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5 participants

Rachel Reeves

Ven 30 Déc 2022 - 18:11


Rachel Reevestell me more about you

prénom(s) : Rachel
nom : Reeves
date de naissance : 27/12/93
âge : 29 ans

ville de naissance : Olympia
métier : Bibliothécaire
groupe : Exilés

avatar : Hera Hilmar

what i am

qualites
Volontaire
Déterminée
Résiliente
Rigoureuse
Active
Intuitive
Persévérante
defaults
Entêtée
Taciturne
Susceptible
Renfermée
Anxieuse
Manque d'assurance
Solitaire
Equipement :
Ton sac ne te quitte jamais dès que tu sors de ta chambre, rempli de choses utiles que tu trimballes avec toi en permanence, comme un doudou rassurant. Choses utiles ou souvenirs rassurants s'entremêlent et t'aident à affronter chaque nouvelle journée l'une après l'autre.
Tu possèdes plusieurs écharpes et foulards, même si tu n'en portes qu'un à la fois autour du cou, tu préfères être sûre que quoi qu'il arrive, tu peux camoufler ton visage. Quelques vêtements de rechange au cas où, un vêtement chaud pour te protéger du vent ou de la pluie. Et une photo, un peu écornée maintenant, de ta mère et toi, souriantes et enlacées l'une contre l'autre.
Tu as une petite trousse de premier secours dans ce sac, ô combien nécessaire à tout moment, et du matériel utile sur un bateau. Une boussole, un talkie rechargeable à l'énergie solaire, une corde, une carte maritime, une pince multifonctions et quelques couteaux pour vider et écailler les poissons. Rien de très spectaculaire, au fond.
     
Details physiques :
Tu t'es toujours trouvée une silhouette normale, un peu passe partout. Tu l'as regretté à une époque, tu aurais aimé qu'on te remarque davantage, avoir quelque chose de particulier ou de spécial, comme Tracy Gimpel, une fille de ta classe au collège qui avait des yeux de couleurs différentes et attirait les garçons comme des mouches. Aujourd'hui, tu te caches le visage derrière des foulards pour éviter les commentaires désobligeants, les questions gênantes ou pour éviter de faire peur à un gamin, si tu devais en croiser un. Tes yeux sont toujours aussi bleus et tu gardes les cheveux longs, même si tu regrettes parfois un manque de praticité. Ils sont blonds-roux et tu t'es toujours sentie plus féminine avec des longueurs, sans compter qu'ils te servent aussi de bouclier et que tu peux les utiliser pour dissimuler tes cicatrices, si un foulard devait ne pas suffire. Les sorties en mer t'ont rendue assez athlétique, sans être spécialement musclée.

Psychologie

Tu as toujours été du genre discrète comme fille, plutôt suiveuse que meneuse et pas du genre à haranguer les foules pour défendre une cause ou faire valoir ton point de vue. Tu n'es pas non plus du style à t'emporter facilement ou à émettre un jugement hâtif. Tu as toujours pris du temps pour peser le pour et le contre avant de donner un avis personnel, de te donner le temps de la réflexion pour réfléchir à l'ensemble d'un problème et ne pas laisser tes sentiments prendre le pas sur ta réflexion. Et pourtant, en contradiction totale avec ce fait, tu es le genre de personne à suivre ton instinct et à te baser sur ton ressenti. Quand tu fais face à une nouvelle personne ou une situation inédite, tu laisses parler tes tripes pour savoir quoi faire et comment agir ou réagir. Tu sens au fond de toi que tu peux ou non faire confiance à un individu, tu ressens quelle direction prendre face à un croisement, ou qu'il faut plutôt ouvrir la porte de droite plutôt que celle de gauche. Ton côté intuitif n'est pas infaillible, loin de là, mais tu continues de faire confiance à cet instinct, que tu trouves généralement plus rassurant et rationnel que ta raison propre. Si tu écoutais cette dernière, tu t'enfermerais dans une pièce pour n'en plus jamais sortir, tu fuirais les gens à la moindre occasion, alors même que tu as pu te rendre compte que certains valaient encore la peine d'être connus. Après avoir été blessée, alors même que ton instinct t'avait sournoisement planté ce jour-là, les gens qui t'ont soigné on fini par te convaincre que tout le genre humain n'était pas perdu. Et qu'au contraire, écouter ton instinct était une bonne chose, même si ça te valait quelques désagréments et mauvaises surprises, ça faisait de toi un être humain. Et c'est quelque chose qui est devenu rare et précieux, aujourd'hui. Alors tu laisses parler cet instinct et tu lui fais confiance, et lorsqu'il t'induit en erreur, tu fais avec et tu tentes de tirer le meilleur parti de ce qui se présente, de prendre la meilleure décision pour rester en vie et pour n'avoir à tuer personne. La résilience dont tu t'es armée après ton agression est presque devenue une amie que tu vois au quotidien. Elle t'aide à parler aux gens que tu croises, à leur sourire même. Elle t'aide à avancer, jour après jour, à croire naïvement qu'un jour peut-être, les choses s'arrangeront et redeviendront ce qu'elles ont été.
En attendant, tu restes déterminée et volontaire pour accomplir ta part de tâches et de travaux à effectuer au quotidien pour essayer d'améliorer la qualité de vie de chacun. Tu n'as jamais rechigné à bosser et tu t'es toujours montrée active, bien avant tout cela. Tu n'as jamais baissé les bras ou refusé la moindre activité, aussi pénible soit-elle. Même quand il fallait plonger les mains dans des entrailles de poissons sitôt le petit-déjeuner avalé, tu t'es permis au mieux une légère grimace avant d'apprendre à respirer par la bouche plutôt que par le nez tout en y allant franchement. Peu importe le temps que te prends la compréhension ou l'apprentissage de quelque chose de nouveau, tu essaies encore et encore sans renoncer, jusqu'à comprendre ou y arriver. Rigoureuse et persévérante, tu t'acharnes jusqu'à obtenir succès, quitte à adapter ta façon de faire pour parvenir au résultat escompté. Certains y verraient sûrement un entêtement borné, et peut-être ont-ils raison. Tu ne vois pas ça comme un défaut contrairement à la plupart des gens, mais il s'agit peut-être simplement de mauvaise foi de ta part. En revanche, tu admets, du bout des lèvres, que tu peux être un peu susceptible, mais uniquement un tout petit peu et très rarement...ce qui ne semble pas être l'avis général, et lorsqu'on te fait remarquer qu'il t'es déjà arrivé de rester trois jours sans parler à cause d'une remarque qui a heurté cette susceptibilité que tu te traînes, tu hausses les épaules et t'éloigne en ronchonnant, à nouveau boudeuse.
En règle générale, tu préfères être seule, ou en très petit comité. Tu avais déjà cette tendance solitaire avant l'épidémie, mais depuis ta blessure, tu t'es renfermée sur toi-même et perdu toute confiance en toi. Tu fais des efforts au quotidien, mais les pas sont petits et tu sais qu'il te reste encore un long chemin à parcourir. Tu le sens. Tu te sens vite mal à l'aise en présence d'autres personnes, et tu as développé une certaine anxiété au contact de tout ce qui bouscule ton petit quotidien que tu t'es forgé et qui te rassure, comme un cocon bienveillant. Une situation imprévue ou une nouvelle personne croisée te trouble bien trop, bien trop vite. Tu te caches virtuellement derrière les autres, leur laissant la charge de prendre la parole, de prendre la décision de ce qu'il incombe de faire. Taciturne, tu n'engages de toi-même que très rarement une conversation et lorsque tu le fais, elle porte sur un fait précis, un détail qui doit être réglé ou un problème qui s'annonce. Mais là encore, ton manque d'assurance te pousse à sélectionner un voire deux interlocuteurs au maximum, plutôt que de t'exprimer face à plus de monde ou ton groupe entier. Tu apprécies la solitude et travailler seule dans ton coin ne te dérange absolument pas, bien au contraire. Tu éprouves d'énormes difficultés à parler de ce que tu ressens, ce que tu penses vraiment, parce que tu penses que tes problèmes, tes émotions, n'intéressent personne. Après tout, tout le monde aujourd'hui a perdu un proche, a vécu une horreur personnelle, alors tu ne parles jamais des tiennes, parce que tu t'es convaincue qu'elles n'avaient pas plus d'importances que les pertes ou les horreurs des autres. Tu as enfoui ça et n'a jamais parlé de rien à personne, et tu gères comme tu peux jour après jour. Et pour évacuer le trop-plein d'émotions, tu as pris l'habitude de courir ou de nager, pour te vider la tête.




