Le Deal du moment : -14%
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 ...
Voir le deal
799 €

5 participants

Alex Raine

Ven 21 Fév 2020 - 0:03

ALEX
RAINE

WHO AM I
- Informations personnage -
Nom : Raine
Prénom(s) : Alex
Âge : 18 ans
Date de naissance : 01/07/2001
Lieu de naissance : Dodson, Montana, nos bons vieux Etats-Unis d'Amérique
Nationalité : Américaine, pour ce que ça vaut encore à l'heure actuelle
Groupe : Travelers
Ancien métier : Collégienne (8 th grade)
Célébrité : Sophia Lillis
- Défauts -
Méfiante
Menteuse
Manipulatrice
Egoïste
Pessimiste
- Qualités -
Futée
Déterminée
Débrouillarde
Tolérante
Drôle

WHAT'S IN MY HEAD

- Psychologie du personnage -

Il n'y a pas à dire, rien ne vaut une apocalypse pour altérer le comportement d'une adolescente sans histoire...

Si elle pouvait – comme n'importe quel autre enfant – se montrer légèrement égoïste par le passé, ce trait s'est amplifié à l'extrême dans ce contexte de fin du monde. C'était tuer ou être tué, voler ou mourir de faim et de froid. Qui dans ce contexte aurait pu cultiver l'altruisme ? Pas Alex en tout cas, qui ne fit que renforcer au fil des ans sa certitude que sa manière d'agir et de voir le monde était la seule viable sur le long terme : penser d'abord à soi. Pour les autres on verrait plus tard, s'il y avait un plus tard. Et elle était du genre à tout faire pour qu'il y en ait un.

Parfaitement consciente de ses limites et de ses faiblesses, elle a rapidement compris la nécessité de se servir des autres. Pour ça, tous les moyens étaient bons, du mensonge à la manipulation. Elle n'y prend pourtant pas plaisir, à dire vrai. La jeune femme a simplement classé depuis longtemps ces méthodes comme processus obligatoires pour survivre en milieu hostile, à l'instar d'une plante parasite qui viendrait pomper la sève de son hôte. Ainsi elle sera un jour une jeune adolescente de 15 ans, parfaitement innocente, à la recherche de ses parents ; le lendemain un jeune homme assez frêle qui désire qu'on le laisse continuer son voyage en paix ; le surlendemain une séductrice qui utilisera ses maigres charmes pour soutirer assez de nourriture pour remplir son ventre vide.

Ces méthodes, comme les autres, ne sont que des composantes du sacro-saint Système D. Car si elle ne croit plus en Dieu depuis longtemps – ou alors il s'agit d'un beau tordu – elle ne jure plus que par la débrouille. Faute d'être particulièrement forte, instruite ou formée au combat, elle compense par un esprit affûté et un talent certain pour trouver des solutions de dépannage. Dans le terreau fertile de son esprit, tout devient rapidement une option, une arme, une porte de sortie. Son enfance assez manuelle lui permet la plupart du temps de mettre en pratique les idées fusant sous son crâne comme un feu d'artifice.

Quant à la nature profonde de son cœur... si elle se montrait à l'origine plutôt ouverte et amicale, ces dernières années l'ont fait se refermer comme une huître. La noirceur du monde l'a rendue si profondément méfiante qu'elle est incapable de construire une relation sur le long terme, persuadée que sous la façade d'apparente gentillesse se cachent forcément les pires intentions. Le syndrome du voleur volé n'arrange rien, bien évidemment. Elle qui passe son temps à profiter des autres pour rallonger son espérance de vie, comment croire que la réciproque ne puisse être vraie ? Ce n'est pourtant pas le désir de relations sociales qui manquent... Avec le temps qui passe croît son lancinant sentiment de solitude, sans qu'elle ne trouve en elle la force d'y remédier. Après tout, les choses vont forcément mal se passer, non ? Toujours se préparer au pire. Dans le meilleur des cas, on est agréablement surpris. Dans le pire... et bien au moins on était préparé.

Mais si un jour quelqu'un arrivait à percer cette carapace de défiance, ce serait pour découvrir une jeune femme à la tolérance désarmante et à l'humour incisif. Pour dire les choses clairement, plus rien ne la choque. Après avoir vu tant de travers, à commencer par les siens propres, ça aurait été bien hypocrite que de juger les gens pour les leurs. Ainsi, elle serait capable de vous écouter en silence, légèrement pensive, déverser sur elle vos plus noirs secrets sans que son visage tressaille. Plus encore, elle serait capable de vous offrir des mots de soutien et de vous changer les idées avec des blagues plus que douteuses. Enfin, cela fait bien longtemps qu'elle n'a trouvé personne à qui ainsi ouvrir son cœur.


