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Swann – Because survival is insufficient.

Dim 20 Fév 2022 - 22:40


SWANN MORRISONtell me more about you

prénom(s) : Swann.
nom : Morrison.
date de naissance : le 16/09/04.
âge : Dix-sept ans.

ville de naissance : Liverpool.
métier : Écolier.
groupe : The Remnants.

avatar : William Franklyn-Miller.

what i am

qualites
Loyal
Mature
Adroit
Futé
Curieux
defaults
Narcissique
Fermé d'esprit
Susceptible
Malhonnête
Bagarreur
Equipement :
Swann n'a pas vraiment d'équipement à proprement parler. Son père lui faisait confiance pour ces choses-là, certes, mais l'adolescent n'a pas vraiment eu à se battre (sauf contre des rôdeurs, forcément) durant tout ce temps. Il a passé le portail de Fort Ward avec un couteau dans la poche et un sac à dos rempli d'une gourde et d'un tas d'autres trucs bien personnels n'ayant rien à voir avec la moindre question de survie.
     
Details physiques :
Une gueule d'ange qu'il a hérité de son père, des yeux bleus dont sa mère lui a fait cadeau, une chevelure brune bien graisseuse qu'il a longtemps prié de pouvoir à nouveau laver et chouchouter comme sa mère aimait le faire. L'adolescent et presque adulte fait un bon mètre quatre-vingt-six pour une soixantaine de kilos. Sous so t-shirt se cachent les premiers miracles et les promesses de beaucoup d'entrainement physique.

Vestimentairement parlant, Swann ne s'embête pas plus que ça... mais veille tout de même à porter des vêtements à son goût, et surtout à sa taille. Il privilégie quand même le pratique à l'esthétique. Il porte toujours une croix autour du cou, preuve évidente de sa foi en Dieu (ou de ce qu'il en reste).

Psychologie


L’humain est un être compliqué. Si l’on ignore totalement la façon dont un humain naîtra, on ignore davantage le chemin que son évolution prendra. Swann était le cliché du petit garçon timide lorsqu’il est né. Du genre bien silencieux, à jamais broncher et à ne rien comprendre au monde qui l’entoure. Il a pris de l’aplomb en grandissant. Et tout ce beau bordel qui a commencé à se dérouler alors qu’il avait à peine onze ans n’a fait que l’endurcir et le changer davantage.

La présence de son père à ses côtés lui fut d’une aide des plus précieuses. Il a d’abord beaucoup appris et s’est développé un côté dégourdi, adroit qu’il n’avait pas auparavant en apprenant les bases de la survie. Il s’est dessiné une maturité qui n’aurait certainement pas été la même s’il n’avait pas eu à planter des morts-vivants, le genre de pensées et de philosophie de vie dont on ne peut pas se passer dans un monde comme celui-ci. Loin de l’imprudence, il pense bien souvent trois fois à ses plans avant de dérouler le tapis rouge et de les enclencher.

Il analyse aussi bien les situations qu’il aime analyser les gens qui l’entourent. Du genre solitaire et pas très sociable à l’habituelle, il lui faut toujours un minimum de temps avant qu’il n’accorde sa confiance (s’il le fait complètement). Et s’il vous juge comme digne de confiance et qu’il ose vous porter dans son cœur, il vous accordera sa loyauté la plus précieuse. Guère du genre à s’attacher, il se protège constamment derrière un genre de carapace que personne n’a su percer jusque-là. Il ne veut connaitre personne, ne veut se rapprocher de personne. Il s’est toujours, jusqu’ici, montré très secret quant à son passif. Fermé sur lui-même, il ne juge pas utile le fait de s’attacher. Pourquoi s’attacher lorsqu’on sait que tôt ou tard, on perdra cette personne à laquelle on a tout dit ? Cette attention qu’il ne donne pas aux autres, il l’utilise sur lui-même en nourrissant un narcissisme peu assumé. Il s’aime, Swann. Il se trouve beau, intelligent, malin. S’il n’était pas à Fort Ward, il serait ailleurs… et peut-être qu’il s’en sortirait tout aussi bien. C’est une détermination de fer qui l’a poussé à survivre quand rien d’autre ne le motivait à le faire.

