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Otis A. Copeland
Hazel Parks
6 participants

Rachel Reeves

Sam 3 Déc 2022 - 14:52


Rachel Reevestell me more about you

prénom(s) : Rachel
nom : Reeves
date de naissance : 27/12/93
âge : 29 ans (bientôt)

ville de naissance : Olympia
métier : Bibliothécaire
groupe : Exilés

avatar : Hera Hilmar

what i am

qualites
Volontaire
Déterminée
Résiliente
Rigoureuse
Active
Intuitive
Persévérante
defaults
Entêtée
Taciturne
Susceptible
Renfermée
Anxieuse
Manque d'assurance
Solitaire
Equipement :
Ton sac ne te quitte jamais dès que tu sors de ta chambre, rempli de choses utiles que tu trimballes avec toi en permanence, comme un doudou rassurant. Choses utiles ou souvenirs rassurants s'entremêlent et t'aident à affronter chaque nouvelle journée l'une après l'autre.
Tu possèdes plusieurs écharpes et foulards, même si tu n'en portes qu'un à la fois autour du cou, tu préfères être sûre que quoi qu'il arrive, tu peux camoufler ton visage. Quelques vêtements de rechange au cas où, un vêtement chaud pour te protéger du vent ou de la pluie. Et une photo, un peu écornée maintenant, de ta mère et toi, souriantes et enlacées l'une contre l'autre.
Tu as une petite trousse de premier secours dans ce sac, ô combien nécessaire à tout moment, et du matériel utile sur un bateau. Une boussole, un talkie rechargeable à l'énergie solaire, une corde, une carte maritime, une pince multifonctions et quelques couteaux pour vider et écailler les poissons. Rien de très spectaculaire, au fond.
     
Details physiques :
Tu t'es toujours trouvée une silhouette normale, un peu passe partout. Tu l'as regretté à une époque, tu aurais aimé qu'on te remarque davantage, avoir quelque chose de particulier ou de spécial, comme Tracy Gimpel, une fille de ta classe au collège qui avait des yeux de couleurs différentes et attirait les garçons comme des mouches. Aujourd'hui, tu te caches le visage derrière des foulards pour éviter les commentaires désobligeants, les questions gênantes ou pour éviter de faire peur à un gamin, si tu devais en croiser un. Tes yeux sont toujours aussi bleus et tu gardes les cheveux longs, même si tu regrettes parfois un manque de praticité. Ils sont blonds-roux et tu t'es toujours sentie plus féminine avec des longueurs, sans compter qu'ils te servent aussi de bouclier et que tu peux les utiliser pour dissimuler tes cicatrices, si un foulard devait ne pas suffire. Les sorties en mer t'ont rendue assez athlétique, sans être spécialement musclée.

