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1 ... 14 ... 25, 26, 27 Re: Animation : Deliver us from Evil
Mar 30 Jan 2018 - 10:53
Je m'étais évidemment attendu à ce que la sentence que j'avançais ne passe pas. Comment aurait-il pu en être autrement ? Tous ici connaissaient Walter, tous avaient évolué avec lui, à ses côtés, et son acte devait en secouer plus d'un. Mais il était bien connu que les choses étaient rarement grises avec moi et que ma volonté de protéger les miens me poussait parfois à prendre des décisions relativement extrêmes. Ou peut-être justement que les autres n'en savaient rien, parce-que je n'avais jusqu'à présent pas perdu mon calme, pas laissé entrevoir le tueur qui sommeillait en moi et qui avait déjà pris des vies toujours dans cet optique de protection. Et la proposition de vote de Jonathan n'était apparemment pas passé au vu des propos d'Ashley. M'étant apprêté à répondre, j'avais été coupé par l'intervention virulente de Cassidy, laissant cependant les autres se charger de le stopper dans son geste sans quitter chaque personne présente des yeux. Trey ne faisait qu'exprimer ce que nous pensions, mais le laisser tuer le vieil homme de la sorte n'était sans doute pas la meilleure option pour lui, il n'avait pas à endosser ce rôle.
Gardant pour le moment le silence, je hochais par moment la tête aux mots de la blonde qui avait repris la parole, mots qui faisaient écho à mes propres pensées. Œil pour œil en effet, mais à quel prix ? À voir les regards des autres, il était évident que cette décision ne passerait pas mais qu'est-ce qu'ils ne comprenaient pas ? Étaient-ils sérieusement prêts à laisser partir alors qu'il savait tout de nous ? De notre emplacement et de la manière dont nous fonctionnions ? Certes, la sentence de mort était trop douce en comparaison à ce qu'il avait fait, le laisser vivre avec cela sur la conscience serait bien plus marquant, mais les risques étaient trop grands, autant de le garder ici que de le laisser partir. Chose que personne ou presque ne semblait comprendre. Notamment pas Shawna qui me le fit entendre d'un simple regard avant que les pleurs de mon enfant ne se fassent entendre, suivis par la voix froide de la métisse. Inspirant profondément, j'avais soutenu son regard, peiné de la voir aussi abattue par tout ce qui se jouait. Évidemment qu'elle ne cautionnait pas, mais je refusais de laisser une quelconque chance à ce type de s'en prendre aux miens, à elle ou notre enfant.
Soupirant bruyamment j'avais passé une main lasse sur mon front, ne la suivant cependant pas ; ma place en cet instant était ici, aux côtés d'Elena et Ashley, à trouver une solution. Si toutefois il y en avait une ''acceptable''. Aux propos de Ludwig, j'avais secoué la tête.
«Nous sommes déjà condamnés, Ludwig, condamnés à faire des choix qui coûteront la vie d'autres personnes pour sauver nos proches » avais-je simplement soufflé d'un ton sans réelle émotion, simplement une affirmation de ce à quoi ressemblaient nos vies.
Les paroles de Caleb eurent finalement raison de ma patience et, lançant des regards sombres à tous ceux autour, j'avais repris d'un air excédé.
«La sentence ne vous convient pas ? Soit. Donnez en une plus convenable, une qui ne mettra pas la vie des vôtres ou de qui que ce soit d'autre en péril, qui nous garantira qu'aucune retombée ne pourra survenir à le laisser en vie. » Marquant un court silence, j'ajoutais : «L'exil sera le plus difficile pour lui, c'est un fait, mais qu'est-ce qui vous garanti que vous ne vivrez pas dans la peur en vous disant que quelqu'un là-dehors sait tout ce qu'il se passe ici ? Quelqu'un qui a déjà porté atteinte à vos proches ? » Laisser place à la négociation, du moins essayer, sans toutefois m'ôter mon idée première de l'esprit. Ils voulaient en discuter ? Soit. Qu'ils trouvent une solution.
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Re: Animation : Deliver us from Evil
Mar 30 Jan 2018 - 18:40
Une fois à l'extérieur, l'ancien livreur commença à marcher un peu avant de rapidement se décider à simplement se poser contre un mur pour ruminer intérieurement et souffler vivement en guise d'expression de son mécontentement. Râler, chose particulièrement appréciée par le jeune homme pour lequel garder les sentiments en lui n'étaient pas envisageable pour la simple et bonne raison que ce serait alors un moyen de faire trotter ces idées bien trop longtemps dans sa tête. Tandis que là, il pouvait pester, même en lâchant un mot ci et là et soupirer autant qu'il le souhaitait, ça lui servait d'exutoire. Cela ne signifiait pas pour autant que demain il aurait tout oublié, non, mais en tout cas qu'il serait moins boudeur éventuellement.
