Liam Austin

Mer 25 Mai 2016 - 1:09


Liam Austin
41 ans • Américain • Avocat • Evergreen ridge

i've got a war in my mind

Explique ici en 12 LIGNES MINIMUM le caractère de ton personnage.  

Ce qu'on pouvait dire c'était que Liam avait toujours été quelqu'un de vif que ce soit intellectuellement ou physiquement et extrêmement méticuleux notamment dans tout ce qui touchait l'école et plus tard son travail. Il était plutôt intelligent et avait été souvent en avance sur les autres personnes de son âge. Mais il avait été loin d'être le stéréotype typique du premier de la classe qui ne vit que par ses études et méprise les autres qui ne réussissent pas autant que lui. Il avait toujours été très sociable, proche des autres et notamment de ses parents adoptifs à qui il avait toujours voué un immense respect et une profonde reconnaissance pour l'avoir recueilli quand il était tout petit et pour lui avoir épargné une triste vie où il aurait été ballotté de foyer en foyer. Il était aussi quelqu'un d'acharné, quand il voulait quelque chose il mettait tous les moyens à sa disposition pour l'avoir. Ce trait de caractère l'avait parfois amené vers des situations embarrassantes.  La mort de ses parents adoptifs l'avaient profondément altéré et il avait connu une période de déprime et avait engendré une certaine amertume. Mais il avait continué à vivre normalement car il avait toujours pensé qu'on lui avait donné une deuxième chance en l'adoptant et qu'il n'allait pas la gâcher ainsi, qu'il se devait de surmonter les épreuves pour ses parents adoptifs même si eux n'étaient justement plus là pour l'assister. Sa rupture avec Lisa et son incapacité à avoir des gosses entacha une nouvelle fois son moral et il traversa une nouvelle période de déprime mais qui cette fois porta un grand coup à son moral.

Quand l'apocalypse avait commencé il n'avait pas osé bouger de chez lui par peur de se confronter à ce monde qu'il avait connu mais qui désormais possédait de nouvelles règles. Mais l'incapacité à rester seul, à ne croiser personne l'avait poussé à se confronter à ce nouveau monde. Tant bien que mal il a réussit à surmonter les épreuves jusqu'à là mais celle-ci ont laissé des profonds sillons en lui. Lui qui était avant tout dans la retenue, qui réfléchissait avant d'agir et devenu impulsif, des accès de violence le traverse parfois. Il a aussi perdu quelque peu gout à la vie n'arrivant pas à comprendre le sens que celle-ci à prise, n'arrivant pas à accepter le tournant bestial où la survie est la seule solution.  Alors il essaye de vivre tant bien que mal dans ce nouveau monde où la haine et la violence sont perpétuelles. Mais l'amertume le ronge et il regrette de plus en plus le monde qu'il a quitté et les choses qu'il n'a pas pu accomplir avant et qu'il ne pourra plus jamais faire. Pour certains tout finira bien par s'arranger un jour mais Liam a perdu l'espoir depuis longtemps que tout redevienne comme avant. La peur ne l'a jamais quitté depuis le début de l'apocalypse, il n'arrive toujours pas à se faire à cette nouvelle vie, sa plus grande crainte est de rester paralysé de terreur devant une horde de zombi; Mais il essaye de les surmonter, il en a va de sa survie.

and blood on my hands

Liam avait toujours été quelqu'un de très imposant avec son bon mètre quatre vingt sept, ses bras couvert de tatouages, son regard perçant et sa perpétuelle barbe. On aurait pu volontiers le confondre avec une rockstar plutôt qu'un avocat et pourtant. Ce n'était pas ce qu'il était, lui qui n'avait jamais été doué pour la musique, c'était le moins qu'on puisse dire. Il était aussi plutôt musclé ayant été porté sur le sport dès son plus jeune âge, mais les années se sont imprimés sur son visage et sur son corps et sa silhouette n'est plus aussi athlétique que durant sa jeunesse. Si avant l'apocalypse Liam prenait beaucoup soin de lui, son travail d'avocat obligeant, maintenant il y porte beaucoup moins d'attention. Désormais lui qui avait été habitué à porter des costumes trois pièces se vêtit très simplement, privilégiant des tenues lui assurant une bonne mobilité, ce qui reléve de la plus grande importance quand on est au prise avec des mordeurs acharnés prêt à tout pour réduire en charpie l'humain malchanceux qui croise leur route. Il ne se sépare non plus jamais de son sac à dos de randonné contenant un pistolet et une sorte de fourreau qu'il a lui même constitué, lui permettant de transporter son arme le plus facilement possible.  

