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3 participants

Beck Prescott

Mer 18 Mai 2022 - 11:13


Rebecca Prescotttell me more about you

prénom(s) : Rebecca "Beck" Lilah
nom : Prescott
date de naissance : 17 Juillet 1986
âge : 35 ans

ville de naissance : Wellington, Nouvelle-Zélande
métier : Passeuse
groupe : mettre ici (merci de préciser votre camp de référence si Traveler)

avatar : Marie Avgeropoulos

what i am

qualites
Patiente
Débrouillarde
Tenace
Combative
Franche
defaults
Grossière
Butée
Individualiste
Gouailleuse
Bagarreuse
Equipement :
Mon voilier est le bien le plus précieux que je possède, et probablement le seul truc que j'ai gagné honnêtement. J'ai quelques frusques et du nécessaire de survie basique. J'ai un stock de brosse à dents et de dentifrice, que je garde pour moi. L'hygiène devient quelque chose de difficile à maintenir maintenant que la plupart des maisons et magasins ont été pillés, mais mon hygiène bucco-dentaire est une priorité pour moi. Je garde aussi une paire de menottes que j'ai récupéré en fouillant un commissariat déserté, une batte de base-ball en aluminium et une gaffe en métal. Je me garde aussi une rame en cas de besoin, pour pouvoir défendre mon bateau correctement, ainsi que des bidons en plastique pour récupérer de l'eau douce.  
     
Details physiques :
Je suis un être humain normalement constitué, avec deux bras, deux jambes et une tête. Cheveux noirs et longs, et sûrement une tronche à faire peur mais ça fait longtemps que j'ai pas croisé de miroir. Je fais environ un mètre soixante-cinq et si j'ai un temps voulu être plus grande et pulpeuse, ma taille se révèle plutôt un atout aujourd'hui, parfaite pour me montrer plus agile que mes adversaires, relativement souple et silhouette proche de l'idéal pour se glisser dans des endroits exigus.

Psychologie

C'est bien plus facile de me trouver des défauts que des qualités. Je préfère d'ailleurs entretenir les premières et les énoncer avec fierté plutôt que d'admettre que je peux avoir des qualités. La majorité des gens s'enorgueillissent de leurs qualités, de faire ou dire ce qu'il faut, quand il faut, bien trop heureux d'être encasés, parce que tenir dans ces case, c'est signe que la société nous accepte, qu'on en fait partie. Et ils l'enseignent ensuite à leur propres gosses, comme un puits sans fond de vertu et de bienséance. De quoi foutre la gerbe, franchement. Moi je ne suis pas polie, je ne souris pas aux inconnus que je croise pour donner l'impression que je suis ravie de les rencontrer, je ne tiens pas la porte à celui qui vient après les bras chargés, et je ne laisse pas ma place aux petits vieux dans les bus. J'emmerde les gens et s'ils ne le comprennent pas à mon attitude, ni avec des mots, je suis partisane du coup de poing dans la gueule pour aider à faire entrer les choses dans le crâne. Je suis gouailleuse et grossière, usant des pires vulgarités que je connaisse avec un plaisir non feint, use de l'ironie et du sarcasme à volonté et sort les poings un peu trop souvent. Je suis quelqu'un d'assez individualiste, qui fait passer ses envies et son intérêt avant ceux des autres, et même s'il m'est arrivé de faire preuve de magnanisme, je fais en sorte que ça se sache pas. Je suis butée et de mauvaise foi, et j'ai du mal à lâcher le morceau dans un conflit. Je ne reconnais jamais mes torts, m'excuse à peu près une fois tous les 36 du mois et encore, de très mauvaise grâce. Je cherche à avoir le dernier mot, et n'oublie jamais de me vanter quand j'ai raison. A l'aise avec mon corps, je n'ai aucune gêne à ma balader en petite tenue, ce que je fais même assez régulièrement, seule sur mon bateau. Je prends un malin plaisir à en rajouter une couche quand je sens que quelqu'un est choqué par mon attitude ou mes propos et j'ai tendance à me montrer assez directive.
Alors à côté de ça, les qualités, il leur reste pas beaucoup de place. Je suis une fille plutôt patiente, et en tout cas très débrouillarde. Je préférerais m'arracher moi-même la langue que d'admettre que les risques que j'ai pris pour Valerie et Hawa l'ont été par pure gentillesse. Je ne suis pas quelqu'un de gentil, je ne me vois pas comme ça. Je suis futée, si je peux pas rentrer par la porte, je cherche un autre moyen, quitte à défoncer le mur. Je ne me laisse jamais abattre quelle que soit la situation et si les autres arrivent à passer outre mon caractère de merde et mes grossièretés à répétitions, je suis plutôt sociable. En tout cas, je ne dis jamais non à une beuverie, surtout si la soirée est ponctuée de blagues bien grasses et crasseuses. Je suis quelqu'un de simple, qui a appris à se contenter d'assez peu, et je ne pratique jamais l'hypocrisie ou les faux-semblants. Si j'ai quelque chose à dire, je le fais de façon cash et si ça ne plaît pas, on peut toujours régler ça aux poings.




