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5 participants

Sun

Mar 8 Nov 2022 - 0:34


Sun Masakotell me more about you

prénom(s) : Les parents ont voulu maintenir la surprise jusqu’au moment fatidique, refusant de connaître le sexe de leur enfant avant de la rencontrer pour la première fois. Ils se sont donc accordés sur un prénom pouvant convenir aux deux situations, Sun, après de longues conversations et tout autant de négociations.
nom : Masako, perdu dans les méandres de la banalité, les générations avant elle n’ont jamais cherché à faire connaître leur famille pour quoi que ce soit d’autre que des vies classiques.
date de naissance : En plein milieu de la nuit du 25 novembre 1992, sur les coups de trois heures du matin, après un travail ayant duré une éternité selon sa mère.
âge : A quelques encablures de la trentaine, le chiffre est loin de lui hanter l’esprit, si bien que lorsque on lui pose la question, la réponse n’est jamais immédiate, temps de latence nécessaire pour que la brune se souvienne elle-même de la réponse exacte, bafouillant un 29 hésitant comme si elle attendait qu’on lui confirme.

ville de naissance : Ancienne capitale impériale du Japon, Kyoto a été le berceau de ses premiers pas, mais ne reste aujourd’hui que sous la forme de souvenirs d’enfance à peine palpables.
métier : Des années à enchaîner les compétitions pour se faire une réputation, entrecoupées par divers boulots, qu’elle qualifie sans hésitation de merdiques, avant de pouvoir ouvrir son propre dojo de kendo, peu de temps avant que les morts apprennent à marcher.
groupe : The Remnant, depuis la fin d’année 2018.

avatar : Jessica Henwick

what i am

qualites
Loyale
Résiliente
Combative
Persévérante
Courageuse
defaults
Compétitive
Susceptible
Franche
Rancunière
Grincheuse
Equipement :
Un katana récupéré au moment où tout a foutu le camp, qu’elle n’a jamais réussi à entretenir correctement dans ce nouveau monde. À force d’utilisation, la lame s’est émoussée, voir même abîmée de manière irréversible, au point de se voir reléguer au rang de simple décoration ou de servir pour quelques mouvements de kendo. Pas matérialiste, elle n’accorde que peu d’importance aux possessions, à part un couteau tactique qui traîne toujours à sa ceinture, le reste va et vient de manière régulière.
     
Details physiques :
Carrure athlétique, du haut de son mètre soixante-dix, les muscles subtilement dessinés par l’exercice régulier, elle porte quelques stigmates de la pratique soutenue du sport à travers les années, blessures qui rendent certains gestes douloureux ou visibles par des cicatrices datant d’avant la survie. Elle a souvent du violet qui vient tâcher son épiderme, résultats d’entraînements un peu trop poussés. Un regard perçant et très expressif, c’est ce qui marque le plus chez la jeune femme, suffisant pour faire comprendre le fond de sa pensée sans employer le moindre mot. Sa dégaine est le plus souvent sommaire, préférant des vêtements lui offrant un confort de mouvement suffisant plutôt qu’un look aussi soigné que possible en temps d’apocalypse. Son dos est paré d’encre tout le long de sa colonne vertébrale, suite de kanjis reprenant en partie les paroles d’une chanson que sa mère lui chantait quand elle était encore une gamine bercée d’ignorance.

Psychologie

L’esprit vagabond, depuis aussi loin que les souvenirs remontent, incapable de se fixer trop longtemps sur le même objectif sans voir le spectre de l’ennuis lui tourner autour, en résulte une concentration éphémère et soubresaute qui cherche toujours une nouvelle cible à laquelle s’accrocher pour éviter la monotonie. Difficile de suivre le fil de ses pensées, autant pour les autres que pour elle-même, boule d’énergie, des années ont été nécessaires pour qu’elle réussisse tant bien que mal à se canaliser, principalement à travers une pratique soutenue du kendo, trouvant un équilibre fragile entre ce besoin de mouvement perpétuel et la nécessité de ne pas se cramer trop vite. Sun a cette particularité de ne jamais se contenter du minimum, poussant jusqu’à accomplir pleinement ses objectifs, peu importe les embûches qui viennent jalonner le chemin emprunté, à aucun moment elle ne fera demi-tour et se battra jusqu’à pouvoir savourer l’accomplissement, persévérant à l’extrême, dans le bon comme le mauvais, elle arrive à donner l’impression que son moral ne vacille que de manière exceptionnelle lorsque tous les yeux sont braqués sur sa personne. Si les compétitions sportives ont posé de solides fondations à cette personnalité combative, le tout s’est vu consolidé par le monde anarchique créé par le virus.