a storm is coming

Liam n’avait jamais connu ses parents contrairement à de nombreux gosses qui vivaient entourés par ceux qui les avaient mis au monde. Lui n’avait pas eu cette chance. Il n’avait aucun souvenir de sa mère. Plus tard il avait appris qu’elle l’avait abandonné peu après sa naissance, elle étant une prostituée notoire. Il ne savait rien de son père mais n’avait jamais cherché à creuser, pour lui son géniteur était tout simplement un client d’un soir vite oublié dans la routine probablement chargée de sa génitrice. Pour autant il n’avait pas souffert de ce manque d’affection venant  de ses propres parents. Il avait eu la chance contrairement à de nombreux orphelins de ne pas séjourner très longtemps dans un centre et de trouver rapidement une famille qui avait bien voulu de lui. Une nouvelle vie bien plus trépidante que l’ancienne s’offrait à lui, une nouvelle chance d’être comme les autres.

Ses nouveaux parents s’appelaient Emma et Oliver Austin. La femme était mère au foyer quant au mari lui était un avocat ayant depuis peu monté son propre cabinet dans la grande pomme. Oliver était stérile et comme ces deux s’aimaient énormément mais voulaient à tout prix avoir le plaisir d’élever un enfant, ils s’étaient donc tournés très rapidement vers l’adoption en espérant faire le bonheur d’un orphelin. Malgré son mauvais départ dans la vie il avait eu toute l’affection et avait grandi dans l’opulence et la richesse. D’autant plus que la famille Petterson n’avait jeté son du que sur lui et n’avait jamais voulu adopter un autre gosse.

Très jeune, Liam s’était rapidement montré doué, vif autant physiquement que intellectuellement. Ses parents adoptifs avaient décelé très vite en lui de grandes capacités et n’avaient pas hésité à le mettre très tôt dans une grande école de New York. Il avait parcouru toute sa scolarité sans grand problème majeur et s’était orienté lui-même vers des études d’avocat provocant joie de ses parents adoptifs et notamment d’Oliver. Etant naturellement doué pour les études, Liam réussit ses années et obtint son diplôme se mettant à travailler dans le cabinet d’avocat de son père.

L'école qu'il avait fait ne lui permis pas simplement de devenir avocat il rencontra de nombreuses personnes, amis, connaissances et surtout pour la première fois de sa vie ce qu'on aurait pu appeler l'amour. Bien sûr à travers sa jeunesse il avait eu des relations mais la plupart n'avaient été que de l'ordre d'un soir ou s'étaient soldées par un échec total. Cependant il parvint enfin à trouver quelqu'un, une dénommée Lisa avec qui il resta de nombreuses années.

Mais la vie n’est jamais une simple ligne droite, elle est souvent semée d’embuche et la première embûche dans la vie de Liam survint alors qu’il avait trente ans. Emma tomba gravement malade, un cancer du sein qui se révéla fulgurant et qui mit fin à ses jours en quelques mois. Son mari ne parvint pas à se relever et arrêta totalement de travailler, laissant le cabinet au jeune avocat. Il finit par sombrer dans l’alcool, la figure du patriarche avait fini par sombrer. Liam commença quelque peu à perdre de vu son père adoptif submergé par le boulot que celui-ci avait désormais sur ses épaules. Oliver finit par rendre l’âme un an plus tard submergé par le chagrin et par les litres de whisky qu’il avait ingurgité.