Story of survival

Pre-apocalypse


Je suis née à Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande, à proximité de la mer. Mes parents avaient la particularité de faire en moyenne un gosse par an, il y a eu quelques jumeaux, deux ou trois fois. J'avais déjà six frères et soeurs quand je suis née, et quand je suis partie de la maison, j'en avais quasiment autant après moi. Ma mère adorait être enceinte, et s'occuper de bambins. Dès qu'on entrait à l'école par contre, on était considérés comme grand et on était gentiment invités à se débrouiller seul. Et plus on grandissait, plus on devait participer aux tâches quotidiennes de la maison, que les adultes ne pouvaient gérer entre couches et biberons, voire à gérer les petits, quand il y avait besoin.  Les aides sociales ne suffisaient pas à remplir le frigo suffisamment pour tout le monde, et c'était souvent la bagarre entre les plus rapides à arriver au garde-manger. La notion d'intimité était également étrangère dans cette maison, et faut reconnaître que ça a sûrement contribué à forger mon sale caractère. On était assez vaches entre nous, bien trop nombreux pour créer des liens fraternels durables et solides, et je me suis pas démarquée des autres.
En grandissant, je traînais souvent sur la plage à observer l'horizon tout en rêvant d'ailleurs, d'un endroit plus calme, plus serein, sans odeurs de couche pleine et de pleurs en pleine nuit. J'ai suivi l'exemple de mes aînés et j'étais pas assidue à l'école, et mes parents étaient trop occupés pour vraiment pouvoir s'en occuper. On y allait juste suffisamment pour éviter les ennuis, mais inutile de dire qu'aucun de nous n'était vraiment une flèche destinée à un Nobel. En fait, je suis de mauvaise foi, j'étais assez proche d'un de mes frère, Dylan, et je traînais souvent dans ses pattes. Il est devenu plus ou moins pote avec le petit caïd du quartier et sa bande, et 'bossait' pour eux. C'est ce qu'il m'avait dit en me montrant avec fierté la nouvelle paire de chaussures qu'il venait de se payer avec ce 'boulot'. Des chaussures neuves, putain, j'en ai pas dormi de la nuit tant ça me faisait envie. Un truc neuf, bien à soi, c'était beaucoup trop tentant. Dès le lendemain, je suis carrément allée le voir pour faire comme mon frangin. Inutile de dire qu'il s'est bien marré en voyant la morveuse de douze ans que j'étais jouer à la grande. N'empêche que je suis revenue tous les jours, le tannant jusqu'à l'épuisement. Ma ténacité lui a plu je crois, et plutôt que de me faire bosser pour lui, il m'a proposé d'être sa copine. J'ai dit oui sans hésiter. C'était le gars le plus important du quartier, il faisait littéralement la pluie et le beau temps auprès des gamins du secteur et être sa copine, c'était être auréolée de sa propre puissance. J'ai perdu ma virginité avec lui et en traînant dans son sillage, j'ai eu droit à quelques cadeaux. Et ça valait bien mieux qu'une paire de chaussures neuves. J'ai joué la mule à deux ou trois reprises pour lui, personne ne pouvait se méfier d'une gamine d'à peine treize ans, mais j'avais déjà intégré comment les choses fonctionnaient. Il fallait cibler celui qui serait assez puissant pour m'aider à obtenir ce que je voulais, sans trop de difficultés.