Psychologie

Tu as toujours été du genre discrète comme fille, plutôt suiveuse que meneuse et pas du genre à haranguer les foules pour défendre une cause ou faire valoir ton point de vue. Tu n'es pas non plus du style à t'emporter facilement ou à émettre un jugement hâtif. Tu as toujours pris du temps pour peser le pour et le contre avant de donner un avis personnel, de te donner le temps de la réflexion pour réfléchir à l'ensemble d'un problème et ne pas laisser tes sentiments prendre le pas sur ta réflexion. Et pourtant, en contradiction totale avec ce fait, tu es le genre de personne à suivre ton instinct et à te baser sur ton ressenti. Quand tu fais face à une nouvelle personne ou une situation inédite, tu laisses parler tes tripes pour savoir quoi faire et comment agir ou réagir. Tu sens au fond de toi que tu peux ou non faire confiance à un individu, tu ressens quelle direction prendre face à un croisement, ou qu'il faut plutôt ouvrir la porte de droite plutôt que celle de gauche. Ton côté intuitif n'est pas infaillible, loin de là, mais tu continues de faire confiance à cet instinct, que tu trouves généralement plus rassurant et rationnel que ta raison propre. Si tu écoutais cette dernière, tu t'enfermerais dans une pièce pour n'en plus jamais sortir, tu fuirais les gens à la moindre occasion, alors même que tu as pu te rendre compte que certains valaient encore la peine d'être connus. Après avoir été blessée, alors même que ton instinct t'avait sournoisement planté ce jour-là, les gens qui t'ont soigné on fini par te convaincre que tout le genre humain n'était pas perdu. Et qu'au contraire, écouter ton instinct était une bonne chose, même si ça te valait quelques désagréments et mauvaises surprises, ça faisait de toi un être humain. Et c'est quelque chose qui est devenu rare et précieux, aujourd'hui. Alors tu laisses parler cet instinct et tu lui fais confiance, et lorsqu'il t'induit en erreur, tu fais avec et tu tentes de tirer le meilleur parti de ce qui se présente, de prendre la meilleure décision pour rester en vie et pour n'avoir à tuer personne. La résilience dont tu t'es armée après ton agression est presque devenue une amie que tu vois au quotidien. Elle t'aide à parler aux gens que tu croises, à leur sourire même. Elle t'aide à avancer, jour après jour, à croire naïvement qu'un jour peut-être, les choses s'arrangeront et redeviendront ce qu'elles ont été.
En attendant, tu restes déterminée et volontaire pour accomplir ta part de tâches et de travaux à effectuer au quotidien pour essayer d'améliorer la qualité de vie de chacun. Tu n'as jamais rechigné à bosser et tu t'es toujours montrée active, bien avant tout cela. Tu n'as jamais baissé les bras ou refusé la moindre activité, aussi pénible soit-elle. Même quand il fallait plonger les mains dans des entrailles de poissons sitôt le petit-déjeuner avalé, tu t'es permis au mieux une légère grimace avant d'apprendre à respirer par la bouche plutôt que par le nez tout en y allant franchement. Peu importe le temps que te prends la compréhension ou l'apprentissage de quelque chose de nouveau, tu essaies encore et encore sans renoncer, jusqu'à comprendre ou y arriver. Rigoureuse et persévérante, tu t'acharnes jusqu'à obtenir succès, quitte à adapter ta façon de faire pour parvenir au résultat escompté. Certains y verraient sûrement un entêtement borné, et peut-être ont-ils raison. Tu ne vois pas ça comme un défaut contrairement à la plupart des gens, mais il s'agit peut-être simplement de mauvaise foi de ta part. En revanche, tu admets, du bout des lèvres, que tu peux être un peu susceptible, mais uniquement un tout petit peu et très rarement...ce qui ne semble pas être l'avis général, et lorsqu'on te fait remarquer qu'il t'es déjà arrivé de rester trois jours sans parler à cause d'une remarque qui a heurté cette susceptibilité que tu te traînes, tu hausses les épaules et t'éloigne en ronchonnant, à nouveau boudeuse.
En règle générale, tu préfères être seule, ou en très petit comité. Tu avais déjà cette tendance solitaire avant l'épidémie, mais depuis ta blessure, tu t'es renfermée sur toi-même et perdu toute confiance en toi. Tu fais des efforts au quotidien, mais les pas sont petits et tu sais qu'il te reste encore un long chemin à parcourir. Tu le sens. Tu te sens vite mal à l'aise en présence d'autres personnes, et tu as développé une certaine anxiété au contact de tout ce qui bouscule ton petit quotidien que tu t'es forgé et qui te rassure, comme un cocon bienveillant. Une situation imprévue ou une nouvelle personne croisée te trouble bien trop, bien trop vite. Tu te caches virtuellement derrière les autres, leur laissant la charge de prendre la parole, de prendre la décision de ce qu'il incombe de faire. Taciturne, tu n'engages de toi-même que très rarement une conversation et lorsque tu le fais, elle porte sur un fait précis, un détail qui doit être réglé ou un problème qui s'annonce. Mais là encore, ton manque d'assurance te pousse à sélectionner un voire deux interlocuteurs au maximum, plutôt que de t'exprimer face à plus de monde ou ton groupe entier. Tu apprécies la solitude et travailler seule dans ton coin ne te dérange absolument pas, bien au contraire. Tu éprouves d'énormes difficultés à parler de ce que tu ressens, ce que tu penses vraiment, parce que tu penses que tes problèmes, tes émotions, n'intéressent personne. Après tout, tout le monde aujourd'hui a perdu un proche, a vécu une horreur personnelle, alors tu ne parles jamais des tiennes, parce que tu t'es convaincue qu'elles n'avaient pas plus d'importances que les pertes ou les horreurs des autres. Tu as enfoui ça et n'a jamais parlé de rien à personne, et tu gères comme tu peux jour après jour. Et pour évacuer le trop-plein d'émotions, tu as pris l'habitude de courir ou de nager, pour te vider la tête.