Dépité, Liam finit une nouvelle fois seul, sans famille. Du moins il avait toujours quelqu'un sur qui compter de proche, Lisa avec qui il était encore. Il fit alors peu après la mort de ses deux parents adoptifs son premier véritable acte d'amour : Lisa avait ses parents, ses amis à Seattle  ayant du quitter sa ville natale des années plus tôt pour venir à la grande pomme pour ses études et pour visiter un bout de pays. Mais celle-ci après des années passées éloignée de sa famille voulait éperdument s'en rapprocher. Il prit alors une décision importante, celle de quitter New York, de tourner le dos à cette ville où il avait passé une bonne partie de sa vie, une ville où il avait passé de si bons moments qui s’étaient désormais transformés en chagrin et gout amer. Il décida de s’installer à l’autre bout des USA à Seattle n'ayant plus aucune attache ailleurs et voulant rester avec Lisa. Il retrouva tout de suite un boulot d’avocat ce qui était facile dans cet immense endroit.

Parfois la vie veut qu'on ne soit pas comme les autres, qu'on ai pas le même destin, les mêmes possibilités et Liam s'en rendit compte  quand Lisa et lui voulurent avoir un enfant. Après de nombreuses tentatives infructueuses Liam se résolut à passer un examen médical et se rendit malheureusement compte  qu'il était stérile. Comprendre qu'on ne pourra peut-être n'avoir jamais d'enfants est une chose difficile à accepter et leur couple ni survit pas malgré des années de relation et de tendresse. Ils se séparèrent après une énième dispute deux ans après qu'ils aient aménagé à Seattle. Il n'eut plus jamais de nouvelles d'elle, au dernière nouvelle elle aurait quitté une nouvelle fois la ville avec ses parents.

Liam accusa le coup et pensa dans un premier temps quitter une nouvelle fois la ville mais il avait commencé à avoir des attaches solides et ne se voyait pas une nouvelle fois repartir à zéro alors il resta dans cette ville. Un an plus tard il parvint à monter son propre cabinet avec les sous qu'il avait engrangé et ceux que son père adoptif lui avait donné. Pour autant il ne parvint pas à rebâtir une relation tangible avec une femme, n'ayant toujours pas digéré le fait de ne pas pouvoir avoir de gosses et la rupture si imprévisible qu'il avait eu avec Lisa. Le restant de sa vie jusqu'à l'apocalypse se solda par un calme plat composé de la routine métro boulot dodo et par des aventures sans lendemains. Jusqu'à que tout bascule et que le monde change à jamais.  

on the highway to hell

Un jour tout devait finir. Tout devait imploser, être réduit à néant, en cendre. C’était la rançon des civilisations. Le prix à payer pour profiter d’un havre de paix. L’équilibre du monde se résumait à un fil tendu entre deux grattes ciels, une simple partie de funambulisme. Et le funambule perchait entre ses deux cordes continue à avancer, plus il avance plus il se sent confiant, à l’épreuve de tout, prêt à s’élever au-dessus de la masse, à conquérir ce qu’il n’a pas encore. Il avance encore et encore mais à un moment, moment d’inattention fugace, un simple rouage défectueux dans une mécanique parfaite, un coup de vent volatile mais suffisant pour le faire tomber. Le funambule ne sait pas quoi faire. Il se  voit aspiré par le néant alors que le sol, ce qu’il pensait avoir quitté se rapproche de lui, un gouffre terrifiant. Il bat des bras mais ne sait pas à quoi se rattraper. Il ne s’est pas préparé. Il pensait pouvoir passer au-dessus, être plus fort que ça. En soit la société c’était ça, on avançait faisant notre petit bout de chemin sans se soucier des signes. Bien sûr parfois un événement dramatique survenait et nous arrachait à notre condition de simple être humain et nous faisait comprendre pour quelques secondes à quel point nous n’étions que des poupées de chiffon ballotées par une bourrasque infernale. Mais la mécanique de la vie reprenait le dessus et nous absorbait dans notre bulle, dans notre aveuglement.  Et puis quand on pensait être immortel, avoir déjoué tous les rouages, le retour de bâton survenait. La roue finit toujours par tourner. C’était ce qu’il s’était passé. La foudre s’était abattue sur la terre amenant avec elle une armée de morts.

**
On est le quatorze octobre deux milles quinze et putain j’aurai jamais pensé faire ça un jour. Sérieusement écrire un journal qui relate les événements qui se passent dans ma vie. Voilà bien un truc de gonzesse et pourtant c’est ce que je suis en train de faire. Tout avait commencé par des événements étranges sans grand lien les uns des autres. Des actes de cannibalisme au Texas à la rocco magnotta et puis la violence avait contaminé Seattle. De la barbarie dans un pays rongé par la criminalité, infesté par les armes c’était quotidien. Mais cette fois… c’était différent. Des mecs qui se foutent une bastos dans la gueule d’accord mais des gars qui pètent un câble et se déchirent à coup d’ongles et de dents… ça… Et puis ça avait empiré. Ces actes étranges c’était multipliés. Pendant un premier temps on avait parlé d’une infection véhiculée par le système alimentaire  mais internet avait donné une toute autre version de l’affaire, avait montré que c’était beaucoup plus grave que ça. J’avais fait confiance aux médias après tout la version que donner les autres était beaucoup plus apocalyptique que réaliste. Des morts qui reviennent sur terre pour marcher avec les vivants ? C’était totalement absurde, débile, irréaliste, du moins dans le monde qu’on connaissait. Et puis hier  un nouveau virus avait été confirmé par les autorités mais bien sûr on nous avait assuré que tout était sous contrôle. Comme d’habitude. Et puis les patrouilles de police avaient commencé à circuler en masse dans la ville. Aujourd’hui à l’heure où j’écris, je ne sais pas du tout comment tout va se terminer, je n’en ai pas la moindre foutu idée. Mais je ressens le besoin de conter cette histoire. Car putain des barrages viennent d’être érigés sur ce qu’on pourrait qualifier des accès les plus à risques et ça ce n’est pas normal.

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C’était logique, quand on touche à la liberté les personnes se rebiffent même les moindres citoyens lambda. Nous sommes aujourd’hui le quinze octobre deux milles quinze pas plus tard qu’aujourd’hui le président de la république a fait un communiqué télévisé pour assurer que la situation est sous contrôle. Mon cul que la situation est sous contrôle bordel. On parle du fait que les meilleurs scientifiques sont sur le point de trouver un vaccin contre cette nouvelle merde. Mais personne n’est dupe, surtout pas moi. Ces foutus con ont jamais réussi à trouver un vaccin contre le sida alors que ça fait depuis des années que ce bordel est avéré. Mais bon c’est comme ça.

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Vingt octobre deux milles quinze, ça y est la loi martiale a été déclaré. C’était de toute manière totalement évident. Depuis des jours les forces militaires commençaient à prendre place sur les accès prioritaires. Mais maintenant c’est encore pire, ils ont même fait venir des tanks, des hélicoptères de combat… Putain des tanks sérieusement. On se croirait dans une putain de ville Irakienne. Bordel. Les militaires ont aussi ordre de tirer. Mais à vue de quoi. Des infectés ou des militants. Hier j’ai fait le plein de réserve, je me suis trimballé avec un putain de caddie rempli de boite de conserve en tout genre. Je n’ai pas pris une seule denrée périssable de toute façon on enregistre déjà des pénuries. Mais j’ai eu de la chance. Le centre commercial où je suis allé a quand même été épargné par les nombreux casseurs, pilleurs. Du moins pour le moment. La violence se généralise de plus en plus. Mais j’ai ce qu’il me faut de toute façon. De quoi tenir un siège pendant plusieurs jours. J’ai rapidement fait un tour il y a dix minutes dans l’immeuble de trois étages où je suis. Je dois être le seul occupant encore présent. Les personnes n’ont même pas pris la peine de fermer la porte de leur appartement pour la plupart. En même temps la situation est tellement désespérée que ce n’est même pas étonnant. Qui se soucierait plus des besoins matériels que de leur propre vie. Du coup j’en ai profité pour piller les endroits où j’ai pu avoir accès. Mais je n’ai pas trouvé de nourriture. Cependant j’ai pu dégotter des armes à feu, deux pistolets et ce qui ressemble à un fusil de chasse. Je n’ai jamais été fan des guns mais comme tout bon américain qui se respecte j’ai appris à tirer quand j’étais beaucoup plus jeune.