Tout le monde a déjà eu le droit au moins une fois à la question : qu’est-ce que tu ferais si c’était la fin du monde ? Sun avait toujours la même réponse, affirmant qu’elle serait sûrement l’une des premières à y passer en énumérant une liste logique, longue comme le bras, de toutes les compétences qui lui ferait défaut pour survivre. Alors, quand l’hypothèse est devenue une réalité, la brune s’est rapidement entourée de personnes pouvant combler ses propres lacunes, dans l’idée de protéger ceux qui possèdent les connaissances lui manquant, pour qu’à leur tour, ils puissent lui permettre de survivre dans le monde d’après. Là aussi, les années ont lissé le comportement, elle avait tendance à suivre les vents favorables sans vraiment s’attacher à qui que ce soit plus que de raison, mais les épreuves traversées ont fait naître un sentiment de loyauté. Ce n’était pas gagné d’avance, qu’elle réussisse à se fondre dans un groupe dans des conditions apocalyptiques, n’ayant jamais été du genre à vivre avec une proximité accrue. Faut dire qu’au-delà de sa capacité à faire face au danger, la belle se traîne un caractère de merde. Sun n’est pas de celles qui mâchent leurs mots, que ça plaise ou non, elle n’hésite jamais à balancer le fond de sa pensée, quitte à se mettre les gens à dos, mais se trouve très peu réceptive quand les rôles s’inversent. Elle n’accepte pas facilement la critique, susceptible face aux reproches qu’on peut lui faire, aussi justifiés soient-ils. Comme une gamine, elle grognera dans son coin, sans jamais avouer à haute voix que les critiques sont fondées, préférant répondre en balançant quelques mots péjoratifs dans son japonais natif pour mettre un terme à la conversation. Le déni n’engendrera pas automatiquement l’oubli, elle a la rancune tenace et n’hésite jamais à ressortir les dossiers au moment opportun, qu’il s’agisse d’événements récents ou assez anciens pour que personne à part elle ne s’en souvienne convenablement.




Story of survival

Pre-apocalypse

Elle a six piges quand on bouscule son monde pour la première fois, les souvenirs sont flous, déformés à travers les yeux de la jeunesse, il ne reste que quelques mots qui reviennent encore en écho dans son esprit, déformés par la jeunesse d’antan. Les mots de deux adultes qui tentent d’expliquer tant bien que mal à leur gamine que la petite famille va devoir se refaire un joli foyer ailleurs, parce que papa a l’opportunité de monter en grade et qu’il ne compte pas la laisser lui filer sous le nez. Terminé la vie tranquille au pays du Soleil-levant, troquée contre l’immensité d’un nouveau monde inconnu. Pas vraiment le temps de se faire à l’idée que les valises se retrouvent posées sur les marches d’un pavillon à Tacoma, dans la banlieue sud de Seattle. L’adaptation est difficile, presque inexistante dans un premier temps, barrière de la langue oblige, ses journées sont rythmées entre les cours et l’apprentissage de l’anglais dans une école réservée aux ressortissants.

Sept révolutions solaires plus tard, l’adolescence tout juste entamée et l’accent s’est estompé, pas suffisamment pour éviter qu’on se foute de sa gueule à l’occasion, mais au point qu’il n’interloque plus à la moindre phrase passant la barrière de ses lèvres. Elle a la flexibilité de la jeunesse à remercier, et l’entêtement de vouloir se conduire comme tous les gamins qu’elle voit courir dans la rue. La réserve de l’arrivée n’est plus qu’un lointain souvenir, peur de l’inconnu transformée en boule d’énergie que la gamine à maintenant du mal à canaliser, la faute aux années tronquées qu’elle s’estime devoir rattraper, avec tout ça, c’est surtout l’impression d’avoir déjà un temps de retard sur sa vie qui prédomine dans l’esprit. Le temps passé en classe semble d’un ennui mortel, et le manque d’intérêt se voit sans difficulté sur les résultats plus que moyens desquels la brune se contente au grand damne de ses parents. Naturellement, ils souhaitent le meilleur futur pour leur gamine, en commençant par des études de haut vol et tout ce qui pourrait en découler par la suite, mais ce n’est pas vraiment bien engagé. Sun bosse le strict minimum, sans jamais chercher plus, s’enfermer des heures durant le nez dans des bouquins est à l’extrême opposé de ce qu’elle veut faire, maintenant comme plus tard, alors pourquoi se forcer et faire semblant.