Machinalement, il porta ses mains à ses poches pour les tapoter et chercher une cigarette. Vieille habitude toujours encrée dans son esprit alors que cela faisait maintenant plusieurs jours qu'il n'en avait pas touchée une. Sa consommation avait drastiquement diminuée, mais il gardait un certain plaisir à s'en griller une quotidiennement lorsqu'il le pouvait. Mais pas ce jour-là. « Pff, bah ouais, journée de merde hein. » grogna-t-il dans un murmure quasi silencieux ne parvenant même pas jusqu'à ses oreilles.
Bras croisés, visage fermé et perdu dans ses pensées, Jonathan n'avait même pas entendu Caleb arrivait. Il réalisa sa présence lorsque ce dernier lui adressa la parole et qu'il réussit à faire esquisser un léger sourire à Jon. « Alors là, grande question à laquelle je n'ai pas de réponse... - dit-il à propos d'Ashley et lui en ponctuant sa phrase d'un haussement d'épaules après s'être tourné un peu vers l'homme – Comme je l'ai dit, je te rejoins complètement. Avant, on remontait en cause la peine de mort dans notre pays, on s'interrogeait sur le fait que certaines injustices existaient au niveau des condamnations. Je vais certainement dire n'importe quoi parce que là je n'ai pas d'exemple précis, mais où était la justice lorsqu'un homme était condamné à de multiples reprises pour des vols étant fait pour simplement vivre et qui se prenait au final une peine de 15 ans, tandis qu'un meurtrier lui allait passer que 10 ans avant de se prendre du poison dans les veines ou autre. Et maintenant alors ? On le tue pour faire quoi ? Instaurer la peur ? Montrer l'exemple ? Nous protéger ? Le punir simplement ? C'est presque un cadeau qu'on lui fait à ce pourri. Je sais pas ce qu'ils se disent à l'intérieur, et je m'en fous, qu'ils fassent ce qu'ils veulent tant que la décision est prise par le groupe et non 3 personnes. » finit-il par répondre dans un monologue qui lui était rare.
Jon ne s'était jamais vraiment identifié aux idées politiques d'un parti, il se disait toujours qu'il y avait du bon et du moins bon partout sans s'intéresser plus que ça à ce domaine qui restait loin de son quotidien. En revanche, il réfutait dans son intégralité la peine capitale qui lui semblait injuste et trop facile. Il préférait voir des personnes recevoir les peines un peu idiotes de 250 ans de prison car elles signifiaient une réelle prison à vie. « J'hésite entre une cours de récré ou une session parlementaire ou autre regroupement politique. Les deux peuvent être assez similaires tu trouves pas ? » questionna le jeune homme sur un ton amusé afin de penser à autre chose.
Machinalement, il porta ses mains à ses poches pour les tapoter et chercher une cigarette. Vieille habitude toujours encrée dans son esprit alors que cela faisait maintenant plusieurs jours qu'il n'en avait pas touchée une. Sa consommation avait drastiquement diminuée, mais il gardait un certain plaisir à s'en griller une quotidiennement lorsqu'il le pouvait. Mais pas ce jour-là. « Pff, bah ouais, journée de merde hein. » grogna-t-il dans un murmure quasi silencieux ne parvenant même pas jusqu'à ses oreilles.
Bras croisés, visage fermé et perdu dans ses pensées, Jonathan n'avait même pas entendu Caleb arrivait. Il réalisa sa présence lorsque ce dernier lui adressa la parole et qu'il réussit à faire esquisser un léger sourire à Jon. « Alors là, grande question à laquelle je n'ai pas de réponse... - dit-il à propos d'Ashley et lui en ponctuant sa phrase d'un haussement d'épaules après s'être tourné un peu vers l'homme – Comme je l'ai dit, je te rejoins complètement. Avant, on remontait en cause la peine de mort dans notre pays, on s'interrogeait sur le fait que certaines injustices existaient au niveau des condamnations. Je vais certainement dire n'importe quoi parce que là je n'ai pas d'exemple précis, mais où était la justice lorsqu'un homme était condamné à de multiples reprises pour des vols étant fait pour simplement vivre et qui se prenait au final une peine de 15 ans, tandis qu'un meurtrier lui allait passer que 10 ans avant de se prendre du poison dans les veines ou autre. Et maintenant alors ? On le tue pour faire quoi ? Instaurer la peur ? Montrer l'exemple ? Nous protéger ? Le punir simplement ? C'est presque un cadeau qu'on lui fait à ce pourri. Je sais pas ce qu'ils se disent à l'intérieur, et je m'en fous, qu'ils fassent ce qu'ils veulent tant que la décision est prise par le groupe et non 3 personnes. » finit-il par répondre dans un monologue qui lui était rare.