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Les minutes s’égrènent comme des heures et les heures comme des années. Je ressens de plus en plus la solitude alors que ça ne fait même pas un mois que tout a commencé. Mais rester enfermer sans pouvoir bouger, sans avoir l’espoir de mettre un pied dehors sans risquer sa vie, c’est insupportable. Je ne sais pas combien de temps  je vais pouvoir tenir ainsi. Dès fois je me colle un revolver dans la bouche et je compte les secondes, essayant de me donner du courage pour me faire sauter la cervelle. Mais je n’y arrive pas. Je ne sais pas du tout à quoi je me raccroche…. Je ne sais pas combien de temps je vais tenir seul enfermé, sans la moindre chaleur humaine. Parfois j’ai envie de sortir dehors, de m’enfuir. Il y a des camps qui existent apparemment, des derniers bastions de l’humanité. Mais sortir reviendrait à s’exposer aux yeux des infectés et bordel qu’est-ce que j’ai peur.  Alors pour l’instant j’attends.

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Pour la première fois depuis le début de l’apocalypse je me suis enfin décidé à sortir. J’ai réussi à secourir quelqu’un. Une femme qui marchait seul dans la rue, des zombies à ses trousses. Je ne sais pas du tout pourquoi j’ai risqué ma vie pour une inconnue. Peut-être que je voulais me raccrocher à tout prix à une vision de l’humanité, humanité que je n’ai plus côtoyé depuis si longtemps j’ai l’impression. Toujours étant que j’ai réussi à l’aider et j’ai aussi fait face à mes premiers mordeurs. J’ai cru que j’allais mourir ce jour-là, je n’aurai jamais imaginé à quel point ils sont puissants, dangereux… J’ai eu si peur mais j’ai l’impression que ce n’est pas la dernière fois que j’en croiserai d’aussi près… La femme veut s’enfuir, elle a entendu parler d’un camp de réfugier, elle s’y rendait avec un autre groupe quand ils ont été submergé par les infectés. Elle m’a dit avoir été la seule à survivre et je veux bien la croire. Mais elle souhaite tenter sa chance ailleurs, elle dit que ce camp est le dernier bastion de l’humanité, qu’en s’y rendant on pourra survivre. Je ne sais pas du tout si je dois lui faire confiance, je ne la connais pas. Mais dans tous les cas elle s’y rendra que je parte avec elle ou non. Je ne lui dois rien mais j’ai désespérément besoin de voir des survivants, de sortir, sinon je vais vite devenir fou. Alors je pense que ma décision est déjà prise même si quitter mon abri me semble si terrifiant. La femme s’appelle Eloïse.

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Nous sommes le vingt-six octobre, nous avons enfin pu rejoindre le camp de survivant après avoir rencontré pas mal d’encombre. La situation est encore plus désespérée que ce je pensais. Bien sûr je savais que la ville était désormais hors de contrôle mais le voir de ses propres yeux c’est encore plus terrifiant, stupéfiant. Le camp siège au Century Link field, un stade à Seattle. J'y étais allé quelques fois à l'occasion de match mais je n’aurai jamais pensé qu’autant de population puisse s’y abriter. Malheureusement je ne connais personne là-bas sauf Eloïse mais j’ai l’impression qu’une nouvelle vie peut enfin commencer, du moins je l’espère.