Story of survival

Pre-apocalypse


• 1993 à 2003/ Olympia : Née à Olympia quelques jours après Noël, ta mère t'a toujours répété quand tu étais petite que tu étais son cadeau le plus beau et le précieux. Enfant, tu étais joyeuse, optimiste et tu adorais les petites joies simples du quotidien. Comme te blottir sous la couette avec ta mère quand il faisait trop froid ou construire une cabane faite de tôle et de cartons avec ta meilleure amie Lindsay et ses frères. Tu te fichais de vivre dans un parc à mobil-homes plutôt qu'une vraie maison, de ne pas pouvoir aller en vacances ou faire des sorties aux musées, cinéma ou autres lieux culturels. Dès que tu as su lire, ta mère t'a acheté une carte de bibliothèque et tu as eu l'impression de découvrir le paradis. Grâce aux livres, tu es devenue au fil de tes lectures un pirate à la recherche d'un fabuleux trésor, un aventurier bravant mille dangers pour trouver une cité perdue, un voleur facétieux ou un explorateur parcourant le monde avec des loups. Si la petite fille que tu étais a développé son imagination, ton esprit lui a assimilé la capacité d'analyser le pouvoir des mots. Et l'école n'a fait que t'encourager dans cette voie tout en faisant évoluer tes lectures. En classe avec Lindsey, tu passais presque tout ton temps avec elle et ses frères aînés, parce que vos parents respectifs étaient souvent au travail. Tu ne t'en es jamais plainte, à vrai dire, tu appréciais cette liberté loin des adultes, où les frangins de ta copine étaient plutôt du genre laxiste. Contrairement à ton mobil-home, celui de la famille de Lindsey avait la télé et vous passiez des soirées, parfois des nuits complètes devant à vous gaver de pizzas, de chips et de bonbons pendant que les adultes travaillaient pour un jour vous offrir mieux. Tu ne savais pas vraiment ce qu'était ce mieux, toi tu étais heureuse comme ça, juste avec ta mère et Lindsey.
Tu as commencé à prendre vraiment conscience des classes sociales et du sacrifice maternel vers l'âge de 10 ans. Quand le père de Lindsey a accepté d'aller travailler dans le garage de son cousin et qu'ils ont déménagé, causant une séparation inondée de chagrin pour elle comme pour toi. Après son départ, tu t'es sentie désoeuvrée et seule, et pendant des mois, tu ne voulais pas d'autres amies parce que tu avais le sentiment que tu trahirais Lindsey si tu laissais quelqu'un d'autre prendre sa place. Et puis comme tout être humain, tu as eu ce besoin de socialisation, plus fort que le reste. Sauf que les autres gamins, contrairement à toi, avaient un père en plus d'une mère et vivaient en maison ou en appartement, et pas dans un mobil-home. Tu t'es pris ces différences de plein fouet et tu as encaissé en silence parce que tu ne savais pas quoi dire. Ca semblait tellement important pour tout le monde que tu as fini par penser qu'effectivement, tu n'étais pas normale, que ta mère ne l'étais pas non plus. Alors tu as commencé à réfléchir, à observer et à questionner et tu as fait un premier pas dans le monde adulte et ses soucis perpétuels. Ton père mort avant ta naissance, ta mère obligée de cumuler deux emplois pour gagner de l'argent et le coût de la vie qui faisait que vous n'aviez pas les moyens d'avoir autre chose qu'un mobil-home en guise de maison. Tu as pris conscience des cernes sous les yeux de ta mère, des repas sautés et des visites chez le médecin quand tu étais malade toi, et pas elle. Tu as senti la gêne de ta mère quand tu posais des questions sur l'argent, parce que tu voulais savoir combien il en fallait pour avoir une maison. Et quand tu as invité tes copains de classe pour ton anniversaire en début de mois, parce qu'il tombait pendant les fêtes, personne n'est venu parce qu'ils ont dit que tu étais trop pauvre et que tu n'avais pas une vraie maison. Ces réflexions t'ont beaucoup fait pleurer mais une fois tes larmes séchées, tu as pris la décision d'aider ta mère et d'arrêter d'essayer de te faire des amis.
Tu as passé du temps et tu t'es vraiment appliquée à faire des affiches que tu as accrochées un peu partout dans le lotissement de mobil-homes pour trouver du travail. A dix ans, tu ne pouvais pas faire grand-chose ni réellement travailler comme l'entendent les adultes, mais plusieurs ont joué le jeu. Tu as été embauchée pour aider à réparer une bicyclette, repeindre une boîte aux lettres ou laver une voiture, et tu mettais tellement de sérieux, de bonne volonté et de sourire dans ton ouvrage que tu recevais une petite pièce en récompense. Tu te souviens encore de la fierté que tu as ressentie en donnant ces quelques dollars gagnés à ta mère et de ton assurance lorsque tu l'as convaincue que tu étais assez grande pour participer aux frais de la maison. C'est plus tard que tu as compris que ces quelques dollars avaient sûrement coûté à ceux qui te les avaient donné. Entre pauvres, on se serre les coudes, c'est une leçon que tu n'as jamais oublié.