Parfait, il ne l’est pas... mais aimerait l’être. Ou aime penser l’être. Il connait ses défauts, ceux qu’on aime sans cesse lui rabâcher mais que lui-même aperçoit comme de simples qualités. Sa susceptibilité et ces crises de colère qu’il libère au moindre mot prononcé qu’il trouve insultant ou inutile à son propre intérêt, cette malhonnêteté qu’on lui reproche à travers des insultes, un langage fleuri et des airs de connard qui ne s’ignore pas, ou même sa facilité à échanger des coups pour des raisons parfois bien futiles. Il est comme il est. Il est celui qu’il est, et on peut bien lui reprocher tout un tas de choses… Swann a des idées préconçues sur tout un tas de choses, des idées qu’il n’explique pas issues de son attrait pour la religion ou de son éducation. Des idées qui le foutent parfois bien dans la merde, mais des idées qu’il assume.

Il juge pourtant être quelqu’un bien. Il est encore vivant, après tout ? Il n’a jamais tué qui que ce soit, n’a jamais fait de mal à personne… Et Dieu sait que ceux qui l’entourent ont bien plus de sang sur leurs mains que lui.




Story of survival

Pre-apocalypse

Swann a vu le jour un beau 16 septembre 2004, dans cette belle ville maritime qu'est Liverpool, en Angleterre. Fils de Ken Morrison, ouvrier et de Jane Morrison, mère au foyer. Un couple qui s'est formé (et qui a clairement été arrangé) par des amis des deux adultes.

Gosse tout à fait normal qui est venu à la date estimée par le médecin, Swann est né sans complications au bout de longues heures de dure labeur de sa mère qui, par la même occasion, sera celle qui l'élèvera majoritairement, son père étant beaucoup trop au travail pour réellement tisser un lien "paternel" avec son fils, bien qu'il essaiera de se rattraper quelques années plus tard. Swann est un enfant calme, timide et renfermé. Ça a d'abord le don d'inquiéter son père, mais quelques visites chez des spécialistes leur rappelle que ce n'est en rien un problème, que les années l'aideront à se définir une personnalité. Ils avaient évidemment raison puisque c'est dès son entrée au collège que Swann commence à sortir de sa carapace pour se sociabiliser et se forger une image de petit emmerdeur.

Petit chéri de sa maman, mère et fils ont le genre de relation qu'on envie souvent. Proches, inséparables. Il n'y a qu'à elle que Swann se confie. Il n'y a qu'avec elle qu'il se sent réellement bien à la maison lorsqu'au contraire, il ressent un genre de malaise autour de son père qu'il connait sans trop le connaitre. Trop absent, pas assez présent, beaucoup trop occupé pour passer plus de temps que nécessaire à ses côtés ou lui apprendre toutes ces choses qui sont censés aider un enfant à s'élever.

À l'école, Swann a des résultats plus que corrects et se démarque pour ses efforts en anglais et en littérature, deux matières qu'il affectionne tout particulièrement et qu'il ne considère d'ailleurs pas réellement comme une corvée (contrairement aux autres qui, il faut l'avouer, lui donnaient parfois envie de se crever les yeux pour ne plus avoir à travailler). Il a aussi de très bons résultats en sports, notamment en gymnastique et en athlétisme.

À six ans, il se découvre un attrait pour les sports artistiques et pour la danse en général. Fasciné par le passé de danseuse de sa mère, par ces cassettes de performances qu'ils regardent tous les dimanches avec sa grand-mère... C'est tout naturellement et non pas sans gêne qu'il s'enrôle là-dedans via des cours à l'école de danse de la ville. Bien assez vite, il s'émancipe du cliché que tout le monde peut avoir ; celui du garçon efféminé et trop doux ; et fait craquer professeurs et camarades de cours. Il fait la fierté de sa mère, la honte de son père (bien que celui-ci ne le dira jamais réellement). Il aurait préféré qu'il se plaise à faire quelque chose de plus viril, de plus masculin.

