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Dylane + I'm tired of dying

Sam 15 Juil 2017 - 17:07


DYLANE  JESSICA MILLS
33 ans Américaine Analyste The remnants

i've got a war in my mind


Explique ici le caractère actuel de ton personnage.

Un regard trop insistant, une curiosité indélicate, un franc parlé insolent,  froide, calme, impassible … insensible, peu de jugements m’ont été favorables. Quand j’y pense, je n’ai jamais aimé les bavardages, je me contente de les observer, ces personnes qui aiment entendre leur voix emplir l’espace de mots et d’états d’âmes superflus.  Les gens mentent, ils mentent parce qu’ils s’ennuient, parce qu’ils oublient ou parce qu’ils ont peur et ils tentent de me convaincre de leur honnêteté avec tellement véhémence, que je ne peux qu’en douter. Méfiante, je le suis certainement, je l’étais avant et aujourd’hui, je dirai que je repousse la paranoïa puisqu’il est impossible de faire confiance dans un monde ou les morts se réveillent. Certains verront dans mon silence du mépris, alors qu’en fait je prends le temps d’observer et d’écouter, j’aime à croire que je dois ma survie à ma patience. Au début, j’ai pensé que l’apocalypse serait une époque de solitude mais dans l’horreur, il m’est arrivé de rencontrer, de protéger, d’écouter et de perdre. Je pense m’être aussi perdue un petit peu en cours de route, je suis devenue plus sévère et moins conciliante. Je m’étais promis de ne pas m’attacher, de ne pas m’encombrer mais en réalité, malgré mon air taciturne, je n’ai jamais su faire ça. Je veux dire, rester indifférente aux histoires et à ceux qui les portent, il n’y a rien de juste dans le mépris … juste de la bêtise. Cette sensibilité m’a souvent permis de dépasser, de trouver du courage quand je pensais ne plus en avoir et de garder mon calme quand les choses me touchaient. J’ai souvent été en colère, mais n’ai agis par colère et par rage que très rarement. Cette boule noire dans la poitrine qui grossit et grossit jusqu’à étouffer, je l’ai connu la première fois que j’ai perdue et souvent, le sarcasme m’a aidé à ne pas devenir amer. J’ai commencé par me moquer de moi-même puis des autres et si la moquerie n’est jamais sympathique, dans mon cas, elle est très souvent peu mesquine.



and blood on my hands


Explique ici les caractéristiques physiques de ton personnage..


Des yeux verts clairs, la peau pale et les cheveux noirs corbeaux, j’ai toujours pensé que tous ces contrastes sur mon visage ne servaient pas ma cause. La fatigue, le soleil et le manque de nourriture, ont cerné mes yeux, creusé mes joues et ridé ma peau, me donnant cet air presque cadavérique qui n’a rien à envier à ces gloutons cannibales. J’ai marché, tellement marché que le peu de gras que j’avais a disparu pour laisser place à une musculature sèche et peu imposante. Je suis devenue longiligne, du haut de mon mètre soixante-dix-sept ma silhouette n’a plus rien de flatteuse.
L’apocalypse rend tolérant et pour tout dire, l’image que je reflète m’importe peu quand j’ai des kilomètres de marche dans les jambes et des heures de sommeil à rattraper. Obligée de penser pratique, les vêtements que je porte son souvent fonctionnels, des baskets, un haut plus ou moins chaud suivant le temps, les cheveux noués et un bas assez large pour me permettre de courir au cas où.

Je n’ai jamais vraiment aimé les armes  mais en ces temps d’apocalypse je m’accroche à mon glock. Je garde un couteau à la cheville,  moins bruyant qu’une arme, quand il s’agit de faire le ménage. Sur les routes, mon sac à dos ne me quitte pas et j’y glisse le plus souvent, une couverture, quelques boites de conserves trouvées, de l’eau, des médicaments de base et les trois boites de munitions que je prends soins d’économiser. Je n’ai pas de voiture à proprement parler, disons que j’en essai des dizaines avant de tomber sur une qui veuille bien démarrer, jusqu’à ce qu’elle me lâche aussi.

a storm is coming


Explique ici l'histoire de ton personnage avant l'épidémie.

Soigneusement j’aligne les cachets à côté de son verre alors que d’un pas lent elle s’avance vers sa chaise, pestant, comme à son habitude.

« Tu pourrais sourire au moins … je ne suis pas un juste chien que tu viens nourrir »

D’une lenteur clairement sur jouée je lève les yeux vers elle, reste muette avant de prendre son assiette et de la servir, sans un mot.