Jon ne s'était jamais vraiment identifié aux idées politiques d'un parti, il se disait toujours qu'il y avait du bon et du moins bon partout sans s'intéresser plus que ça à ce domaine qui restait loin de son quotidien. En revanche, il réfutait dans son intégralité la peine capitale qui lui semblait injuste et trop facile. Il préférait voir des personnes recevoir les peines un peu idiotes de 250 ans de prison car elles signifiaient une réelle prison à vie. « J'hésite entre une cours de récré ou une session parlementaire ou autre regroupement politique. Les deux peuvent être assez similaires tu trouves pas ? » questionna le jeune homme sur un ton amusé afin de penser à autre chose.
- Spoiler:
- Jon râle, veut fumer mais n'a rien et rejoins une nouvelle fois l'idée de Caleb
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Re: Animation : Deliver us from Evil
Mar 30 Jan 2018 - 19:42
En sortant, l’homme politique ne mit pas longtemps à trouver celui qu’il cherchait adossé contre le mur. Il avait lancé la discussion et il était heureux de voir qu’elle avait été plutôt bien accueillie par son interlocuteur. La remarque concernant Ashley lui fit tout de même un peu de peine, il savait que les relations de couple n’étaient pas toujours faciles à vivre même s’il n’avait pas à se plaindre avec Éléen.
- Je pourrais parler du système pénitencier de notre défunt pays, mais est-ce que c’est vraiment ça qui est important dans cette conversation ? Je ne pense pas. Je comprends ce que tu veux et la seule chose que je me dis c’est que si on avait fait du mal à Eileen, j’aurais voulu plus que la mort pour cet homme, maintenant, le problème, c’est qu’ils ne savent pas gérer ce genre de chose. Qui pourrait l’être en même temps…
Lui sans doute, mais ça il se gardait bien de le dire parce qu’il ne voulait pas passer pour l’homme qu’il était réellement. Il ne voulait pas paraitre, aussi avide de pouvoir qu’il n’était réellement. Il voulait simplement se faire une petite place doucement et apprendre à connaitre les gens autour de lui. De toute façon le pouvoir n’était plus pour lui, il le savait, du moins, il essayait de s’en convaincre.
- Plutôt que de dire : "On va le tuer, des objections ?" Ils auraient dû apporter les choses d’une autre façon. Ce n’était pas à toi de proposer l’idée du vote ça aurait dû venir d’eux même et puis on ne balance pas des sentences comme ça devant le coupable. On n’est pas au marché du tapis du coin, enfin…
Il soupira bruyamment à cette remarque, tant d’erreurs avaient été faites par le trio de tête, mais ce n’était pas si étonnant que ça. Un sourire triste apparut sur le visage de l’homme alors qu’il entendait son interlocuteur parler du parlement. Il avait son cœur qui se serrait l’espace d’un instant en pensant à ça.
- Tu ne crois pas si bien dire que ça… La différence entre l’un et l’autre c’est uniquement que dans le deuxième cas, ils sont payés pour ce genre de débat, qu’ils en prennent un plaisir infini et qu’ils n’en ont au final plus rien à faire du peuple pour lequel ils sont censés se battre.
Oui, c’était un bon résumé de sa vie d’avant. Il avait oublié le reste, il ne voyait que le pouvoir. Est-ce qu’il en était actuellement de même pour les chefs du groupe ? Il n’en savait rien, mais il avait envie de croire le contraire tout en se disant que ça ne pouvait pas vraiment être le cas.
- Je suppose que le choix appartient à ceux qui sont restés. En soit, il y en a pratiquement autant de personnes pour que contre. Un choix à l’unanimité plutôt qu’à la majorité serait appréciable, mais ça n’arrivera pas.
Caleb avait regardé le regard des gens et savait que certains ne changeraient pas d’avis et que quoiqu’il serait décidé au final, il y aurait de la casse, des pleurs et des mécontents. Ce qui avait toujours été le cas avec la justice de toute façon.
- Je pourrais parler du système pénitencier de notre défunt pays, mais est-ce que c’est vraiment ça qui est important dans cette conversation ? Je ne pense pas. Je comprends ce que tu veux et la seule chose que je me dis c’est que si on avait fait du mal à Eileen, j’aurais voulu plus que la mort pour cet homme, maintenant, le problème, c’est qu’ils ne savent pas gérer ce genre de chose. Qui pourrait l’être en même temps…
Lui sans doute, mais ça il se gardait bien de le dire parce qu’il ne voulait pas passer pour l’homme qu’il était réellement. Il ne voulait pas paraitre, aussi avide de pouvoir qu’il n’était réellement. Il voulait simplement se faire une petite place doucement et apprendre à connaitre les gens autour de lui. De toute façon le pouvoir n’était plus pour lui, il le savait, du moins, il essayait de s’en convaincre.