Plus les années s’accumulent, plus elle a la bougeotte, de l’énergie à revendre à laquelle ses parents tentent de trouver un exutoire, toujours en se disant que réussir à la canaliser pourrait influer favorablement sur sa vision des études. Elle se balade de sport en sport, sans réussir à se fixer plus de quelques mois depuis qu’elle est en âge de pouvoir s’inscrire dans un club. Du mainstream au moins commun, en solitaire ou en équipe, rien n’arrive à la satisfaire passée la période mêlant découverte et curiosité, jusqu’à ce que sa mère lui fasse découvrir le kendo, malgré quelques réticences. Faut dire que jouer avec des simili épées en bambou n’a pas grand-chose d’attrayant, mais, à sa propre surprise, elle va se prendre d’affection pour cet art bien au-delà d’une pratique classique. Entraînements réguliers dont la quantité et la répétition ne cessent d’augmenter au fur et à mesure des années, il y a toute cette propension à la maîtrise de soi et au développement de la détermination qui encourage la pratique. Elle fait preuve de quelques facilités, montant à un niveau suffisant pour prendre part à des compétitions, allant jusqu’à la scène nationale, s’offrant même le luxe d’en gagner quelques-unes. C’est tout ce qu’elle souhaitait, l’adolescence classique à la manière des séries à la con qui remplissent les chaînes de télévision, la vie partagée entre le sport, les amis et les études, dans cet ordre d’importance, premières histoires de cœurs pour épicer le tout, ramener un soupçon de confusion quand Sun à les sentiments qui s’emballent tantôt pour elle, tantôt pour lui.

Vent de liberté quand la majorité se dessine, elle tient à ses parents, mais le sens du mot famille n’a pas vraiment une puissance démesurée dans l’esprit de la jeune femme. Faut dire qu’à part ses deux géniteurs, les seules personnes avec qui elle partage un lien de sang résident encore au Japon, et ne débarque dans sa vie qu’une fois toutes les quelques années le temps d’une poignée de jours, juste de quoi se rappeler qu’ils existent. Lycée terminé, diplôme en poche du premier coup sans vraiment trop savoir comment, il ne lui en faut pas plus pour voler de ses propres ailes. Premier boulot loin d’être reluisant, premier appartement au confort douteux, mais elle fait avec, c’est temporaire, le temps de mettre le plan sur de bons rails, de réussir à foutre suffisamment d’argent de côté pour pouvoir monter son propre truc dans son coin, de la manière dont elle l’entend. Travail en journée, quelques cours particuliers de kendo en soirée, se dégager un peu de temps pour continuer les compétitions, manger, dormir, répéter, encore et encore. La rythmique ne fait pas rêver, et la concrétisation va prendre plus de temps que prévu, pas loin de quatre années avant d’avoir l’opportunité d’ouvrir son propre dojo.

Été 2015, traversée de l’état pour se rendre dans la ville de Spokane, c’est là que se trouve l’opportunité, nouveau bâtiment tout juste sortit de terre, qui regroupe plusieurs espaces, dont celui qu’elle occupe maintenant. Mélange de fierté et d’appréhension quand elle récupère les clés, l’instant semble hors du temps, le sentiment que rien ne peut venir gâcher l’expérience prédomine dans son esprit. Quelques semaines histoire de tout préparer, de faire passer le mot avant la grande ouverture, mais l’aventure ne sera qu’éphémère.

Post-apocalypse


17 Octobre 2015 / Spokane : Tout ressemble à une vaste blague, le genre qui prend racine sur l’internet, réalisée de manière plutôt convaincante, suffisamment pour que les médias mainstream se laissent berner, diffusent la folie et lui fasse prendre une ampleur démesurée par rapport à ce qui était prévu. Comme une bonne partie de la population, sûrement, Sun reste dubitative face à l’affolement que semblent engendrer ces nouvelles glauques, avec cette idée que rien n’est réel du moment qu’elle n’en a pas été témoin elle-même. Cette réalité la rattrape bien plus vite qu’elle ne pouvait s’y attendre quand le chaos prend le pas sur la raison. Ce sont les hurlements en écho dans le bâtiment qui attirent l’attention de toutes les âmes présentes, chacun prenant la direction à l’épicentre de la perturbation sonore, de l’incompréhension et une dose d’inquiétude baigne les pupilles vadrouillant à la recherche de la source. L’horreur ne tarde pas à se dévoiler sous leurs yeux, c’est comme ils le répètent sur toutes les ondes depuis quelques jours, un spectacle de violence à l’état pur alors que l’hémoglobine se répand lentement sur le sol, accompagné d’un bruit de mastication faisant naître un frisson d’effroi parcourant le corps de la jeune femme. L’apathie générale fait sembler la scène anormalement longue, avant que quelqu’un se décide à agir, prenant son courage à deux mains pour séparer la proie de sa victime. S’en suit un pêle-mêle d’actions et d’émotions, hurlement, insultes, coups pour tenter de mettre hors d’état de nuire cette chose s’apparentant plus à un animal qu’à un être humain. Ils n’ont aucune idée de comment faire, ils paniquent et ne doivent leur salut qu’à un geste irréfléchi, envoyant le cadavre par-dessus une rambarde, celui-ci s’écrasant trois étages plus bas. Dans le bordel, aucun d'eux n'a conscience du temps qui file, plusieurs dizaines de minutes déformées par l'action, assez pour que la victime qui avait déjà rendu son dernier souffle au début de la scène, puisse pousser un râle mortuaire avant de commencer à s’animer sous des regards de nouveau déformés par la peur. L’adrénaline dispose de toute logique, ils comprennent le danger qui les guette une nouvelle fois, mais ça ne les empêche pas d’être totalement démunis pour gérer la situation. Quelques plaidoyers sans la moindre conviction pour tenter de faire reprendre raison au cadavre qui avance difficilement dans leur direction, le groupe recule au même rythme, pour garder une distance fixe. La mascarade continue sur plusieurs mètres, jusqu’à passer devant un placard. Les regards se croisent furtivement, la même idée germe dans les pensées des compagnons d’infortune, guidant alors le corps réanimé pour l’y enfermer. Laps de temps silencieux, entrecoupé par des frottements contre la porte de cette prison improvisée, chacun tente de reprendre ses esprits alors que la tension redescend d’un cran. Dans un éclair de lucidité, ils décident d’appeler les services d’urgences, peu importe lequel, du moment qu’une personne compétente se trouve à l’autre bout du fil. Mais les tentatives restent vaines, malgré de nombreux essais, les lignes ne font que sonner occupées avant même de délivrer la moindre tonalité, surchargées par l’amorce de la fin.

