S’il avait fallu que sa famille vous décrive Maddie, ils se seraient probablement échangé un regard avant de vous dire qu’elle « est adorable. » Parce que les apparences ont toujours été très importantes pour les Cantwell, d’autant plus quand la mère est devenue sénatrice de l’Etat de Washington ; à partir de ce moment, la vie de tout le monde a été bousculée et pas forcément pour le mieux, selon l’avis de Madeline. Forcée à ce monde de bienséances et de sourires ultra-bright, elle a rapidement développé un fort caractère ainsi qu’une aptitude à la rébellion défiant toute logique. Les seules fois où elle consentait à renvoyer l’image de la jeune fille impeccable, c’était lorsque les journalistes tournaient leurs caméras vers elle. Parce qu’en dépit de son désaccord avec la carrière politique de sa mère, il ne lui serait jamais venu à l’esprit de saboter son ascension. Ce qui ne l’a jamais empêchée d’avoir la rancune tenace à ce sujet, et de la tenir personnellement responsable pendant longtemps du divorce qui a terminé de scinder leur famille.

En grandissant, son envie de s’opposer aux attentes matriarcales s’est intensifiée, et elles se sont cristallisées dans un choix d’orientation très différent de celui auquel s’attendait sa mère. Alors que la sénatrice rêvait secrètement de voir son aînée suivre ses traces, ayant reconnu certains de ses traits de caractère en elle, Madeline lui a fait un pied de nez magistral en annonçant de but en blanc son entrée en école de médecine. Et même si la nouvelle semblait sortir de nulle part, la jeune femme avait tout préparé, n’attendant qu’une réponse positive d’une des écoles pour dévoiler son plan. Elle a toujours été comme ça, Maddie, du genre à se donner un objectif et à s’y tenir jusqu’au terme. Têtue comme une mule, vraiment, mais avec juste assez de tact et de charisme pour qu’on ait envie d’être son amie malgré ses allures un peu détachées.

Déjà à l’époque, Madeline avait la fâcheuse tendance à idéaliser sa vision du monde : elle pensait que les officiers de police étaient tous des gens biens, qu’on avait toujours le choix avant de commettre un crime et que la fin ne justifiait jamais les moyens. Autant dire qu’avec les événements de ces dernières années, ledit idéalisme en a pris un coup. Mais une partie d’elle se rebiffe encore contre le changement, notamment contre le credo des Remnants qui ont la fâcheuse manie de considérer le reste du monde comme une menace potentielle. Quand elle joue les moralisatrices, on a tendance à lui rétorquer que c’est parce qu’elle n’a pas réellement souffert. Qu’elle n’a pas conscience des risques qu’ils encourent tous. Peut-être que c’est la vérité. Sans doute que sa vie dans le camp l’a protégée des pires expériences et que c’est pour ça qu’elle se montre aussi intransigeante avec les actes des autres. Elle juge beaucoup, Mads, que ce soit les autres ou elle-même. Et jusque-là, elle a toujours eu une bonne intuition concernant les autres, à quelques exceptions près.

Entrer en internat de médecine l’avait forcée, avant l’apocalypse des zombies, à faire un travail sur son côté grande gueule – et surtout, son impulsivité qui la faisait réagir au quart de tour face aux problèmes. Elle n’a jamais aimé l’idée de recevoir passivement des remontrances injustifiées et, en dépit de sa petite taille et de son inaptitude à se défendre, elle était souvent celle qui s’interposait en cas de problèmes. Dans son groupe d’internes, on la qualifiait de « petite teigne » ou, de manière plus élogieuse de « mama bear » et de « force tranquille. » Ce n’était pas tellement sa combativité qui faisait qu’ils l’appréciaient, mais plutôt le fait qu’ils savaient pouvoir compter sur elle en cas de pépin. On lui faisait confiance.

Ces derniers temps, au camp, le père de Madeline n’a de cesse de lui répéter qu’il vaudrait mieux qu’elle fasse profil bas. Son désaccord avec certaines règles en vigueur est connu de tous, mais on avait jusque-là tendance à mettre ça sur le compte de sa jeunesse à son arrivée, puis à la mort de son jeune frère quelques temps après. On la savait un peu trop audacieuse dans ses opinions, néanmoins ce n’était pas un problème. On la pardonnait sûrement un peu parce qu’elle savait se montrer utile, aussi, en vue de ses études de chirurgienne. Seulement, il ne faut pas grand-chose pour qu’une personne réfractaire devienne un élément dissident. Et ça, personne ne peut vraiment se le permettre dans le monde actuel.

→ qualities.
persévérante
sociable
audacieuse
intuitive
fiable
idéaliste → flaws.
caractérielle
rebelle
intransigeante
impulsive
rancunière
moralisatrice

→ Taille, corpulence, style vestimentaire ainsi que les équipements dont il dispose. Évidemment, votre personnage ne peut pas détenir un arsenal complet, veillez à rester logique. De plus, pour l'armement, il vous faudra expliquer sa provenance dans cette partie de la fiche ou dans les deux suivantes, c'est au choix.

→ Les informations de base doivent figurer dans l'histoire : D'où vient votre personnage, comment s'est déroulée sa vie, quelles études a-t-il fait, comment a-t-il évolué, a-t-il construit sa famille, etc. N'oubliez pas de décrire à chaque grand moment de vie l'âge de votre personnage et le lieu où il se trouve.

→ Nous n'imposons pas un nombre de ligne minimum mais sachez que des fiches trop peu détaillées ou trop longues (trop de narration avec du contenu par forcément nécessaire et révélateur) ne seront pas validées. Cependant, n'oubliez pas de détailler les événements importants de la vie de votre personnage.

→ Les faits doivent commencer dès les premiers temps de l'épidémie, merci de vous référer à la Chronologie

→ La survie de votre personnage devra être bien détaillée sur les premiers mois de l'apocalypse et les derniers jusqu'au présent. Nous autorisons les sauts temporels entre ces deux périodes mais pensez à bien narrer les faits marquants qu'a vécu votre personnage depuis tout ce temps.

Afin de suivre au mieux le parcours de votre personnage, ne négligez pas les repères temporels ! Nul besoin d'indiquer en permanence une date très précise, vous pouvez opter pour des mois, des saisons, des trimestres, etc. Sauf sur le début de l'apocalyse comme indiqué avant.
Cependant, lors d'un passage marquant/important/traumatisant, soyez précis en optant pour un mois car cela peut avoir une incidence positive ou négative dans votre jeu ou via de futurs liens.

→ Dans le même état d'esprit, nous vous conseillons également grandement d'indiquer des lieux. Merci de renseigner lors de votre narration au niveau de quelle ville, quel village, quel quartier ou quelle structure elle se situe.

→ Aucun minimum de ligne imposé mais un texte très détaillé fera obligatoirement un bon nombre de ligne. Conseil d'ami.

→ Intégrer un groupe en manque de membres, ou prendre une scénario vous rapportera des points supplémentaires !