Tout au long de son enfance, Swann a le droit à une éducation des plus banales. Sa mère fait de son mieux pour lui inculquer les valeurs qui lui ont été apprises, se montre le plus présent possible et s'efforce de faire de lui celui qu'elle aimerait qu'il soit en grandissant. Un homme humble, poli, respectable et plein de bonnes ambitions. Swann va depuis tout petit à l'église, il a même une communion. Il ne croit pas vraiment en l'existence d'un être supérieur tout là-haut mais se plait dans l'aspect communautaire et religieux qu'offre l'église. Ça le rassure quand il fait des prières un peu débiles, puis ça plait à ses parents, ça les rend fiers. Ça doit bien valoir quelque chose ?

Pour son anniversaire, on offre à Swann des places pour l'une des représentations d'un groupe de danse qu'il affectionne tout particulièrement. Merci Papa, Merci Maman et ces heures supplémentaires, ces économies qu'ils auront mis de côté durant tout ce temps. De ce qu'il sait, toute la famille y a participé, rien ne pourrait lui faire plus plaisir. Et si le fait que cela se passe à Washington l'enchante encore plus, le fait que sa mère doit rester aux côtés d'une grand-mère ayant besoin de soin l'attriste... Et c'est avec son père qu'ils prennent l'avion, direction Washington.

Post-apocalypse

Octobre 2015, Lynnwood (WA)

Bon, bah pas de danse. C'est plus possible, ça a été reporté. Ça s’agite à l’extérieur, à la télé, dans les médias. Le monde change, on parle de choses qu’un gamin de onze ans est trop immature, trop jeune pour réellement comprendre. La vérité, c’est que pour le père de Swann, tout semble pourtant inchangé. Les gens continuent de vivre leur vie ; ils le font aussi. Et si les théories conspirationnistes commencent à alimenter les forums et que le monde autour d’eux commence à se questionner, il n’en est rien pour eux qui continuent de vivre leur vie paisiblement… convaincus qu’ils retrouveront le Royaume-Uni en un rien de temps.

Puis les jours passent et l’espoir s’amenuise. Les gens pètent des câbles, on voit des trucs louches à l’extérieur et l’armée se ramène. Même un aveugle pourrait se rendre compte de la supercherie : ils auront du mal à rentrer dans les plus brefs délais. Merde, ils ne savent même pas s’ils pourront rentrer du tout. Ils restent cloitrés dans leur chambre d’hôtel, se rassurent comme ils le peuvent pendant que l’hôtel fait de son mieux pour leur donner des boissons chaudes et les réapprovisionner de toutes sortes.

Décembre 2015

Les chutes de température sont phénoménales et poussent père et fils à se réchauffer grâce à des serviettes chaudes et à un bon petit coup de chaleur humaine. L’électricité a lâché il y a quelques jours, les derniers générateurs de secours sont passés de l’autre côté et… c’est un peu la merde, là-dedans. On entend parfois un peu de raffut dans les chambres d’à-côté mais on n’ose pas aller voir les voisins. Personne ne s’entraide, personne ne fait rien. Tous semblent se laisser bercer, dériver vers une mort certaine sans avoir le réflexe de broncher. Le personnel de l’hôtel s’en est allé, qu’ils croient. Le père de Swann a fermé les rideaux de la chambre et sort régulièrement pour aller « vider » les stocks d’approvisionnement de l’hôtel qui ne semblent pas se renflouer.