**

J'ai de moins en moins le temps de tenir ce journal à jour. La vie dans le camp est difficile et s'effectue dans le confort le plus modeste. J'ai rencontré d'autres personnes avec qui j'ai tenté de nouer des liens mais c'est tellement difficile. Nous sommes tous tendus et peu enclin à la conversation quand on sait que n'importe lequel d'entre nous s'il en a l'occasion n’hésitera pas à nous planter un poignard dans le dos pour survivre.

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Tout devait se terminer un jour. C’était ce constat amer qui m’avait sauté à la figure cette terrible nuit.  Après avoir tenu pendant plus de deux mois le camp avait finalement fini par être submergé par les mordeurs emportant avec lui bon nombre de survivants. Je n’ai plus de nouvelles d’Eloïse, je ne sais pas ce qu’elle devient, je pense qu’elle est morte. Nous sommes tous partis dans la précipitation en quête de je ne sais quoi. En ce moment nous sommes sur les routes, une cinquantaine seulement. D’autres étaient avec nous mais ont décidé de tenter leur chance seul. En espérant qu’ils y arrivent. Je ne sais pas où nous allons mais je sens que partout où nous trouverons rejuge cela sera ne suffira jamais. J’essaye de ne pas sombrer dans le désespoir mais j’ai l’impression que le dernier bastion de l’humanité est inexistant.

**
Nous sommes le dix-neuf janvier deux-milles seize, nous avons finalement trouvé un endroit où nous établir. Dans un petit chalet assez loin de Seattle. Dans un endroit totalement à l’écart où la nature règne en maitre. Je ne sais pas du tout où cela nous mènera mais il y a peut-être enfin un espoir. En fait je n’en sais totalement rien, c’est tellement compliqué de se projeter dans l’avenir quand le monde à définitivement sombré. Mais nous vivons au jour le jour, seul choix que nous pouvons faire.

**

Deux mois que je suis dans ce camp. Et je suis de plus en plus confiant. Je ne sais pas comment dire ça mais parfois j'ai l'impression qu'il y a véritablement une nouvelle chance, qu'on peut enfin bâtir quelque chose sur les cendres du passé. Bien sûre on vit au jour le jour et l'insécurité est toujours présente mais on réussit tant bien que mal. Il y a toute une véritable organisation, on essaye de veiller les uns sur les autres et de ne pas prendre de risques inutiles car la moindre petite inattention peut s'avérer fatale. Je m'entends bien avec les personnes du camp, je pense qu'ils me font confiance et j'essaye de faire tout pour que ce  soit le cas, cependant je n'ai pas une place de leader, je n'ai toujours pas le cran nécessaire pour ça . Je fais du mieux que je peux pour participer aux tâches, même si parfois la peur me paralyse mais je me met à fond et j'essaye de repousser mes limites car peut-être nous pourrons enfin survivre. 


time to meet the devil

• pseudo › Mister Django.
• âge › écrire ici

• comment as-tu découvert le forum ? › Google.
• Ton ancien personnage ?  › Pour tous ceux qui ont connu l'épreuve du reboot
• et tu le trouves comment ? › J'aime les forums post apo avec des zombies  :smile2:
• présence › I'm here Razz

• code du règlement › Okay by Obi
• crédit › weheartit
passeport :

fiche (c) elephant song.
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Re: Liam Austin

Mer 25 Mai 2016 - 1:15

Jooooooooooooooooosh *bave*

Bienvenue Wink
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Re: Liam Austin

Mer 25 Mai 2016 - 1:18



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue ! Si tu as des questions n'hésite pas !
Très bon choix de vava Very Happy !
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Re: Liam Austin

Mer 25 Mai 2016 - 9:36

Bienvenue parmi nous Very Happy
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Re: Liam Austin

Mer 25 Mai 2016 - 9:42

Bienvenue à toi o/ bon choix de vava !
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Re: Liam Austin

Mer 25 Mai 2016 - 9:52

Bienvenue :MisterGreen:
Je plussoie le choix de vava et j'adore le prénom !
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Re: Liam Austin

Mer 25 Mai 2016 - 11:01

Bienvenue Liam !

Si tu as des questions n'hésite pas Liam Austin 96638743
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Re: Liam Austin

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