Environ deux ans plus tard, j'ai rencontré Devon et ses copains. Ils traînaient souvent, comme moi, et on a vite sympathisés. J'ai découvert les effets de fumer des joints avec eux et de picoler des bières. A quinze ans, je ne mettais déjà plus les pieds à l'école qu'une fois ou deux par mois, et on s'est rapidement amusés à faire peur aux gens. C'était juste bête et méchant dans un premier temps, on étaient éméchés et un peu stone, et ça nous faisait marrer de voir les bonnes gens sursauter quand on surgissait brusquement devant eux. On a tagué quelques murs aussi, et progressivement, on est montés en intensité, en caillassant des abribus ou des vitrines de magasins, grisés de ne pas nous faire prendre. J'ai commencé à coucher avec Devon, mais les gens bien disent 'sortir'. Alors je suis 'sortie' avec Devon, même si on avait plutôt l'habitude de se retrouver à l'intérieur d'un squat. Je ne plus qui a émis l'idée de tenter autre chose, quelque chose de 'mieux' que simplement exploser des vitrines, et je ne me rappelle pas vraiment comment tout ça s'est planifié. Ni même si quoi que ce soit avait été planifié, d'ailleurs. Le père d'Alex avait un flingue et Alex l'a ramené, on s'est amusés à tirer sur des canettes vides dans un terrain vague. L'idée est sans doute venue de là. Quelques jours plus tard, on a braqué une épicerie. Alex avait pris le flingue, juste pour faire peur au commerçant, mais on était tous tellement déchirés qu'Alex à tiré sur le proprio du magasin en trébuchant. On a été arrêtés et le juge nous a pas loupés. J'étais la seule mineure, donc j'ai échappé de peur à la prison, mais le juge à estimé qu'à seize ans, mes actes étaient assez graves et il n'a pas voulu se contenter d'un simple rappel à la loi avec une tape sur les doigts. Je suis partie en centre de détention pour mineurs, et pendant le temps que j'ai passé là-bas, j'ai été forcée de me tenir à carreau, surveillée de près. Je vais pas m'apesantir sur le temps passé là-bas, on passait pas nos journées à se faire des tresses en bouffant des marshmallows. Si au début je jouais des poings à tout bout de champ, je me suis vite calmée, agacée par les privations des surveillants. J'ai écrit deux lettres à mes parents, sans jamais avoir de réponses, et j'ai arrêté. On a jamais vraiment été une famille, de toute façon. Et puis, l'année de mes dix-sept ans, j'ai rencontré Warren. Il venait au centre de détention dans le cadre d'un programme de réinsertion et si au début, je me suis portée volontaire juste pour pouvoir sortir un jour par semaine, j'ai vite réellement pris goût à tout ça. Warren nous emmenait au chantier naval, et notre projet de réinsertion consistait à remettre un bateau en état. Les premiers jours, j'ai râlé comme les autres que c'était pas de la réinsertion mais juste une embauche de main d'oeuvre gratuite et de l'exploitation, j'ai rapidement fermé ma gueule. Tout simplement parce que j'aimais ça. Warren se contentait pas de nous faire poncer et récurer ce rafiot, il m'a appris le langage maritime, à lire une carte et tout ce que je sais aujourd'hui sur les bateaux, je le lui dois. A la fin du projet, ma bonne conduite et mon comportement exemplaire m'ont valu d'avoir le droit de l'accompagner pour la mise à l'eau, et ce que j'ai ressenti quand il m'a laissé la barre reste indescriptible avec des mots, encore aujourd'hui. Je me suis tellement puissante et libre, ce jour-là, j'avais le sentiment que le monde m'appartenait.
