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Farah Wilson

Lun 16 Déc 2019 - 17:52

FarahNorah
Wilson

WHO AM I
- Informations personnage -
Nom : Wilson
Prénom(s) : Farah - Norah
Âge : 25 ans
Date de naissance : 3 decembre 1995
Lieu de naissance : Burlington - Washington
Nationalité : Américaine
Groupe : The Haven
Ancien métier : Photographe Urbain
Célébrité : Nicola Peltz
- Défauts -
Egoïste
Rancunière
Méfiante
Rebelle
Susceptible Cynique
- Qualités -
Indépendante
Franche
Réservée
Déterminée
Réfléchie
Loyale

WHAT'S IN MY HEAD

- Psychologie du personnage -

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été la petite dernière. Celle que l’on couve et que l’on gâte. Etonnement, je n’en suis pas devenue caractérielle, mais il ne sera pas faux d’affirmer que de là est né mon côté rebelle. J’aimais ma famille mais je ne rêvais que d’une chose, me tirer de ce trou pourri, me démarquer, ne pas être de ce moule qui semblait avoir été l’écrin de ma sœur ainée. Mariée jeune, frappée quotidiennement, soumise. J’ai très tôt compris que ce ne serait pas pour moi et qu’importe les moyens. Bien qu’aimante, ma famille m’étouffait, notre ferme ressemblait chaque jour un peu plus a une prison. Pour respirer, je n’en faisais qu’à ma tête sans me soucier des conséquences, avec égoïsme. Sans doute suis-je responsable d’une paire des cheveux blancs de mes parents. Mais malgré cela ou ce que j’ai fait, je les ai toujours respectés, toujours aimés. Ils ont fait du mieux qu’ils le pouvaient alors même si, parfois, je pouvais leur en vouloir de n’avoir fait que privilégier Nolan, je me dois de reconnaitre qu’au moins, ils ont toujours été là pour moi.

Rancunière, mes vengeances ont toujours été murement réfléchies. Enfin vengeance, c’est un bien grand mot, je ne sais pas si mettre du sucre dans un réservoir ou bloquer un pot d’échappement avec une patate soit vraiment une vengeance digne de ce nom ou même durement réfléchie d’ailleurs. Mais dans tous les cas, ce trait de caractère n’a pas fait de moi une gentille petite fille sage et tant mieux d’une certaine façon, je ne sais pas me contenter de banalité. Malheureusement, mon côté rancunier se teinte d’une susceptibilité parfois un peu trop chatouilleuse, il m’arrivait de prendre la mouche pour pas grand-chose maintenant que j’y repense, mais je peux pardonner tout aussi vite après tout, on m’a appris à reconnaitre mes torts et cela, qu’importe la honte que je peux avoir de mon comportement. Les valeurs, simples mais solides que m’ont inculqué mes parents restent gravées dans mon sang, quoique j’en pense.

Farouchement indépendante, j’ai toujours mis un point d’honneur à me débrouiller par moi-même. Trouver un job d’été pour me payer mon permis par exemple, vivre seule dans une ville inconnue sans même toucher du doigt les numéros de Tom et Nolan et tant pis si je trébuchais. Certains parleraient de fierté mal placée je pense, peut-être auraient ils raison mais pour ma part, cette fierté était celle que je ressentais à réussir par moi-même, à atteindre malgré tout l’objectif que je m’étais fixé, c’était aussi simple que cela.

Je n’étais pas aussi douée que mon frère alors je savais déjà que les études ne seraient jamais ma porte de sortie…Je me suis donc forgé mon propre chemin à force de volonté sans jamais dévier de mon objectif, inconsciente parfois des blessures que je causais dans le processus… Avec le recul, je me dis parfois que j’aurais pu faire les choses autrement mais on ne peut pas revenir en arrière et, quelque part, si je ne l’avais pas fait, comment aurais-je survécu ? J’ai vu la face la plus cruelle de l’humanité de là est née ma méfiance presque maladive en l’être humain, peut-être plus qu’envers ces choses errantes que sont les rôdeurs. Il faut du temps pour gagner ma confiance, plus encore pour mon affection ou ma loyauté mais une fois cela fait, elles deviennent alors indéfectibles. Je peux me mettre en quatre pour apporter mon aide mais cela ne sera jamais totalement gratuit, j’ai appris à me protéger, à tenter de conserver intact ce cœur qui n’est que trop éprouvé, cela passe pour de la froideur, de l’égoïsme ou de la réserve, que sais-je mais c’est ainsi. La loi du Talion ? Cela n’a jamais été aussi vrai que dans ce monde désormais détruit. J’ai perdu ceux qui m’étaient le plus chers au monde, maintenant, il n’y a qu’un objectif, la survie.
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WHAT AM I MADE OF

- Physique / équipement -

Je n’ai jamais été très grosse, mais j’avoue que ces dernières années ne m’ont pas aidé. Fine et élancée, je possède une taille dans la moyenne. Je n’ai jamais été une férue de sport mais mon mode de vie, aussi bien avant qu’après l’épidémie, m’a forgé une endurance solide a défaut d’une force physique marquante. Brune aux yeux clairs, mes traits ont gagné en sévérité, en dureté, tellement que parfois, je peine à me reconnaître moi-même dans un miroir. Le tatouage qui s’étale sur mon flanc est dorénavant fendu d’une longue cicatrice, souvenir d’une fuite qui a quelque peu mal tournée, ici et là, d’autres plus fines, plus discrètes. Sur mes mains sont apparus des cals au fil du temps mais au moins, je peux me réjouir, j’ai tous mes membres.