À quelques dizaines de mètres de hauteur, ils échappent sans le vouloir aux hurlements et aux grognements qui bercent leur vivant. Parfois, ils les entendent un peu plus. Parfois même que ça les empêche de dormir, quand leurs pensées et les cauchemars ne sont pas les plus bruyants. S’ils les entendent, ils ne les ont pas encore vus.  Enfin, Papa en a aperçu un en fermant les rideaux. Swann aussi, mais de loin. L’hôtel (ou le cinquième étage, en l’occurrence) semble en être préservé.

Ce n’est que fin décembre/début janvier que l’homme fait réellement la rencontre de l’un d’entre eux. Confronté de force à une violence qu’il n’a jamais connu, il prend quelques coups, échappe de près à la mort en ôtant la vie du monstre qui lui a sauté dessus avec un extincteur presque vide. C’est ce jour-là qu’il a une illumination, une prise de conscience et que son cerveau lui donne l’alerte. Quelques coups aux portes voisines plus tard, il se rend compte qu’ils se sont tous (ou au moins pour la plupart) barré. Certains sont morts d’hypothermie, d’autres de faim. Tellement terrorisés à l’idée de sortir de leur chambre qu’ils ont préféré se laisser crever de faim. Enveloppés dans des vêtements chauds et équipés du strict nécessaire, ils quittent l’hôtel sur la hâte en empruntant les escaliers de secours et en empiétant des cadavres qu’ils ignoraient être au rez-de-chaussée. Swann reste silencieux tout du long, animé par un mélange de surprise et de dégoût. S’il doutait lui-même un jour retrouver ce monde qu’il a connu, il a désormais la confirmation qu’il n’en sera rien… Et si ça lui est un peu douloureux, il en montre surtout de l’indifférence.

Janvier-Novembre 2016, bois de Washington

Un chalet dans les bois. Voilà ce qu’ils ont trouvé après avoir marché, couru et traîné les pieds sur des kilomètres et des kilomètres. Une voiture ? Ils en avaient une avant de tomber en rad d’essence. Les transports en commun ? Haha. Marcher pendant un long moment avec un gosse, c’est crevant. Pourtant, Swann s’est montré des plus silencieux, ne s’est plaint de rien… et a suivi chacune des instructions de son père sans trop broncher. Puis cette petite cabane dans les bois leur est tombé dessus comme un énorme coup de chance et leur a permis de passer l’hiver sans trop d’efforts. Réchauffés par des buches préalablement coupées par l’ancien propriétaire qui ne s’est jamais pointé. Alimentés par des boites de conserve qui n’étaient pas nombreuses mais qu’ils mangeaient avec prudence, sautant parfois des repas sans trop y penser.

Swann a commencé à s’impliquer dans les activités quotidiennes. Il laissait son père s’occuper de découper du bois lorsqu’ils n’en avaient plus, mais réchauffait les repas comme il le lui avait montré et mis chaque soir une brique dans le feu afin qu’ils n’aient pas froid la nuit. Parfois, ils voyaient passer un rôdeur devant le chalet. Parfois deux, parfois un groupe. Papa sortait de temps en temps faire le ménage lorsqu’ils n’étaient pas bien nombreux. Swann le regardait faire par la fenêtre, animé par un genre d’envie de faire la même chose, un jour. De leur écrabouiller la tête avec une batte de baseball, de leur faire un grand trou dans le bide avec un fusil à pompe. C’est un peu d’leur faute s’il n’a plus de nouvelles de sa mère, s’il ne va plus à l’école et qu’sa vie vient totalement de perdre son sens.

Si Swann s’est toujours naturellement montré très proche de sa mère, ces mois qui passent le voient se rapprocher davantage de son père à qui il se confie et parle beaucoup plus qu’il en a d’abord l’habitude. Un peu comme entre les mains d’un psy, les deux garçons se confient leurs doutes, leurs envies, mais aussi ce pessimisme qui les anime.