C'est quelques jours après mon dix-huitième anniversaire que je me suis retrouvée en commission. Quand j'ai reçu ma convocation, je savais pas vraiment à quoi m'attendre et quand je me suis retrouvée face au directeur du centre de détention, aux différents responsables traitant mon dossier et même au juge qui m'avait envoyé ici, mon air bravache n'a convaincu personne, évidemment. J'en menais pas large, à me demander quelle connerie j'avais pu faire. Il me restait encore deux bonnes années à passer enfermée normalement, alors m'entendre annoncer qu'après révision de mon dossier, ma détention prenait fin sous certaines conditions, j'ai d'abord cru à une blague. Mais le fait est que Warren n'avait pas tari d'éloges sur mon implication, mon sérieux et ma motivation pendant le chantier d'insertion, et le juge a aussi parlé de la lettre que j'ai envoyé à l'épicier qu'on avait braqué, et qui s'était retrouvé blessé. Apparemment, le fait que je m'excuse auprès de ce mec a plu au juge, qui voyait là un signe de rédemption. Si j'avais su ça plus tôt, y a longtemps que j'aurais envoyé cette foutue lettre, mais pour une fois j'ai fermé ma grande gueule et me suis contentée de hocher la tête. J'ai accepté les conditions imposées pour sortir de là, à savoir bosser pour Warren. Franchement, y avait pire comme contrainte, mais là encore, je me mordu la langue pour pas l'ouvrir.
Et c'est comme ça qu'à dix-huit piges, j'ai retrouvé ma liberté et trouvé un boulot. Clairement, le job était dur et j'en ai chié, mais ça me plaisait. Warren avait remis ce bateau en état pour qu'il en rejoigne trois autres qu'il possédait, et avec lesquels il proposait aux touristes des promenades en mer ou le long de la côte. Moi, je devais entretenir les bateaux et le matériel dans son ensemble, mais pas que. Warren avait toujours du temps et m'a initiée à la gestion des plannings et la prise des réservations, à l'entretien mécanique des rafiots, et m'a même poussé à passer mon permis bateau. Ca m'a fait marrer c't'idée, être autorisée à conduire un bateau alors que je savais même pas conduire une bagnole, mais apparemment, c'était pas un problème.
Le soir, on buvait une bière et on discutait. de la journée qui venait de passer, de celle qui nous attendait ou juste de tout et rien. C'était de chouettes moments, et je me rendais pas vraiment compte que j'avais arrêté les conneries. Bon je fumais un joint de temps à autre, mais je ne suis plus foutue minable au point de plus savoir ce que je faisais. Et mine de rien, le temps à passé, et c'est avec Warren que j'ai fêté mon vingt-et-unième anniversaire et ce jour-là, il m'a promis une surprise spéciale. Il lui fallait juste un peu de temps pour la terminer, et j'ai oublié de la réclamer après. Il est mort un an plus tard, d'une connerie de rupture d'anévrisme et après son enterrement, j'ai eu la surprise d'apprendre qu'il m'avait tout laissé. Ses bateaux, la gestion de sa petite entreprise touristique, il avait tout prévu niveau paperasse. Son putain de cadeau, et j'ai du déglutir plusieurs fois pour faire partir la boule dans ma gorge.
J'ai vite pris ma décision et j'ai tout revendu. J'avais foutu les pieds dans un lycée en tout à quatre ou cinq reprises seulement, j'étais loin d'être une femme d'affaires ou une entrepreneure. Même si je connaissais le boulot et que Warren avait confiance en moi, je voulais pas de ces responsabilités. Vu que l'affaire marchait bien, j'ai vendu rapidement et avec l'argent, je me suis payée un voilier. Mon propre foutu bateau. Je suis partie moins d'un mois après, sans me retourner. Et je n'ai jamais remis les pieds en Nouvelle-Zélande.


