. Il n’a d’autre choix que de déménager chez son cousin ; Jayden « Jay » Finch, qui habite Denver, dans l’état du Colorado. Ce dernier, bien qu’ils ne se soient vus qu'à quelques reprises lorsqu'ils étaient plus jeunes, ne peut se résoudre à laisser un membre de sa famille dans le pétrin. Le lien du sang étant quelque chose de très précieux et important à ses yeux, il n'hésite pas à offrir son aide et son hospitalité. Du côté de leurs pères – celui de Jay étant le frère ainé de celui de Lin – bien que leur relation soit compliquée, ils n'auront jamais coupé définitivement les ponts. Mais si l'oncle de Lincoln a également ses propres démêlés dans le milieu criminel, son fils, quant à lui, désapprouve cette vocation et entend bien ramener son cousin sur le droit chemin. Désireux de lui donner une seconde chance de démarrer sa vie adulte sur le bon pied. Pour Lincoln, c’est la meilleure façon d’effacer tous les soupçons qui pèsent sur lui.

Jayden est propriétaire d’un bar huppé en plein centre-ville de Denver et engage alors Lin comme plongeur dans ce bar. Celui-ci, démontrant une bonne volonté, gagnera peu à peu la confiance de son cousin et sera promu barman quelques mois plus tard. Lincoln la joue profil bas pendant trois longues années lors desquels il se trouve un appartement et poursuit sa carrière de barman dans le bar de son cousin. Jusqu’à ce que ses problèmes sociaux et comportementaux le rattrapent… Retombant dans la consommation et les mauvaises fréquentations. Se faisant de nouveau approcher par les gangs de rue.


Mai 2001, dans l'ouest des États-Unis — 21 ans
Sous les conseils avisés de son cousin, Lincoln quitte le monde criminelle de la ville et commence à voyager en solitaire. Enchainant les jobines un peu partout où il passe. Travaillant principalement dans les auberges, les motels et les restaurants où il s’arrête. Parcourant les rocheuses et les terres de l'ouest des États-Unis, il apprécie grandement la compagnie de la nature et cette vie de nomade. Il n’a pas d’attache nul part et ne cherche pas à en avoir en dehors de son pack-sac et de sa moto – une Harley Davidson qu’il aura acheté avant de partir.


Juin 2003, à Seattle — 23 ans
Puis, lorsque viendra le temps d’agrandir son réseau et d’ouvrir une succursale à Seattle, Jay offrira à Lincoln de devenir son bras droit ; l’embauchant d’abord comme barman dans ce nouvel établissement. Son cousin lui attribuera progressivement quelques tâches de gestion qu’il lui enseignera personnellement lors de ses nombreuses visites à Seattle. Par précaution, il lui fait néanmoins signer un contrat d’embauche stipulant clairement que le bar devra rester en tout temps « clean » – interdiction de l’utiliser pour des tâches criminelles quelles qu’elles soit.

C’est le grand retour en ville pour l’homme de 23 ans. Il emménage donc à Seattle, après deux ans de vie en solitaire sur les routes et prend possession du logement de style Loft au dessus du bar de son cousin. Si, au départ, la vie mouvementé de la ville est déstabilisante après avoir connu un rythme beaucoup plus libre et paisible, Lincoln reprend pied rapidement. Il mettra quelques mois avant de se placer complètement et de finir par surnommer son logement le « Squat » ; en l’honneur des nombreux amis et fréquentations d’un soir qui s’enchaîneront, jour et nuit, sous son toit. Les partys se font fréquent au « Squat », l’alcool et les drogues légères y coule à flot. Cependant, c’est une façon détourné de respecter le contrat de son cousin, car ce qui se passe au « Squat » reste au « Squat » et ne se mêle pas à l’activité du bar en dessous. Lin comprend très bien l’enjeu et n’a pas l’intention de replonger dans la criminalité de nouveau. Préférant prendre la main que lui tend son cousin et grimper les marche de l'échelle qui le mènera vers la gérance de ce bar qu’il considère déjà comme le sien.