- Plutôt que de dire : "On va le tuer, des objections ?" Ils auraient dû apporter les choses d’une autre façon. Ce n’était pas à toi de proposer l’idée du vote ça aurait dû venir d’eux même et puis on ne balance pas des sentences comme ça devant le coupable. On n’est pas au marché du tapis du coin, enfin…
Il soupira bruyamment à cette remarque, tant d’erreurs avaient été faites par le trio de tête, mais ce n’était pas si étonnant que ça. Un sourire triste apparut sur le visage de l’homme alors qu’il entendait son interlocuteur parler du parlement. Il avait son cœur qui se serrait l’espace d’un instant en pensant à ça.
- Tu ne crois pas si bien dire que ça… La différence entre l’un et l’autre c’est uniquement que dans le deuxième cas, ils sont payés pour ce genre de débat, qu’ils en prennent un plaisir infini et qu’ils n’en ont au final plus rien à faire du peuple pour lequel ils sont censés se battre.
Oui, c’était un bon résumé de sa vie d’avant. Il avait oublié le reste, il ne voyait que le pouvoir. Est-ce qu’il en était actuellement de même pour les chefs du groupe ? Il n’en savait rien, mais il avait envie de croire le contraire tout en se disant que ça ne pouvait pas vraiment être le cas.
- Je suppose que le choix appartient à ceux qui sont restés. En soit, il y en a pratiquement autant de personnes pour que contre. Un choix à l’unanimité plutôt qu’à la majorité serait appréciable, mais ça n’arrivera pas.
Caleb avait regardé le regard des gens et savait que certains ne changeraient pas d’avis et que quoiqu’il serait décidé au final, il y aurait de la casse, des pleurs et des mécontents. Ce qui avait toujours été le cas avec la justice de toute façon.
- Spoiler:
- Caleb discute avec Jonathan à propos de ce qui se passe actuellement.
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Re: Animation : Deliver us from Evil
Mer 31 Jan 2018 - 21:44
Le cœur lourd, Elena écouta Caleb lui rappeler que ce choix serait irréversible et qu'il aurait des conséquences graves pour leur conscience. Ignorait-il qu'en y songeant seulement, son âme était déchirée ? Pouvaient-ils tous vraiment ignorer la détresse qui la tenait en ce moment même ?
« Vous croyez que ça me fait plaisir ? Que je choisis la facilité, vraiment ? » demanda la grecque en secouant la tête avant de planter son regard sur Ludwig. « Tu crois que c'est de ça qu'il s'agit, hein ? » Cette fois ses prunelles étaient amères. Il s'agissait de Walter bon sang. Cet homme qu'elle avait appris à respecter et aimer comme un membre de sa famille. Le savoir responsable de ces meurtres était assez difficile. Prononcer cette sentence était un crève cœur pour la jeune femme qui avait le sentiment d'envoyer son père sur le bûcher.
Elle releva tristement les yeux vers le vieil homme lorsqu'il prit la parole en justifiant l'abandon de Victoria dans la forêt. Elena le croyait, et de nouveau elle se sentit tiraillée entre la compassion que lui inspirait ce pauvre homme qu'elle affectionnait tant, et les images violentes de ces corps inertes qu'il avait laissé derrière lui. Pour d'autres, la souffrance était trop grande...
« Trey ! » La brune sentit la douleur lui creuser un peu plus la poitrine quand elle vit Walter propulsé au sol et roué de coups que Jeff et James ne parvinrent pas à lui éviter. Ses traits rougis étaient le reflet des crimes commis. La conséquence directe du mal causé. Trey était hors de lui, sûrement inconsolable. Aucun châtiment ne pourrait lui rendre London, et à cette pensée, la brune baissa les yeux, honteuse. Ils avaient promis à ces gens un refuge où ils recommenceraient une vie, et voilà que tout s'écrouler autour du rappeur. Ils n'avaient pas su protéger sa sœur. Pire, l'assassin était l'un des leur.