J'ai voyagé, un peu hasard, curieuse de voir ce que l'horizon avait à offrir, en réalité. J'étais en pleine mer lorsque j'ai vécu ma première tempête, et si j'ai flippé comme jamais, j'ai aussi ressenti une excitation incroyable à vivre la fureur de l'océan aux premières loges. Pendant quelques années, j'ai vécu comme ça, à parcourir le monde, m'arrêtant à quai uniquement pour recharger des vivres ou réparer mon bébé quand il en avait besoin. Dans ces cas-là, je prenais un job, généralement sur le port, dans un restaurant en bord de mer à la plonge ou au service, à la criée pour vider les poissons ou sur les docks pour aider à charger et décharger des marchandises. Juste quelques semaines ou quelques mois, le temps de gagner l'argent nécessaire aux réparations ou à l'achat de nourriture, et je repartais. Je me suis fait un tour de l'Asie, j'ai gagné les côtes africaines et j'ai découvert l'Amérique du Sud, avant de remonter vers le Nord et de me rapprocher de l'Europe, avant de revenir dans le Pacifique. Je me suis arrêtée en Australie du côté de Melbourne en 2013, et j'ai rencontré Douglas. Officiellement homme d'affaires, il possédait plusieurs clubs et bateaux qui servaient son trafic de drogues. Il roulait dans des voitures luxueuses, possédait plusieurs villas toutes aussi clinquantes, se baladait avec des rouleaux entiers de billets et montrait tous les signes extérieurs de richesses qui m'ont attiré comme une putain de sirène. On est rapidement devenus amants et il m'a pas fallu longtemps pour comprendre son business réel. Ca m'a pas gêné plus que ça, surtout qu'on buvait du champagne millésimé pour le petit-déjeuner, qu'on allait dans les restos les plus chics et qu'il me couvrait de vêtements et de bijoux. Faudrait être conne pour renoncer à tout ça.
C'est par le biais de Doug que j'ai rencontré Valerie. Son mari était riche, et un client très régulier de Dougie, qui le traitait aux petits oignons. Pendant qu'ils discutaient de leur côté, on se retrouvaient comme deux potiches au bar, à attendre, alors on a commencé à discuter. Socialement, on a jamais joué dans la même catégorie, elle et moi. Val venait d'une famille aisée, avait fait de grandes études de commerce international à l'université quand moi, j'avais même pas fait une année complète au lycée. On est pourtant devenues amies, aussi étrange que ça puisse paraître. J'ai découvert les soins en institut de beauté avec elle, et j'admets avoir kiffé me faire manucurer par quelqu'un qui était payé pour obéir au moindre de mes caprices. Je l'ai suivi dans des boutiques de luxe, au spa et dans des clubs VIP très branchés ou j'aurais été refoulée même pour récurer les chiottes. Y a pas à dire, le luxe c'est quand même génial !