WHAT AM I MADE OF

- Physique / équipement -

Dotée à l'origine d'une abondante crinière rousse, Alex a depuis bien longtemps opté pour une coupe courte qu'elle se taille le plus souvent elle-même, au couteau. Autant dire que le résultat n'a rien d'une sortie de salon Franck Provost. Il est d'ailleurs assez variable, pouvant selon les expériences aller des bouclettes lui retombant paresseusement sur la nuque au terrible « oh mon dieu, c'est trop court, j'me suis loupée ! Heureusement que maman est plus là pour voir ça... ».

Sous cette tignasse désordonnée qui n'a pas vu un peigne depuis longtemps se trouve un visage poupin constellé de tâches de rousseur d'où vous scrute un perçant regard azur. A moins de faire un effort pour se mettre en valeur, à coup de maquillage à la truelle, elle semble immanquablement plus jeune que son âge et pas forcément féminine.

Cette apparence infantile n'est que renforcée par sa silhouette fine quoi qu'athlétique, musclée tout en longueur par une vie à la dure, et par son petit mètre 60. Il faut aussi dire que sa petite poitrine n'aide pas à contredire l'ensemble, d'autant plus quand elle s'échine à la camoufler sous des bandages et des vêtements amples.

Pour ce qui est des signes distinctifs, il n'y a pas grand chose à signaler. Mis à part peut-être ses genoux couturés de cicatrices, belle métaphore de Guernica. Mais, eh ! Quand on court, parfois on tombe. Et quand on court souvent... Dans tous les cas, les vêtements crasseux qu'elle ramasse à droite à gauche se chargent bien de dissimuler ce qu'on ne saurait voir, pas de quoi en faire tout un plat.

Voilà pour la personne, quant à son paquetage le tour est vite fait. Son vieux sac usé ne contient que ce qu'elle considère être le strict nécessaire : un vieux duvet roulé qui a connu des jours meilleurs – et peut-être même une lessive un jour, quoi qu'en fasse penser l'odeur – une gourde, quelques cartes de la région chipées dans des stations services désaffectées, son journal intime... et de quoi se défendre, bien sûr. Une carabine à verrou, une Remington calibre .243 Winchester. Bon sang que son père en était fier, lorsqu'il allait chasser ! Pour elle, c'était juste la voie royale pour avoir la paix. Même sans munitions, ça restait une arme de dissuasion relativement efficace. Et le couteau de chasse qui allait avec. C'était assez triste, d'ailleurs, de penser que les seules choses qui lui restaient de son père étaient issues de son armurerie... Pour compléter le tableau, un lasso qui pendouille le plus souvent sur le côté de son paquetage. Ça n'avait l'air de rien, mais une bonne corde était un allié de choix dans plus d'une situation.


HEAR MY STORY


Préparez-vous une tasse de café, ce sera bien le minimum requis pour vous tenir éveillés lors de ce petit résumé... Pas de drame, pas d'accident, pas de dispute grandiose. Pas plus d'alcoolisme ou de violence, d'abus ou de racket, de mutilation ou de dépression. Non, simplement treize longues années relativement banales. Mais s'il faut vraiment vous les conter, asseyez-vous, prenez donc place. Comme on dit chez elle : vous ne paierez pas plus cher.

La petite Alex vit le jour le premier juillet 2001 au Philips County hospital, le plus proche de chez elle quoique situé à plus d'une vingtaine de kilomètres du ranch que possédaient ses parents, à Dodson. A dire vrai, elle n'était pas passée loin de naître sur le siège avant de la camionnette de son père, détail cocasse qu'on s'empressait de ressortir à chaque réunion de famille, entre le fromage et le dessert.

Les années s'écoulaient avec tranquillité, laissant tout le loisir à la petite fille de pousser comme une herbe folle, s'adonnant à toutes les activités que lui offrait ce cadre rural. Monter à cheval, en premier lieu. Elle adorait ça à un point tel qu'il lui semblait avoir appris à monter avant de marcher. Pour être honnête, c'était probablement faux mais elle aimait se bercer de ce mensonge qui ne faisait que la rapprocher de ses amis à 4 jambes. Et le temps qu'elle ne passait pas à galoper ou à s'occuper des étalons qu'élevait son père, elle s'en servait pour grimper aux arbres, bricoler, aider aux tâches, sculpter les morceaux de bois qu'elle trouvait au fil de ses balades... Des activités saines mais souvent solitaires, faute d'avoir des voisins de son âge. Faute d'avoir des voisins tout court, en fait.

En 2011, l'année de ses 10 ans, on la jugea assez âgée pour pousser ses balades un peu plus loin, même sans surveillance. C'est ainsi qu'elle rencontra Ithanka un jour où elle poussa son voyage jusqu'à la réserve indienne de Fort Belknap. Elle appris rapidement que son nom signifiait « Grande bouche », et plus vite encore à quel point il le portait bien. Il n'avait qu'un an de plus et leurs centres d'intérêts convergeaient au point qu'ils se sentaient destinés à se rencontrer. Ainsi ils prirent l'habitude de se retrouver régulièrement pour arpenter les plaines tout en s'inventant des aventures fantastiques que personne d'autre n'aurait pu comprendre. Et entre leurs temps de jeu, ils passaient des heures à parler et échanger, sur leurs cultures respectives, leurs connaissances, leurs hobbies. S'il lui appris comment reconnaître des plantes comestibles, elle lui appris comment se confectionner lui-même des figurines, taillées dans le bois.