La situation sembla se calmer, en apparence seulement. Ash campait fermement sur ses positions avec toute la férocité d'une mère prête à tout pour préserver son enfant. Puis d'autres voix s'élevèrent pour s'opposer à leur idée. La grecque laissa Jon, puis Shawna s'exprimer et quitter la pièce. Elle eut un regard pour Axel qui avait choisi de ne pas bouger. Ils se l'étaient promis, ils devraient faire front ensemble. Elena ne chercha pas à les retenir non plus. Contrairement à ce que certains pouvaient penser, s'ils avaient pris la peine de lancer la discussion ici, en leur présence à tous, c'était bien pour entendre leur avis aussi, même s'ils ne le partageaient pas forcément.
Mais le discours de Caleb sembla entamer la patience de Axel, et au aux propos du brun à côté d'elle, Elena hocha la tête.
« C'est vrai, c'est quoi votre solution ? Qu'est-ce qu'il faut faire à votre avis ? Parce que, honnêtement, j'en ai aucune idée. J'ai jamais eu à gérer ça, et j'aurais jamais pensé le faire un jour. Je me retrouve comme vous face à un mur. On est... » La jeune femme désigna du regard ses co-leaders. « On a pas la réponse à tout. Et je peux pas te permettre de dire qu'on donne l'illusion de quoique ce soit, Caleb. Si vous n'aviez pas voix au chapitre, cette conversation n'aurait pas lieu. On écoute. Sauf qu'aucun de vous n'a rien à suggérer et qu'il va arriver un moment où on va vraiment devoir faire un choix. On a toujours plus de malades, pas assez de médicaments, un campement à faire tourner, alors les décisions il faut les prendre maintenant ! »
C'était dur, la jeune femme en était consciente, mais elle ne voulait pas risquer la survie du groupe entier. Il fallait agir, mettre de l'ordre au plus vite s'ils voulaient espérer passer un hiver de plus. Puis en jetant un œil sur la porte par laquelle plusieurs d'entre eux étaient sortis, la grecque rajouta :
« Moi aussi j'aimerais pouvoir me soustraire de cette responsabilité vous savez. Mais je le ferai pas. Je vais rester et j'assumerai mes choix jusqu'à mon putain de dernier souffle. » affirma-t-elle avec une certitude inébranlable.
« Qu'est-ce que tu en penses Walter ? » La grecque s'adressa directement à l'homme dont le sort était encore incertain et gravement menacé. « Qu'est-ce qu'on devrait faire à ton avis ? » La démarche était sincère, dénuée de vices. La jeune femme avait suffisamment fréquenté son aîné pour lui reconnaître une certaine sagesse. L'unanimité était hors de portée aujourd'hui, alors autant demander son opinion au principal concerné finalement.
« Vous croyez que ça me fait plaisir ? Que je choisis la facilité, vraiment ? » demanda la grecque en secouant la tête avant de planter son regard sur Ludwig. « Tu crois que c'est de ça qu'il s'agit, hein ? » Cette fois ses prunelles étaient amères. Il s'agissait de Walter bon sang. Cet homme qu'elle avait appris à respecter et aimer comme un membre de sa famille. Le savoir responsable de ces meurtres était assez difficile. Prononcer cette sentence était un crève cœur pour la jeune femme qui avait le sentiment d'envoyer son père sur le bûcher.
Elle releva tristement les yeux vers le vieil homme lorsqu'il prit la parole en justifiant l'abandon de Victoria dans la forêt. Elena le croyait, et de nouveau elle se sentit tiraillée entre la compassion que lui inspirait ce pauvre homme qu'elle affectionnait tant, et les images violentes de ces corps inertes qu'il avait laissé derrière lui. Pour d'autres, la souffrance était trop grande...
« Trey ! » La brune sentit la douleur lui creuser un peu plus la poitrine quand elle vit Walter propulsé au sol et roué de coups que Jeff et James ne parvinrent pas à lui éviter. Ses traits rougis étaient le reflet des crimes commis. La conséquence directe du mal causé. Trey était hors de lui, sûrement inconsolable. Aucun châtiment ne pourrait lui rendre London, et à cette pensée, la brune baissa les yeux, honteuse. Ils avaient promis à ces gens un refuge où ils recommenceraient une vie, et voilà que tout s'écrouler autour du rappeur. Ils n'avaient pas su protéger sa sœur. Pire, l'assassin était l'un des leur.
La situation sembla se calmer, en apparence seulement. Ash campait fermement sur ses positions avec toute la férocité d'une mère prête à tout pour préserver son enfant. Puis d'autres voix s'élevèrent pour s'opposer à leur idée. La grecque laissa Jon, puis Shawna s'exprimer et quitter la pièce. Elle eut un regard pour Axel qui avait choisi de ne pas bouger. Ils se l'étaient promis, ils devraient faire front ensemble. Elena ne chercha pas à les retenir non plus. Contrairement à ce que certains pouvaient penser, s'ils avaient pris la peine de lancer la discussion ici, en leur présence à tous, c'était bien pour entendre leur avis aussi, même s'ils ne le partageaient pas forcément.