Pourtant Val n'était pas spécialement heureuse, ni comblée. J'ai d'abord fait semblant de ne rien voir parce que je voulais profiter de tout ce qu'elle m'offrait, je restais consciente que tout ça n'était qu'une parenthèse et que ça durerait pas. Mais au fil des mois, il devenait impossible d'ignorer les bleus que son avocat de mari lui laissait, de la peur dans les yeux de Valerie dès qu'il était près d'elle et ça me faisait chier d'y penser le soir, avant de m'endormir. Doug s'en fichait éperdument, c'était un bon client, il payait ses dettes en temps et en heure et au contraire, plus il consommait, plus Douglas était content de voir l'argent rentrer. D'autant qu'avoir un riche avocat dans la poche arrangeait bien ses affaires, aussi. Alors j'ai mis les pieds dans le plat, avec Val, je lui ai demandé pourquoi elle le quittait simplement pas, si elle était pas heureuse et la réponse m'a vraiment gavée, parce qu'elle n'arrêtait pas de tourner dans ma tête et que je pouvais pas faire comme si je savais pas. Je voulais pas m'occuper de ses affaires, mais apprendre que Val devait demander le moindre centime à dépenser me faisait grincer des dents. Son mari avait ouvert des comptes partout où elle m'avait emmenée et c'était lui qui recevait les factures de toutes ses dépenses. En vérité, Val ne pouvait pas aller chez le coiffeur sans l'aval de son mari, sans qu'il soit au courant. Elle n'avait pas d'argent à elle, et était incapable de le quitter, puisqu'elle n'avait nulle part où aller. Ses problèmes me parasitaient l'esprit, et je n'avais plus envie de rester en Australie.
C'est en voyant comment Doug utilisait ses bateaux pour convoyer sa drogue que j'ai eu l'idée d'aménager une petite cache dans mon bateau. L'endroit était exigu et inconfortable, donnant à peine assez d'espace à une personne, mais ce serait suffisant, y avait pas le choix, de toute façon. Pendant des semaines, j'ai laissé entendre que j'avais envie de reprendre la mer. Doug s'est mépris sur le sens de mes propos et a multiplié les sorties en mer pour me faire plaisir. J'ai dit à Val de se tenir prête, et le jour venu de se rentre dans un endroit public et d'y laisser son téléphone. On s'est rejointes en toute discrétion et je l'ai cachée sur mon bateau, attendant la nuit pour partir en douce. Sachant qu'avant de partir, j'ai piqué quelques liasses à Doug pour que Val ait de quoi voir venir, j'ai retenu ma respiration un long moment et regardé par-dessus mon épaule pour vérifier que Douglas ne s'était rendu compte de rien. Si je lui ai apporté de l'eau à plusieurs reprises, je n'ai laissé sortir Val que lorsque l'Australie a totalement disparu à l'horizon, et on s'est autorisées à souffler seulement après. J'avais bien conscience de ce que j'avais fait, de la merde dans laquelle je venais de me foutre et du luxe facile auquel j'avais renoncé. Finalement, je dois être conne, mais ce qui est fait est fait. Si Doug me retrouve, je finirais en bouffe pour poissons, si Rick, le mari de Val me retrouve, je suis morte aussi. Si la police découvre que je fais dans le clandestin, je finis en taule. Bon les choses pourraient être pire, j'ai toujours mon bateau.
Après un voyage intense en émotions, je dépose Val en Argentine et je repars après de brefs adieux. Ca na jamais été mon truc, les au-revoirs, et j'ai pas l'intention de rester avec elle. Si Doug ou Rick ou les deux nous recherchent, rester ensemble est plus dangereux que se démerder chacune de son côté. Je peux rien faire d'autre pour elle, maintenant.