Et les moments passés chez elle, dans le confort rustique de son ranch, n'avaient pas non plus à rougir de ces instants complices. La seule ombre au tableau étant peut-être les bancs de l'école. Si elle n'était pas stupide, elle n'y brillait pas pour autant. Rester statique lui semblait une épreuve insurmontable, l'étouffant d'ennui, aussi préférait-elle le plus souvent se tortiller sur sa chaise ou observer les oiseaux s'élevant dans le ciel, par la fenêtre. Et ce n'était hélas pas ce genre d'activités qui aidaient à ramener des A+ à la maison...

Les choses auraient pu durer comme ça éternellement, histoire dénuée de péripéties à en pleurer. Enfin, c'était sans compter sur ce mois de septembre 2015 où sa vie, comme celle du reste du monde, bascula jusqu'à en être méconnaissable.



Cet objet n'avait l'air de rien. Ce n'était qu'un petit ouvrage à la couverture d'un jaune criard où trônait la photo d'un chien affublé d'un gigantesque nœud rouge. Les couleurs de l'imprimé avaient passé, signe que ce journal n'appartenait plus à une petite fille, aujourd'hui. Et le temps n'était pas le seul à avoir laissé sa marque sur l'objet. La lanière qui servait auparavant à sceller le petit livre était sectionnée, laissant pendouiller tristement un cadenas rouillé. Les pages quant à elles étaient jaunies et cornées ; d'entre certaines jaillissaient même des marques-pages improvisés – papier de chewing-gum, morceau de page de magazine... – comme pour souligner l'importance de certains passages. Oui, ce gadget pour adolescente avait bien servi.

Régulièrement, et surtout les soirs où elle se sentait perdue et désemparée, Alex se replongeait dans ces pages qu'elle avait noircies au fil des ans. Principalement avec des horreurs. Cela lui permettait de se raccrocher à la réalité, de se souvenir de ce qu'elle avait perdu, sacrifié, et de ce qu'elle avait encore à préserver : la valeur de sa vie. Ce soir, son regard s'était une fois de plus perdu dans ces souvenirs douloureux, s'attardant sur les moments qui l'avaient le plus marqués ces dernières années...


- 15/10/15, Dodson, Montana

Cher journal,

Papa n'est toujours pas revenu de Chinook. On l'a eu au téléphone il y a deux jours et il nous a dit qu'il se trouvait dans une zone de quarantaine. Je ne suis pas vraiment sure d'à quoi ça rime, maman ne me laisse même plus monter à cheval pour aller voir Ithanka. C'est vraiment trop injuste ! J'ai l'impression d'être l'une de ces prisonnières de roman dont la sentence serait la mort par ennui...

Tout ce que je peux faire, c'est regarder la télé. Et ce qu'on y voit craint vraiment ! Ils disent que les morts se relèvent, ils mangeraient même les gens, comme si on était dans un film d'horreur vraiment glauque. Je sais pas trop quoi en penser, j'espère juste qu'ils resteront loin du ranch et que le président ou l'armée ou n'importe qui fera ce qu'il faut pour que papa puisse rentrer.

Ah oui, le vieux Jim de la ferme d'à côté est de plus en plus malade. M'enfin, vu son âge et comme dirait maman : « faut bien mourir de quelque chose » ! C'est juste un peu dommage parce que même s'il passe son temps à me pincer la joue en m'appelant « petite », je l'aime plutôt bien. Je crois qu'il me manquera.

Bref ! A demain !


- 10/11/15, Dodson, Montana

Cher journal,

Maman passe toutes ses journées à regarder les informations à la télé. Elle ne parle presque plus et passe son temps à pleurer. Je crois qu'elle pense que papa est mort. Ça fait plusieurs semaines qu'on n'a plus de nouvelles, mais je suis sure que c'est parce que les lignes de téléphone doivent être coupées ou un truc du genre. Papa se ferait pas avoir par l'un de ces cadavres cannibales dont ils n'arrêtent pas de parler, il est trop fort pour ça. Il doit aider les militaires et chercher un moyen de venir nous chercher.