Story of survival

Pre-apocalypse


• 1993 à 2003/ Olympia : Née à Olympia quelques jours après Noël, ta mère t'a toujours répété quand tu étais petite que tu étais son cadeau le plus beau et le précieux. Enfant, tu étais joyeuse, optimiste et tu adorais les petites joies simples du quotidien. Comme te blottir sous la couette avec ta mère quand il faisait trop froid ou construire une cabane faite de tôle et de cartons avec ta meilleure amie Lindsay et ses frères. Tu te fichais de vivre dans un parc à mobil-homes plutôt qu'une vraie maison, de ne pas pouvoir aller en vacances ou faire des sorties aux musées, cinéma ou autres lieux culturels. Dès que tu as su lire, ta mère t'a acheté une carte de bibliothèque et tu as eu l'impression de découvrir le paradis. Grâce aux livres, tu es devenue au fil de tes lectures un pirate à la recherche d'un fabuleux trésor, un aventurier bravant mille dangers pour trouver une cité perdue, un voleur facétieux ou un explorateur parcourant le monde avec des loups. Si la petite fille que tu étais a développé son imagination, ton esprit lui a assimilé la capacité d'analyser le pouvoir des mots. Et l'école n'a fait que t'encourager dans cette voie tout en faisant évoluer tes lectures. En classe avec Lindsey, tu passais presque tout ton temps avec elle et ses frères aînés, parce que vos parents respectifs étaient souvent au travail. Tu ne t'en es jamais plainte, à vrai dire, tu appréciais cette liberté loin des adultes, où les frangins de ta copine étaient plutôt du genre laxiste. Contrairement à ton mobil-home, celui de la famille de Lindsey avait la télé et vous passiez des soirées, parfois des nuits complètes devant à vous gaver de pizzas, de chips et de bonbons pendant que les adultes travaillaient pour un jour vous offrir mieux. Tu ne savais pas vraiment ce qu'était ce mieux, toi tu étais heureuse comme ça, juste avec ta mère et Lindsey.
Tu as commencé à prendre vraiment conscience des classes sociales et du sacrifice maternel vers l'âge de 10 ans. Quand le père de Lindsey a accepté d'aller travailler dans le garage de son cousin et qu'ils ont déménagé, causant une séparation inondée de chagrin pour elle comme pour toi. Après son départ, tu t'es sentie désoeuvrée et seule, et pendant des mois, tu ne voulais pas d'autres amies parce que tu avais le sentiment que tu trahirais Lindsey si tu laissais quelqu'un d'autre prendre sa place. Et puis comme tout être humain, tu as eu ce besoin de socialisation, plus fort que le reste. Sauf que les autres gamins, contrairement à toi, avaient un père en plus d'une mère et vivaient en maison ou en appartement, et pas dans un mobil-home. Tu t'es pris ces différences de plein fouet et tu as encaissé en silence parce que tu ne savais pas quoi dire. Ca semblait tellement important pour tout le monde que tu as fini par penser qu'effectivement, tu n'étais pas normale, que ta mère ne l'étais pas non plus. Alors tu as commencé à réfléchir, à observer et à questionner et tu as fait un premier pas dans le monde adulte et ses soucis perpétuels. Ton père mort avant ta naissance, ta mère obligée de cumuler deux emplois pour gagner de l'argent et le coût de la vie qui faisait que vous n'aviez pas les moyens d'avoir autre chose qu'un mobil-home en guise de maison. Tu as pris conscience des cernes sous les yeux de ta mère, des repas sautés et des visites chez le médecin quand tu étais malade toi, et pas elle. Tu as senti la gêne de ta mère quand tu posais des questions sur l'argent, parce que tu voulais savoir combien il en fallait pour avoir une maison. Et quand tu as invité tes copains de classe pour ton anniversaire en début de mois, parce qu'il tombait pendant les fêtes, personne n'est venu parce qu'ils ont dit que tu étais trop pauvre et que tu n'avais pas une vraie maison. Ces réflexions t'ont beaucoup fait pleurer mais une fois tes larmes séchées, tu as pris la décision d'aider ta mère et d'arrêter d'essayer de te faire des amis.
Tu as passé du temps et tu t'es vraiment appliquée à faire des affiches que tu as accrochées un peu partout dans le lotissement de mobil-homes pour trouver du travail. A dix ans, tu ne pouvais pas faire grand-chose ni réellement travailler comme l'entendent les adultes, mais plusieurs ont joué le jeu. Tu as été embauchée pour aider à réparer une bicyclette, repeindre une boîte aux lettres ou laver une voiture, et tu mettais tellement de sérieux, de bonne volonté et de sourire dans ton ouvrage que tu recevais une petite pièce en récompense. Tu te souviens encore de la fierté que tu as ressentie en donnant ces quelques dollars gagnés à ta mère et de ton assurance lorsque tu l'as convaincue que tu étais assez grande pour participer aux frais de la maison. C'est plus tard que tu as compris que ces quelques dollars avaient sûrement coûté à ceux qui te les avaient donné. Entre pauvres, on se serre les coudes, c'est une leçon que tu n'as jamais oublié.