Automne 2015 / Spokane : Déclin exponentiel, en l’espace de quelques jours, ils sont passés d’une première rencontre avec la mort à la fin du monde. Plutôt que de rester chacun dans leur coin, ou de tenter le diable en s’aventurant au cœur de la ville dans l’espoir de rejoindre une zone sécurisée, ils ont préféré se cloîtrer dans le bâtiment qui leur servait alors de lieu de travail, dans la périphérie de Spokane, zone en construction avec une fréquentation moindre. Les portes sont barricadées à l’arrache, amas de fourniture entreposé à la manière d’une mauvaise partie de Tetris, mais permettant de garder les différentes issues sous un semblant de sécurité. Une quinzaine de personnes pour un lieu pouvant en accueillir bien plus, ça leur offre au moins le luxe d’un peu d’intimité quand le besoin s’en fait sentir, maigre consolation dans un monde effondré. Il y a toujours quelques coups contre la porte du placard improvisé en prison, personne n’a vraiment l’envie de se charger de son occupante, et pourquoi se prendre la tête ? Après tout, ce n’est pas comme si la chose pouvait en sortir d’elle-même. Face à la catastrophe, il y a eu les jours d’espoir, que d’une manière ou d’une autre, la situation pouvait revenir à la normale. Les jours se sont rapidement mués en semaines d’attente, pour les plus optimistes répétant inlassablement que les forces du pays finiraient par reprendre le contrôle sur toute cette merde. Puis l’optimisme s’est aussi fait la malle, quand le temps a commencé à se compter en mois et que la résignation s’est accommodée sur tous les visages. Le groupe a tout de même réussit à s’organiser, mais la survie se fait de plus en plus difficile alors qu’on plonge dans l’hiver, les températures en chute libre viennent affecter le moral, encore plus quand les denrées deviennent faméliques. Ils ont eu le loisir de ratisser les alentours pendant les deux premiers mois, et vient le temps d’étendre la zone pour trouver de quoi se nourrir, autant que des vêtements pour s’emmitoufler et passer la période de froid qui s’installe. Ils ne sont que quatre à accepter de foutre les pieds dehors, comprendre, les seuls acceptant de quitter la sécurité des murs en béton et ayant les capacités de revenir. Sun en fait partie depuis que le système a été mis en place, elle n’est pas assez manuelle pour transformer le peu de chose qu’ils ramènent de chaque sortie, alors c’est sa façon de participer à l’effort du groupe. Si, dans les premiers temps, un minimum de discrétion suffisait à se mouvoir dans les alentours sans attirer l’attention, les expéditions se font maintenant plus compliquées. Même s’ils ont remarqué que le froid est aussi défavorable pour les cadavres ambulants, ralentissant leurs mouvements, l’augmentation de leur nombre vient contrer cet aspect, couplé au fait de devoir chercher toujours plus loin, c’est presque un miracle que le groupe soit encore au complet.