Swann apprend à mettre la main à la pâte. Et si son père essaie de le préserver le plus possible des horreurs de ce monde, il finit pourtant par lui apprendre à tuer un rôdeur jusqu’à ce que cela ne devienne qu’une simple banalité. Une planche de bois cloutée : l’arme du crime. Et si c’est d’abord le dégoût qui pousse le gamin à vomir sur ses chaussures, c’est ensuite l’envie de se venger qui lui donne une raison de continuer de leur ôter la vie.

Février 2017

Plus de boites de conserve. Les animaux de la forêt se font tout autant rares. Ils avaient déjà peu d’espoirs, ils n’en ont désormais plus que très peu. Ils continuent de survivre comme ils le peuvent, limitant les repas. Parfois, quelqu’un vient taper à la porte. La dernière fois, un homme et une femme ont tenté de briser l’une des vitres du chalet en pleine nuit avant qu’Papa ne se réveille dans un soubresaut et enclenche son fusil à plomb, trouvé dans un coin du chalet à notre arrivée. Sans que le moindre mot ne soit prononcé, ils s’en sont allés… et ne sont jamais revenus. Comme eux lorsqu’ils ont fini par quitter le chalet dans un geste murement réfléchi. Parce qu’à part un peu de chaleur, cette petite baraque en bois n’a rien à leur offrir. Ils n’ont plus rien à avaler, ils ne se sentent plus en sécurité après les nombreuses visites qu’ils ont essuyées. Et si le mot n’est pas encore passé, Papa Morrison se doute qu’il n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne reçoivent la visite qui changera tout à tout jamais. Alors, ils préfèrent s’en aller. Laisser tout derrière. Recommencer.

Ils s’en vont avec le moins d’affaires possibles, histoire de ne pas prendre trop de temps à rejoindre la ville. Ils se disent que même si tout a probablement été pillé, ils y trouveront leur bonheur. Ils n’ont rien d’autre.

Mars 2017, Seattle (WA)

Bon. La ville est pleine de ressources. Forcément. Mais si elle est pleine de bâtiments pillés, elle est tout autant peuplée de monstres qui trainent des pieds à tous les coins de rue. Ils en ont déjà croisés auparavant, mais force est de constater qu’à Seattle, il faut redoubler de courage et de prudence pour espérer vivre plus de quelques heures. S’y rendre n’était pas une mauvaise chose. Ça leur a permis de se remettre sur pied… mais après ? Ils n’veulent pas continuer de faire le tour d’une ville sans avoir d’abri fixe. Les toits, les chambres réaménagées et lâchement barricadées dans lesquels ils se glissent la nuit venue ne leur inspirent guère confiance.

Ils se contentent du minimum, pour l’instant.

Les choses ont fait qu’après avoir croisé la route de tout un tas d’inconnus en lesquels ils ne pensaient pas avoir confiance, ils ont finalement rencontré deux personnes en lesquelles ils pensaient pouvoir avoir confiance. Un vieillard et une gamine d’à peu près son âge, ou peut-être un peu moins. Faut dire qu’elle parlait pas trop, voire pas du tout. Swann a entendu le vieux parler d’un évènement traumatisant sans qu’il sache trop l’expliquer. Au fond, l’adolescent savait même pas pourquoi son père avait décidé de se lier à eux alors qu’il avait dignement ignoré les rencontres précédentes. Peut-être que c’est la blessure à la jambe du vieux, peut-être que c’est le fait qu’il soit accompagné d’une enfant. Papa Morrison l’a aidé à se remettre sur pied après lui avoir mis un genre de long bandage à la jambe. Et c’est eux qui les ont accueillis là où le grand-père et sa petite-fille, une certaine Tanya, créchaient depuis des semaines, le sous-sol d’un établissement de santé délabré. Une cave froide, humide, mais éclairée à la bougie et chauffé d’une façon qu’il ignore encore. La découverte du lieu l’a juste surpris, il ne s’est pas posé de question… Il était juste réconforté à l’idée de retrouver quelque chose qui ressemblait un minimum à un endroit stable.