• 2005 à 2010  / Olympia : En deux ans, rien n'a vraiment changé. Tu continues d'effectuer de petites tâches et ta mère continue de s'épuiser au travail sans que ça ne change vraiment quoi que ce soit à votre condition. Certains y verraient peut-être de la résignation, toi tu considères juste que tu as accepté cette réalité. Toujours est-il que tu as cessé de chercher d'éventuels amis, l'entrée au collège ne faisant que creuser davantage les inégalités sociales. Tu as été cataloguée comme faisant partie des loosers le jour de la rentrée, et rien de ce que tu aurais pu faire ou dire n'aurait changé cela, tu l'as bien vite compris. Cela t'a aussi permis de comprendre, plus vite que la majorité de tes camarades, à quel point les études étaient importantes. Quand tous les gamins de ton âge se plaignaient de l'école, des profs et des devoirs, toi tu devenais une acharnée des études, et tu es passée des loosers aux intellos débiles. Comme quoi le travail avait ce pouvoir de changer la condition sociale de quelqu'un, même si tu étais encore très loin des groupes populaires. Ta passion pour la lecture n'a jamais cessé de grandir aussi et à mesure que tu prends de l'âge, tu quittes les récits fantastiques pour des lectures plus classiques et sérieuses.
Tu comprends vite que si tu veux aller à l'université d'ici quelques années, et tu veux y aller parce que c'est le seul moyen efficace d'obtenir un bon emploi et un appartement pour ta mère et toi, il te faut un excellent dossier. Mais que pour une université, les notes ne sont pas les seuls résultats à être pris en compte. Ton C.V doit montrer ton implication dans les études certes, mais aussi en dehors, et tu joues le jeu sans te poser de questions. Tu t'investis dans des clubs scolaires et fait l'effort de socialiser avec d'autres. Ils ne deviendront jamais des amis, mais tu t'aperçois que l'esprit de camaraderie, s'il n'est pas aussi fort qu'une vraie amitié comme celle que tu as eu avec Lindsey, reste important et prend une certaine place. Tu aides donc au journal de l'école, tu participes au club d'échecs et tu aides les plus populaires à améliorer leur moyenne. Ca oui, aussi étonnant que ça puisse te paraître, la plupart des élèves en difficultés sont parmi cette catégorie sociale. Les sportifs et cheerleaders ont apparemment trop de temps à passer sur les terrains et trop peu pour se pencher sérieusement sur leurs devoirs.
C'est probablement pour cela que l'entrée au lycée te rend sereine. Les moqueries et remarques désobligeantes visant à t'humilier en public glissent sur toi, parce que quelque part, tu sens que l'avenir sera meilleur pour toi que pour eux. Dès l'âge de 16 ans, tu prends ce que tu considères comme un vrai boulot, pour aider ta mère, mettre de l'argent de côté et toujours dans l'optique universitaire à venir. Terminé les seuls petits dépannages dans le voisinage, tu officies désormais comme serveuse dans un restaurant en bord de mer, le Anthony's Hearthfire Grill Olympia, rapidement cumulé avec quelques heures à la Swanton Marina & Boatworks où tu te retrouves chargée de maintenir les bateaux des plus riches en bon état. Au restaurant, tu te retrouves parfois à servir certains de tes camarades, qui ne se privent pas d'essayer de te faire sentir inférieure à eux puisque tu les sers. Tu t'es toujours flattée intérieurement de rester stoïque et calme dans ces moments, te rappelant que tu faisais tout ça pour un meilleur avenir et surtout, pour aider ta mère. Hormis la lecture, tu n'as jamais vraiment eu de loisirs puisque tu passais ton temps libre à travailler ou à préparer ton chemin universitaire, mais honnêtement, ça ne ta jamais réellement dérangé. Les fêtes ou les soirées entre filles ne t'attiraient pas vraiment, surtout lorsque tu entendais dans les couloirs ce qu'il s'y passait. Avoir grandi seule avec ta mère et dans un espace aussi réduit t'a rendu fusionnelle avec elle, et tu as toujours préféré passer du temps avec elle qu'avec d'autres filles de ton âge, à une époque où ces mêmes filles ne rêvaient que de couper le cordon maternel. Tu trouves que cela équilibrait les choses ; tu étais mentalement en avance mais émotionnellement en retard, et tu penses que quelque part, ça t'a aidé à ne jamais te sentir supérieure aux autres. La preuve en est que tes hormones ont fini par te rattraper et comme toutes les filles, ton coeur s'est mis à battre un peu plus fort en présence d'un garçon, quand tu le croisais dans les couloirs ou quand vous parliez ensemble. Il s'appelait Luke Cummings et il a été ton premier amour, même si à ce moment-là, tu ne le savais pas vraiment. Vous n'avez jamais éprouvé le besoin de vous tenir la main ou de vous embrasser en public, comme tant d'autres couples le faisaient, comme pour prouver au monde qu'ils étaient ensemble, qu'ils avaient des sentiments l'un pour l'autre. Avec Luke, c'était un peu maladroit mais somme toute assez simple. Vous vouliez surtout, l'un comme l'autre, passer du temps ensemble, pas uniquement vous bécoter, même si c'est avec lui que tu as perdu ta virginité. Quand Luke et sa famille ont déménagé en Australie, tu l'as mal vécu. Quelque part, ça t'a rappelé le départ de Lindsey et le même vide ressenti et c'est à ce moment-là que tu as compris ce que tu ressentais vraiment pour lui. Ta dernière année de lycée à été un peu triste, à tel point que tu as préféré éviter le bal de fin d'année, mais elle était surtout stressante parce que tu attendais de savoir si tous tes efforts allaient être payants. Et ils le furent, bien qu'un peu contrastés.

• 2011 à 2014 / Californie : Tu avais postulé dans plusieurs universités, dans un cursus littéraire. La Californie n'était pas ton premier choix, mais tu y a obtenu une bourse et tu étais sûre d'être prise, contrairement à d'autres où tu te retrouvais en liste d'attente. Tu penses avoir fait le choix le plus sage et le plus logique, mais t'éloigner de ta mère à été vraiment très difficile à gérer sur le point de vue émotionnel. En réalité, tu étais partagée et ressentais des émotions très contradictoires. Excitée de prendre l'avion et de découvrir une nouvelle région, encore plus excitée d'avancer dans tes projets de vie, tu pars en faisant la promesse que dans 4 ans, tu reviendras diplômée et qu'enfin, vous pourrez toutes les deux quitter le mobil-home pour un vrai appartement.
A l'université, tout est pareil et pourtant différent en même temps. Il y a toujours cette catégorisation sociale, le haut du panier peuplant les fraternités du campus mais étonnamment, tu es invitée à rejoindre une sororité que tu rejoins avec un réel plaisir. Cette première année d'études te perd un peu, et tu las passes à faire la fête, à papillonner de garçon en garçon et faire des choses que tu as toujours jugées stupides, comme se baigner en plein hiver après avoir passé la soirée à picoler. Ce n'est que la menace de perdre ta bourse qui agit comme un électrochoc et te fait reprendre pied. Tu culpabilises un peu, envers ta mère surtout même si elle a toujours exprimé ses regrets de te voir si sérieuse au lieu de vivre ton adolescence, et tu n'oses pas vraiment lui parler de tes excès. Tu te remets à étudier sérieusement et tu réussis de justesse à sauver ton année d'études, mais tu fais le choix de quitter la sororité et de te consacrer à nouveau pleinement dans tes études. Tu arrives à sympathiser avec ta nouvelle colocataire et tu te stabilises avec un dénommé Joshua, t'étonnant toi-même d'arriver désormais à concilier études et vie sociale. Tu te dis que peut-être, il te fallait vivre les deux extrêmes avant d'arriver à trouver le juste milieu. Le niveau d'exigence universitaire est loin d'être le même qu'au lycée et tu travailles de ton mieux pour te maintenir à niveau, sans pour autant être la meilleure étudiante de ta promotion. Ce qui en soi n'est pas très grave, ton objectif est simplement d'être diplômée pour obtenir un bon travail qui te fera gagner un salaire plus correct que ce que touche ta mère en s'épuisant avec deux ou trois emplois. Te rappeler de ce que tu veux, de la promesse que tu as faite à ta mère, t'aident à tenir bon et à donner le meilleur de toi-même. Tu ne ressens rien de très éprouvant lorsque Joshua t'annonce son départ et tu termines ta dernière année avant de rentrer fièrement chez toi, un précieux bout de papier comme preuve de ta réussite. Maintenant les choses vont changer.