Janvier 2016 / Spokane : Un miracle qui ne dure pas bien longtemps au final. Tout s’enchaîne, l’hiver est bien plus rude qu’à l’accoutumé, il n’y a plus rien qui fonctionne pour produire de l’électricité et l’eau courante n’est plus accessible. Il faut décupler les efforts pour survivre quand tout semble orienter pour la rendre impossible, multiplier les sorties pour combler une liste de nécessaires toujours plus fournie. Le quatuor désigné affronte les éléments de manière quotidienne, les nerfs s’irritent de manière bien plus spontanée et, quand la fatigue s’accumule, les erreurs en font de même. Ils terminent de fouiller un bâtiment, alors que le soleil entame les derniers moments de sa chute journalière, le froid engourdi les extrémités et le manque de sommeil joue sur les réflexes. Quelques instants avant de retourner à leur point de départ, ils se font surprendre par un groupe de rôdeurs. On pourrait croire que plusieurs mois suffisent à s’habituer, mais il ne faut que quelques secondes pour que toute l’organisation foute le camp, un qui se fait attraper le bras, les chicots pourris qui viennent arracher les vêtements et la chair en dessous. D’habitude, ils arrivent à se jouer de l’attention des morts, ils n’ont jamais eu à en affronter en nombre pour se sortir d’une situation mal embarquée, et ça se voit. C’est de manière totalement désorganisée qu’ils arrivent à se retrouver dehors, oubliant toute notion de discrétion, deux supportant le blessé qui s’est pris deux coups de crocs en plus pendant l’échappée, Sun quelques mètres devant qui ouvre la voie pour se frayer un chemin le plus direct possible. La fuite se termine dans la pénombre et les hurlements lorsqu’il pénètre dans leur modeste base, appelant les autres pour venir s’occuper de la victime. Tout se fait dans la précipitation, même la sécurisation de l’accès par lequel ils viennent de rentrer. Faux sentiment de sécurité, bercé par l’apparente lenteur des rôdeurs et la couverture de la nuit, ils ne s’imaginent pas avoir été suivis jusqu’ici, malgré le vacarme engendré sur le retour. Il suffit pourtant de quelques heures avant de voir plusieurs corps s’amasser et forcer l’entrée pour déambuler à la recherche de chair fraîche. Concentré sur l’avenir du blessé, tout le monde se rend compte de la situation trop tard pour pouvoir y faire quelque chose et c’est de nouveau la panique qui prend le dessus. Certains n’ont pas été confrontés à cette mort depuis plusieurs mois et se retrouvent tétanisés par la peur, les autres cherchent un moyen de s’échapper avec le plus de ressources possibles. Comme les autres, Sun attrape un sac pour y fourrer ce qui lui semble le plus important, la rare bouffe qui lui passe sous les yeux, une bouteille d’eau à moitié vide, une lampe dynamo et d’autres choses jusqu’à ce que le temps lui fasse défaut. C’est l’heure des premiers choix, le genre qui n’a pas de bonnes solutions, seulement des moins mauvaises, comme de laisser derrière la personne déjà croquée par les rôdeurs et qui ne peut pas se déplacer seule. Quelques-uns, malgré la confusion, veulent sauver tout le monde, mais Sun fait partie de ceux qui s’y opposent, forçant le groupe à s’échapper par un autre accès. Ils n’en sortiront pas tous vivant, un ou deux idéalistes qui ont tout de même tenté de sauver leur comparse condamné, une autre qui se fera choper dans un couloir et deux derniers lorsqu’ils quitteront le bâtiment pour se retrouver sur la route, sans vraiment savoir où aller.

Printemps 2016 / Spokane > Elwha : La survie, la vraie, c’est à cette époque qu’elle commence, quand il n’y a plus la sécurité d’un lieu connu, qu’il faut sans cesse s’aventurer dans des endroits qui ressemblent tous à des coupe-gorges, pour trouver de quoi continuer quelques jours de plus. Ils vadrouillent sur les petites routes, c’est bien la seule chose sur laquelle ils arrivent tous à s’accorder, la nécessité d’éviter les endroits trop peuplés, prendre le moins de risques possibles. Ils ont dans l’idée de traverser l’état pour se rendre au nord du parc national, l’un d’entre eux y possède une habitation perdue au milieu de nulle part, ça semble un objectif désespéré, comme s’ils s’imaginaient trouver le Jardin d’Eden, isolé de l’apocalypse. C’est un doux rêve, mais bien mieux que rien, et ça à l’avantage de leur donner une raison d’avancer. Le chemin est long, semé d’embûches, éviter les villes importantes et les gros axes routiers allonge le trajet, la santé n’est pas tout le temps au beau fixe et force à se trouver des camps de fortune le temps de se remettre en forme. Ils ont déjà laissé quelques membres derrière en fuyant Spokane, un sentiment que Sun n’a pas vraiment envie de revivre. Malgré les épreuves, ils finiront tout de même par atteindre leur destination, découvrant une habitation épargnée par les ravages extérieurs grâce à son isolement.

Août 2016 / Tacoma : Le temps de s’installer, de mettre en place la routine, rythme de survie bien installé en quelques mois perdus dans la forêt en lisière du parc national. Depuis leur arrivée, il y a un sentiment qui trotte en continu dans l’esprit de la jeune femme, se trouver si proche de Tacoma entretient la frustration de ne pas connaître le sort de ses parents. Longue hésitation, mais le choix lui parait inévitable, les pensées constamment distraites par les nombreux scénarios que l’imagination met en scène, elle a besoin de savoir, même si elle a ce pressentiment que l’issue sera défavorable. Un sac, le minimum pour pouvoir se démerder en solitaire, quelques échanges avec les autres survivants partageant sa vie depuis maintenant presque un an et la voilà de nouveau sur la route. On lui propose bien de l’accompagner, mais elle refuse catégoriquement de mettre d’autres personnes en danger pour son intérêt personnel, tout en arguant qu’il sera plus facile de se faufiler dans la ville seule qu'avec de la compagnie. Le voyage paraît interminable, l’absence de solitude depuis presque une année rend l’absence presque étrange, il n’y a personne pour répondre à ses complaintes. Quelques jours de marche sont nécessaires pour que les premières habitations de Tacoma se dessinent sous ses yeux, des âmes errantes se baladant çà et là, bien qu’en nombre plus restreint qu’elle n’aurait pu s’y attendre, à croire qu’eux aussi quittent les grandes agglomérations maintenant que la nourriture s’y fait plus rare. L’avancée dans la ville prend tout de même les allures d’une partie de cache-cache, mouvements discrets après observation minutieuse de l’environnement pour s’éviter toute mauvaise rencontre, jusqu’à se rendre sur le pavillon de son enfance. Tout est barricadé, portes comme fenêtre, parée de morceaux de bois accompagnés par des protections de fortunes, Sun fait le tour à plusieurs reprises pour tenter de discerner une ouverture, mais rien n’y fait. La jeune femme tente la simplicité, donnant quelques coups sur la porte avant de tendre l’oreille, entre le silence de l’absence de vie et le bruit d’un potentiel cadavre, elle n’a aucune idée de ce qui provoquerait le moins de détresse dans son esprit. Une poignée de secondes à scruter les alentours avant de se dire que rien n’y personne ne répondra à son alerte sonore. Nouveau tour de maison pour atteindre la porte arrière, entamant les protections pour se rendre à l’intérieur. À peine un pas que l’odeur prend aux tripes, elle est à deux doigts de ressortir cracher le peu de choses qu’elle a dans l’estomac. Sun progresse entre les murs familiers, regardant les pièces unes à unes, jusqu’à la chambre de ses parents. La vieille lampe avec laquelle elle s’éclaire grésille de manière chaotique, mais offre un faisceau lumineux suffisant pour reconnaître le visage des cadavres. Son père est allongé sur le sol, tisonnier enfoncé dans le crâne, sa mère est posée sur le lit, des traces de morsures et de griffures à plusieurs endroits, une arme à la main, un trou dans la tête. Hurlement de peine étouffé à s’en arracher la gorge, larmes incontrôlables, elle a besoin de plusieurs minutes pour reprendre le contrôle de ses émotions de manière approximative. Sun ne cherche même pas à récupérer le flingue, ni à fouiller la maison pour la moindre ressource, non, elle s’en va, simplement, attrapant une photo de famille au passage avant de reprendre la direction d’Elwha.

Septembre 2016 > Octobre 2018 / Elwha : Le temps devient abstrait, les jours, les mois, les années, une notion relative. Elle a tenté de suivre pendant le plus longtemps possible, mais les dates ont commencé à se mélanger et au final, impossible de donner autre chose qu’une approximation, par rapport au climat de la saison. De toute façon, le temps qui passe, c’est bien la dernière des préoccupations qui agitent son esprit. La maison masquée par la forêt se révèle bien comme une terre promise, un moyen sûr d’attendre indéfiniment qu’un semblant d’humanité vienne reprendre le contrôle sur la mort, mais il n’a pas fallu longtemps pour comprendre que les cadavres ambulants sont loin d’être la seule menace. Ils étaient une dizaine au moment de leur arrivé, leur nombre s’est lentement amenuisé. Faux sentiment de sécurité pour certains, se croyant dans l’ancien monde avant de se prendre un violent retour à la réalité dans la gueule, quelques morts qui passent par là et les inconscients qui viennent grandir leurs rangs. Mais pas que, si l’épidémie a personnifié la mort, elle a aussi montré le véritable visage d’une humanité livrée à elle-même, qui n’est guère plus reluisant. Au final, ils ont perdu plus de membres aux mains de cannibales au palpitant battant encore, ayant élu résidence sur la partie ouest du parc national. Les tentatives de défense sont souvent vaines, et après un dernier affrontement, Sun s’en sortira s’en vraiment trop savoir comment, mais sans la moindre personne pour l’accompagner, en solitaire dans une nature hostile, sans avoir l’occasion de se préparer à retourner à une vie vagabonde.

Décembre 2018 / Greenwood : Elle n’est pas certaine de pouvoir durer encore très longtemps, l’hiver n’est pas le plus froid de ces dernières années, mais reste une période délicate pour survivre, encore plus en solitaire quand tous les réflexes acquis dépendent de la présence de camarades d’infortune. Le traumatisme des attaques cannibales l’empêche de camper trop longtemps au même endroit, persuadée que quelqu’un finira par la retrouver, impossible de relâcher la pression, ce qui n’aide pas à améliorer la condition dans laquelle la jeune femme s’enfonce au fil des semaines. Sun est dans un état précaire quand elle rencontre fortuitement des membres d’une communauté basée à un peu plus d’une journée de marche, se présentant sous le nom de Remnants. Méfiance naturelle, son premier réflexe reste de chercher un moyen de fuir la scène, mais ils finissent par la convaincre d’écouter leurs paroles, pour lui présenter un camp, photos à l’appui. Tout lui semble fantaisiste, d’entrevoir un semblant civilisation, chose qu’elle ne saurait refuser grâce à la conviction des inconnus qui lui promette un refuge et l’incorporation au sein d’une communauté, c’est sûrement le seul moyen pour elle d’avoir toujours un rythme cardiaque à la fin de l’hiver, alors elle accepte de les suivre.

Juillet 2019 / Fort Ward : Montagnes russes au niveau des émotions, elle fait partie du tiers de la population choisie pour recevoir le vaccin nouvellement mis au point par les scientifiques du camp, avancée symbole d’espoir pour le futur plus et moins proche. Rares sont les moments où il est possible de s’imaginer reprendre le contrôle sur la mort depuis qu’elle rôde librement à tous les coins de rues, mais celui-ci en fait partie. Il y a comme un sentiment de liberté qui l’envahie une fois que la pointe d’inox quitte sa chair, et qu’on la laisse repartir après un certain temps d’observation, presque de l’euphorie maintenant que le poids d’un retour après la mort disparaît. Malgré le fait qu’on la laisse repartir à ses occupations, elle ne reste pas seule pour autant, le protocole est strict et requiert une surveillance constante pendant les prochaines heures, pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’effets secondaires qui pointent le bout de leur nez. Yara l’accompagne, c’est elle qui l’a convaincu de rejoindre les Remnants l’hiver dernier, depuis, les deux passent pas mal de temps ensembles, dès que l’occasion se présente. Seulement, comme trop souvent dans un monde sens dessus dessous, le bonheur est éphémère, car la faucheuse n’est jamais très loin pour se rappeler au bon souvenir de celles et ceux qui osent s’imaginer pouvoir s’en détourner. Le bruit des pales qui viennent déchirer l’air intrigue alors que deux hélicoptères se dessinent dans le ciel de Fort Ward. Échange de regards interrogateurs entre les deux femmes, espérant que l’autre ait une justification sur la présence des engins volants. Aucune n’a de réponse et ne s’attend à la pluie de balles qui s’abat soudainement sur le camp, détonations en rafale qui déclenche les réflexes. Sun attrape le bras de son amie, la tire en prenant la direction du bâtiment le plus proche, quelques foulées avant que la charge ne s’alourdisse subitement. Les vêtements glissent, échappent à la poigne, force l’arrêt pour comprendre la situation. Quand les pupilles viennent se poser de manière frénétique sur le corps de Yara, celui-ci gît déjà à ses pieds, laissant l’hémoglobine tacher le sol. Elle devrait courir de foutre à l’abri sans s’attarder, mais ne peut pas se résigner à cette logique, agrippant le corps sans vie pour le traîner jusqu’à être en sécurité. Les mains pleines de rouge, rendues tremblantes par la montée soudaine d’adrénaline, au final, Yara ne reviendra pas non plus, pas besoin de vaccin, juste d’une balle lui ayant arraché la matière grise.

Avril 2020 / Agate : La violence qui ronge la raison, le genre à être incontrôlable, qui donne des allures de bête sauvage et qui s’installe sans crier gare, naturelle, sans avoir besoin d’un élément déclencheur marquant. Le vaccin évite de rejoindre les rôdeurs une fois passée l’arme à gauche, mais il n’était pas prévu qu’en échange, il provoque une mutation du virus faisant des vaccinés un danger. Grippe du soleil de son nom officiel, fléau de rage qui accable Sun comme la quasi-totalité des personnes ayant reçue le vaccin, ses crises sont impressionnantes, fureur insoupçonnée qui la rend inapte aux missions, trop instable dans la violence pour prendre un tel risque, même quand une cure atténuant les effets fait son apparition, on préfère ne pas l’envoyer trop loin avec une affectation à l’avant-poste d’Agate. Ce qui n’empêche pas l’inévitable d’arriver, dans une situation déjà délétère alors que New Eden passe à l’offensive avec une attaque surprise sur l’avant-poste, les pulsions refont leur apparition. Nouvel excès de violence qui la voit déverser toute sa rage à l’encontre du premier camarade croisant son regard, le ruant de coups dans une terrible frénésie, allant jusqu’à mordre sa victime au sang. Aucun doute que la furie n’aurait laissé derrière elle qu’un cadavre si les autres Remnants présents n’étaient pas intervenus en catastrophe pour la maîtriser et restreindre ses mouvements jusqu’à la fin de sa crise. Le retour à la conscience n’est pas glorieux, le goût de l’hémoglobine dans la bouche, mélange de honte et de culpabilité dans le regard, Sun refuse qu’on détache les liens qui la restreignent, même si la violence semble passée, effrayée par sa propre personne et ce qu’elle pourrait faire en cas de nouveau dérapage.