Juillet 2017

Un semblant de vie. Swann est… heureux ? Ou peut-être pas, il n’en sait rien. Mais il sourit, il parle. Il se surprend à reparler de souvenirs qu’il avait enfouis sous un gigantesque rocher avec cette fille dont il ne connait rien, mais avec laquelle il continue de s’ouvrir. Elle n’parle pas beaucoup, mais elle parle. Et pendant que son père et le vieillard sortent d’eux-même une fois par-ci, une fois par-là pour remplir les placards, il s’occupe avec elle. Ils nettoient un peu ce beau bordel que leur cave mal rangée peut parfois devenir, il lui raconte des histoires en lesquelles il a lui-même parfois du mal à croire… et ils s’occupent comme seul des adolescents peuvent le faire, en faisant des conneries. Ils pètent des trucs, ils font parfois naitre des petites flammes avec des bouts de papier qu’ils s’amusent à éteindre en tapant du pied et en se tapant des barres. La vie est revenue.

Juin 2018

Ils sont seuls. Ils dormaient encore quand les deux hommes sont sortis. Peut-être pour une histoire de réapprovisionnement, peut-être pour d’autres raisons. Le problème est qu’ils ne sont pas rentrés. Et si ce n'est pas la première fois qu'ils trainent un peu et passent beaucoup trop de temps à leur goût à l'extérieur... ça reste inquiétant. Les deux adolescents cherchent à ne pas se faire d'idées, essaient de s'occuper l'esprit autant que possible. Mais les heures passent, et ils n'ont aucun signe de vie. Ce n'est seulement le lendemain qu'ils commencent réellement à s'inquiéter à tirer la sonnette d'alarme. Quelqu'un les retient ou quelque chose est arrivé ; c'est la merde.

Les esprits s'échauffent, la panique prend le contrôle. L'une propose de sortir, de partir à leur recherche. L'autre propose de rester en sécurité et d'attendre leur retour. Ils n'sont pas vraiment armés, ne peuvent rien faire contre des adultes si le pire est à craindre. Elle l'écoutera finalement, et c'est ainsi qu'ils resteront cloitrés là-dessous durant deux ou trois jours, avant d'enfin sortir et se mettre à leur recherche avec un sac à dos et un couteau à la main.

Ils passent les jours qui suivent à les chercher en plein centre-ville de Seattle. Dans la plus grande discrétion, avec le plus de prudence possible. Ils ne sont pas armés jusqu'aux dents mais empruntent des ruelles et écrivent à la pierre sur certains des murs des ruelles qu'ils empruntent de simples "on vous cherche, rentrez svp". Ils survivent le temps de quelques jours, sans trop de peine, à l'extérieur. Dorment dans des endroits préparés à l'arrache. Un ado dort la nuit, l'autre garde l'endroit... bien que Swann n'arrive jamais à fermer l'oeil. Non pas par manque de confiance, mais bien par besoin de la protéger. Sans le vouloir, il s'est lié et attaché à cette petite tête brune. L'une des dernières personnes à toujours faire partie de son monde.

Juillet 2018

S'ils n'ont rencontré personne d'autre que des rôdeurs ces derniers jours, il aurait été impossible de ne pas rencontrer d'autres survivants. Un jour, deux hommes bien armés viennent à leur rencontre et leur vendent la promesse d'un Eden. Un grand camp, un grand groupe. À l'aide de photos et de plans, il leur énumèrent les nombreux atouts d'une telle installation ainsi que leur plan de reconstruction de la civilisation. Swann est sceptique, Tanya est contre l'idée : elle veut à tout prix retrouver l'homme qui l'accompagnait. La session de déconcertation est longue. Il motive son amie à accepter tout en lui promettant qu'il y a beaucoup de chance que ceux qu'ils recherchent s'y trouvent : elle accepte. Les chances sont minimes, en fait. Il sait que s'ils ne les ont pas retrouvés, c'est soit qu'ils sont morts, soit qu'il leur est arrivé quelque chose. Les deux sont interrogés et intègrent le camp une fois jugés aptes à le faire.


S'en suit de longues semaines d'intégration. Des visites chez le médecin du camp, le gain d'un confort qu'il n'avait jamais soupçonné encore exister. Tout en continuant à se méfier, Swann se surprend à aimer l'endroit plus qu'il l'aurait imaginé... Tout ce qu'on lui a survendu est réel. Son amie, elle, lui fait la gueule et fait son deuil en silence... quand lui se comporte comme si rien n'était arrivé.

Janvier 2019, Fort Ward

Swann s'est fait une place au sein du camp. Il a repris les cours, s'est plu à rejoindre les autres jeunes au sein d'un activité de fabrication de balles (qu'il trouve au final bien chiant). Il s'éprend de l'idée de se rendre encore davantage utile et se met de lui-même à aider les élèves plus en difficulté à s'en sortir en classe. Il se montre impliqué (en tout cas autant qu'il le peut, à son échelle) et commence à se renseigner quant à l'idée d'être formé au combat comme le sont les autres.

Beaucoup de choses se passent au sein du camp. Il voit des groupes sortir, il voit des gens s'armer comme il ne l'a jamais vu auparavant... et même s'il ne s'y connait que très peu, il rêve de les rejoindre dans le combat, se sentant de plus en plus redevable envers ceux qui l'ont accueilli lorsqu'ils n'avaient pas à le faire.

Novembre 2019

Il y a tout un tas de malades. Certains commencent à avoir des symptômes pour le moins étranges. De la photosensibilité, des problèmes d'agressivité, des gros maux de tête. Swann s'isole de lui-même et évite le moindre contact avec qui que ce soit et autant que possible. S'il a confiance en l'équipe scientifique du camp, il sait qu'il ne veut pas en être touché... et s'il l'est, il ne veut pas donner cette merde à qui que ce soit. Il arrête l'école (bien qu'on lui en veut pour ça), se plonge dans tout un tas de bouquins qui lui permettent de se changer les idées et d'arrêter d'imaginer le pire. Il regagne une vie sociale "normale" lorsque l'épidémie se calme et semble entre de bonnes mains. Swann se découvre des sentiments pour cette fille qu'il n'aura pourtant cessé de voir comme sa sœur ; il les garde pour lui et continue de veiller sur elle.

Octobre 2020

De l'action ! Tout ce qu'il aime. Une histoire de banquets. On lui a fait bouffer de la viande humaine ; il déteste cette pourriture de Zelda (une gamine qu'il connaissait des cours, avant ça, sans trop y prêter attention bien qu'il la trouvait vachement teubée), il déteste ces foutus skagits aussi. Il ne s'occupe pas de la première mais participe à l'extinction des deuxièmes lors du banquet programmé à cet effet. Il essuie des coups et quelques blessures (rien de méchant, cela dit) et participe activement à ce que chacun de ces enfoirés boivent leur père jusqu'à en crever. Il assène le coup final à l'un des plus costauds pour qui un verre n'a pas suffit... et se surprend à aimer ça. Il en a fait une fierté.

Mars 2021

Swann découvre les joies de l'alcool en volant une bouteille d'alcool en plein réapprovisionnement du Summer's. Il boit sans réel but, à outrance, jusqu'à puer l'alcool et à en avoir la nausée. Il est remonté contre un autre gamin qu'arrête pas de l'emmerder, un mec de son âge avec qui il s'entraine. Un mec qui prend un malin plaisir à le rabaisser, un enfoiré dont il a envie d'éclater la tête depuis des semaines. Ça le travaille. Il est encore tôt, il fait encore jour. Il a bien envie d'aller lui rendre visite mais... il s'endort, et se réveille le lendemain au dispensaire, baignant dans sa gerbe. La classe.