A  l'aube de mes vingt-neufs ans 2015, je suis en Afrique. Ca fait quelques mois que je traîne dans les parages, jouant les touristes dans la journée avant de revenir sur mon bateau le soir. Ca surprend les gens qui traînent sur le port de voir une femme blanche, seule sur un bateau, aussi je me montre prudente et reste armée en permanence. Pendant des semaines, j'ignore le spectacle affligeant auquel j'assiste malgré moi. Celui d'une femme attachée à un poteau d'amarrage sur les docks, battue et violée par tous ceux qui passent ou presque, pendant que son mec encaisse l'argent de ce trafic ignoble. En laissant traîner mes oreilles, j'apprends que ce mec a emmené cette jeune femme pour payer les dettes de son père, et qu'il monnaye les pires instincts possibles. Je peux même participer si je veux, on me le tarif à payer pour lui foutre un coup de bâton.
Je veux pas attirer l'attention sur moi, j'suis bien consciente des regards qu'on me jette, déjà. Et puis c'est au père de cette fille ou à la police locale de faire quelque chose. J'suis pas un putain de St-Bernard ! Mais le sommeil me fuit et je me surprends à observer les allées et venues des hommes qui traînent sur le port la nuit, et de son bourreau attitré. C'est une mauvaise idée, cette fille a besoin de voir un médecin et ne survivra sans doute pas à un voyage en mer, mais je sais que mon choix est déjà fait. Si je reprend la mer en la laissant là, ça me poursuivra toute ma vie, je le sais.  Je passe à l'attaque une nuit sans lune, utilisant un couteau pour rompre ses liens et je l'aide à se lever après lui avoir dit de ne pas parler. J'sais même pas si elle se rend compte de ce qui se passe, et vue de près, son état semble encore plus flippant, autant qu'on puisse en juger dans la pénombre. Je dois aller jusqu'au bout de ma connerie pourtant, et j'ai à peine le temps de me retourner que son proprio est là et qu'il commence à gueuler. J'ai un moment de panique et sans réfléchir, j'utilise le couteau que j'ai encore à la main. J'suis pas sûre de l'avoir tué puisque j'y voyais rien, mais la lame s'est enfoncée dans sa peau et son cri s'est fini dans un étrange gargouillis. Je sais pas par quel miracle j'arrive à gagner la mer sans me fracasser sur un obstacle, mais je jette l'ancre à ce qu'il me paraît être quelques encablures de la côte. Dès que le soleil se lève, je mets un maximum de distance entre mon bateau et l'Afrique, pendant qu'une petite voix me répète d'un ton narquois 'Et maintenant ?'.
Maintenant c'est la merde, et pas qu'un peu. Si à la lumière du jour l'état de la femme semble moins critique que je l'avais cru, j'suis pas pas médecin et la possibilité d'une blessure interne reste possible. Sauf que j'ai sûrement tué un mec et que si j'accoste quelque part pour lui trouver un médecin, c'est la prison pour moi et retour d'où elle vient pour elle. Je la soigne du mieux que je peux, j'évite les routes maritimes les plus fréquentées et j'essaie de trouver une solution. Si l'idée de la jeter par-dessus bord se fait persistante, je n'ai pas le cran de le faire, même si je verbalise cette menace à tout bout de champ pour me défouler. De toute façon elle pige rien, elle parle pas anglais et baragouine je sais pas quoi dans son dialecte. Au fil des semaines, elle se remet de ses blessures mais supporte difficilement la mer et prend mon bébé pour une bassine à gerbe. On arrive pourtant à s'échanger nos prénoms et à force de m'écouter pester à haute voix, les premiers mots qu'Hawa prononce en anglais sont 'Putain' et 'Merde'. J'suis pas peu fière de mon talent pour les langues et je prends l'habitude de lui montrer les objets ou de lui mimer des trucs pour qu'elle intègre le mot qui va avec. Je me sens soulagée de voir son état s'améliorer et elle me fait comprendre qu'elle non plus ne veut pas accoster. Elle doit penser la même chose que moi. Je la vois se détendre au fil du temps et elle essaie de se rendre utile sur le bateau. On arrive à trouver une espèce d'équilibre, genre je pêche le poisson et elle le vide et le prépare, mais la nourriture va manquer et bouffer du poisson tous les jours, si j'arrive à en attraper, va vite me gaver. L'idée d'être obligée de retourner à terre se précise et entre ça et le sommeil qui me fuit, mon humeur massacrante devient quotidienne. Chaque fois que je me couche, que je ferme les yeux, j'entends cet espèce de gargouillis que le type a fait quand je l'ai poignardé. Ce son me hante et je me défoule verbalement sur Hawa quand je comprends qu'elle n'a pas le mal de mer. Elle est enceinte. Je me dis que la poisse est sûrement un retour de karma, mais il est trop tard pour revenir en arrière et la laisser se démerder. Maintenant on n'a plus le choix, on doit regagner la terre ferme avant qu'elle ponde son môme. Seulement, si on veut éviter les questions et les emmerdes, je dois éviter les ports fréquentés et la voie légale pour accoster. J'étudie mes cartes maritimes avec attention et un certain désespoir je dois l'avouer, à la recherche d'un endroit où débarquer sans attirer l'attention. Idéalement une crique, un endroit isolé, mais je trouve rien de très sûr et l'hésitation reste présente. J'ai droit qu'à une seule chance et si je me plante, Hawa et moi sommes dans la merde. Je jette finalement mon dévolu sur une île au large de l'Indonésie, laissant Hawa dans la cache et mon bateau dans une crique pour gagner la plage à la nage. J'utilise mes derniers billets pour refaire le plein de bouffe sur un marché au bord de l'eau et pour faire ramener le tout à bord. Dès que le pêcheur est reparti, je fais sortir Hawa et nous regagnons la mer. Trouver un médecin reste un problème mais au moins, nous avons de quoi manger pour un moment. Je sais toujours pas où emmener Hawa pour qu'elle accouche, mais je dois me décider vite. L'automne approche et l'idée de passer l'hiver en pleine mer ne m'emballe pas. Je décide de mettre le maximum de distance entre l'Afrique et nous et prend la direction du Pacifique Nord. Nous arrivons au large des Etats-Unis en Octobre et je choisis la baie de Seattle pour essayer de passer en douce.