2008, à Seattle — 28 ans
C’est à l’été de ses 28 ans qu’il rencontre Hailey – cette jeune femme venu noyé sa peine dans l’alcool du bar. Utilisant sa faiblesse pour la séduire, il s’affichera comme étant en couple quelques semaines plus tard. Cela n’empêche toutefois pas Lincoln de poursuivre à courir les jupons et de traiter sa copine, la plus part du temps, comme sa putain. Toutefois trop aveuglé par son amour pour l’homme, Hailey ferme les yeux sur ses comportements dénigrant. Minimisant la situation en lui trouvant toutes les excuses du monde.

Violence physique et verbale font partie quotidienne du couple qui, on va se le dire, n’a pas une relation des plus saines. Une reproduction du pattern familial dont avait connu Lincoln dans son enfance. Est-ce que l’homme éprouve de réels sentiments pour Hailey ? C’est difficile à dire étant donné son profil narcissique et sa peur excessive de l’abandon qui le pousse à rester émotionnellement loin de tout. Chose certaine, toutefois, il veut la jeune femme pour lui toute seul, tel un trophée qu’il aime afficher fièrement et jalousement. Il n’hésitera donc pas à user de manipulation pour se racheter lorsqu’il franchit la ligne – chose qu’il fait fréquemment – faisant des pieds et des mains pour la garder auprès de lui. S’il ne se donne pas autant de mal pour les autres, Hailey, elle, c’est différent…


2010, à Seattle — 30 ans
Lincoln s’est enfin posé quelque part et bien qu’il continue de fréquenter les mauvaises personnes et de consommer alcool et drogues, il parvient à se tenir loin des ennuies. C’est après avoir passé près de sept ans comme simple barman, qu’il devient officiellement cogérant dans le bar de son cousin. Emplois qu’il affectionne particulièrement pour la renommer qu’il acquière auprès des clients et le contrôle qu’il détient sur l’établissement et son personnel. Appréciant la vie nocturne et animé du bar. Nourrissant l'ambition de devenir, un jour, seul et unique gérant des lieux et de se défaire pour de bon du pouvoir que conserve son cousin sur lui.


on the highway to hell

U.c.


time to meet the devil

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• comment avez-vous découvert le forum ? › Par l’intermédiaire d’un danois et de son marteau.
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fiche (c) elephant song.
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Re: Hell is empty and all the devils are here

Mar 20 Nov 2018 - 21:12

REEEEE bienvenuuue !!
Trop bien ce vava Razz
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Re: Hell is empty and all the devils are here

Mar 20 Nov 2018 - 21:13

ReBienvenue ! Jte reserve deja un rp avec ma solitaire parce que tu es trop classe!





What a lovely day.
Maxine E. Reynolds
Maxine E. Reynolds
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Re: Hell is empty and all the devils are here

Mar 20 Nov 2018 - 21:19

Rebienvenue !! Et bonne rédaction !
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Re: Hell is empty and all the devils are here

Mar 20 Nov 2018 - 21:25



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


re bienvenue !!

je le mets juste pour la,forme x)

Bon courage pour la suite de ta fiche o/ Et bon choix d'avatar !
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Re: Hell is empty and all the devils are here

Mar 20 Nov 2018 - 21:30

Que de barmans, à croire qu'il y a un lien de cause à effet entre l'alcool et la survie !

Re-bienvenue Smile
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Re: Hell is empty and all the devils are here

Mar 20 Nov 2018 - 22:03

Merci à vous tous Hell is empty and all the devils are here 1442386177 j'essaie de faire au plus vite pour vous rejoindre avec ce nouveau perso !

Emerson R. Barnett a écrit:Jte reserve deja un rp avec ma solitaire parce que tu es trop classe!
Parfaiiit!! Je t'écris dès que je sort du groupe des beige-pâle-tout-moche :MisterGreen:

June D. Phelbs a écrit:Que de barmans, à croire qu'il y a un lien de cause à effet entre l'alcool et la survie !
L'alcool y est pour tout Hell is empty and all the devils are here 3867377882
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Re: Hell is empty and all the devils are here

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