D'ailleurs... on va bientôt devoir quitter le ranch. J'ai crié et pleuré mais maman ne voulait rien entendre. Tout est devenu pire depuis que le vieux Jim est mort, hier. On se sentait à l'abri, mais ce matin en allant jeter un œil au cheptel, je l'ai vu. Au début je croyais rêver, mais non. Il était là, emmêlé dans la clôture électrique. J'ai voulu aller l'aider par réflexe mais je me suis arrêtée à temps quand il s'est mis à lâcher des cris bizarres et claquer des mâchoires. Non mais vraiment, c'était flippant ! Surtout qu'il avait du sang plein ses vêtements... Je suis revenue en courant pour prévenir maman et tout de suite elle est devenue hystérique. Elle hurlait qu'on était plus en sécurité ici, qu'il fallait s'en aller pour se rapprocher des camps de militaires. Qu'eux, ils sauraient quoi faire. Sauf que j'ai aucune envie de partir d'ici ! Mais simplement parce que j'ai 13 ans, elle a dit que je ne sais pas ce qui est bon pour moi ! Elle ne veut même pas me laisser dire au revoir à Ithanka ! En plus, comme les routes sont bloquées par les voitures abandonnées, elle veut qu'on parte à cheval jusqu'à Spokane. SPOKANE ! C'est à 545 miles, c'est du délire ! Ça va nous prendre au moins deux semaines alors que le temps se refroidit... on va finir comme deux esquimaux sur le bord de la route, repas surgelé pour cadavre.

Pff... j'espère que la nuit la calmera. Sinon, demain main j'aurais plus qu'à seller Thunder et croiser les doigts pour ne pas avoir d'ampoules aux fesses.

A demain, en espérant qu'elle change d'avis !


- 08/12/15, Liberty Lake, Washington


Cher journal,

C'était pire que ce que j'aurais pu imaginer. On vient à peine d'arriver près de SPOKANE et ce mois m'a semblé durer des années...

On pensait que la route se passerait sans trop de problèmes. On aurait difficilement pu plus se tromper ! Ces choses... elles sont partout. A suivre la route, on en croisait tout le temps. Quand on avait de la chance ils étaient coincés dans leurs véhicules accidentés. Quand on en avait moins... il fallait presser l'allure pour les semer et ne pas finir comme eux. On a rapidement décidé de quitter les routes pour s'enfoncer dans les plaines mais ça a tellement rallongé le chemin que j'ai cru devenir folle. Et le froid... la nuit, malgré les gants, j'ai l'impression que mes doigts pourraient tomber. Alors on se blottit l'une contre l'autre et on tente de s'endormir malgré les horreurs qu'on a pu voir dans la journée.

Je n'avais pas vraiment la force ni l'envie d'écrire, juste celle d'arriver. J'en ai pleuré de joie lorsque j'ai vu au loin les silhouettes des immeubles, mais quand on s'est approchées... l'odeur était si forte que j'en ai vomi mon petit déjeuner. L'odeur de la mort et des cadavres a tellement imprégné mes narines que j'ai l'impression de ne pas pouvoir m'en débarrasser. Et maintenant j'ai peur de ce qu'on va trouver, une fois là-bas. Rien qu'ici, le nombre de mort-vivants est impressionnant. On a passé toute la journée d'hier cachées dans une benne à ordures parce que ces choses ne voulaient pas s'en aller. S'ils nous avaient trouvé... je ne veux même pas y penser !

Maman arrive encore à être optimiste mais le peu d'espoir qu'il me restait s'est évanoui à présent. On ne trouvera rien. Tout est mort ici, y'a plus rien à sauver. J'essaye de cacher ce que je pense parce que sinon ça la fait pleurer. Si seulement papa pouvait être avec nous ! Je sais que lui, il saurait quoi faire. Sans sa présence à nos côtés, je pense que maman ne tiendra pas longtemps.

A la prochaine fois, si on ne se fait pas manger d'ici-là...


- 02/02/16, Reardan, Washington

Cher journal,

Aujourd'hui non plus, on n'a pas trouvé grand chose à manger. Le magasin de la ville a déjà été pillé tellement de fois qu'il ne reste plus que ce que même les rats refuseraient de manger. Du pain moisi, franchement, si on m'avait dit il y a 6 mois que je serai forcée de manger ça, je ne l'aurais pas cru. Et pourtant, on est là, perchées sur le toit d'un silo à grain à manger cette horreur en tentant de croire qu'il s'agit d'un plat de roi.

C'est notre jeu, en ce moment. Imaginer des choses merveilleuses et faire comme si elles étaient vraies. Honnêtement, ça marche pas trop mais ça rend maman un peu moins déprimée alors je fais comme si. Je sais que je ne devrais pas dire ce genre de choses, mais je crois qu'elle perd la boule. Depuis la déception de Spokane, elle est plus que l'ombre d'elle-même. Parfois la nuit, je l'entends parler toute seule, comme si elle avait une conversation banale avec papa, une de ses amies ou même moi. Plus ça va et plus c'est moi qui m'occupe d'elle, comme si elle redevenait une enfant. Sauf que j'ai pas la force pour ça ! J'aimerai que quelqu'un tombe du ciel pour nous sauver, mais la seule chose qui vient, c'est la neige. J'ai rarement vu un hiver aussi froid d'ailleurs. Si ce ne sont pas les cadavres qui nous tuent, ce sera le gel.