Post-apocalypse

Rédigez ici la survie de votre personnage.

Pour ne pas avoir a résumer en détails toutes les longues années depuis octobre 2015, nous vous demandons de décrire un minimum de 5 moments marquants de la survie de votre personnage.

Il peut s'agir de sa première confrontation avec un rôdeur, de sa première rencontre avec un camp, d'un premier accident, d'un premier meurtre, etc...

Pour cela, utilisez le format :

• date / lieu : description de votre moment fort.

→ vous pouvez faire autant de dates clefs que vous le souhaitez.

→ il peut s'agir de dates fixes (type "le 5 mai 2017") ou de périodes (type "février 2018", "hiver 2019", etc...).

→ plus il y aura de détails, mieux ce sera : le but est que l'on comprenne toutes les épreuves par lesquelles votre personnage est passe. Il n'y a pas de minimum de lignes impose mais un texte fourni ferait environ 10-15 lignes par événement marquant.

→ l'une de ces dates devra obligatoirement se trouver en octobre 2015 au début de l’épidémie ; une autre devrait se trouver dans les 6 derniers mois avant le "présent".

Survie

Racontez ici a quoi ressemble une journée de votre personnage aujourd'hui. S'il est dans un camp, comment participe-t-il a la vie commune ? Quelle est sa relation avec l'autorité ? S'il est traveler, quelles sont ses habitudes au jour le jour ? Etc...

time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : ÉCRIRE ICI
• Âge irl : ÉCRIRE ICI
• Présence : ÉCRIRE ICI
• Personnage : Inventé [ ] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? ÉCRIRE ICI
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? ÉCRIRE ICI
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [ ]
• Crédits (avatar et gifs) ÉCRIRE ICI

• Code du règlement ÉCRIRE ICI

fiche (c) langouste.
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

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Re: Beck Prescott

Mer 18 Mai 2022 - 11:17

Welcome Beck cheers Courage pour la fiche :smile2:
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

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Re: Beck Prescott

Mer 18 Mai 2022 - 11:41

Bienvenue à bord Reb' et bon courage pour ta fiche ! :smile34:



bienvenue sur le forum !


Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !


N'hésite pas si tu as des questions ! :smile35:
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Re: Beck Prescott

Mer 18 Mai 2022 - 11:49

Bienvenue officiellement !





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Re: Beck Prescott

Mer 18 Mai 2022 - 11:53

Merci à vous Smile

Je ferai mon possible pour finir dans les temps mais c'est assez chaud au niveau de mon emploi du temps. Je pense avoir bien préparé mon perso avant de m'inscrire, mais je verrais au fur et à mesure avec mon parrain, s'il y a des choses à retravailler ^^
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Re: Beck Prescott

Mer 18 Mai 2022 - 13:57

Bienvenue parmi nous Rebecca !
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Re: Beck Prescott

Mer 18 Mai 2022 - 14:58

Bienvenue à toi ! Smile
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Re: Beck Prescott

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