Septembre 2021

New Eden a attaqué : bande de bâtards. Swann leur voue une haine des plus puissantes. S'il a entendu tout un tas d'histoires à leur sujet, c'est bien l'une des premières fois qu'il les voit à l'action et peut s'imaginer l'étendue de leurs capacités. Swann ne parvient pas à rejoindre l'abri et participe autant qu'il le peut à la mise hors de nuire des rôdeurs modifiés sortis des conteneurs métalliques qu'ils ont laissés trainer dans le camp. Il échappe de peu à la mort ce jour-là, sauvé par une femme qu'il ne connaissait que de vue. Il ne l'avouera pas, mais cette journée-là lui aura inspiré bien des cauchemars et des sueurs nocturnes. Swann passera les mois qui suivent à aider les autres à reconstruire ce qui aura été détruit, un marteau à la main.

Survie

Swann, bien qu'il ait eu du mal au tout début, a fini par s'habituer à la vie au camp. Ses journées sont occupées par des passages au stand de création de balles (qu'il cherche pourtant à éviter le plus possible), par des séances d'entraînement militaires auxquelles il s'est enrôlé le plus tôt possible, ainsi que par des séances de sport du côté gym du camp. Swann s'occupe comme il le peut tout en continuant de prendre soin de Tanya, cette fille avec laquelle il est arrivé, la seule personne à qui il donne de l'intérêt et de l'affection sans grand gêne. La seule chose qui l'intéresse à l'heure actuelle, c'est de montrer ce qu'il vaut et de redorer cette image ternie qu'il a pu donner à pas mal de monde au cours des derniers mois. Il se veut utile, exemplaire. Puis peut-être que lorsque les grandes têtes de Fort Ward se feront vieilles, il prendra la place de l'une d'entre elles. Ouais. C'est ce qu'il aimerait.

Lorsqu'il n'est pas occupé, il s'enferme chez lui avec l'un des nombreux bouquins qu'il a empruntés à la bibliothèque... ou il fait le tour du camp pour profiter du beau temps et des belles installations.

time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Pan.
• Âge irl : 22 tout bientôt.
• Présence : Autant que possible.
• Personnage : Inventé [x] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? Je sais plus vraiment.
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? Le manque ?
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [x]
• Crédits (avatar et gifs) Moi-même.

• Code du règlement Validé par Z

fiche (c) langouste.
Invité
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Invité
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Re: Swann – Because survival is insufficient.

Dim 20 Fév 2022 - 22:46

Rebienvenuuuue Swann – Because survival is insufficient. 1342238320 tu nous as un peu manqué !





Light this world

ANAPHORE
Neela J. Yeo-Jeong
Neela J. Yeo-Jeong
Administratrice
She-Hulk
Casier judiciaire
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Re: Swann – Because survival is insufficient.

Dim 20 Fév 2022 - 23:09

hellmo hellmo hellmo

BON RETOUR !! :smile2:



bienvenue sur le forum !


Te voilà fraîchement inscrit(e) sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire !  Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

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Re: Swann – Because survival is insufficient.

Dim 20 Fév 2022 - 23:33

Re-bienvenuuuuuuue par ici ! Ca fait plaisir de te revoir :smile7:


  
It does not matter what kind of vibe you get of a person. Cause nine times out of ten, the face they’re showing you is not the real one


Spoiler:
Axelle Muldoon
Axelle Muldoon
The Exiles
Modératrice | Corbeau énervé
Casier judiciaire
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Re: Swann – Because survival is insufficient.

Lun 21 Fév 2022 - 0:03

Re-bienvenue hellmo



☠️ I swore to protect and defend the constitution against all ☠️
enemies foreign and domestic. I'm honored to be
one of this Great nations guardians.

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Re: Swann – Because survival is insufficient.

Lun 21 Fév 2022 - 1:12

Merci Swann – Because survival is insufficient. 1342238320
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Re: Swann – Because survival is insufficient.

Lun 21 Fév 2022 - 1:33

Re-bienvenue ! Swann – Because survival is insufficient. 4233749114
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Re: Swann – Because survival is insufficient.

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