Juillet 2021 / Agate : Elle a pris ses habitudes, elle qui s’est toujours imaginée incapable de vivre dans la monotonie et le train-train journalier, les environs d’Agate sont maintenant encrés dans l’esprit par leur observation quotidienne depuis le début de son affectation à l’avant-poste. C’est la seule mission lui étant confiée en attendant une solution au problème découlant de la première version du vaccin, alors elle fait avec, sans chercher à blâmer qui que ce soit. Elle a toujours des flashes de la nuit où elle a perdu le contrôle lors de l’attaque de New Eden, traumatisme qui provoque des nuits interminables depuis l’incident, la forçant à s’attacher à son lit pour pouvoir dormir l’esprit tranquille. Les restrictions s’effacent quand les scientifiques annoncent une nouvelle version de leur création, capable de lutter contre toutes les variantes du virus, mais Sun n’abandonne pas son rôle de vigie pour autant. Elle reprend tout de même les missions une fois que les médecins confirment son retour en forme, mais à un rythme moins soutenu qu’avant les événements de l’année précédente, jonglant avec son rôle au sein de l’avant-poste.

Eté 2022 / Fort Ward - Agate : Guerre, rôdeurs, missions, vigie, les saisons passent, les préoccupations persistent malgré quelques nouvelles épreuves concoctées par Mère Nature pour épicer quelque peu la survie. Une tempête se fraye un chemin à travers l’état en semant la destruction derrière elle, les infrastructures ne sont pas épargnées par les dégâts, comme les corps n’échappent pas aux maladies qui suivent cet événement météorologique. Il faut redoubler d’efforts afin de remettre en état le nécessaire au bon fonctionnement du camp. Sun concentre sa présence à l’avant-poste d’Agate, avec l’idée en tête qu’une attaque ennemie pourrait suivre à la suite de cette tempête, profitant des ravages pour tenter de venir en rajouter une couche et prendre l’ascendant. Mais aucun problème ne viendra de la direction surveillée, la routine de l'environnement - agrémentée des quelques modifications apportées par la tempête - reprenant le pas sur la méfiance exacerbée.

Survie

La seule constante de ses journées réside dans le besoin de mouvement, incapable de rester sans rien faire. Des patrouilles autour de l’avant-poste d’Agate, pour assurer la sécurité de la zone, des missions quand on a besoin d’elle, des entraînements pour se maintenir en forme, encore et toujours, par forcement dans le même ordre, elle sait parfaitement comment s’occuper. Déjà avant l’apocalypse, les nuits étaient toujours courtes, voyant l’excès de sommeil comme une perte de temps, ce nouveau monde n’a pas arrangé la chose, c’est de cette observation que découle la seule habitude qu’elle répète quotidiennement. Des mouvements perfectionnés par la pratique, son katana émoussé entre les mains, elle effectue toujours une séance de kendo avant le lever du soleil.

time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : SyntaxError
• Âge irl : La trentaine.
• Présence : Un peu en semaine, principalement le w-e.
• Personnage : Inventé [ ] / scénario/prédef [X]
• Comment avez-vous découvert le forum ? Top-sites
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? Enormément de contexte/détails, toujours du monde connecté, la survie, toussa toussa
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [X] / Non [ ]
• Crédits (avatar et gifs) Nymeria

• Code du règlement Validé par Selene

fiche (c) langouste.
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Re: Sun

Mar 8 Nov 2022 - 0:35

Bienvenuuuuue Sun !





Light this world

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Neela J. Yeo-Jeong
Neela J. Yeo-Jeong
Administratrice
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Re: Sun

Mar 8 Nov 2022 - 1:16

Hello !



bienvenue sur le forum !


Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !


Trop cool de voir ce prédéfini, n'hésite pas si tu as des questions Smile
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Re: Sun

Mar 8 Nov 2022 - 6:30

Ouiii Sun ! :smile34:

Bienvenue par ici et bon courage pour ta fiche ! :smile35:
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Re: Sun

Mar 8 Nov 2022 - 8:36

Bienvenue parmi nous Sun o/ Et courage pour ta fiche !
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Re: Sun

Mar 8 Nov 2022 - 8:49

Bienvenue Sun ! Bon courage pour la suite de ta fiche :smile26:
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Re: Sun

Mar 8 Nov 2022 - 9:53

Wééé Sun ! Super choix ! Sun 2101447028
Bienvenue et bon courage pour ta fiche !
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