« J’aurai droit à ce silence durant tout le diner ou tu vas me faire l’honneur de me laisser entendre ta voix »

D’un soupire je l’ignore et tire ma chaise avant de m’installer en face d’elle, les yeux sur mon assiette. Ma relation avec ma mère est complexe, paradoxale, incompréhensible et absolument illogique. C’est un duel perpétuel entre amour et haine, rire et cris, rancœur et culpabilité et parfois, il est difficile de laisser tous ces sentiments contradictoires, s’entrechoquer, déranger des certitudes nouvellement installée, démonter le pardon et faire remonter à la surface, ce qui a construit ce lien si dysfonctionnel. Je ne garde pas de nombreux souvenirs de mon enfance, j’ai souvent l’impression qu’elle a été compressé, comme si le temps s’était soudainement accéléré et réduit  pour éviter à ma mémoire de se nourrir des cris, des pleurs et de la relation destructrice de mes parents. Il n’en reste finalement que des bribes et des flashs associés à un profond sentiment de malaise. J’ai fini par comprendre que mes parents étaient trop amoureux pour être heureux et par conséquent, trop malheureux pour me laisser la place d’être heureuse. Cette place, je ne l’ai jamais eu et selon ma mère, le 3 Novembre 1984 a été marqué par une profonde angoisse, parce qu’ils se rendaient compte que j’étais réelle, que je respirais, mangeais, criais et qu’ils n’étaient plus seuls. Ne devient pas parent qui veut et entre l’irresponsabilité de mon père et l’impatience de ma mère, je suis très vite devenue l’enfant invisible, qu’on nourrissait et qu’on envoyait à l’école pour continuer à toucher les aides reversées par l’état. Ma mère a toujours pris énormément de place et  au fil des années ses mélodrames et caprices  ont pris tellement de place que mon père n’a plus réussi à respirer. Il est parti un soir d’hiver pendant que nous dormions, laissant derrière lui une bouteille de whisky vide et un ours en peluche  entouré d’un ruban rouge sur la table de la cuisine, j’avais 9 ans. Et ces soirs où j’étais assise à l’attendre, guettant par le coin de ma fenêtre les phares de sa voiture, sont restés tristement sombres et silencieux. L’orgueil de ma mère lui a interdit de pleurer mais du haut de ma petite dizaine d’année, je pouvais presqu’entendre des morceaux de son cœur se détacher et puisqu’elle se refusait à se laisser au chagrin, la douleur à trouver un moyen pervers d’exister : me faire disparaitre petit à petit. Ses paroles acerbes et blessantes, sa sévérité excessive, son changement d’humeur constant et son implacable jugement à mon égard ont ponctué mon adolescence, faisant de moi une jeune fille discrète et prudente aux allures fantomatiques. Pour ma mère,  je n’étais jamais assez et en même temps, j’étais toujours de trop. J’ai pris de moins en moins de place, jusqu’à oublier que j’étais moi et non pas une partie d’elle.

J’ai pris du temps à comprendre ce qu’était vivre, j’ai dû attendre mes 17 ans et la première fois ou mon cœur a raté un battement, ce matin d’Aout ou alors que je travaillais comme serveuse dans un café d’Anacostia mon regard a croisé celui de Curtis Reginald Jr. Il était debout là, son charisme envahissant l’espace et lorsqu’il m’a adressé la parole … il ne s’agissait pas d’un coup de foudre … mais d’un tonnerre violent et constant. Je l’ai aimé jusqu’à suffoquer et comme d’amour je suffoquais, ma mère ne supportant pas que je m’éloigne d’elle m’a interdit formellement de le fréquenter. Fils de l’un des hommes d’affaires les plus influents de Washington, il ne manquait ni d’audace, ni de créativité et nos escapades aussi secrètes qu’exaltantes se faisaient de plus en plus fréquentes jusqu’à ce qu’à notre tour, trop jeunes et trop cons, finissions par nous retrouver trois. Je n’ai jamais voulu être mère, à 19 ans  je ne savais pas comment m’y prendre mais il était là et avec lui … avec lui cela me paraissait possible. L’ironie a voulu que l’histoire se répète et quand il est parti me laissant avec un chèque de 150 000 $, c’est ma mère qui m’a ramassé en larme sur le sol de la cuisine, moi et mon ventre de 7 mois. Je me souviens encore de ses mots « Maman est là mon bébé, ça ira ».