Tout ce que j’ai pu sauver se résume à un sac à dos noir. Dedans, mon précieux appareil photo, cadeau de mon frère, inutile maintenant mais dont je ne me séparerais jamais, quelques fringues, rien de transcendant mais toujours utile. Durant mon errance, j’ai récupéré une machette oubliée dans un crâne lors d’une fouille d’un magasin. Plusieurs fois rafistolé avec les moyens du bord mais solide et mortelle. Aucune arme à feu, rien de tel pour faire rappliquer les hordes du coin et puis..Les munitions étaient plutôt rares dorénavant, j'ai récupéré un tuyau en acier aussi, ce n'est pas le truc le plus mortel du monde mais cela reste efficace...A condition de savoir s'en servir et j'avoue avoir encore un peu de mal swinger.


HEAR MY STORY



Octobre 2000 :

Je suis enfouie sous une montagne de couvertures, il faut dire qu'il commence à faire un peu froid, ou alors c'est peut être parce que j'ai traîné ma couette jusqu'au lit de mon frère pour m'y glisser et attendre sagement mon histoire. Je fais celle qui ne comprend pas quand Nolan m'en fait la remarque, mais ma couette, c'est un peu mon doudou. J'ai entendu Missy ricaner dans un coin. Pourtant elle est grande maintenant ma sœur...Quand on est grand, on est...intelligent non ? Nolan m'a parlé de l'âge bête mais j'ai pas compris exactement ce que c'était, j'espère que j'attraperais pas cette maladie bizarre dans tous les cas. Enfoncée dans les oreillers, parce que oui, j'ai aussi ramené le mien, j'attends patiemment que mon frère sorte de la salle de bain. Entre mes petits doigts, encore et toujours l'histoire de la princesse Raiponce. Je crois qu'il en a marre de toujours lire la même chose mais je m'en fiche. Moi aussi je veux avoir de longs cheveux blonds et vivre dans une tour. Pas de Prince charmant, ça ne sert pas a grand chose, bref, j'aimais cette histoire et je ne m'en lassais pas malgré les entourloupes de mon frère pour que je passe à autre chose... Mais on me pardonne, je n'ai que 5 ans après tout.

Plus tard, je m'endormirais contre Nolan et il sera obligé d'appeler papa pour me remettre dans mon lit. Je le sais parce que papa me le dit le matin en riant alors que maman me précise que je n'ai plus l'âge de dormir avec mon frère. Peut être que je pourrais dormir avec Suzy, notre chienne alors ?


Mai 2005 :


Il m'a encore oubliée.

Poster devant l'enseigne d'un grand magasin, je ronchonne, les mains enfoncées dans les poches de ma salopette, une casquette vissée sur la tête et un air boudeur sur le visage. Il m'a dit d'attendre ici mais ça fait longtemps que j'attends. Au moins une heure. Pourtant, je devrais avoir l'habitude non ? Mon frère, c'était le plus intelligent de la famille mais en garde d'enfant, c'était pas le top du top. Mais je n'étais pas inquiète, Burlington, c'est une petite ville, je connais tout le monde et tout le monde nous connaît. Tiens, v'la la p'tite Wilson, c'est ce que j'entends quand on parle de moi. J'aime pas ça. Moi c'est Farah, pas la p'tite Wilson, pas la sœur de Nolan ou la sœur de Missy, nan, juste Farah, mais c'est difficile apparemment.

Je shoote dans un caillou et je me laisse tomber a terre, assise, en pestant. En plus j'avais envie de faire pipi quoi ! Mais si je m'éloignais et qu'il revenait entre temps, je me ferais engueuler parce que j'ai pas écouté. En attendant, je mûrissais ma vengeance, c'est lui qu'on engueulera quand on rentrera. Et puis une ombre se dresse devant moi, repoussant un peu ma casquette, je lève les yeux. Ah ! Tom. Si Tom est là, mon frère ne doit pas être loin. Toujours collés ensemble avec Cassidy. Parfois, ils me gardent tout les trois, parfois juste Cassy. Je les aime bien, ils sont gentils avec moi. Moi j'ai pas d'amis. Enfin si, un ou deux, mais pas comme Nolan. C'est pas plus mal, j'aime bien être seule aussi parfois. Je souris à Tom avant de réclamer mon frère. Il soupire. Tu parles, c'est pas la première fois qu'il doit me ramener vers mon frère.

Vous allez voir ce qu'il va prendre en rentrant ! Foi de p'tite Wilson.