• 2005 à 2010  / Olympia : En deux ans, rien n'a vraiment changé. Tu continues d'effectuer de petites tâches et ta mère continue de s'épuiser au travail sans que ça ne change vraiment quoi que ce soit à votre condition. Certains y verraient peut-être de la résignation, toi tu considères juste que tu as accepté cette réalité. Toujours est-il que tu as cessé de chercher d'éventuels amis, l'entrée au collège ne faisant que creuser davantage les inégalités sociales. Tu as été cataloguée comme faisant partie des loosers le jour de la rentrée, et rien de ce que tu aurais pu faire ou dire n'aurait changé cela, tu l'as bien vite compris. Cela t'a aussi permis de comprendre, plus vite que la majorité de tes camarades, à quel point les études étaient importantes. Quand tous les gamins de ton âge se plaignaient de l'école, des profs et des devoirs, toi tu devenais une acharnée des études, et tu es passée des loosers aux intellos débiles. Comme quoi le travail avait ce pouvoir de changer la condition sociale de quelqu'un, même si tu étais encore très loin des groupes populaires. Ta passion pour la lecture n'a jamais cessé de grandir aussi et à mesure que tu prends de l'âge, tu quittes les récits fantastiques pour des lectures plus classiques et sérieuses.
Tu comprends vite que si tu veux aller à l'université d'ici quelques années, et tu veux y aller parce que c'est le seul moyen efficace d'obtenir un bon emploi et un appartement pour ta mère et toi, il te faut un excellent dossier. Mais que pour une université, les notes ne sont pas les seuls résultats à être pris en compte. Ton C.V doit montrer ton implication dans les études certes, mais aussi en dehors, et tu joues le jeu sans te poser de questions. Tu t'investis dans des clubs scolaires et fait l'effort de socialiser avec d'autres. Ils ne deviendront jamais des amis, mais tu t'aperçois que l'esprit de camaraderie, s'il n'est pas aussi fort qu'une vraie amitié comme celle que tu as eu avec Lindsey, reste important et prend une certaine place. Tu aides donc au journal de l'école, tu participes au club d'échecs et tu aides les plus populaires à améliorer leur moyenne. Ca oui, aussi étonnant que ça puisse te paraître, la plupart des élèves en difficultés sont parmi cette catégorie sociale. Les sportifs et cheerleaders ont apparemment trop de temps à passer sur les terrains et trop peu pour se pencher sérieusement sur leurs devoirs.
C'est probablement pour cela que l'entrée au lycée te rend sereine. Les moqueries et remarques désobligeantes visant à t'humilier en public glissent sur toi, parce que quelque part, tu sens que l'avenir sera meilleur pour toi que pour eux. Dès l'âge de 16 ans, tu prends ce que tu considères comme un vrai boulot, pour aider ta mère, mettre de l'argent de côté et toujours dans l'optique universitaire à venir. Terminé les seuls petits dépannages dans le voisinage, tu officies désormais comme serveuse dans un restaurant en bord de mer, le Anthony's Hearthfire Grill Olympia, rapidement cumulé avec quelques heures à la Swanton Marina & Boatworks où tu te retrouves chargée de maintenir les bateaux des plus riches en bon état. Au restaurant, tu te retrouves parfois à servir certains de tes camarades, qui ne se privent pas d'essayer de te faire sentir inférieure à eux puisque tu les sers. Tu t'es toujours flattée intérieurement de rester stoïque et calme dans ces moments, te rappelant que tu faisais tout ça pour un meilleur avenir et surtout, pour aider ta mère. Hormis la lecture, tu n'as jamais vraiment eu de loisirs puisque tu passais ton temps libre à travailler ou à préparer ton chemin universitaire, mais honnêtement, ça ne ta jamais réellement dérangé. Les fêtes ou les soirées entre filles ne t'attiraient pas vraiment, surtout lorsque tu entendais dans les couloirs ce qu'il s'y passait. Avoir grandi seule avec ta mère et dans un espace aussi réduit t'a rendu fusionnelle avec elle, et tu as toujours préféré passer du temps avec elle qu'avec d'autres filles de ton âge, à une époque où ces mêmes filles ne rêvaient que de couper le cordon maternel. Tu trouves que cela équilibrait les choses ; tu étais mentalement en avance mais émotionnellement en retard, et tu penses que quelque part, ça t'a aidé à ne jamais te sentir supérieure aux autres. La preuve en est que tes hormones ont fini par te rattraper et comme toutes les filles, ton coeur s'est mis à battre un peu plus fort en présence d'un garçon, quand tu le croisais dans les couloirs ou quand vous parliez ensemble. Il s'appelait Luke Cummings et il a été ton premier amour, même si à ce moment-là, tu ne le savais pas vraiment. Vous n'avez jamais éprouvé le besoin de vous tenir la main ou de vous embrasser en public, comme tant d'autres couples le faisaient, comme pour prouver au monde qu'ils étaient ensemble, qu'ils avaient des sentiments l'un pour l'autre. Avec Luke, c'était un peu maladroit mais somme toute assez simple. Vous vouliez surtout, l'un comme l'autre, passer du temps ensemble, pas uniquement vous bécoter, même si c'est avec lui que tu as perdu ta virginité. Quand Luke et sa famille ont déménagé en Australie, tu l'as mal vécu. Quelque part, ça t'a rappelé le départ de Lindsey et le même vide ressenti et c'est à ce moment-là que tu as compris ce que tu ressentais vraiment pour lui. Ta dernière année de lycée à été un peu triste, à tel point que tu as préféré éviter le bal de fin d'année, mais elle était surtout stressante parce que tu attendais de savoir si tous tes efforts allaient être payants. Et ils le furent, bien qu'un peu contrastés.