Thunder supporte assez bien, c'est une bonne bête. Il faut dire que lui, il n'a qu'à se soucier de la météo. Je ne sais pas pourquoi, mais les morts ne s'attaquent qu'aux humains. Tant mieux pour les chevaux après tout, au moins je n'ai pas à m'inquiéter du fait de les laisser attachés au pied du silo.

Je pense qu'on va encore rester quelques jours ici et puis on continuera notre route. Y'a si peu de réserves qu'on n'y survivrait pas longtemps.

A demain, si Dieu le veut bien !


- 23/08/16, Creston, Washington

Maman est morte.

J'ai cherché pendant des heures comment l'écrire, mais y'a vraiment rien d'autre qui vient. Elle est juste... morte. Je me suis réveillée et elle n'était plus là, elle avait juste griffonné un mot comme quoi elle était partie chercher de quoi recoudre son sac de couchage dans un magasin du centre-ville. Comme elle ne revenait pas, je suis partie à sa recherche et je l'ai trouvée là, grelottant malgré la chaleur, recroquevillée en position fœtale. Au début j'ai cru qu'elle faisait une nouvelle crise de délire, mais elle tenait l'un de ses bras plaqué contre elle, comme si elle avait mal. J'ai eu du mal à la faire me laisser regarder, et j'aurais préféré ne pas voir, finalement. Elle s'était faite mordre par l'une de ces choses.

Je me suis jamais sentie aussi impuissante de toute ma vie. J'ai essayé de nettoyer et de bander la plaie, mais ça n'y changeait rien. Maman était fiévreuse et blanche comme un linge, et je ne parle même pas de la tête de sa blessure. Je ne sais pas combien de temps j'ai passé là, à la regarder, jusqu'à ce qu'elle ferme les yeux et arrête de trembler. Je me sentais vide. Seule, aussi. J'aurais pu passer la journée là à pleurer, mais je n'en ai pas eu la possibilité. Elle s'est levée, tu comprends ? Elle a rouvert les yeux, elle s'est redressée comme un pantin désarticulé avant de se jeter sur moi.

J'ai eu tellement peur... si peur que je lui ai tiré dessus. Deux fois, dont une dans la tête. Je sais que c'est stupide, qu'elle était déjà morte, mais j'ai l'impression d'avoir son sang sur les mains maintenant. Est-ce que je suis une meurtrière ? Est-ce que je n'aurais pas dû essayer de l'enfermer quelque part en attendant qu'on trouve un remède ou quelque chose du genre ? Au lieu de ça je me suis retrouvée à devoir chercher une pelle et à creuser pour l'enfouir sous terre, comme un chien cacherait un os. J'espère que papa saura me pardonner quand il saura.

Et puis... qu'est-ce que je fais, maintenant ? Je pourrais compter les gens qu'on a croisé depuis le début de notre voyage sur les doigts de mes mains, mais peut-être qu'il faudrait que je trouve quelqu'un pour rester avec moi. Je me vois pas rester seule, je crois que je deviendrai folle comme l'avait fait maman.


- 12/10/16, Creston, Washington

Cher journal,

Aujourd'hui j'ai enfin rencontré quelqu'un qui ne me donne pas envie de me cacher. C'est un vieil homme qui aurait l'âge d'être mon grand-père. Il a tout de suite semblé s'inquiéter quand il m'a trouvée, toute seule, barricadée dans la maison qui me sert d'abri. J'avais un peu peur au début, mais en fait il est plutôt gentil et ça me fait du bien d'adresser la parole à un autre être humain. On peut dire ce qu'on veut mais un cheval ce n'est pas le mieux quand on veut discuter.

Walter, c'est comme ça qu'il s'appelle. Il m'a demandé s'il pouvait rester un peu dans ma cachette, le temps que la horde qui traîne en ville ces derniers jours s'éloigne à distance raisonnable. Je pense que je vais accepter. Peut-être même que je partirai avec lui. J'en peux plus de cette ville mais je n'osais pas m'aventurer seule sur les routes. Ici, tout me fait penser à maman.

Il a pas mal de bouquins dans son sac et il a dit qu'il pourrait me les prêter. Je suis pas contre, y'a pas grand chose à faire dans le coin et je commence à manquer de morceaux de bois valables. D'inspiration aussi. Quand vous avez gravé tous les animaux dont vous connaissez l'existence, il reste plus grand sujet à exploiter.

Autre bon point non négligeable : il sait cuisiner. Bon, bien sûr, c'est pas du restaurant gastronomique. C'est de la cuisine de fond de tiroir mais au moins, elle me fait saliver. C'était pas arrivé depuis si longtemps que j'ai l'impression d'être une reine devant un dîner fastueux. Il a dit qu'il m'apprendrait... raison de plus de le suivre !

Bon, écrire ici m'a permis d'éclaircir mes idées et de prendre ma décision. Dès que possible, je m'en irai !