Septembre 2010 :


J'ai 15 ans, mon frère est parti depuis 2 ans, Missy est mariée depuis un bail. Moi aussi je partirais, mais pas maintenant. Pas encore. Je me souviens encore du départ de Nolan. J'ai fais semblant de sourire, d'être contente pour lui, mais au fond, j'étais juste jalouse et je me suis sentie abandonnée. Mes parents ont sué sang et eau pour qu'il puisse faire des études et je sais déjà que je n'aurais pas la même chance. Missy me dit que la vie ici n'est pas si terrible, mais si elle croit que je ne vois pas les bleus qu'elle tente de cacher sous ses manches, elle se goure lourdement. Je vivrais pas comme elle. Jamais. Je ne sais pas ce qu'elle trouve à son mari mais moi, je lui trouve un air de gros con, un bon bouseux comme ils disent en ville. Hors de question ! Je ne resterais pas coincée ici. Même si je ne sais pas comment m'échapper. Ce mot n'est pas vraiment anodin, quand je le prononce je me rends compte à quel point il est vrai. Ce n'était qu'une impression avant mais celle-ci se fait de plus en plus pressente. Cette ville m'étouffe. Doucement. Lentement. Mais je le sens. Il y a trop de codes, trop de règles. Ce monde était trop étriqué pour moi. J'avais envie d'autre chose mais comment faire ? Je n'étais pas la meilleure en classe, j'étais limite en marge même de la jeunesse de Burlington, il faut dire que je m'étais mise au noir depuis un an déjà, rouge à lèvre noir, vernis noir, eye liner épais. On me regardait, on chuchotait sur mon passage. Cela me faisait rire, je secouais un peu les bonnes consciences du coin. Nolan m'avait dit que j'avais une tête de cadavre... J'avais répondu avec mon majeur tendu et une langue pendue. Il avait ri. Ouais, lui il ne me juge pas...

Je regarde mon sac de cours et j'ai envie de sécher. De toute façon, le collège...Je suivais les cours sans passion, je ne faisais partie d'aucun groupe, ni celui des cheerleaders, ni de celui des intellos. Je n'étais pas populaire et je ne cherchais pas à l'être. Non le plus drôle était sans doute la croyance débile qui disait que je maudissais les gens qui me faisaient du mal. C'était vraiment n'importe quoi ! Mais je dois tirer mon chapeau à ce trou, il a une imagination débordante ! Tout ça parce qu'après avoir foutu mon pied dans les couilles de Nathan, il s'est pété une jambe juste avant un match important. Alors au lieu d'avouer qu'il avait été trop bourré pour voir l'escalier devant lui, il m'avait tout foutu sur le dos a coup de sorcellerie. Baaah, remarquez... on me laissait tranquille maintenant. Y'avait que Joan pour voir au delà de mon vernis de sataniste, dixit les bonnes âmes de la ville. Elle, elle était belle, gentille, populaire aussi mais pas dans le genre pétasse. Le genre de fille que j'avais du mal à repousser, presque malgré moi. En même temps, elle était comme ça Joan, elle parlait à tout le monde de la même manière, de fil en aiguille, j'en étais presque venue à aimer le collège. Elle était sans doute la seule qui savait tout de mes rêves. De mon désir de partir d'ici, de mon béguin débile pour Steve et de ma haine sans mesure pour Nathan.

Ouais, je vais sécher et à la place, j'irais dans la forêt à coté de la ferme, le temps était idéal, la lumière aussi et d'un doigt pensif, je caresse doucement l'appareil photo que m'a offert Nolan pour mes 15 ans. Une fenêtre sur le monde et un cri sur papier glacé. Je l'aime pour me comprendre aussi bien.


Avril 2011 :


J'ai fugué.

Nolan allait me tuer. Enfin fuguer, c'est un bien grand mot, disons seulement que je n'ai pas prévenu de mon départ et que j'ai laissé un mot. Je sais déjà que mes parents vont téléphoner à Nolan, ils seront rassurés comme ça. Moi je me prendrais le savon en rentrant. J'ai qu'un petit sac sur mon épaule et je regarde Los Angeles avec de grands yeux ronds... Figée devant la gare routière, je suis... émerveillée, fascinée, envoûtée même... L.A, je ne l'avais vue qu'en photo. Le pire comme le meilleur, mais je ne m'étais pas attendu à tant de vie, ces rues, énormes, qui, comme des veines, déversaient le flux des passants sans s'arrêter ne serait ce qu'un instant. Je pourrais me jeter sur une cabine téléphonique pour appeler mon frère, qu'il vienne me chercher mais je ne le fais pas... non, je flâne, mon appareil photo scotché à mon œil. Joan, bien que contre mon projet, m'avait aidée à trouver l'argent pour le bus et j'avais bossé dans un fast-food en cachette de mes parents. Généreuse comme elle l'était, elle avait rajouté quelque dollars en plus, pour un taxi ou autre. Mais non, je préférais mes docs et ma carte, quand d'autres avaient un magnifique smartphone. Moi pas, mais je m'en fichais. Je me suis perdue en me trompant sur les lignes du métro, j'ai divagué, c'était magnifique, même le côté plus sombre de cette ville me paraissait fascinant... J'étais arrivée a 10h du matin, j'ai sonné a la porte de mon frère a 22h... Inutile de dire que je me suis faite engueulée comme pas permis, mais il ne m'a pas foutu dehors. Il n'avait pas le temps de s'occuper de moi, mais cela m'était égal, le voir me faisait déjà plaisir et le reste du temps, j'explorai la ville, tombant de plus en plus amoureuse... Je reviendrais ici, je le savais déjà.

