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Re: Intrusion ?

Lun 12 Avr 2021 - 20:29

Ainsi j’avais vu juste, il y avait bien une base avant même que tout commence. C’était malin d’être venu trouver refuge ici. Les infrastructures étaient déjà en place, les armes, je suppose qu’il devait y avoir tout ce dont on avait besoin, sans parler des réserves de bouffes qui ont dû suffire pour quelques années, le temps de se retourner et de s’organiser un minimum. Je sens que je vais regarder les habitants primaires du camp d’un autre œil. Je ne suis même pas sûre qu’il en reste beaucoup. Ils n’ont pas vécu ce que nous autre nous avons traversé. Je ne peux pas me plaindre non plus, il n’y a pas beaucoup de monde vivant dans les montagnes, aux altitudes où nous étions, à Cowboy Mountain, mais dieu que les hivers étaient rudes. Bref, cela est du passé, il faut regarder devant soi.

- Et toi, Miss, tu étais où quand tout a commencé ? A Seattle même ? Ca devait être un beau bordel. Mais tu sais, Cocotte, je n’oublierai jamais le regard du vieil Ernie. C’était mon premier. Et toi ? C’était où ? Dans quelle circonstance ?

Décidément, cette nénette était un peu dure à la comprenette. Un jour, je la traînerai de force au bar et nous boirons une chopine ensemble. Peut-être qu’elle se rendra compte que ce n’est pas si désagréable que ça et surtout que les gens ne la voient pas comme une « superstar ». Tout ça, c’était fini, y’avait plus ce genre de débilité et, en ce qui me concerne, c’était une excellente chose.

- Oui, j’étais là, mais pas dans ton bureau. C’est… pourquoi il a fait cela ? Mais peut-être que tu n’as pas envie d’en parler, je peux comprendre.

Et la voilà qui remet ça, j’ai dû mal m’exprimer ou alors elle est vraiment bouchée. Les gens avaient besoin de la voir, de la sentir proche d’eux. Ils n’ont pas besoin d’un dirigent qui se cache derrière une paperasse inexistante, derrière des obligations qui n’ont plus lieu d’être. Les politiquements corrects ne sont plus d’actualité. De nos jours, c’est marche ou crève dans un semblant d’ordre.

- Tu diriges ton camp comme bon te semble mais je maintiens mordicus que tu devrais être plus présente, plus accessible. Il ne te manque qu’une secrétaire, aux allures bien pétasse, aux ongles faits et arborant une couleur de cheveux bien bizarre que le tableau serait achevé. Si ça te gave de boire un coup avec « tes gens », viens dans les champs et pas seulement pour vérifier le bon fonctionnement des irrigations, va dans les cuisines, mets la main à la pâte, quand il y a de la neige, prends une heure et participe à la bataille de boule de neige. Il y a des vigiles partout, que crains-tu ? Les rires des enfants ? Les hommes et les femmes de Ford Ward ? Ou toi-même ?

Les yeux rivés sur le buisson, je ne le quitte plus des yeux, j’attrape machinalement le talkiewalkie que je porte devant ma bouche sans toutefois l’enclencher, voulant connaître, au préalable, la source du phénomène. La conduite lente de la miss me permet d’apercevoir une fourrure caramel se débattre furieusement dans les fourrés. Mes muscles se détendent et un franc sourire se dessine sur mes lèvres. Le talkie est plus ou moins jeté sur le tableau de bord et ma main se pose sur l’ouverture de la portière.

- Arrête toi ! Ce n’est pas une demande, et je m’en rends compte un peu tardivement, mais un ordre qui claque comme la lanière d’un fouet. Heu… s’il te plaît.

C’est à peine si j’attends l’arrêt du véhicule que j’ouvre la portière et sors du pick-up en sautant dans la boue. Des jappements plaintifs couplés à des grognements hargneux se font entendre dès que j’ai touché le sol. Machette à la main, je scrute rapidement les environs en me précipitant vers le buisson suspect.

- Cocoooooootte ! Viens m’aider ! Dépêche-toi !

Le vent siffle et cingle mon visage, il porte les embruns d’une mer déchainée, déposant quelques particules salées sur mes lèvres. J’aime quand les éléments se font rebelles, cela me rappelle mes chères montagnes. D’une main gantée, j’écarte le feuillage et découvre un chien empêtrer dans un filet de pêche le tout bien arrimé aux branchages.

- Eh bien mon pauvre pépère, dans quel pétrin tu t’es fourré ?

J’étudie durant quelques secondes les liens afin de libérer l’animal au plus vite, sans risquer de le blesser. Ses babines se retroussent dévoilant de merveilleux crocs bien affûtés. La peur pousse souvent les bestioles à attaquer ceux qui veulent les sauver, je le sais et je dois être vigilent. Après lui avoir bâillonné la gueule à l’aide de ma ceinture, je m’attelle à l’épineuse tâche de démêler et couper la multitude de nœud retenant prisonnier le canidé. Quelques longues minutes sont nécessaires pour délivrer le cabot. Certain que ses mouvements ne sont plus entravés, je fais un léger signe de la tête, avertissant June que je vais lui redonner sa liberté. D’un geste habile, je récupère ma ceinture et recule rapidement. La bestiole aboie dans notre direction, soit pour nous exprimer sa frustration ou sa gratitude et disparaît dans les fourrés.

- Au moins on aura fait notre BA aujourd’hui.

Sourire aux lèvres, heureux de la conclusion de cet épisode, je remonte dans le pick-up... côté conducteur.

- Bon, c’est encore loin ton bled ?
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Re: Intrusion ?

Dim 18 Avr 2021 - 1:48

- Je ne m’en souviens pas, avait-elle répondu avec indifférence.

Son premier « quoi », d’ailleurs ? Mordeur ? Humain tué ? L’un comme l’autre, la réponse était la même. Lors de ses premières missions elle avait dû abattre des charognes, comme tous les bleus pour se tester, pour s’habituer à la sensation. C’était ce que lui avait dit ses chaperons de l’époque – des gars tous morts aujourd’hui. Comme à sa première vie prise, c’était probablement pendant l’assaut sur le Garfield highschool, alors elle a tiré dans le tas, sans connaître de nom, d’âge, de visage. Elle avait assassiné froidement, puis avait eu des cauchemars, puis c’était passé. Comme tout le reste. Seules les insomnies étaient restées.

- Parce qu’il n’était pas très malin, je suppose, avait-elle dit ensuite, à propos de Clyde.

June étouffa un soupir. La compagnie de son aîné était horripilante et elle comprenait peu à peu pourquoi : car il ne cessait de brasser de l’air, au mieux pour des conseils dont elle se passerait bien et au pire, pour lui donner des surnoms du genre « cocotte ». C’était autant machiste qu’une preuve qu’il ne la prenait pas au sérieux, alors elle daignera aligner plus que quelques mots quand il fera l’effort de l’appeler par son prénom – ou son nom, qu’importe.

- Je sais ce que je fais, merci, renvoya la rouquine à propos de la gestion du camps, tandis que Jackson était pris en flagrant délit de ne pas lui obéir.

Admettons que la zone ait été piégée et qu’ils aient roulé sur une herse, ils se seraient déjà fait prendre en embuscade et personne n’aurait été au courant. Alors quand le shérif lui ordonna de s’arrêter, l’avocate pila, parce qu’elle était persuadée qu’il avait vu quelque chose d’important. De vraiment important. A la place, ce qui s’en suivit ne fut qu’une interminable suite de l’absurde. Depuis l’appel de Jackson alors qu’ils étaient supposés être en mission de repérage, à la libération de ce chien errant. Non, June ne l’avait pas aidé. Si ça n’avait été qu’elle, elle l’aurait laissé là, ou l’aurait achevé – à la rigueur.

- On a pas accompli une BA, on a perdu du temps, asséna June sur un ton glacial.

Mais son partenaire avait l’air de s’en moquer royalement. Il souriait et remonta jusqu’à la voiture pour s’empresser de lui prendre sa place derrière le volant. Bien sûr. C’était soit macho, soit puéril. Elle savait déjà que son aîné était un numéro, ce n’était pas une surprise ; mais là, il semblait bien décidé à se surpasser. L’avocate ouvrit alors sèchement la portière côté passager, mais elle ne s’assit pas tout de suite, ses prunelles d’émeraude fixaient Jackson avec une sévérité accentuée par ses cheveux tirés en chignon strict.

- Est-ce que c’est un jeu pour vous ? On est en train de s’amuser ? La question était rhétorique, elle ne lui laissa pas le temps de répondre, vous n’avez pas l’air décidé à me prendre au sérieux et j’ai très franchement autre chose à faire que d’essayer de m’abaisser à ce niveau ou de vous prouver quelque chose, elle attrapa le talkie sur le tableau de bord et déclara : vous pouvez rentrer Jackson, je vais terminer seule. Merci, et elle claqua la portière pour poursuivre à pieds.

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Re: Intrusion ?

Jeu 22 Avr 2021 - 15:33

Les réponses de la miss sont tranchantes, pires que les dents acérées des marcheurs. Si elle n’a pas envie de parler, autant le dire, mais répondre à mes questions avec une froideur plus vive que le vent qui nous transperce, c’est pas très diplomatique. Ça m’apprendra à vouloir être sympa, la prochaine fois, je fermerai ma gueule. Pourquoi m’a-t-elle emmené ? Souhaite-t-elle que je la suive comme un gentil petit toutou et dise amen à chacun de ses ordres ? A-t-elle juste besoin d’un garde du corps ?

Cette gonzesse commence sérieusement à me taper sur les nerfs. S’installer sur une base militaire pré-existante ne relève, en rien, d’un exploit, bien au contraire, c’est un peu facile. Visiblement, elle se fout éperdument des gens qui vivent dans le camp tant qu’ils viennent grossir les rangs. Heureusement qu’ils ne sont pas tous comme elle.

Ravi de la libération de la bestiole, elle me donne le coup de grâce en jugeant mes actes, les rabaissant plus bas que terre. Mon sourire terni, laissant place à un froncement de sourcil agrémenté d’un regard noir. Ai-je réellement bien entendu ? Elle estime que nous avons perdu notre temps ? Je commence à ouvrir la bouche afin de rétorquer mais elle enchaîne joyeusement, m’annonçant, toujours avec la chaleur d’un iceberg, qu’elle ne voulait plus me voir. Et pour couronner le tout, elle claque la porte sans me permettre d’en placer une.

J’avoue que celle-là on ne me l’avait encore jamais faite. Toujours accoudé à la portière, je la regarde s’éloigner du pick-up en émettant un rire incoercible. Mais quelle connasse cette gonzesse ! Je lève les yeux au ciel et soupire profondément, en abattant ma paume sur mon front.

Rapidement, je coupe le contact, glisse les clefs dans ma poche et sors du véhicule. Durant un bref instant, je l’imagine en tailleur, une pile de dossier sous le bras, la tête haute, ses talons claquant sur le dallage d’une salle d’audience pleine à craquer. Je réfrène une furieuse envie de me foutre ouvertement d’elle et la rejoint à l’aide d’une petite foulée. Je me place devant elle, cherchant à lui bloquer le passage. Il est grand temps de percer, une fois pour toute, l’abcès.

- C’est quoi ton problème Mistinguette ? Hormis le fait qu’on a aucun atome crochu, toi et moi, mais c’est comme ça et il va falloir vivre avec.

Je fais appel au peu de diplomatie que je possède pour ne pas hurler comme un dérater, me forçant à garder une voix neutre et posée. Ma stature imposante reste droite, n’effectuant aucun geste agressif envers la petite Nénette. Toutefois, ma vigilance ne s’efface pas, mes yeux restent en mouvement, guettant avec attention les alentours.

- Si pour toi la vie d’un clebs est une perte de temps, je me demande ce que tu fous à la tête d’une colonie tel que Ford Ward. Ca aurait très bien pu être un gamin en mal d’aventure ou un animal qui nous aurait nourris, ou qui se serait échappé du camp. Tu crois franchement qu’il ne méritait pas de vivre ? Qui es-tu pour décider de la vie ou de la mort d’une autre créature dans laquelle il y a un cœur qui bat ?

Elle m’agace, prodigieusement, je dois vraiment prendre sur moi pour ne pas la secouer comme un prunier. Sans cesse, je me répète que nous sommes dans le même camp et que nous agissons dans un même et seul but.

- Mais ça aurait aussi pu être autre chose, de bien plus dangereux, cela méritait une vérification, c’est bien pour cela que tu m’as emmené, non ? Si ton but est d’aller d’un point A à un point B, sans regarder ce qu’il y a entre les deux, tu ferais mieux de retourner te terrer dans ton bureau, tu n’as rien à faire sur le terrain.

Je plonge ma main dans ma poche et en ressort les clefs de voiture que je lui fourre au creux de sa paume.

- Puisque tu es tellement pressée, prends donc la voiture. Par contre, ma Grande, ne viens plus jamais dire que les gens ne suivent pas les règles, que ce soit pour sortir du camp ou pour n’importe quoi d’autre. Car en me renvoyant, c’est exactement ce que tu fais. Tu transgresses tes propres lois. C’est ainsi que l’anarchie est née. C’est ça que tu veux ?

Mon timbre a mué et est devenu aussi incisif que le sien.

- Et arrête de me vouvoyer, tu n’as aucune estime pour moi, c’est de l’hypocrisie pure et dure. Tu ne sais rien de moi. Tu penses être la seule à savoir diriger un camp ? Détrompe toi, ouvre les yeux et intéresse toi, un tout petit peu aux autres, ça te rendra peut-être, et je dis bien peut-être, un peu plus humaine que les marcheurs. Certes, je n’avais pas 436 personnes à gérer mais, je peux t’assurer que vivre dans les montagnes, relève d’un autre type de challenge. Je veux bien obéir à certains ordres, suivre les règles de votre camp, c’est pas un problème, mais me faire traiter plus bas que terre par une gonzesse qui pète plus haut que son cul, parce que ma gueule ne lui revient pas, ça va pas le faire. Si j’ai envie de sauver la vie d’un clébard, qu’est-ce que ça peut te foutre ? Ouais, t’as perdu cinq minutes de ton précieux temps, et alors ? T’as un train à prendre ?

Sans même attendre ses récriminations, je la contourne et me dirige vers la voiture pour y prendre mon paquetage. Le sac harnaché, je claque la porte et longe le pick-up, bien décidé à rebrousser chemin. Parvenu au bout de la voiture, je m’arrête, donne un coup de poing dans l’aile arrière de la bagnole et grimpe sur la plateforme arrière. Sans me cacher, j’observe ses mouvements. Qu’elle le veuille ou pas, j’irai avec elle, j’ai pas envie d’avoir sa mort sur la conscience, ça m’obligerait à penser à elle pour le restant de mes jours. Et ça, ça me ferait profondément chier.
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Re: Intrusion ?

Jeu 22 Avr 2021 - 16:17

Mon dieu, ce n’était pas terminé… elle avait à peine fait une dizaine de mètres sur le bord de la route que Jackson la rattrapait pour lui barrer le passage. Il la dominait très largement, en taille et en masse, mais n’avait pas l’intention de se laisser intimider. Pourtant, l’avocate n’eut pas le temps d’exiger qu’il s’écarte de son chemin qu’il commença de lui-même à vider son sac. Car oui, c’était bien de ça qu’il s’agissait. Et pire encore, il mélangeait tout et l’accusait de méfaits parfaitement infondés. Les sourcils de June se soulevèrent devant un débit tel qu’il ne lui laissa pas le temps d’en placer une.

Les prunelles glacés de la rouquine, qui avait récupéré les clefs, le suivirent alors qu’il en retournait prendre ses affaires et commencer à s’en aller… pour finalement se raviser, cogner la carrosserie et monter dans la benne du pick up. Un soupir lui échappa. Elle n’allait pas le laisser ici sans les clefs, elle n’allait pas perdre encore plus de temps à s’y rendre à pied. La quarantenaire l’aurait volontiers ignoré jusqu’à la fin de la mission, mais ils se dirigeaient peut-être en direction d’un danger, alors ils devaient être opérationnels, à défaut d’être complices. Elle prit énormément sur elle pour revenir vers le shérif et, surtout, prendre la peine de s’expliquer.

- Je pense qu’on s’est mal compris Jackson. Je ne crois pas avoir, à aucun moment, méprisé vos compétences. Au contraire : vous êtes là aujourd’hui parce que j’estime que votre seule efficacité suffit à m’accompagner, car vu les risques potentiels, elle aurait pu essayer de réquisitionner deux ou trois personnes supplémentaires, je ne suis pas non plus celle qui sous-entend que vous ne savez rien faire d’autre que « rester assis derrière un bureau » ou qui vous affuble de surnoms comme « mistinguette » ou « cocotte », sa voix était aussi aseptisée que d’habitude, mais elle s’exprimait avec patience, de ce point de vue, je pense en réalité que c’est vous qui n’avez aucun égard pour moi. Et je me fiche de savoir si c’est à cause d’a priori si mes activités, ou parce que je suis une femme, c’est un fait.

Et un qu’il aurait bien du mal à démonter sans faire preuve de mauvaise foi. Mais qu’importe, ça ne l’affectait pas : l’ancien monde aussi était plein de pontes masculins qui, ne tolérant pas son statut, la gratifiaient de gentillesses pour éviter de l’appeler Maître Phelbs. Ça doit leur donner l’impression de la faire descendre d’un hypothétique piédestal ; comme-ci ce genre de mots pouvait ébranler sa conscience professionnelle.

- Je n’ai jamais dit non plus que je ne m’intéressais pas à ce qui se passait « entre le point A et le point B », elle réutilisait ses mots exprès, autant que je sache : j’ai ralenti quand vous m’avez demandé de ralentir, puis je me suis arrêtée sitôt que vous l’avez demandé, cela sans poser de question ! J’estime simplement que pendant que nous secourions cette bête, nous avons perdu du temps qui peut-être, va nous manquer pour surprendre des intrus. Tout comme nous étions exposés, et il aurait pu s’agir d’un piège d’ailleurs, donc oui, clairement, ce chien était le cadet de ses soucis, je trouve d’ailleurs assez maladroit de comparer la vie de cet animal à celle d’un habitant de Fort Ward, mais c’était un tout autre débat, quand au reste, j’ai entendu votre point, je ne sais pas ce que vous attendez de moi, que je vous propose de boire un verre ensemble ? La question était rhétorique, tellement elle estimait que la réponse était supposée être « non », j’en tiendrai compte, pour une prochaine fois. Maintenant, est-ce que vous permettez qu’on se reconcentre sur notre mission ? Gardons ce genre d’effusion pour mon bureau, si jamais vous avez envie d’en reparler.

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