• 2011 à 2014 / Californie : Tu avais postulé dans plusieurs universités, dans un cursus littéraire. La Californie n'était pas ton premier choix, mais tu y a obtenu une bourse et tu étais sûre d'être prise, contrairement à d'autres où tu te retrouvais en liste d'attente. Tu penses avoir fait le choix le plus sage et le plus logique, mais t'éloigner de ta mère à été vraiment très difficile à gérer sur le point de vue émotionnel. En réalité, tu étais partagée et ressentais des émotions très contradictoires. Excitée de prendre l'avion et de découvrir une nouvelle région, encore plus excitée d'avancer dans tes projets de vie, tu pars en faisant la promesse que dans 4 ans, tu reviendras diplômée et qu'enfin, vous pourrez toutes les deux quitter le mobil-home pour un vrai appartement.
A l'université, tout est pareil et pourtant différent en même temps. Il y a toujours cette catégorisation sociale, le haut du panier peuplant les fraternités du campus mais étonnamment, tu es invitée à rejoindre une sororité que tu rejoins avec un réel plaisir. Cette première année d'études te perd un peu, et tu las passes à faire la fête, à papillonner de garçon en garçon et faire des choses que tu as toujours jugées stupides, comme se baigner en plein hiver après avoir passé la soirée à picoler. Ce n'est que la menace de perdre ta bourse qui agit comme un électrochoc et te fait reprendre pied. Tu culpabilises un peu, envers ta mère surtout même si elle a toujours exprimé ses regrets de te voir si sérieuse au lieu de vivre ton adolescence, et tu n'oses pas vraiment lui parler de tes excès. Tu te remets à étudier sérieusement et tu réussis de justesse à sauver ton année d'études, mais tu fais le choix de quitter la sororité et de te consacrer à nouveau pleinement dans tes études. Tu arrives à sympathiser avec ta nouvelle colocataire et tu te stabilises avec un dénommé Joshua, t'étonnant toi-même d'arriver désormais à concilier études et vie sociale. Tu te dis que peut-être, il te fallait vivre les deux extrêmes avant d'arriver à trouver le juste milieu. Le niveau d'exigence universitaire est loin d'être le même qu'au lycée et tu travailles de ton mieux pour te maintenir à niveau, sans pour autant être la meilleure étudiante de ta promotion. Ce qui en soi n'est pas très grave, ton objectif est simplement d'être diplômée pour obtenir un bon travail qui te fera gagner un salaire plus correct que ce que touche ta mère en s'épuisant avec deux ou trois emplois. Te rappeler de ce que tu veux, de la promesse que tu as faite à ta mère, t'aident à tenir bon et à donner le meilleur de toi-même. Tu ne ressens rien de très éprouvant lorsque Joshua t'annonce son départ et tu termines ta dernière année avant de rentrer fièrement chez toi, un précieux bout de papier comme preuve de ta réussite. Maintenant les choses vont changer.

• 2014 à 2015 / Olympia : Le retour à Olympia est presque idyllique. Tu fêtes la fin de tes études avec ta mère, n'a pas vraiment de difficultés pour trouver un emploi de bibliothécaire et avec ce que ta mère a économisé pendant des années, il ne te faut que quelques mois pour la convaincre de lever le pied. Tu n'es plus une enfant et après tous les sacrifices qu'elle a fait, elle n'est plus obligée de cumuler plusieurs jobs pour subvenir à tes besoins. Ta paye est une vraie bouffée d'oxygène et elle accepte finalement de ne garder son emploi de femme de chambre au Red Lion Inn & Suites Hotel, ce qui lui laisse plus de temps pour se reposer. Pour la première fois, vous n'êtes pas sur la même longueur d'ondes et tu te mets même réellement en colère en découvrant qu'elle néglige sa santé depuis un moment. Tu découvres par hasard cette convocation médicale à laquelle elle ne s'est jamais rendue mais au fond, tu sais que cette colère cache une grande inquiétude. Tu lui en veux un peu de t'avoir caché des choses avant de te rappeler que tu ne lui as jamais avoué avoir failli te faire virer en première année. Tu apprends donc de sa bouche qu'elle a fait un malaise l'année précédente, que les résultats de la prise de sang n'étaient pas rassurants et que cet examen devait permettre de chercher la cause de ces résultats. Tu culpabilises, comme le ferait n'importe quel proche qui n'a pas remarqué qu'un parent avait des problèmes et tu ne lui laisses pas le choix que de passer cet examen. Tu l'accompagneras, tu le promets, si elle a besoin de se sentir soutenue et vous retrouvez votre entente de toujours, même si tu te montres plus attentive et plus soucieuse à ne louper aucun petit signe que ta mère est malade.
Il s'avère finalement que ta mère n'a rien de grave et d'irrémédiable, à ton grand soulagement tout comme au sien. Mise au repos forcé, les rôles s'inversent et tu t'occupes d'elle comme elle l'a fait pour toi lorsque tu étais plus jeune. Un suivi médical lui reste nécessaire et tu fais en sorte d'être là pour elle à chaque fois. Ce qui te permet de rencontrer Cole, étudiant en médecine et futur grand cardiologue.Toi qui as toujours pensé et imaginé ton avenir avec ta mère, dans un appartement, tu t'aperçois que très vite, Cole s'est glissé dans tes projets. Tu t'imagines mariée, mère, pourquoi pas dans une maison en banlieue avec un joli jardin...Et tu sens heureuse. Le genre de bonheur à vouloir sourire bêtement à longueur de journée, à avoir le sentiment qu'on redevient adolescent et que rien ne peut nous arriver. Tu sens prête à déplacer des montagnes et à l'été 2015, tu installes ta mère dans l'appartement si longtemps rêvé. Le seul détail qui change est que tu ne t'installes pas avec elle, puisque tu as emménagé avec Cole, avec qui tu es désormais fiancée. Ta mère va mieux, vous avez enfin réussi à quitter le mobil-home et tu es amoureuse. Tu envisages de reprendre tes études pour t'engager dans la voie du professorat et l'idée d'enseigner la littérature t'emballes réellement. Tu es fière du chemin parcouru, de tous les sacrifices faits pour améliorer vos conditions de vies à ta mère et toi, et tu ne regrettes rien. Tu savoures ton bonheur et envisage la suite sereinement.

Post-apocalypse

Rédigez ici la survie de votre personnage.

Pour ne pas avoir a résumer en détails toutes les longues années depuis octobre 2015, nous vous demandons de décrire un minimum de 5 moments marquants de la survie de votre personnage.

Il peut s'agir de sa première confrontation avec un rôdeur, de sa première rencontre avec un camp, d'un premier accident, d'un premier meurtre, etc...

Pour cela, utilisez le format :

• date / lieu : description de votre moment fort.

→ vous pouvez faire autant de dates clefs que vous le souhaitez.

→ il peut s'agir de dates fixes (type "le 5 mai 2017") ou de périodes (type "février 2018", "hiver 2019", etc...).

→ plus il y aura de détails, mieux ce sera : le but est que l'on comprenne toutes les épreuves par lesquelles votre personnage est passe. Il n'y a pas de minimum de lignes impose mais un texte fourni ferait environ 10-15 lignes par événement marquant.

→ l'une de ces dates devra obligatoirement se trouver en octobre 2015 au début de l’épidémie ; une autre devrait se trouver dans les 6 derniers mois avant le "présent".

Survie

Racontez ici a quoi ressemble une journée de votre personnage aujourd'hui. S'il est dans un camp, comment participe-t-il a la vie commune ? Quelle est sa relation avec l'autorité ? S'il est traveler, quelles sont ses habitudes au jour le jour ? Etc...

time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Nova
• Âge irl : 28
• Présence : Aussi souvent que possible
• Personnage : Inventé [ x ] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? en parcourant des top-sites
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? un ensemble
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ x ] / Non [ ]
• Crédits (avatar et gifs) Tumblr

• Code du règlement Ok - Maddie

fiche (c) langouste.
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Re: Rachel Reeves

Sam 3 Déc 2022 - 15:22

Bienvenue Rachel ! Bon courage pour ta fiche ! Rachel Reeves 1342238320
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Anonymous
Invité
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Re: Rachel Reeves

Sam 3 Déc 2022 - 15:27

Welcome Rachel ! cheers

Quel joli fc I love you

Courage pour la fiche ! :smile17:
Invité
Anonymous
Invité
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Re: Rachel Reeves

Sam 3 Déc 2022 - 15:28

Bienvenue par ici Nova Wink bonne rédac !


Rachel Reeves Giphy

In a fucked up wonderland of my own


Spoiler:
Hazel Parks
Hazel Parks
Sanctuary Point | Leader
Administratrice
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Re: Rachel Reeves

Sam 3 Déc 2022 - 15:29

Bienvenue Rachel ! Pour courage pour la rédaction de ta fiche !



bienvenue sur le forum !


Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire !  Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !


Si tu as des questions, n'hésite pas !
Wink



Rachel Reeves CMPAvfs
Otis A. Copeland
Otis A. Copeland
Expendables
Modératrice
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Re: Rachel Reeves

Sam 3 Déc 2022 - 15:32

Merci à vous pour l'accueil, c'est noté pour les questions Rachel Reeves 1342238320

Invité
Anonymous
Invité
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Re: Rachel Reeves

Sam 3 Déc 2022 - 16:15

Bienvenuuue Rachel ! :smile7:


stay safe on the Path


Spoiler:
Nihima Sihasappa
Nihima Sihasappa
The Hallows | Conseil
Modératrice
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Re: Rachel Reeves

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