Je suis rentrée 5 jours plus tard et j'ai écopé d'une interdiction de sortie d'un mois... Mais je m'en fichais, j'avais des souvenirs plein la tête.


Juin 2013 :

J'ai passé la nuit avec Steve. Il a été doux, attentionné et je le regarde dormir. Je l'ai aimé quand j'avais 15 ans, aujourd'hui j'en ai 18 et je m'apprête à partir, à quitter définitivement cette ville trop petite pour moi. Il ne le sait pas encore, il ne se doute même pas que cette nuit était un adieu. Pourtant, je l'aime, vraiment... mais pas assez pour passer ma vie ici. Tout est prêt ou presque, ces dernières années, j'ai économisé le moindre dollars, fait n'importe quel boulot, Joan m'a encouragée et pourtant, je sais qu'au fond d'elle, elle condamne mon choix, mais c'est une vraie amie.   Il est temps pour moi de voir autre chose, mon diplôme en poche, remporté de justesse pour la tranquillité des parents mais des rêves plein la tête. Je leur mentirais en disant que j'ai trouvé un job la bas, ils vérifieront peut être auprès de Nolan, j'espère qu'il me couvrira, sinon... Tant pis, je ne reviendrais pas en arrière.

Doucement, je baise la joue de Steve, il va me manquer, terriblement, mais je sais qu'il ne viendrait pas avec moi, il est fait pour rester ici, pas moi. J'ai glissé une lettre sous son oreiller. Je sais, c'est lâche, mais, à vrai dire, je ne suis pas sûre de pouvoir résister à son regard si il me supplie de ne pas partir... Et je sais que si je cède, cela nous détruira de toute manière. Je quitte la maison de ses parents en catimini et je suis bien loin de me douter que je ne le reverrai plus jamais.

A l'aube, je grimpe dans un bus en direction de Seattle, en direction de ma nouvelle vie.


Février 2015 :


Je l'ai fait. Enfin je l'espère. Deux ans maintenant que je suis installée a Seattle. Deux ans de galère, de petits boulots, de serveuse à ouvreuse de ciné et entre deux, mes errances en ville et mon appareil photo comme seul compagnon. En milliers de cliché, j'ai rêvé cette ville, j'ai exploré ses plus noirs cotés. Mon book est prêt et le bras de Mike entoure mes épaules. Je l'ai connu il y a 1 an maintenant et je l'ai laissé entrer dans ma vie. On ne se ressemble pas, pas du tout même. C'est le fils d'une famille aisée, bien sous tout rapport. Il claque en une soirée ce que je mets deux mois a gagner. A priori on a rien en commun et pourtant... Est ce que je suis amoureuse ? Je n'en sais rien, mais je suis bien avec lui. Je sais que je ne suis qu'un moyen pour lui de défier sa famille mais je le crois aussi lorsqu'il me dit qu'il m'aime. J'ai refusé son soutien financier, faut pas déconner, je m'en sortirais seule. La seule chose que je lui dois ? Un certain contact qui m'a portée a rencontrer Jordan, mon agent. Une femme de tête, forte et sensible en même temps. Elle est tombée amoureuse de mon travail et se démène depuis pour qu'il soit reconnu...

Mon regard erre sur les murs de mon studio, il est un peu miteux, un peu bruyant, en bas de ma rue, il y a la horde de prostituées du coin, un peu mal famé peut être mais, étrangement, je l'aime tel que. Je m'en sors bien, du moins, je le crois. Tout n'est pas rose non, mais c'est supportable, assez pour que je n'ai pas à contacter Tom, qui m'a filé son numéro quand j'ai débarqué en ville, en cas de problème. Cela fait quelque années que je ne l'ai pas vu, ni lui ni Cassy, je me demande comment ils vont. Nolan me téléphone régulièrement, il sait ce que je fais, ce qui m'arrive. Il faudra que je pense à lui envoyer une invitation si Jordan arrive à me décrocher une salle où faire ma première exposition. A mes parents aussi. Ils ne le disent pas mais ils s'inquiètent, je le sais.


Septembre 2015 :


J'étais sur le point d'aller à NY lorsque me sont parvenues les premières rumeurs, au fur et a mesure que celles ci enflaient, se transformant en réalité, la panique envahissait les rues. Mon premier réflexe étant de retrouver mon frère mais j'eus beau appeler et appeler encore, laisser une tonne de messages sur son répondeur, je ne réussis jamais à le joindre. Tant pis, je prendrais la voiture de Mike et j'irais là où j'étais sûre qu'il irait. Burlington. Du moins, c'était ce que j'avais prévu... C'était pas tout à fait ce que Mike avait prévu lui. Pourtant je l'ai supplié d'aller jusqu'à Burlington, après tout, c'était un bled perdu, isolé, on risquait moins là bas qu'en pleine ville. Ville qui se vidait comme un ballon de baudruche, ses habitants suivant les directives qui passaient en boucle à la radio ou sur les chênes de télé. Mais il ne voulut rien entendre, m'opposant que sa famille avait une maison dans les montagnes, que c'était encore bien plus sûr que mon bled pourri. Si je ne voulais pas le suivre, alors je devrais aller à Burlington par mes propres moyens... Et j'étais prête a le faire, il dût le sentir d'ailleurs puisqu'il temporisa en me disant que l'on irait... Après.