• 2014 à 2015 / Olympia : Le retour à Olympia est presque idyllique. Tu fêtes la fin de tes études avec ta mère, n'a pas vraiment de difficultés pour trouver un emploi de bibliothécaire et avec ce que ta mère a économisé pendant des années, il ne te faut que quelques mois pour la convaincre de lever le pied. Tu n'es plus une enfant et après tous les sacrifices qu'elle a fait, elle n'est plus obligée de cumuler plusieurs jobs pour subvenir à tes besoins. Ta paye est une vraie bouffée d'oxygène et elle accepte finalement de ne garder que son emploi de femme de chambre au Red Lion Inn & Suites Hotel, ce qui lui laisse plus de temps pour se reposer. Pour la première fois, vous n'êtes pas sur la même longueur d'ondes et tu te mets même réellement en colère en découvrant qu'elle néglige sa santé depuis un moment. Tu découvres par hasard cette convocation médicale à laquelle elle ne s'est jamais rendue mais au fond, tu sais que cette colère cache une grande inquiétude. Tu lui en veux un peu de t'avoir caché des choses avant de te rappeler que tu ne lui as jamais avoué avoir failli te faire virer en première année. Tu apprends donc de sa bouche qu'elle a fait un malaise l'année précédente, que les résultats de la prise de sang n'étaient pas rassurants et que cet examen devait permettre de chercher la cause de ces résultats. Tu culpabilises, comme le ferait n'importe quel proche qui n'a pas remarqué qu'un parent avait des problèmes et tu ne lui laisses pas le choix que de passer cet examen. Tu l'accompagneras, tu le promets, si elle a besoin de se sentir soutenue et vous retrouvez votre entente de toujours, même si tu te montres plus attentive et plus soucieuse à ne louper aucun petit signe que ta mère est malade.
Il s'avère finalement que ta mère n'a rien de grave et d'irrémédiable, à ton grand soulagement tout comme au sien. Mise au repos forcé, les rôles s'inversent et tu t'occupes d'elle comme elle l'a fait pour toi lorsque tu étais plus jeune. Un suivi médical lui reste nécessaire et tu fais en sorte d'être là pour elle à chaque fois. Ce qui te permet de rencontrer Cole, étudiant en médecine et futur grand cardiologue.Toi qui as toujours pensé et imaginé ton avenir avec ta mère, dans un appartement, tu t'aperçois que très vite, Cole s'est glissé dans tes projets. Tu t'imagines mariée, mère, pourquoi pas dans une maison en banlieue avec un joli jardin...Et tu sens heureuse. Le genre de bonheur à vouloir sourire bêtement à longueur de journée, à avoir le sentiment qu'on redevient adolescent et que rien ne peut nous arriver. Tu sens prête à déplacer des montagnes et à l'été 2015, tu installes ta mère dans l'appartement si longtemps rêvé. Le seul détail qui change est que tu ne t'installes pas avec elle, puisque tu as emménagé avec Cole, avec qui tu es désormais fiancée. Ta mère va mieux, vous avez enfin réussi à quitter le mobil-home et tu es amoureuse. Tu envisages de reprendre tes études pour t'engager dans la voie du professorat et l'idée d'enseigner la littérature t'emballes réellement. Tu es fière du chemin parcouru, de tous les sacrifices faits pour améliorer vos conditions de vies à ta mère et toi, et tu ne regrettes rien. Tu savoures ton bonheur et envisage la suite sereinement.

Post-apocalypse


• 2015 / Olympia : Tu ne remarques rien, d'abord. Tu es sur ton petit nuage, centrée sur toi-même, tes petites réussites et ton bonheur. Ta mère goûte enfin au calme et au vrai repos dans son bel appartement, ton fiancé poursuit brillamment ses études tout en travaillant à l'hôpital et toi, tu aimes ton travail et envisage un avenir radieux. Tu es en plein préparatif de mariage et autant dire que les actualités, tu ne les suis pas vraiment. La seule chose qui t'intéresse, qui t'inquiète, c'est la météo qu'il fera le jour J, même si au printemps, on peut espérer une belle journée ensoleillée. Le délai est court et il y a tellement à faire que tu as le sentiment de te coucher le soir après avoir passé la journée en apnée, et le sommeil te fuit un peu parce que ton cerveau en surchauffe craint d'avoir oublié un détail. Ta mère, que tu embarques partout pour avoir son avis, se moque de toi, gentiment et avec tendresse, et votre complicité n'a jamais été aussi forte. Si on t'avait dit il y a quelques années où tu en serais aujourd'hui, tu ne l'aurais jamais cru. Ton combat au quotidien pour améliorer ton niveau social n'a jamais ne serait-ce qu'envisager pouvoir un jour épouser un futur chirurgien. C'est Cole d'ailleurs, qui attire ton attention sur ce qui se passe autour de toi et te fais redescendre sur terre. Tu as bien remarqué que ses gardes étaient de plus en plus longues, qu'il ne passait parfois qu'en coup de vent avant de repartir, mais tu pensais naïvement que c'était lié à ses cours, que c'était une année charnière, un peu plus difficile que les autres, peut-être. Même si à la vérité, tu n'avais aucune idée de comment s'étaient déroulées ses années précédentes, puisque vous ne vous connaissiez pas. Il t'a bien sûr parlé de son parcours, mais n'est pas allé jusqu'à préciser le nombre d'heures qu'il passait à soigner ses patients. Pourtant, tu constates qu'il semble de plus en plus fatigué, nerveux même, et à la mi-octobre, il finit par te souffler d'être prudentes à l'extérieur, ta mère et toi. Ce moment coïncide, à quelques jours près, avec l'arrivée de militaires en ville et l'instauration d'un couvre-feu, et tu te prends la réalité de plein fouet, brutalement. Tu t'intéresses enfin aux informations et appelle aussitôt ta mère pour lui demander si elle va bien, et surtout pour la convaincre de venir s'installer avec vous, au moins quelques jours. Elle ne te réponds pas et tu t'apprêtes à aller chez elle lorsque Cole te rappelle, quelques minutes après. Ton coeur rate un battement quand tu l'entends t'annoncer qu'il vient d'admettre ta mère, et tu te précipites à l'hôpital, le coeur serré d'angoisse. Tu sais juste qu'elle a été agressé par un voisin et souffre d'une morsure, mais ton esprit refuse d'envisager autre chose qu'une explication rationnelle et terrible à la fois. Tu en déduis que ledit voisin a certainement lâché son chien, qui a mordu ta mère, et tu pries silencieusement pour que ce ne soit pas la rage.
Cole te réceptionne dès ton arrivée, mais tu n'as pas la tête à t'attendrir qu'il t'ait attendu. Tu passes devant des hommes en uniforme militaire sans vraiment les voir, uniquement focalisée sur Cole et les infos qu'il te donne. L'homme que tu aimes te conduit près de ta mère sédatée, et tu remarques sa main bandée, puis les sangles qui la retiennent attachée au lit. Autant pour sa sécurité que pour celle des soignants, te dit-on. La colère ne dure qu'une demi-seconde, avant que la tristesse de Cole ne parvienne à percuter ton esprit brumeux. L'entendre te dire que ta mère est condamnée t'es incompréhensible, pas avec une si petite blessure. C'est à ce moment que tu songes à l'épidémie qui court et que tu n'as pas remarqué et tu fais une crise de panique. Tu veux tout savoir, rattraper ces jours, ces semaines pendant lesquelles tu ne t'es souciée de rien d'autre que de toi-même et la culpabilité t'étouffe. Tu te sens idiote de n'avoir rien remarqué, tu as l'amer sentiment d'être une mauvaise fille pour ne pas avoir été capable de protéger ta mère et tu détestes cette impuissance qui ne te permet rien d'autre que de simplement la regarder de loin, sans pouvoir lui tenir la main. Tu n'as en effet pas le droit d'entrer dans la chambre, trop dangereux étant la seule raison qu'on juge valable de te donner. En quelques heures, tu rattrapes des jours et jours d'informations manquées et tu ne décolles plus de l'écran de télévision suspendu au mur de la salle d'attente. Tu comprends ce qui se dit, tu devines que la vérité doit être pire que ce qui est annoncé, mais ton cerveau n'arrive toujours pas à intégrer qu'une maladie peut faire à ce point sombrer dans la folie. Qu'une simple morsure risque de causer la mort. Dans une civilisation aussi avancée socialement et technologiquement parlant, c'est comme si tu n'arrivais plus à additionner deux plus deux. Et au milieu du chaos qui règne entre les murs habituellement emplis de quiétude, tu culpabilises à la pensée incongrue que tu vas être obligée de repousser le mariage. Cole passe chaque fois qu'il peut, même pour de trop brèves minutes, mais son soutien t'es nécessaire, vital. Le coeur de ta mère lâche trois jours plus tard, sans qu'elle ait réellement repris connaissance. Elle a oscillé entre moments vaseux quand les médicaments agissaient sur son organisme, lui permettant un semblant de repos, et des accès de fièvre et de rage démente, pendants lesquels elle hurlait et cherchait avec agressivité à mordre tout ce qu'elle pouvait. Plus particulièrement les gens qui essayaient de la soigner. Tu n'as pas quitté la porte de sa chambre, au cas où tu puisses avoir l'autorisation d'entrer, et tu t'es à peine permis de somnoler quelques heures dans la salle d'attente attenante. Cole fait partie des blouses blanches qui tentent de la réanimer, mais ils ne peuvent rien faire, et ta mère est emmenée pendant que tu restes là, impuissante. Tu n'arrives pas à pleurer, tu as bien trop mal pour ça. Et surtout, tu n'es pas capable d'intégrer que ta mère est morte parce que son voisin l'a mordu à la main. C'est inconcevable, irréel et complètement absurde. Malgré la cohue et le brouhaha des gens qui s'entassent, malgré l'urgence de soigner les gens, Cole prend quelques instants pour rester avec toi, et son étreinte te réconforte avec chaleur. Il te fait enfiler une blouse aussi, parce qu'il te dit avoir entendu les militaires s'organiser pour désengorger les couloirs. Seuls les patients et le personnel soignant est autorisé à rester, les civils sont envoyés ailleurs. Tu le remercies, parce que tu sens bien que tu ne peux pas rester toute seule, pour le moment. Cole te garde dans son sillage et tu lui colles aux basques, faisant mine d'être occupée en présence des soldats armés. Ce petit manège dure quelques jours, pendant lesquels vous vous épuisez à courir dans tous les sens et grapillez quelques trop courtes minutes pour vous reposer, vous soutenir et vous réconforter mutuellement.
Tu le vois travailler et tu ne peux qu'être fière de le voir si impliqué, si humain avec ses patients qu'il prend toujours le temps de rassurer, même s'il n'en sait guère plus qu'eux, finalement. Tu te prends au jeu, si tant est que c'en est un, et avec une dénommée Clara, une infirmière que Cole à mise dans la confidence, tu apprends à prendre un pouls ou une tension, à faire un pansement, activités basiques pour donner le change. Pour le reste, tu te rend utile en participant à de menues tâches, comme changer les draps des lits, apporter les plateaux-repas ou vider les plats-bassins, toujours dans le sillage de Cole ou de Clara. C'est en allant chercher des draps propres quelques étages en dessous que tu la vois. Même de dos, tu reconnais sa silhouette et ton coeur s'emballe. Ils s'étaient trompés, et au fond de toi, tu le savais. Tu appelles ta mère en réduisant la distance entre vous, pressée de la serrer dans tes bras, mais tu te figes quand elle se retourne. Tu croises son regard vide et qui ne te reconnaît pas et à vrai dire, tu as du mal à la reconnaître, toi aussi. Cette femme ressemble à ta mère et en même temps, ça ne peut pas être elle. Tu entends un cri derrière toi et c'est seulement à ce moment-là que tu vois cette traînée écarlate au sol, et qu'un deuxième patient en pyjama d'hôpital sort d'une autre pièce, derrière ta mère. Puis une autre, et encore un. Tu entends un nouveau cri mais tu ne peux que les regarder avancer, hésitant comme s'ils apprenaient à marcher. Clara pousse un troisième hurlement et te tire si violemment en arrière que tu chutes, déséquilibrée, entraînant ta nouvelle amie avec toi. Tu te retrouves au sol, Clara tombée sur toi, vos bras et jambes emmêlés. Ta mère se laisse tomber sur Clara et la mord aussitôt, arrachant un morceau sanguinolent de sa blouse. Tu mets quelques secondes à comprendre que le sang sur la blouse, c'est parce qu'un morceau de chair est venu avec, et tu es à la fois horrifiée et fascinée de voir ta mère mâchouiller l'épaule de Clara, avant que les hurlements de l'infirmière n'agissent comme un électrochoc.
Après ça, tu ne sais plus vraiment ce qui s'est passé, mais tu as du perdre le fil pendant quelques secondes, peut-être. Il y a eu des coups de feu, résonnants entre les murs, et ensuite Clara à cessé de hurler, et ta mère comme les autres patients ont cessé de grogner. Quelqu'un t'a agrippé avec brutalité pour te remettre sur pieds et tu as suivi sans discuter. Une fois remontés, l'accès au sous-sol, qui comportait la morgue outre la laverie, a été bouclé, et les accès aux autres étages ont été restreints. Les militaires se sont déployés dans tout le bâtiment et vous avez entendu pendant des heures et des heures des tirs résonner, quelques cris aussi. Plus proche de toi, tu entends sans vraiment y prêter garde des bribes de conversation entre deux autres blouses blanches, et tu retiens le fait que quelqu'un à dû entrer dans la morgue, par erreur ou sans protection, sans méfiance ni précaution en tout cas. Tu te rappelles t'être détournée dans un frisson en intégrant avec horreur qu'ouvrir une porte pouvait être mortel.

• 2015-2016/ Olympia-Tumwater-Castle Rock :  Tu as perdu le fil des jours, des semaines, peut-être. Petit à petit mais bien trop vite, l'hôpital a été envahi. De nouveaux venus d'abord, des civils venus se réfugier parce qu'apparemment à l'extérieur, ça devenait trop dangereux. Certains étages ont été condamnés par les militaires, puis les accès vers l'extérieur. La situation a dérapé à une vitesse inimaginable, sans que personne ne sache vraiment ce qui se passait. Le terme épidémie est assez vague et ne renseigne pas vraiment sur ce qu'il convient de faire, mais tout le monde semble avoir intégré à une vitesse folle que morsure égal mort, et que les morts justement, revenaient se nourrir des vivants. Un véritable film d'horreur en direct et au quotidien. Il y a un mois à tout casser que tu es entrée dans cet hôpital pour ta mère, et à ce moment, tu nageais dans le bonheur, avais un travail qui te plaisait et des projets à n'en plus finir, et tu prévoyais de te marier. Tu as l'impression qu'une éternité s'est écoulée depuis, relique d'une autre vie, ou d'un rêve, peut-être. Les gens s'entassaient dans les couloirs et rapidement, les distributeurs ont été vides. Les cuisines se trouvant dans les étages déjà inaccessibles, il a fallu s'organiser et naturellement, ce sont des militaires, aguerris au combat et armés, qui sont sortis de l'enceinte pour trouver de quoi nourrir tous ces gens. Plusieurs équipes ne sont tout bonnement jamais revenues, et très vite, les militaires restants étaient en nombre inférieur par rapport aux civils à protéger. A mesure que l'espace viable s'amenuisait dans l'hôpital, les protestations se sont élevées, se mêlant aux grognements qu'il était possible de percevoir de l'autre côté des portes. Il est rapidement devenu évident que vous ne pouviez plus rester, le nombre de patients morts ne cessaient de grandir pendant que les moyens de survie diminuaient. Le personnel soignant a été chargé de récupérer autant de matériel que possible et tu as aidé. Tout le monde quasiment s'y est mis, même les civils qui se sont retrouvés chargés de compresses, de désinfectants et de diverses petites choses. L chemin vers la sortie à été un carnage, mais tu t'es efforcée de ne pas ralentir l'allure, les yeux rivés sur l'épaule de Cole, juste devant toi. Une fois à l'extérieur, tout le monde a fui de son côté, laissant parler ses instincts primaires, et au final, vous n'étiez qu'une petite quinzaine à suivre les deux militaires encore en vie. Un bus a suffi à tous vous emmener plus loin, quittant Olympia sans un regard en arrière.
Partis dans la précipitation, le réservoir du bus ne vous as emmenés que jusque dans un petit restau-route à Tumwater. Vous y avez passé une nuit blanche avant de faire le point le matin venu. Presque plus de munitions chez les militaires et assez peu de fournitures médicales en réserve, aucune nourriture n'avait été emmenée. Pendant que les soldats réquisitionnent quelques civils en deux groupe, un pour le ravitaillement et un autre pour trouver un autre véhicule, chez toi, les vannes s'ouvrent finalement. Tu pleures ta mère, tous ces morts, l'horreur de la situation et tes rêves perdus. Vous repartez pourtant rapidement et tu suis le mouvement avec toute la vaillance dont tu es encore capable. A Castle Rock, vous vous arrêtez. Pas à cause d'une panne d'essence cette fois, juste parce qu'en réalité, aucun de vous ne sait où aller. La petite ville semble désertée d'habitants vivants, et les quelques morts qui y traînent sont rapidement neutralisés par les deux soldats restants, Glen et Dylan. Tu es surprise quant à leur choix de s'installer dans une église mais tu ne protestes pas. Tu n'es pas spécialement croyante et l'idée de camper dans un lieu saint ne te met mal à l'aise que quelques jours, avant que tu constates les bénéfices d'un tel lieu. Les petites entrées annexes sont rapidement condamnées et il n'y a qu'un accès à surveiller. Pour autant en cas d'assaut vous ne serez pas coincés à l'intérieur, un passage par les catacombes menant aux égoûts vous assure une fuite providentielle. L'accès tout proche à la Cawlitz River vous fournit du poisson frais et la fouille méthodique de la ville vous offre quelques produits encore frais et pas mal de conserves. Tu n'aimes pas vraiment parcourir la ville pour fouiller les maisons ou les commerces, l'écho qui se répercute dans les rues désertes te laisses mal à l'aise et nerveuse. Chacun de vous prends bien soin d'éviter le salon de tatouages dans lequel les morts sont enfermés, mais tu abandonnes les pillages après ta deuxième sortie, quand tu es passée devant une école primaire. La nausée t'es montée à la gorge lorsque tu t'es demandé combien d'enfants étaient victimes de cette horreur, et tu as préféré te rendre utile autrement. Tu apprends à pêcher, tu cuisines de ton mieux même si ça n'a jamais été ton point fort et tu acceptes tes tours de veille sans rechigner. L'intérieur de l'église est frais en permanence et un bon stocks de couvertures et de manteaux d'hiver ne vous épargnent pas quelques rhumes et états grippaux durant l'hiver, vous forçant à renoncer à toute intimité pour vous blottir les uns contre les autres dans le bureau de prêtre, pièce plus petite et rapidement plus chaude grâce à vos chaleurs corporelles mélangées. Tu es presque surprise de voir le printemps arriver, annonciateur du renouveau de la vie. Si les fleurs repoussent et que les oiseaux reviennent, la situation ne change pas pour autant. Pire, elle se tend au sein de votre petit groupe. Après tout, tous ne sont que des étrangers les uns pour les autres, et la situation est tellement angoissante et incroyable qu'il suffit d'un rien pour que les tensions s'exacerbent. Glen et Dylan, en bons soldats, sont persuadés d'être désignés pour veiller sur la populace. Mais sans munitions ni ordres clairs, il est évident qu'ils ne savent pas vraiment quelle décision prendre, et qu'ils ont aussi peur que les autres. Eux-mêmes ne parviennent pas à se mettre d'accord entre eux, étant tous deux du même grade. Faut-il envisager les choses sur du long terme ou prévoir quelle est le menace la plus proche et la plus directe ? Faut-il rejoindre la base militaire la plus proche ou ne serait-ce que trouver une radio pour tenter de joindre quelqu'un et obtenir des ordres clairs et précis d'un supérieur, ou doit-on les considérer comme morts au combat ?
Cette indécision pèse sur le reste du groupe, certains civils essaient de s'imposer comme leader en affichant une assurance feinte, et l'ambiance du groupe se délite peu à peu. Personne n'ose partir ne serait-ce que pour s'installer ailleurs, et un pillage se finit par une mauvaise nouvelle. Les morts contenus dans le salon de tatouage ont trouvé une sortie, et les rues ne sont plus totalement désertes. Glen recrute d'office les hommes civils pour mettre un terme définitif à la menace, mais Cole, qui s'est voué à sauver des vies et non à tuer ses semblables, refuse tout net et la situation menace de déraper. C'est à ton tour d'afficher une assurance feinte, rassurant ton fiancé avant de prendre sa place dans le petit groupe de meurtriers. Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu fais ça, peut-être juste pour montrer à Cole que tu peux être là pour lui comme il l'a été pour toi. Tu te retrouves armée d'une batte de base-ball, à écumer les rues pour que les morts restent définitivement au sol. Leur apparence t'effraie, le bruit des os brisés et le sang qui gicle à chaque coup te soulève le coeur. Tu arrives à peu près à gérer ta nausée jusqu'au moment où tu te retrouves devant une petite fille, qui s'avance vers Dylan et toi malgré une partie de visage en moins. Tu restes figée, jusqu'à ce qu'elle atteigne Dylan, déjà aux prises avec ce qu'il reste d'un biker tatoué de la tête aux pieds. C'était peut-être le propriétaire du salon de tatouage, ou un client régulier...Cette pensée parfaitement incongrue laisse le temps à la petite morte de s'accrocher au flanc de Dylan, heureusement équipé de son gilet pare-balles. Agissant par réflexe face aux cris du jeune soldat, tu lèves ta batte avant de la rabaisser de toutes tes forces, les yeux fermés. Ca ne t'empêche pas d'entendre, de sentir le petit crâne qui explose, et la petite ne se relève pas. Pendant que Dylan se débarrasse du tatoué, tu t'écroules au sol pour vomir tes tripes, secouée par les sanglots. Même quand tu n'as plus rien à vomir, ton corps reste secoué de spasmes violents, consciente du petit corps gisant près de toi sans que tu n'oses le regarder. Tu iras en enfer pour ce que tu viens de faire, tu en es convaincue. S'il y a bien un Dieu qui existe, ce geste t'a condamné à coup sûr. A votre retour à l'église, tu es incapable d'avouer à Cole ce que tu as fait, et tu restes prostrée des jours durant.
Le temps s'écoule à un rythme que tu trouves étrange, à la fois rapide et lent. C'est déjà et seulement le début de l'été 2016, et plus aucun Mort ne rôde en ville. Instinctivement, les rares fois où d'autres personnes passent à proximité, vous vous cachez et n'émettez aucun bruit jusqu'à ce qu'ils repartent. Comme si tacitement, vous aviez décidé et convenu que les autres pouvaient représenter une menace, même sans être en quête de chair fraîche. Ou c'est peut-être juste le bon sens, vous peinez déjà tellement à vous entendre entre vous que rajouter plus de monde à votre petit clan serait pure folie. Au début du mois de Juillet, un homme et son fils d'une vingtaine d'années vous abandonnent de façon sournoise. Vous vous réveillez un matin pour découvrir qu'ils sont partis de nuit en emportant une bonne partie des vivres et tout le matériel médical qui restait. La situation déjà tendue ne fait que s'effriter davantage au fil des jours, et les reproches fusent de toutes parts. Lorsque Glen annonce à la mi-août qu'il n'y aura pas assez de provisions pour l'hiver et qu'il faudra se rationner durement, certains pètent les plombs et accablent les deux soldats, qui selon eux auraient dû prévoir ce genre de choses, parce que ça faisait partie de leur job. Cole te traîne dans son sillage durant les jours qui suivent et à la fin de la semaine, vous décidez de partir à bord d'une voiture qu'il a pu trouver en état de rouler. Vous n'emportez presque rien mais ton fiancé est confiant, certain que vous serez mieux tous les deux. Après un bref arrêt à Kelso pour trouver de quoi survivre et fait une rencontre qui a failli déraper, vous décidez d'un commun accord d'éviter les villes, hormis pour s'approvisionner en nourriture, et vous mettez le cap sur une région boisée. En revenant sur vos traces tout en évitant Castle Rock, Cole et toi jetez votre dévolu sur les alentours de Ryderwood, vous installant dans la forêt alentour. 

• Autonme 2016-Printemps 2017/ Ryderwood à The Undisappointed : L'automne puis l'hiver sont arrivés très vite, trop pour que vous puissiez décemment vous installer. La petite bourgade de Ryderwood est complètement exsangue de vie, et plutôt épargnée par les pillages du fait de sa situation géographique, un peu à l'écart des grands axes. Après avoir investi une maison, vous passez tous deux vos journées à travailler dur. Pillage en règles des maisons pour récupérer tout ce qui sera susceptible de vous servir, vous vivez vos premières tentatives de chasse et trouvez même matière à rire de vos échecs. C'est un sentiment libérateur et le ciel ne s'abat pas sur vos têtes parce que vous avez osé avoir un fou rire dans cette horreur. Tu te sens peu à peu moins coupable de fouiller dans les affaires des autres, de voler pour te nourrir et d'occuper une maison qui ne t'appartient pas. Tu as mis sous clé toutes les photos de famille que tu as trouvées pour ne pas sentir leur regards désapprobateurs à te voir déambuler chez eux, et une espère de sérénité te gagne, petit à petit. Ce n'est pas de la sérénité en réalité, plutôt une sorte de calme, d'acceptation face à tout cela. Cole et toi êtes comme des nouveaux-nés qui découvrent tout un monde, et tu t'étonnes parfois de constater à quel point vos nouveaux réflexes se sont ancrés si rapidement en vous. Vous ne sortez jamais sans armes, vous apprenez à marcher en silence dans la forêt, évitant branches et feuilles mortes qui trahiraient votre présence et cet aspect vie frugale n'est finalement pas pour te déplaire, au fond. Si l'on met de côté, les Morts et tout le reste, vivre en autarcie avec ton amant a quelque chose de spécial, de si particulier que tu te sens plus amoureuse que jamais.
Vos capacités de chasseur restent pathétiques, mais des bassins à proximité vous assurent quelques poissons et permettent d'agrémenter les produits en conserves. Le plus fort de l'hiver vous empêche de travailler à la construction de votre maison dans les bois, et de toute façon, cela n'est plus vraiment une priorité. C'est un chantier trop gros, trop long pour seulement deux personnes et sans le matériel adéquat pour couper les arbres et les transformer pour en faire une maison digne de ce nom. Vous n'y connaissez rien ni l'un ni l'autre et Ryderwood vous offre un abri déjà tout prêt et suffisamment sûr. S'épuiser inutilement et risquer de se blesser serait stupide, alors vous oeuvrez de concert, essentiellement pour garder un niveau de vivres et de confort acceptables. D'ailleurs, d'un point de vue plus global, une certaine indolence se fait sentir, et vous oubliez l'un comme l'autre ce qui se passe ailleurs. Vous êtes les seules âmes aux alentours de Ryderwood et consciemment ou non, vous vous pensez à l'abri des autres, Morts ou survivants. Personne ne passe par ici et vous cessez très rapidement de faire des rondes, de surveiller les alentours ou de redouter tomber sur un cadavre ambulant. Même si vous sortez toujours armés, c'est davantage un réflexe, comme de mettre une écharpe lorsqu'il y a du vent. La prudence des premières semaines est envolée, et d'ailleurs vos piètres tentatives de chasse, si elles vous ont amusées un moment, vous ont lassé et Cole a décidé qu'il ne servait à rien de s'épuiser bêtement ou de prendre le risque de se blesser. Si en écumant les maisons désertes vous êtes parvenus à trouver de quoi répondre à des besoins médicaux basiques, ça ne reste que de la bobologie avec compresses, bandages et anti-douleurs.  A ce moment-là, tu pensais que vous aviez pris la meilleure décision possible après ce que vous avez vécu. Tu arrivais même à t'endormir sans revoir cette enfant dont tu as éclaté le crâne et dont le souvenir reste ancré en toi. Loin des Morts, loin des effets de groupe qui ne font que transmettre les angoisses de chacun, comme une gangrène qui pourrit tout et envahit l'ensemble. Ces quelques mois ensemble, juste toi et Cole ont été très forts, un peu magiques, presque. Et le début du mois de Mars a mis fin à votre petite vie idyllique, comme pour vous punir d'être heureux alors que le monde avait sombré dans le noir.
Trois hommes sont arrivés, et tu ne sais pas ce qui a pu les attirer ici. Probablement que vous vous êtes montrés imprudents au point que le bruit que vous faisiez portait sur des kilomètres. Bien plus lourdement armés que vous, ils n'ont eu aucun mal à prendre l'ascendant. Peut-être que si vous leur aviez juste proposé de l'eau, ou un peu de nourriture, ils auraient fini par repartir. Mais Cole et toi, vous vous êtes sentis agacés de cette intrusion dans votre cocon, et sans doute que votre réaction était un peu trop agressive. Ou peut-être que ça n'aurait rien changé, de toute façon. Ils ont rapidement fait savoir ce qu'ils voulaient, et c'était toi. Tu as d'abord lâché un petit rire de nervosité, surprise par leurs propos. Même si tu as eu quelques amants dans ta vie, tu sais aussi que physiquement, tu n'es pas le style de fille qui se retrouve à défiler sur un podium. Mais quand tu constates leur sérieux, la peur te serre la gorge, et le fait que Cole se glisse entre toi et eux n'y change rien. Comme si ton cerveau avait anticipé ce qui allait suivre. Une très brève démonstration de force a envoyé ton fiancé au tapis dans un glapissement de douleur, et celui qui semble être le chef du trio armé énonce ses conditions. Cole a le choix entre rester en vie ou mourir très lentement, et tu sens l'hésitation dans son regard quand il te regarde. Les hommes promettent de le laisser partir et de ne pas le poursuivre et tu sens le moment où Cole t'abandonne. Tu le devines à sa posture, au fait qu'il évite ton regard et tu n'entends même pas le 'désolé' qu'il lâche à ton intention dans un murmure, pendant qu'il s'éloigne lentement avant de se mettre brusquement à courir. Tu fais la même chose, instinctivement, dans la direction opposée. C'est forcément un piège, Cole a une idée derrière la tête et essaie d'endormir leur méfiance pour réussir à les vaincre. Tu ne peux pas concevoir qu'il en soit autrement, il ne peut pas te céder ainsi aux premiers venus en échange de sa vie, votre amour représente bien trop !
Les hommes te rattrapent sans difficultés, et rient même de tes tentatives pour te débattre. Jusqu'à ce que tu en griffes un au visage, et que son sang se mette à perler. Ce n'est qu'une égratignure pour lui, mais leur degré de tolérance s'arrête là. Le blessé sort un couteau et te taillade le visage bien plus profondément que ta bague de fiançailles, sans dire un seul mot. Ton hurlement est aussitôt étouffé sous d'autres coups, qui pleuvent de tous côtés. La douleur qui t'a envahi est telle que ce qu'ils te font subir après, tu t'en rends à peine compte. Après leur départ, tu alternes entre évanouissements et tentatives pour te relever, et tu finis par te traîner au sol. Tu ne sais pas vraiment pourquoi, mais la seule chose qui occupe ton esprit est qu'en rentrant à la maison, tu trouveras des bandages. Cole pourra te soigner. Tu as l'impression de passer des jours à ramper, et peut-être est-ce le cas, et tu ne sais même plus si tu es dans la bonne direction. La peur te pousse à continuer, certaine que si tu t'arrêtes, ils vont revenir, te retrouver. Dans une semi-conscience, tu finis par arriver aux abords d'une route de terre et tu entends des voix, sans arriver à distinguer le moindre visage. Tu sens de l'eau fraîche couler entre tes lèvres et tu hoquettes un gémissement douloureux quand un peu du breuvage coule sur ta joue meurtrie. Lorsque tu rouvres les yeux, tu es allongée dans un lit, couverte de bandages et une femme, présente à tes côtés, s'efforce de calmer ton accès de panique. Elle se prénomme Terry et c'est tout ce que tu retiens avant de sombrer à nouveau. Il te faudra quelques temps en plus pour découvrir ton nouvel univers, au sein du groupe The Undisappointed.


Suiteici


time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Nova
• Âge irl : 28
• Présence : Aussi souvent que possible
• Personnage : Inventé [ x ] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? en parcourant des top-sites
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? un ensemble
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ x ] / Non [ ]
• Crédits (avatar et gifs) Tumblr

• Code du règlement Ok - Maddie

fiche (c) langouste.
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Re: Rachel Reeves

Ven 30 Déc 2022 - 18:37

Rebienvenuuuue !





What a lovely day.
Maxine E. Reynolds
Maxine E. Reynolds
Junk Town | Bras droit
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Re: Rachel Reeves

Ven 30 Déc 2022 - 18:54

Merci à toi Wink
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Re: Rachel Reeves

Ven 30 Déc 2022 - 19:20

Bon retour par ici Rachel ! :smile6:
Pour info, comme tu es une revenante, tu n'auras pas droit à un délai supplémentaire une fois les 10 jours écoulés pour terminer ta fiche Wink



bienvenue sur le forum !


Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire !  Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !


ready for the fight
and fate


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Re: Rachel Reeves

Ven 30 Déc 2022 - 21:05

Rebienvenue par ici Rachel Wink
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Re: Rachel Reeves

Sam 31 Déc 2022 - 1:29

Rebienvenue a toi!!! Bon courage pour ta fiche
Invité
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Re: Rachel Reeves

Sam 31 Déc 2022 - 2:53

Re-bienvenue par ici !
Invité
Anonymous
Invité
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Re: Rachel Reeves

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