«Pourquoi viens-tu me voir chaque soir, si tu n’es même pas capable de m’adresser la parole »

Peut-être parce que nous n’avons jamais su parler, parce que je ne sais pas quoi lui dire ou peut être que …

« Peut-être que j’espère secrètement retrouver ton cadavre gonflé en ouvrant la porte …»

Et ce silence glacial qui vient s’asseoir à table avec nous, elle me regarde longuement … cherchant sans doute ses mots avant que ses lèvres ne s’étirent en un rire incontrôlé. De bon cœur je ris avec elle, cette scène illustrant parfaitement à quel point nous pouvons être dysfonctionnelles. Rien ne nous choque dans cette situation, parce que c’est elle et parce que c’est moi, parce que c’est moi avec elle. Lorsqu'on a été habituée à être rabaissée et humiliée une bonne partie de son adolescence, ce genre d'humour sauve la vie ... ça sauve l’âme.


Ma mère si elle a marqué mon adolescence par son aigreur, fait une grand-mère … surprenante, elle n’est pas parfaite et sa langue acérée marque toujours le quotidien de ma fille et moi mais, elle est là pour elle plus qu’elle ne l’a jamais été pour moi. J’ai pu compter sur elle pour s’occuper de ma fille quand j’ai décidé d’utiliser l’argent de Curtis pour étudier la sociologie et la psychologie à l’université de Washington et elle s’en occupe encore quand mes nuits se font longues au travail. Etre mère n’est pas facile et j’irai jusqu’à dire que je ne suis certainement pas faite pour ça, mes sentiments, blessures et souvenirs rendant la tache encore plus ardue.  Ma fille est un miracle, il faut être un miracle pour couver autant de douceur tout en étant entourée de personnes, blessées et hautement dysfonctionnelles.
La sonnerie du téléphone me sort de mes pensées et me doutant qu’il s’agit du travail j’y réponds tout en observant ma mère. Sans un mot elle se lève et avale ses cachets pour soulager son arthrose précoce avant d’aller  chercher son sac. Je ne sais pas ce qui se passe mais je dois me ramener au bureau le plus vite possible … les mots « attaque bioterroriste » ayant été prononcés.

« Maman je … »

Elle me coupe d’un mouvement vague de la main avant de se diriger vers la porte de son petit appartement

« Je vais dormir avec la petite ce soir … je suppose que tu ne rentreras pas. D’ailleurs faudrait que tu penses à passer du temps avec ta …»

« Tais-toi, maman … »





on the highway to hell


Explique ici l'histoire de ton personnage depuis l'épidémie.

→ Les faits doivent commencer dès les premiers temps de l'épidémie, merci de vous référer à la Chronologie

Je ne savais pas que ce soir du 12 Octobre 2015 allait faire partie d’un des derniers soirs de ma vie telle que je la connaissais. Rien, absolument rien ne nous préparait à ce qui allait arriver et quand je suis arrivée au bureau après avoir quitté ma mère, l’effervescence qui y régnait était inédite. Mon travail consistait à identifier les potentielles menaces pour le gouvernement américain et là, nous étions dans le rouge. Les incidents isolés qui apparemment n’avaient aucun lien entre eux allaient mener à la disparition du monde tel que nous le connaissions. Je pensais qu’ils avaient exagéré en parlant de bioterrorisme, puisque selon les sources que j’avais réussies à exploiter aucune organisation terroriste connue n’avait l’équipement et le financement nécessaire à ce genre projet. Pourtant, des américains tombaient malades, mourraient et se relevaient pour en contaminer d’autres, dans quel monde ce genre de choses pouvaient arriver ? J’avais entre les mains ce dossier classé confidentiel et en même temps, ce pressentiment qui rien n’allait être comme avant. Les jours sont passés, les attaques se sont multipliées et la capitale s’est vue se remplir insidieusement de militaire. Le 17 Octobre 2015, l’école de ma fille m’appelle et je manque de gerber mon angoisse : les enfants sont barricadés dans une salle de classe alors qu’un élève aux tendances cannibales sèment la terreur dans l’école. J’arrive devant l’école mon cœur s’arrachant presque de ma poitrine, j’y trouve ma mère déjà présente et ma fille dans ses bras, des larmes de soulagement montent, je les retiens comme je peux ne sachant pas que ce seront les premières d'une longue série.