Mais le discours de Caleb sembla entamer la patience de Axel, et au aux propos du brun à côté d'elle, Elena hocha la tête.
« C'est vrai, c'est quoi votre solution ? Qu'est-ce qu'il faut faire à votre avis ? Parce que, honnêtement, j'en ai aucune idée. J'ai jamais eu à gérer ça, et j'aurais jamais pensé le faire un jour. Je me retrouve comme vous face à un mur. On est... » La jeune femme désigna du regard ses co-leaders. « On a pas la réponse à tout. Et je peux pas te permettre de dire qu'on donne l'illusion de quoique ce soit, Caleb. Si vous n'aviez pas voix au chapitre, cette conversation n'aurait pas lieu. On écoute. Sauf qu'aucun de vous n'a rien à suggérer et qu'il va arriver un moment où on va vraiment devoir faire un choix. On a toujours plus de malades, pas assez de médicaments, un campement à faire tourner, alors les décisions il faut les prendre maintenant ! »
C'était dur, la jeune femme en était consciente, mais elle ne voulait pas risquer la survie du groupe entier. Il fallait agir, mettre de l'ordre au plus vite s'ils voulaient espérer passer un hiver de plus. Puis en jetant un œil sur la porte par laquelle plusieurs d'entre eux étaient sortis, la grecque rajouta :
« Moi aussi j'aimerais pouvoir me soustraire de cette responsabilité vous savez. Mais je le ferai pas. Je vais rester et j'assumerai mes choix jusqu'à mon putain de dernier souffle. » affirma-t-elle avec une certitude inébranlable.
« Qu'est-ce que tu en penses Walter ? » La grecque s'adressa directement à l'homme dont le sort était encore incertain et gravement menacé. « Qu'est-ce qu'on devrait faire à ton avis ? » La démarche était sincère, dénuée de vices. La jeune femme avait suffisamment fréquenté son aîné pour lui reconnaître une certaine sagesse. L'unanimité était hors de portée aujourd'hui, alors autant demander son opinion au principal concerné finalement.
- Spoiler:
- Elena perd un peu patience devant le manque de solutions. Elle demande à ceux qui s'opposent à leur proposition de trouver des alternatives viables. Puis elle demande directement à Walter ce qu'on devrait faire de lui
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Re: Animation : Deliver us from Evil
Mer 31 Jan 2018 - 22:59
- Je ne sais pas... Je comprends vos réactions, vos regards... J'imaginais simplement agir pour votre bien à tous, pour vous épargner tous... Walter ne se sent guère en mesure de choisir, il n'estime pas en avoir le droit, encore moins en voyant plusieurs des personnes présentes fuir la pièce pour éviter son regard et certainement garder leurs jugements trop durs pour eux. Son cœur se sert, l'assurance qu'il n'est plus qu'un grain de poussière dans l'existence de toutes ces personnes, des personnes qui l'estimaient, l'appréciaient, pousse sa voix à trembler davantage encore. Je suis désolé, je n'ai pas agi dans le but de vous faire du mal, jamais je n'en aurai été capable. C'était ce qui me semblait le plus judicieux pour vous, pour vos enfants, pour votre sécurité et la pérennité de cet endroit. Ses mains tremblantes dévalent lentement ses traits tandis qu'il reprend douloureusement son souffle. Son timbre noyé par les sanglots n'est plus qu'un écho porté par la solitude soudaine. Je ne suis pas un assassin, je ne suis pas un criminel... Il secoue lentement le visage et redresse un regard vide dans les yeux bruns de la Grecque. Je me plierai à ta décision Elena. Je respecterai ton choix.
Le cœur lourd, Walter s'en remet donc à elle, et uniquement à elle. Sa vie est entre les mains de la jeune femme, son destin et sa place dans la communauté lui appartiennent totalement.
* L'animation prendra fin le
* N'oubliez pas de réserver pour chaque poste. N'hésitez pas à communiquer dans le flood au fil de l'aventure.
* Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à vous tourner vers l'un des MJs pour avoir des précisions.
A vous !
- Maitre du Jeu
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Re: Animation : Deliver us from Evil
Mer 31 Jan 2018 - 23:28
Et il avait fini par baisser les yeux, Ludwig, ses espoirs fauchés par les paroles d'Axel. Ses épaules, qu'il avait gardé jusqu'à présent droites et solides, ployaient légèrement en avant. Il avait repris sa position voûtée. Son air de chien battu. Et, jusqu'à présent à genoux, il se laissa choir sur les fesses, toujours à côté de Walter qui n'en menait pas large et qui s'était à peine redressé. Son attention à lui, était restée portée, toujours, sur Elena.
La main du norvégien vint cacher son visage et ses larmes. Elena parla encore, mais lui n'avait plus les mots. Tout ça le dépassait. Il n'avait pas les épaules pour supporter tout ça et pour taper du poing. Encore une fois, il se contentait de se taire. Parce que les paroles de son amie étaient aussi dures que compréhensibles, et qu'il n'arrivait plus à trouver des arguments à la hauteur. Il ne voulait pas que Walter soit tué. Il ne voulait pas que le Ranch se considère assez puissant pour juger la vie de quelqu'un, peu importe son acte. Personne n'avait le droit d'enlever la vie, pour n'importe quelle raison.
Elena demanda finalement à Walter son avis, ce, selon Ludwig, était un acte juste et intelligent. Son affection pour la jeune femme était toujours présent, et sa force de caractère l'impressionnerait toujours.
Alors, Walter, à son tour, parla. Et sa voix tordit les tripes du libraire qui renifla. Malgré le bourdonnement qui lui vrillait les tympans, il avait parfaitement entendu. À présent, il levait un regard imporant vers Elena. Il savait que la décision était dure. Même Walter s'en dédouanait, et les quelques survivants qui étaient sortis n'en menaient pas large non plus. Alors, Ludwig, il avait beau être faible, lâche, poltron, il était toujours là. Même s'il ne faisait pas grande figure.
- Elena … souffla-t-il.
Il secoua lentement la tête. Furtivement, il songea à cette liste, funeste liste, à laquelle il rajoutait trop souvent des noms. Pour ne jamais oublier. Le dernier à avoir été griffonné ? Victoria. Et il ne voulait pas qu'un autre suive. Il ne voulait plus avoir à remplir cette feuille.
- Tu ne peux pas faire ça … S'il te plaît.
Il prit une inspiration douloureuse, papillonna des paupières, haussa les épaules, agita les mains.
- On va ... on va attendre que les esprits se calment ... On va y réfléchir, d'accord ? V-vous, vous allez y réfléchir ... Que les moeurs se seront apaisés. Quand vous parviendrez à faire le tri dans vos pensées, d'accord ? Pas ... pas maintenant. Pas comme ça ... D'accord ?
Ses prunelles claires glissèrent sur Axel et Ashley, toujours à la recherche d'approbation ou d'une quelconque marque de soutient.
La main du norvégien vint cacher son visage et ses larmes. Elena parla encore, mais lui n'avait plus les mots. Tout ça le dépassait. Il n'avait pas les épaules pour supporter tout ça et pour taper du poing. Encore une fois, il se contentait de se taire. Parce que les paroles de son amie étaient aussi dures que compréhensibles, et qu'il n'arrivait plus à trouver des arguments à la hauteur. Il ne voulait pas que Walter soit tué. Il ne voulait pas que le Ranch se considère assez puissant pour juger la vie de quelqu'un, peu importe son acte. Personne n'avait le droit d'enlever la vie, pour n'importe quelle raison.
Elena demanda finalement à Walter son avis, ce, selon Ludwig, était un acte juste et intelligent. Son affection pour la jeune femme était toujours présent, et sa force de caractère l'impressionnerait toujours.
Alors, Walter, à son tour, parla. Et sa voix tordit les tripes du libraire qui renifla. Malgré le bourdonnement qui lui vrillait les tympans, il avait parfaitement entendu. À présent, il levait un regard imporant vers Elena. Il savait que la décision était dure. Même Walter s'en dédouanait, et les quelques survivants qui étaient sortis n'en menaient pas large non plus. Alors, Ludwig, il avait beau être faible, lâche, poltron, il était toujours là. Même s'il ne faisait pas grande figure.
- Elena … souffla-t-il.
Il secoua lentement la tête. Furtivement, il songea à cette liste, funeste liste, à laquelle il rajoutait trop souvent des noms. Pour ne jamais oublier. Le dernier à avoir été griffonné ? Victoria. Et il ne voulait pas qu'un autre suive. Il ne voulait plus avoir à remplir cette feuille.
- Tu ne peux pas faire ça … S'il te plaît.
Il prit une inspiration douloureuse, papillonna des paupières, haussa les épaules, agita les mains.
- On va ... on va attendre que les esprits se calment ... On va y réfléchir, d'accord ? V-vous, vous allez y réfléchir ... Que les moeurs se seront apaisés. Quand vous parviendrez à faire le tri dans vos pensées, d'accord ? Pas ... pas maintenant. Pas comme ça ... D'accord ?
Ses prunelles claires glissèrent sur Axel et Ashley, toujours à la recherche d'approbation ou d'une quelconque marque de soutient.
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Re: Animation : Deliver us from Evil
Jeu 1 Fév 2018 - 8:16
Ash’ avait du mal à y croire, c’était eux que l’on regardait comme des meurtriers pour proposer la seule solution qui paraissait juste et la moins risquée pour tout le camp. Son échange avec Jon témoignait au moins du fait qu’ils avaient toujours tous les deux du caractère, mais l’ancien livreur n’était pas le seul à s’élever contre ceux qu’ils proposaient. Après qu’il ait quitté la pièce sous le regard dur d’Ashley, c’est Shawna qui énonça son avis. Un avis qui n’avait rien d’étonnant venant de la jeune maman, c’était quelqu’un de doux, calme, et cette décision qu’ils étaient prêts à prendre ne lui convenait clairement pas. C’était quelque part assez étonnant de voir se lever des voix qui d’ordinaire étaient plutôt discrètes, et c’était en quelque sorte une excellente chose, mais la blonde ne comprenait pas ce qu’ils ne comprenaient pas dans cette décision. Elle comprenait ce qui les choquait, mais pas les raisons de refuser en bloc cette proposition qui était pourtant la plus logique, même si c’était la colère qui dictait ses choix.
Axel répondit à Ludwig, des paroles qui sonnaient vraies à ses oreilles, qui peut-être parviendraient à faire comprendre au norvégien qu’ils avaient déjà changé et que depuis le début de l’épidémie, ils étaient condamnés à faire ces foutus choix. Vider une épicerie, voler de l’essence, ils étaient anodins et pourtant ces choix décidaient aussi de leur survie, et de la mort de certains. Ash’ hocha doucement la tête à la proposition d’Axel, s’ils n’acceptaient pas leur sentence, qu’ils en proposent une plus appropriée. Elena ajouta son grain de sel, et la blonde espéra qu’elle pourrait faire pencher la balance. Parce que s’il y en avait une parmi eux qui devait regretter cette décision avant même de la prendre et de l’exécuter, c’était Elena. La grecque interrogea alors directement Walter, le pauvre vieux se décomposait, il avait l’air mal en point et une part d’Ashley avait de la peine pour lui, elle avait pitié. Mais son geste restait impardonnable, son idée ne changeait pas, il devait mourir, mais comme c’était un des leurs, alors pourquoi une mort simple et rapide ne serait-elle pas le mieux ?
« Vous voulez l’exil ? Vous êtes prêts à prendre ce risque ? » demanda finalement la blonde à l’assemblée, à ceux encore présents qui n’avaient pas tourné le dos au débat. « Tu crois vraiment que les esprits se calmeront Ludwig ? Tu risquerais la vie d’un autre malade pour attendre que les esprits se calment ? » Parce que c’était bien ce qu’elle craignait, avec tous ceux qui avaient du mal à se placer dans cette discussion. « C’est loin d’être une décision facile, mais pour l’instant si on veut voter, on a qu’une seule proposition … Parce qu’il y a pas de solution miracle. Donc je répète ma question, qui est pour l’exil ? Qui a une meilleure solution à proposer ? » Que les mains se lèvent ou les voix se fassent entendre, il était temps de prendre une décision.
Axel répondit à Ludwig, des paroles qui sonnaient vraies à ses oreilles, qui peut-être parviendraient à faire comprendre au norvégien qu’ils avaient déjà changé et que depuis le début de l’épidémie, ils étaient condamnés à faire ces foutus choix. Vider une épicerie, voler de l’essence, ils étaient anodins et pourtant ces choix décidaient aussi de leur survie, et de la mort de certains. Ash’ hocha doucement la tête à la proposition d’Axel, s’ils n’acceptaient pas leur sentence, qu’ils en proposent une plus appropriée. Elena ajouta son grain de sel, et la blonde espéra qu’elle pourrait faire pencher la balance. Parce que s’il y en avait une parmi eux qui devait regretter cette décision avant même de la prendre et de l’exécuter, c’était Elena. La grecque interrogea alors directement Walter, le pauvre vieux se décomposait, il avait l’air mal en point et une part d’Ashley avait de la peine pour lui, elle avait pitié. Mais son geste restait impardonnable, son idée ne changeait pas, il devait mourir, mais comme c’était un des leurs, alors pourquoi une mort simple et rapide ne serait-elle pas le mieux ?
- Spoiler:
- Blablabla pour récupérer le fil et finalement Ash' redemande encore quelle solution ils proposent, insistant sur l'importance de prendre une décision et proposant l'exil en complément pour le vote.
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