A la prochaine, loin d'ici j'espère.


- 15/03/17, Waterville, Washington

Cher journal,

Jusqu'à maintenant, je pensais être une enfant. Je n'imaginais même pas qu'on puisse me voir autrement. Mais ce mec... cet obsédé ! Il a attendu que papy aille chercher de l'eau pour glisser sa main sous ma jupe ! J'avais vu qu'il avait un truc qui clochait dans le regard, je ne voulais pas qu'il reste avec nous mais papy disait qu'on se devait d'aider son prochain et qu'il n'était peut-être pas aussi mauvais qu'il en avait l'air. Il m'avait même passé un savon parce que je jugeais sur les apparences... sauf que j'avais raison. J'ai tenté de le repousser mais il était beaucoup plus fort que moi, je pensais vraiment que c'était fichu. Heureusement, papy avait oublié sa lampe torche et avait rebroussé chemin. Ils se sont battus, mais quand j'ai retrouvé mes esprits que je suis allée prendre mon fusil, ce salaud a moins fait son malin.

Maintenant je me demande si je devrais pas faire quelque chose pour ne plus attirer le regard des hommes. Si c'est arrivé aujourd'hui, ça arrivera encore. Peut-être qu'il vaudrait mieux que je me coupe les cheveux... j'ai toujours été un peu garçon manqué, avec de la chance je pourrais me faire passer pour un garçon quand on croisera la route de mecs un peu louches. J'aurais plus froid cet hiver mais je préfère ça plutôt que de me faire tripoter par de vieux pervers. Parfois j'ai encore l'impression de sentir sa main caleuse sur ma peau. Rien que d'y penser, ça me dégoûte.

On va bientôt se mettre en route pour Leavenworth. Ça fait un moment qu'on entend des rumeurs sur une communauté religieuse qui accueilleraient tous les voyageurs cherchant refuge. C'est sûr que se cacher chez les culs-bénis n'est pas le summum de la joie mais franchement, si on pouvait reconstruire quelque chose dans un cadre plus sain, je ne suis pas contre. J'en ai marre de ne croiser que des détraqués et des cadavres.

D'ailleurs en parlant d'eux, je pense que je vais arrêter de tirer dessus au fusil. Ils ont l'ouïe si fine que je pense qu'à jouer les Calamity Jane, je vais juste finir par en alerter d'autres et me faire becter. Et puis de toute façon j'ai un mal fou à trouver des munitions depuis quelques temps. C'est encore plus dur d'en trouver que de dénicher de quoi se remplir le ventre. Heureusement que papy arrive à attraper un lapin de temps en temps dans ses collets. Je commence à vraiment craindre le jour où il me dira qu'il faut abattre Thunder ou Debby pour ne pas mourir de faim. Cela dit, si la communauté de Leavenworth est bien développée, ils devraient avoir de quoi faire pour que je n'ai plus jamais à m'inquiéter de ce genre de choses.

A demain, version garçon, qui sait ?


- 27/05/17, Leavenworth, Washington

Cher journal,

Pour la première fois depuis longtemps, je commence à me dire que Dieu ne nous a peut-être pas complètement oublié. On a eu pas mal de mauvais moments sur la route mais enfin, on est arrivés. La ville est si charmante qu'on la croirait sortie d'une carte postale. Enfin, si on met de côté les palissades et les barbelés qu'ils ont installé pour empêcher les morts de venir jusqu'au camp. Tout le monde est adorable, au point de me mettre un peu mal à l'aise. Malgré tout, ça fait du bien. Ils ont même une sorte d'école, pour les quelques enfants qui se trouvent ici, et papy voudrait que j'y aille. Je vois pas trop en quoi les belles lettres m'aideront à survivre dans ce monde mais je veux bien lui faire ce plaisir.

Ils sont vraiment bien organisés, avec un potager, quelques poules, un système de rationnement réglé comme du papier à musique. Tout est basé sur l'entraide et chacun a son rôle à jouer dans la communauté. Personne n'est mis à l'écart. Le seul point négatif, c'est qu'on est obligé d'aller à l'église tous les dimanches. J'ai beau croire en Dieu, j'ai jamais été fan de la messe, période de sieste parmi toutes, mais si c'est le prix à payer pour vivre tranquillement, je peux bien faire cet effort.

On nous a assigné une maison qu'on devra partager avec une mère et son enfant. Ça me dérange pas trop, même si j'espère que le gamin ne me réveillera pas en pleurant au milieu de la nuit. D'ailleurs, comment est-ce qu'on peut faire le choix d'avoir un bébé dans ces conditions ? Je veux dire, quel monde on lui offre ?? Je comprends un peu mieux tous les discours sur l'abstinence dont on nous abreuvait au collège : avoir un bébé, c'est la pire chose qui pourrait arriver.

Demain, j'irais à l'école puis j'irai aider à la préparation du repas. On va enfin voir si les leçons de papy ont vraiment payé ou s'il me complimente simplement pour me faire plaisir...