Je lui ai fait confiance et nous sommes partis.



Octobre 2015 – Chaines des Cascades - Isolement :

Nous ne somme jamais allés a Burlington.

Vivre en autarcie ou presque au milieu des montagne,  seulement Mike et moi, le manque de tout, il n’avait jamais vécu ainsi, jamais manqué de rien, l'éprouva. Moi ? Moi je faisais avec. Le monde avait basculé, il fallait sortir la tête hors de l’eau. Les premiers mois, j’écoutais tous les jours la radio dans l’espoir d’une bonne nouvelle. Et puis très vite, il n’y eut plus que le silence. Totalement coupés du monde, nous survivions comme nous le pouvions. Le lac attenant à la maison de campagne nous fournissait le poisson, pour le reste…C’était si nous avions de la chance. Mike n’était pas très débrouillard et plus le temps passait, plus son humeur se faisait sombre et plus je devais lutter pour ne pas me retrouver entraînée sur la même voie. Parfois, je le voyais jouer avec un fusil de chasse, pensivement, les yeux dans le vague. Je savais à quoi il pensait, même moi parfois, l’idée se faisait terriblement douce dans mon esprit. Seulement, il n’en était pas question. Je devais encore savoir ce qu’il était advenu de mon frère et de ma sœur. Je m’accrochais à l’espoir qu’ils soient vivants… Quelque part.

Puis vint le premier hiver. Sans électricité, sans gaz, il ne nous restait que le bois et, heureusement, la maison était généreusement fournie à ce niveau. J’avais tout de même émis des doutes quant à l’idée de faire un feu, la crainte d’être découverts peut-être, qui savait exactement ce dont les créatures qui nous hantaient étaient capable au juste ? Je n’avais pas encore vu l’étendue de la cruauté humaine… Avec le recul, j’aurais refusé cette chaleur pourtant bienvenue à l’époque. Mais avec des si, j’aurais sans doute refait le monde à ma façon.


Mars 2016 – Chaine des Cascade - Trahison :


Ils sont arrivés en plein milieu de l’après-midi. Deux hommes amaigris, affamés aussi, nous ne nous sommes pas méfiés, pas tout de suite du moins, tellement nous étions heureux de rencontrer d’autres êtres vivants, de parler à quelqu’un d’autre que notre reflet dans le miroir ou le visage terne de notre compagnon. 6 mois de tête à tête avaient suffi à tuer notre couple à Mike et moi, je m’en étais rendue compte et pour autant, je ne mis jamais de mots là-dessus. Ça c’était fait comme ça, insidieusement. Steve et Cam étaient les bienvenus, du moins dans un premier temps. A travers eux, on en apprenait plus sur ce qu’il s’était passé, sur ces…choses qui erraient dorénavant. A vrai dire, je n’ai rien vu venir tant j’étais occupée à trouver de quoi manger ou nous réchauffer. Plusieurs choses auraient sans doute dû me mettre la puce à l’oreille, comme la disparition, petit à petit, des armes qui restaient dans la maison, ou la place de plus en plus importante qu’ils prenaient chez nous, ou même, les regards que Steve posait sur moi. Mais non, je n’ai fait attention à rien, je n’y ai vu que du feu. Sans doute étais je trop naïve, trop innocente pour imaginer que dans un monde sans plus aucune règle, le pire des prédateurs restait l’homme.

J’ai compris le soir où Steve m’a entraînée dans une chambre, le canon d’un fusil au milieu du dos et le regard fuyant de Mike. Oh je me suis défendue, j’ai hurlé, griffé, frappé, mais ma résistance semblait amusante et autrement plus excitante. On se dit toujours que ça ne nous arrivera jamais, ou que même, si cela devait, on ferait ceci et cela. En vérité, il n’y a rien que l’on puisse faire. Je suis sortie de cette chambre le visage tuméfié, le corps souillé et souffrant. J’ai failli sombrer, abandonner tout simplement lorsque j’ai compris que j’avais été la récompense promise par Mike pour avoir la paix et la sécurité dans sa propre maison. Je me rappelle avoir éclaté d’un fou rire hystérique, à tel point qu’ils m’ont sans doute cru folle. Cela aurait dût me briser, mais ce fut l’inverse qui se produisit. La colère remplaça la honte, la rage devint mon moteur, même si je devais me taire, en silence, je ruminais.

N’allez pas croire que je n’ai pas songé à m’enfuir. Mais pour aller où ? Pour quoi faire ? Toute seule ? Non. Je devais me préparer. Alors pendant deux mois, j’ai supporté les viols, j’ai serré les dents. J’ai observé et attendu, la rage au cœur et au ventre. Dégoûtée, je voyais Mike changer, devenir une pâle copie de Steven, devenir son petit toutou comme l’était déjà Cam, discret et fuyant.  Je voyais Steve se donner des airs de gourou, de leader pour satisfaire ses propres besoins. J’ai compris qu’il était temps d’agir lorsqu’une famille trouva refuge dans la maison. Un couple entre deux âges et, surtout, une jeune fille. Une gamine d’à peine 14 ans. J’ai vu le regard de Steve changer, la lubricité dans ses yeux me filait la nausée. Combien de temps avant qu’il ne la viole elle aussi ? Qu’il ne réduise les parents au silence sous la menace de les jeter dehors et de les laisser affronter les hordes de monstres affamés ? Patiemment, j’avais réuni mes affaires, petit à petit, endormant la méfiance de Steve par une soumission affectée. J’avais tout. Des vêtements chauds, un couteau, une lampe de poche, des réserves de poisson que j’avais salé…J’avais tout prévu, sauf d’emmener avec moi une famille à l’air égaré. Tant pis, je partirais… Mais pas avant de faire payer chaque viol au centuple.


Mai 2016 – Chaine des Cascades - Rage :


Le printemps était bien installé lorsque Steve me poussa une énième fois dans la chambre. Il ne le savait pas, mais ce serait la dernière fois qu’il le ferait. Contre ma cuisse, je sens encore maintenant, la brûlure de la lame du couteau que j’avais caché. Personne ne venait jamais « nous » déranger, et de toute façon, Cam et Mike devait être en train de finir la cave de la maison. Et lui…Lui était tellement sûr de lui, sûr de mon obéissance, de ma soumission qu’il ne s’inquiéta pas, qu’il ne se méfia pas. Un autre se serait sans doute méfié, mais pas lui, pas ce concentré d’arrogance. On croit toujours que tuer est facile… Oui… Dans les films… Dans la réalité, c’est une autre histoire. J’ai enfoncé profondément la lame dans sa gorge, la traversant de part en part avant même qu’il n’ait le temps d’ôter mon jean. Le sang a giclé, sur moi, sur le sol, même sur le mur, mais il n’eut pas le temps d’émettre un son… La suite ? La suite est un peu floue… Je me souviens avoir vomi le peu que j’avais mangé ce soir-là, d’être restée prostrée un moment, prise de tremblements avant de me reprendre en main. On n’oublie jamais totalement et, encore maintenant, 2 ans après, je fais des cauchemars. Lorsque j’ai pu bouger, je suis sortie en silence, sans un bruit, refermant discrètement la porte derrière moi. Toujours en silence, je suis allée réveiller la famille Sanders. Il fallait partir. D’ici peu, la mort errerait dans la maison.

Nous nous sommes enfuis dans la nuit, sans faire un bruit, sans même savoir exactement où nous allions. J'étais surprise qu'ils me suivent aussi facilement, mais je compris bien vite lorsque la mère m'apprit avoir peur pour sa fille. Elle savait. Elle avait vu ou deviner, je ne savais pas trop. Tout comme elle savait ce que je venais de faire C'est elle qui m'a tendu un t-shirt en remplacement du mien, trempé de sang. Je l'ai jeté dans la cheminée en frissonnant. Maintenant, nous étions seuls et sans abri... Avais je fait le bon choix ?  Je n'en étais plus certaine tout d'un coup...


Janvier 2017 – Alentours de Tacoma -Réalité :


Nous avions traversé la forêt durant une semaine, vivant sur nos vivres, nous éloignant le plus possible. Au fil du temps, je m'étais attachée a ce couple, ce père bourru mais attentionné et cette mère courage. La gamine, elle, semblait fragile plus que je ne le pensais mais avec le soutien de ses parents... Un mois après notre fuite, nous avons fini par trouver un chalet déjà occupé par un autre petit groupe. Après une période de méfiance, nous avons fini par nous fondre parmi eux. Survivant comme nous le pouvions, je devins une bonne pêcheuse, moi qui détestait ça avant. Je n'oubliais pas ce que j'avais vécu et, parfois, je me demandais si Mike était mort ou pas, pour finir par me dire que cela n'avait plus d'importance. Non, le seul regret qu'il me restait était d'ignorer si mon frère et ma sœur étaient encore en vie. Je voulais savoir, cela me rongeait insidieusement. Pour autant, je ne me précipitais pas dans l'inconnu, je savais que j'irais a Burlington mais je n'irais pas sans prendre de précaution. En attendant, je vivais comme je le pouvais. Jusqu'à présent, je n'avais pas réellement vu les choses dont nous nous protégions. Je les avais entendu oui ou les avait vu de loin, mais en vérité, je ne savais même pas à quoi ils ressemblaient. Je le sus de la manière la plus violente qui soit. Nous avions repéré une station essence abandonnée. Elle avait déjà été visitée mais avec de la chance, nous y trouverions peut être un peu d'essence ou quelque denrées. Je me proposais pour y aller, accompagnée de deux hommes du groupe. Je n'étais pas à l'aise avec eux mais ils ne m'avaient jamais manqué de respect et respectaient mes silences, c'était plus que je n'en avais eu avec Mike. Nous nous rendîmes sur place aux premières lueurs du jour, silencieusement. Les alentours étaient vides et un silence de mort y régnait. Les garçons et moi nous séparèrent pour couvrir plus de terrain et gagner du temps, plus nous serions rapides, mieux cela serait.
Je suis entrée par devant, contemplant un carnage de boites éventrées, de canettes jetées sur le sol, parfois vides parfois non. Je récupérais ce que je pouvais, glissant le tout dans mon sac avec des gestes précis et rapides. Mais j'ai été imprudente. Voulant voir ce qui se cachait dans l'arrière boutique, j'ai ouvert la porte sans précaution... Je n'étais pas seule...

Je croyais connaître la peur, je croyais savoir ce que c'était et je me trompais lourdement... La chose qui se dressa devant moi n'avait de l'homme qu'une forme grossière. La chair noircie, un trou béant dans l'abdomen mais surtout, un seul œil, luisant de faim et d'avidité lorsqu'il se posa sur moi. J'étais pétrifiée, proprement terrifiée. On dit que l'horreur nous fascine et cette fois là, je compris ce que cela voulait dire... Je n'ai pas bougé lorsqu'il a tendu ses bras vers moi, pas d'un cil alors qu'il grognait et claquait des dents...Ce n'est que lorsqu'il me toucha que je réagis, ouvrant la bouche sur un cri silencieux. Ma fuite fut maladroite, je tombai sur le sol, rampant presque pour m'éloigner le plus vite possible. Dans ma panique, je n'ai jamais vu la vitre, non, je ne voyais qu'un carré de lumière, je ne voyais qu'une sortie. Je me jetai a travers. Au début, je n'ai rien sentit, vraiment rien. Ce n'est que lorsque je vis la tête de mes compagnons qui se précipitaient vers moi. Un éclat de la vitre, resté en place dans l'encadrement, m'avait déchiré le flanc. Le sang coulait sur le sol, son odeur rendant le monstre encore plus fou de faim. La douleur explosa et je ne dus la vie qu'aux réflexes de mes compagnons. L'un d'eux avait trouvé une vieille voiture qui fonctionnait encore. Il était en train de remplir son réservoir lorsqu'il avait entendu la vitre s'écrouler. A deux, ils me jetèrent dedans avant de démarrer sur les chapeaux de roue... Je n'aimais pas les voitures, elles faisaient trop de bruit...Ce fut ce à quoi je pensais alors que je me vidais de mon sang sur la banquette.

Je mis un mois à m'en remettre, un mois où je fus totalement inutile. D'autres m'auraient sans doute abandonnée mais pas eux. Je leur en suis encore reconnaissante maintenant.


Avril 2017 – Burlington – Vide :

Ils ne m'ont pas laissée partir les mains vides, et de toutes façons, ils savaient que je reviendrais, tout comme ils savaient que je devais faire ce voyage malgré les risques. Il y avait peu de chance que Nolan et Missy soient encore vivants mais malgré tout, je m’accrochais à cet espoir. On me fournit une petite moto trafiquée, elle n'irait pas vite mais au moins, elle restait plus silencieuse qu'une grosse cylindrée, un bidon d'essence et quelques vivres. Pour le reste, je devrais me débrouiller et, surtout, revenir en vie si possible. Le trajet me parut interminable, je ne dormais qu'une poignée d'heures, bien souvent perchée dans un arbre ou en hauteur, l'oreille aux aguets. Je croisais quelques choses errantes mais je ne restais jamais assez longtemps pour qu'ils aient le temps de me rejoindre. Je croisais même une horde entière, des centaines, non des milliers, je ne savais pas trop, au loin, une vision d'horreur qui me fit frissonner et redoubler d'allure. Et lorsqu'enfin j'arrivai a Burlington... je ne découvris que le vide, la désolation. Toute la ville était morte. Je songeais à Steve, à Joan... Tout ceux que j'avais quitté... J'ai pleuré comme une enfant sur la place centrale, silencieusement en disant adieu a mon passé avant de filer vers notre ferme.

Vide, elle était totalement vide... Pourtant, je savais que quelqu'un y avait vécu, les placards étaient vides, il restait des traces de vies mais rien de probant. Aucune trace de Nolan ou de Missy, rien. Et cet espoir qui ne voulait pas mourir. J'y ai passé une nuit, perchée sur le toit, écoutant le silence seulement percé de grognements lointaisn. Mes vivres s'amenuisaient, je ne pouvais pas rester trop longtemps alors... Je repartis le lendemain. Déçue et toujours ignorante.


Novembre 2019 – Alentours de Seattle – Rencontre & espoir:

Cela faisait trois ans que je survivais. Que nous survivions. Trois ans difficiles mais émaillés de petites joies. En relative sécurité. Nous avions essuyé quelques attaques, dont une qui faillit bien avoir raison de nous lorsque les palissades qui entouraient la maison plièrent sous le poids d'une petite horde. Nous avons perdu du monde lors de cette attaque dont le père Sander. Je l'ai pleuré sincèrement, serrant sa femme entre mes bras. Mais la vie devait continuer. Nous nous sommes déplacés à l'Est, à la recherche d'une autre habitation isolée, ce ne fut pas difficile et nous avons recommencé.