Les choses se sont rapidement accélérées, après cet incident je  ne comptais plus mes heures au bureau, les cas apparaissaient de partout et la ville sombrait petit à petit, sous les illusions de la population qui n’était que peu informée par le gouvernement. Le centre-ville habituellement si agité était devenu désert et par mesure de précaution, ma fille et moi nous en sommes éloigner pour rejoindre ma mère, dans le même quartier pourri que je rêvais de fuir pendant mon adolescence. Très tôt ma confiance envers le gouvernement américain a disparue et ne voulant pas risquer la vie de ma fille, nous avons évité les centres sous tutelle de l’état pour trouver refuge dans le petit appartement de ma mère.  Les pauvres sont solidaires entre eux en temps de crise et je dois avouer que pendant quelques semaines nous avons vécu dans un confort relatif, entre barricade et élimination de toutes menaces. La popularité de ma mère au sein du quartier nous garantissait des vivres volés qui nous étaient revendu et une certaine sécurité puisqu’à Anacostia, la population avait décidé de prendre les armes et de se défendre. Seulement, cette crise était loin de passer et à la fin du mois de Novembre 2015, un homme fait une overdose d’héroïne et contamine l’ensemble de sa famille dans l’appartement au-dessus du notre. Ils ont contaminés 11 personnes en tout, dont notre voisine de palier et infirmière attitrée de notre bâtiment, ils ont été abattus sous les yeux d’une population traumatisée et endeuillée.  La panique s’est rapidement installée et la méfiance qui était la garantie de la survie de notre quartier, devient un véritable poison mais c’est le jour de Noël, qu’Anacostia bascule dans l’horreur. Le pasteur avait organisé un repas, il voulait selon lui redonner espoir à la population, la ressouder pour marcher vers un avenir meilleur, je me souviens avoir été blasée, je n’ai jamais cru aux bonnes paroles de cet homme et ma présence au sein de l’église n’était due qu’à ma fille à qui je voulais offrir un Noël faussement normal. Nous mangions nos haricots et notre purée de pomme de terre froide quand des cris venant du parvis nous ont alertés. Un des camps du centre-ville avait cédé face aux rôdeurs et les morts  s’en étaient relevés pour marcher droit sur Anacostia. Ça été un carnage les morts s’en prenaient aux vivants et les vivants, paniqués, ne faisaient plus attention à ceux qu’ils visaient, il y a eu des dizaines de morts, peut-être même des centaines. L’horreur était là, je m’en rendais réellement compte  alors que nous étions dans l’arrière salle, rien ne serait plus comme avant et si nous voulions vivre, nous devions quitter Washington au plus vite.

Comment expliquer à une adolescente de 12 ans que les morts se relèvent pour manger les vivants le jour de Noël ? Comment pouvais je lui cacher le fait que j'étais terrifiée et paralysée de l'intérieur. Le soir de Noël, après le carnage, j'ai souhaité honteusement ne pas être mère, ne pas avoir cette responsabilité et ne pas avoir le cœur en arrêt à l'idée seulement de voir ma fille disparaitre. J'aurai pu rester là, sans bouger, sans parler, mon cerveau cherchant désespérément à comprendre ce qui venait de se passer mais ma mère n'est pas du genre à se laisser submerger et encore moins lorsqu'il est question de ma fille. Ce jour là, elle m'a giflé assez fort pour remettre mes idées en place, me faire comprendre qu'il n'y avait pas de temps à perdre, elle a toujours été douée lorsqu'il s'agissait d'employer la manière forte. Prenant ma fille dans mes bras, lui couvrant inutilement les yeux, nous avons enjambés les corps et évités plus ou moins habilement ceux qui se relevaient. Je ne savais pas où aller, je ne savais pas quoi faire et encore moins comment vivre et faire vivre dans ce genre de condition. Mon cœur battait à arracher ma poitrine et pourtant, extérieurement j’étais impassible, incapable d’exprimer le moindre sentiment. Le chaos avait laissé place à un silence assourdissant et de ce silence de mort ressortait un bruit étrange qui me fit lever la tête et chercher du regard, hélicoptères militaires et camion officiels étaient sur place et nous n’avons eu d’autres choix que de les suivre.