A plus !


- 01/04/18, Leavenworth, Washington

Je ne crois pas que je vais pouvoir m'en sortir...

Si quelqu'un trouve ce journal, qu'il le mette dans une bibliothèque ou n'importe où où on pourra le lire. J'aimerais juste que quelqu'un puisse se souvenir de moi. Sinon, c'est un peu comme si je n'avais jamais existé, non ? Qui se souciera jamais d'une pauvre gamine morte, cloîtrée dans un confessionnal ?

Tout ça ne serait pas arrivé s'ils n'avaient pas tous été si religieusement stupides ! Parce que c'était Pâques, il fallait que tout le monde soit là, hein ? ET QUI SURVEILLE LES PALISSADES ALORS ?! Je ne sais pas par où ils sont passés, mais ils ont dû trouver une brèche dans la structure. Et en tout cas je sais pourquoi ils sont venus. Parce que ces idiots ont sonné les cloches. Comme si seul Dieu avait pu les entendre ! Je savais que toutes ces bondieuseries étaient une mauvaise idée...

Les morts sont arrivés au beau milieu de la cérémonie religieuse. Tranquillement, par les portes laissées ouvertes. Au milieu des cantiques personne n'a rien entendu avant que le premier hurlement s'élève depuis le fond de la salle. Et ça n'a fait qu'attirer encore plus de cadavres. Je suis restée plantée sur mon banc, comme si on m'avait gelé de cerveau, jusqu'à ce que papy me force à me lever et m'entraîne avec lui. Je n'ai pas compris ce qu'il se passait jusqu'à ce que la porte du confessionnal ne se referme sur moi et que j'entende le raclement d'un banc qu'on traînait jusque devant la porte, pour servir de barrière. Là, dans la semi obscurité, je pouvais juste les entendre crier. Le pire a été lorsque papy m'a fait ses adieux avant que sa voix ne se perde dans un gargouillis inintelligible.

Je ne pourrais plus jamais discuter de tout et de rien avec lui. Ni cuisiner, ni chasser avec lui. Il ne me grondera plus jamais parce que je range mal mes affaires ou que je suis trop vulgaire. Il ne me consolera plus non plus les jours où rien ne va et que j'ai l'impression de n'avoir qu'un trou béant au milieu de la poitrine.

Enfin... si je survis. Ça fait des heures qu'ils grattent à la porte. Je les entends grogner.

Pitié, je ne veux pas mourir comme ça !


- 03/04/18, Leavenworth, Washington (?)

Je ne suis pas sure du jour qu'il est. J'ai soif. J'ai faim. J'ai honte de le dire, mais je me suis fait dessus. Est-ce que ça à de l'importance, de toute façon ?

Je n'entends plus rien mais je n'ose pas sortir. Ils sont partis quand un des petits s'est mis à pleurer. Les bébés étaient restés dans la nursery pour ne pas déranger et voilà qu'ils servent d'appâts pour morts-vivants. Dès que je ferme les yeux j'imagine ces horreurs en train de les dévorer... et quand j'ouvre les yeux c'est juste pour constater l'état effroyable dans lequel je me trouve.

Bientôt, je n'aurais plus la force de tenir debout. Je ne suis même pas sure de pouvoir encore le faire.

Qu'on ne me dise plus jamais que Dieu existe. Le ciel est vide. L'espoir est mort.


- 24/12/18, Index, Washington

Hier, j’ai enfin pu me refaire une réserve de piles pour ma lampe torche. J’ai récupéré quelques provisions, aussi, pour moi et les chevaux. Le couple de quinqua à qui elles appartenaient n’en avait pas tant besoin que ça et puis merde, c’est pas mon problème s’ils doivent se serrer la ceinture quelques jours. Ils n’avaient qu’à être moins naïfs. Et qu’on ne me parle pas de la générosité de noël pour me faire culpabiliser.

D’ailleurs, c’est mon premier noël solitaire. Papa et maman me manquent, Papy Walt’ aussi. L’année dernière il m’avait offert une vieille bible et cette année elle me servira à allumer mon feu de camp. J’ai pas besoin de ce ramassis de conneries pour me souvenir de lui et de ce qu’il m’a apporté. Par contre ce qui est nécessaire, c’est de trouver un moyen de me chauffer.L’hiver est moins rude que les deux derniers, mais suffisamment froid pour me tuer si je m’amuse à négliger de me garder au chaud et au sec. Alors mon cadeau de noël cet année, c’est ce feu de joie, ces barres de céréales rances et un peu de musique, plaisir que je vais m’offrir grâce à un vieux radio cd à piles que j’ai déniché dans une maison d’Index. Je suis pas stupide non plus, j’ai jeté observer les alentours et aucun rôdeur ne se trouve à proximité. Je devrais avoir la paix jusqu’à demain, au moins les concernant.