Ce fut durant une mission de ravitaillement que je tombais sur un fantôme du passé. Si lui ne m'a pas reconnu tout de suite, moi, je sus immédiatement mettre un nom sur son visage, même émacié, mais creusé. Tom. Tom, le meilleur ami de mon frère, la preuve que ce passé que je croyais mort ne l'était pas tout à fait. Je lui suis tombé dans les bras en pleurant. Nous n'avions jamais été très proches, étant plus jeune qu'eux, mais le revoir gonflait mon cœur d'espoir. L'espoir qu'il sache où se trouvait mon frère... Je me souviens encore du bruit de ma claque sur son visage lorsqu'il m'avoua la vérité. Un réflexe viscéral, violent. Je lui en voulais. Je lui en voulais beaucoup..Et pourtant... Aurais je fais autrement ? Je connaissais Nolan, cela lui ressemblait bien de faire passer la vie de ses meilleurs amis avant la sienne... Je survivais depuis 4 ans maintenant, je savais quel sacrifice devait parfois être fait... Et surtout... je savais ce que cela avait dût coûter à Tom de l'abandonner. Au final, qui étais je pour le juger ? Alors je lui ai pris la main et je l'ai présenté à mon petit groupe de survivants. Nous avons passé des nuits entières à parler, à nous remémorer le passé, les moments heureux. Il me fit découvrir mon frère sous un autre jour, je crois que c'est là que j'ai réappris à rire et lorsqu'il me dit qu'il cherchait encore Nolan, je me joignis à lui... Que pouvais-je faire d'autre ?

Pour commencer, nous devions rejoindre Cassidy, qu'il avait confié à un groupe bien installé... C'est là que nous irions.



Je ne dors jamais beaucoup, comme tout le monde je pense. Légèrement insomniaque, il n'est pas rare que je me porte volontaire pour les tours de garde de nuit. Levée tôt, je suis souvent la première à sortir en mission de ravitaillement. Je ne sais pas rester immobile à ne rien faire et, en vérité, il y a toujours quelques choses à faire. Depuis le début de l'épidémie, j'ai appris la pêche, assez pour m'en sortir honorablement, sinon, je vais là où on a besoin de moi, même si je ne suis pas à l'aise avec les enfants par exemple, je m'applique à les garder si il le faut.
J'ai appris à me débrouiller manuellement, même si je suis loin d'être aussi efficace que les professionnels, j'apprends vite. Je crois qu'on a tous appris à être polyvalent et à servir le plus possible pour la survie du groupe. Cela étant, je m'écroule le soir venu pour une grappe d'heures avant de recommencer.
Bien que de nature solitaire, j'aime m'entendre avec tout le monde, dans la mesure du possible du moins. Je ne sais pas si je suis appréciée ou non, après tout, je ne suis là que depuis peu, je suis bien placée pour savoir que la confiance ne nait qu'avec le temps.


Time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Pwix
• Âge irl : Mais m'enfin, ça se dit pas !
• Présence : 5/7
• Personnage : Inventé [ X] / scénario/prédef [ ]
• Code du règlement : code validé par Selene

• Comment avez-vous découvert le forum ? :
Nolan Wilson avait besoin d'un sacrifice
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? :
J'aime être sacrifiée ? Plus sérieusement, le forum est beau, le concept intéressant et il a l'air de bien bouger, il n'en faut pas plus parfois
• Crédits (avatar et gifs) :
Shiya & Dorealin



passeport :
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Re: Farah Wilson

Lun 16 Déc 2019 - 18:09

Ouaaaais bienvenue Farah!
Visiblement ta fiche est plus que bien avancée! Bon courage pour la finir!





What a lovely day.
Maxine E. Reynolds
Maxine E. Reynolds
Junk Town | Bras droit
Administratrice
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Re: Farah Wilson

Lun 16 Déc 2019 - 18:18

Hey !

Nicola Peltz Farah Wilson 1442386177 que de souvenir...

Sois donc la bienvenue !



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !


Tu as bien avancé mais si tu as besoin d'aide, n'hésite pas Wink
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Re: Farah Wilson

Lun 16 Déc 2019 - 18:30

Merci beaucoup ! :smile42:
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Re: Farah Wilson

Lun 16 Déc 2019 - 18:31

Oh, vous ici Very Happy

Bienvenue soeurette, tu vas voir, ça se passe bien ici :smile33:
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Re: Farah Wilson

Lun 16 Déc 2019 - 19:36

Rooh Super vava, j'aime beaucoup !
Bienvenue ici et si tu cherches une faction n'hésite pas, on est gentil ^^
Invité
Anonymous
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Re: Farah Wilson

Lun 16 Déc 2019 - 19:41

Bienvenue à toi ! cheers
Nous on est pas super gentils, mais si tu es maso, n'hésites pas ! :MisterGreen:
Valérian Zacharias
Valérian Zacharias
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Re: Farah Wilson

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