Nous avons roulé, roulé et roulé pendant près de deux semaines, enfermée dans les camions, faisant des pauses régulières tout en nous rationnant en nourriture. Si être avec les militaires nous garantissait un semblant de sécurité, nous devions abandonner le peu de liberté que nous avions. Des horaires stricts, de la nourriture restreinte et cette peur constante de se voir considérer comme une menace à la moindre égratignure. Nous avons traversé Chicago puis le Dakota du sud difficilement, essuyant des pertes aussi bien civiles que militaires, les rôdeurs s’étaient multipliés considérablement nous forçant nous aussi à prendre les armes et défendre ceux qui nous étaient cher. Ma fille a fait preuve d’une maturité et d’un courage qui me dépassaient et quand était venu le moment de se défendre, elle l’a fait quitte à faire mon cœur s’arrêter de battre. Nous avons finis par nous arrêter dans le Wyoming, à la bordure de la réserve indienne, les morts qui y marchaient étaient nombreux et pendant des heures nous avons nettoyé et brulé les cadavres, en espérant naïvement que la paix nous attendait. Le Wind river casino a été notre maison pendant 6 mois, nous avions survécu à l'hiver, accumulé des provisions et subtilisé des armes aux groupes qui avaient le malheur de croiser notre camp. Je n'ai jamais aimé les pillages bien que ma mère les trouvaient nécessaires malgré la présence militaire,  il m'arrivait même  parfois de remettre des vivres et une arme en cachette à ceux que dépossédions.  J'ai toujours cru aux Karma et avec le début   de l’été est arrivée la migration des opportunistes qui avaient déjà tout ravager sur leur passage avec à leur tête un certain Dorian Moore, un homme névrosé aux croyances sectaires. Ils sont arrivés au début du mois de Juin ... ou Juillet, l'apocalypse m'a fait perdre la notion du temps. Malgré leur groupe qui ne devait contenir qu'une vingtaine de personne, ils étaient extrêmement bien organisés  et avaient un arsenal impressionnant qui trahissait l'efficacité de leurs précédents pillages. Moore et son groupe ont attaqué une nuit, prenant discrètement le contrôle de notre armurerie et lorsque les militaires s'en sont rendu compte, il était trop tard et la victoire de Moore était sans appel. Je n'étais pas bête  et je savais qu'avec une enfant et une vielle femme souffrant d'arthrose, je ne serai pas allé bien loin. J'ai refusé de me battre et ai choisi de tourmenter ma conscience à vie en me retournant contre ceux qui avaient garanti notre sécurité jusque là. Tuer n'est pas anodin et se détachement que j'ai ressenti en appuyant sur la gâchette, me retournant contre mon propre camp, témoignait de cette blessure à l’âme que je venais de m'infliger à moi même. La culpabilité s'est faite écrasante mais il s'agissait de la survie de ma fille et de ma mère, alors quand Moore m'a demandé de prouver ma loyauté en me mettant cette arme entre les main, j'ai tiré, tout en essayant d'éteindre vainement cette sensibilité qui me paralyse parfois.

Le Karma comme je vous le disais ne m'a pas raté parce que dans les jours qui ont suivi, je me suis rendu compte de la personnalité narcissique et dangereuse de Moore. Il a prit les quelques survivants qui s'étaient ralliés à lui en laissant les autres pour mort à l'intérieur et aux abords du casino. Je ne dors plus vraiment depuis ce jour là, je me contente de regarder passer mes rêves, les yeux à moitié ouverts. Nous avons suivit Moore qui a traversé la réserve indienne en y laissant un bain de sang, auquel j'ai malgré moi participé, pour s'installer à Yellowstone. Ce malade pensait que cet endroit était le lieu de notre rédemption, celui qui allait épier tous nos péchés et nous guider, lui et ceux qui avait eu le bon esprit de le suivre, vers un monde meilleur. Il ne me fallut longtemps avant de comprendre que cet endroit, serai la dernière maison de nombre de ses disciples. Il ne se passait pas un jour sans qu'il nous remplisse l'esprit de ses grandes tirades mystico-religieuse, pour avoir étudier et épier les groupes et organisations dangereuses pour les états unis pendant des années ... je savais exactement à quoi ressemblait une secte, et s'en était une.

time to meet the devil

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fiche (c) elephant song.
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Re: Dylane + I'm tired of dying

Sam 15 Juil 2017 - 17:55

Bonne chance pour la rédaction de ta fiche. I love you
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Re: Dylane + I'm tired of dying

Sam 15 Juil 2017 - 23:42

Cet avatar :smile16:
Bienvenue et bon courage pour ta fichette :smile13:
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Re: Dylane + I'm tired of dying

Dim 16 Juil 2017 - 2:36

Bienvenuuuue ici !
Bon courage pour ta fiche Smile



Oh, my eyes are seein' red. Double vision from the blood we've shed. The only way I'm leavin' is dead : That's the state of my, state of my, state of my head
Andrea West
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Re: Dylane + I'm tired of dying

Dim 16 Juil 2017 - 3:48

Owiiii Laura Prepon :smile42:

Bienvenue à toi et bon courage pour la rédaction de ta fiche ! Very Happy
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Re: Dylane + I'm tired of dying

Dim 16 Juil 2017 - 4:05

Bienvenue Very Happy
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Re: Dylane + I'm tired of dying

Dim 16 Juil 2017 - 5:46

Bienvenue sur WD ! Amuse toi bien par ici ! Impatient d'en lire un peu plus, les traits de caractère sont intéressants !
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Re: Dylane + I'm tired of dying

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