Quand les beaux jours reviendront, je tenterai peut-être ma chance du côté de Seattle. Plus de gens, plus de pigeons. Ici, j’ai du mal à subsister entre le peu qui reste sur place et les rares personnes à dépouiller. Et puis… je garde toujours l’espoir de retrouver papa. Il a peut-être eu la même idée que moi, ce serait logique de chercher du monde dans des grandes villes.

Joyeux noël et advienne que pourra.


- 29/09/19, Seattle, Washington

Ces derniers jours, c’est vraiment de pire en pire. Ils sont partout, depuis le crash d’un hélico dans l’industrial district. Ça doit faire au moins trois jours que je dois me contenter de chasser des rats pour me nourrir, et même en pensant très fort à du bœuf, ça ne rend pas les choses meilleures. J’ai tenté une sortie avec Debby mais on s’est fait repérer et dans la fuite, elle s’est coincée le sabot dans une faille du macadam. L’os a cassé net et on est tombées au sol.

J’aurais dû faire quelque chose pour elle, mettre un terme à ses souffrances… mais ils ne m’en laissaient pas le temps. Ils étaient juste derrière nous, ces charognards, me forçant à courir pour escalader la palissade d’un terrain vague. Une de ces horreurs m’a saisi la cheville et il m’a fallu un coup de couteau bien placé dans la tempe pour qu’il me lâche enfin. C’est vraiment pas passé loin, mais c’est rien à côté de Debby. Pendant que je cherchais un endroit où me terrer, je l’entendais hénir de douleur… c’était atroce. Et dire qu’elle va agoniser là, crevant de faim et de soif, sans que je ne puisse rien faire pour l’atteindre...

Je n’ose pas prendre Thunder depuis. S’il lui arrivait la même chose, je ne le supporterai pas. C’est le dernier ami qu’il me reste, après tout.

Je vais essayer de rejoindre le No Man’s Land demain. J’aime pas trop y traîner mais je devrais pouvoir y échanger une ou deux choses d’utiles, à commencer par des nouvelles fraîches. J’espère juste que le gros lourd de la dernière fois aura mis les voiles.



Toutes ses journées commencent à l'aube, par un inventaire consciencieux de ses maigres possessions afin d'évaluer les priorités dans ses recherches. Ensuite, selon les besoins, elle va le plus discrètement possible chercher ce qu'il faut dans les bâtiments qu'elle croise sur sa route. Si jamais il s'agit d'une denrée trop rare, elle va plutôt opter pour du repérage humain, endosser le rôle qui lui permettra le plus facilement de convaincre sa cible puis essayera de gagner sa confiance. Ensuite, elle saisira la moindre occasion qu'on lui offrira pour voler ce dont elle a besoin et s'évanouir dans la nature sans demander son reste. Elle cherchera malgré tout de manière préférentiel à se faire offrir des choses par la pitié ou la séduction afin de limiter les risques d'inimitiés.

Une fois qu'elle estime avoir de quoi tenir quelques jours, elle se fera plutôt discrète, quitte à se terrer comme un rat pour éviter de se faire repérer des morts comme des vivants.


Time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Scyllathan
• Âge irl : 32 ans
• Présence : Variable, mais minimum une fois par semaine
• Personnage : Inventé [X] / scénario/prédef [ ]
• Code du règlement : Validé par Markus

• Comment avez-vous découvert le forum ? :
Bouche à oreille
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? :
J'ai vu de la lumière alors je suis entrée  bounce
• Crédits (avatar et gifs) :
Mon superbe talent de redimensionnement d'images trouvées sur google image a été mis à profit de manière admirable



passeport :
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Alex Raine

Ven 21 Fév 2020 - 1:55

Bienvenue en enfer mademoiselle !


You will learn
It's not our precious virus that makes you, it's not who you kill or who you screw... It's the heartbreaks... The bigger... The better... and I know better than any of us.
Cole Quinto
Cole Quinto
The Nomads
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Alex Raine

Ven 21 Fév 2020 - 2:10

Bienvenue ici bon courage pour ta fiche
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Alex Raine

Ven 21 Fév 2020 - 2:59

Bienvenue par ici Alex, cette jolie bouille ! Bonne rédac Alex Raine  2011760708
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Alex Raine

Ven 21 Fév 2020 - 7:12

Super choix d'avatar!
Bienvenue Alex!



Oh, my eyes are seein' red. Double vision from the blood we've shed. The only way I'm leavin' is dead : That's the state of my, state of my, state of my head
Andrea West
Andrea West
The Hallows | Conseil
Administratrice
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Alex Raine

Ven 21 Fév 2020 - 8:57

Salut Alex !



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !


N'hésite pas si tu as des questions Wink
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Alex Raine

Ven 21 Fév 2020 - 9:33

Aha super choix d'avatar ! Bienvenue par ici ! Alex Raine  2736068674
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Alex Raine

Contenu sponsorisé
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 4 1, 2, 3, 4  Suivant

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum