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Chad Sanders

Mar 27 Nov 2018 - 19:01


CHAD SANDERS
32 ans AMÉRICAIN BACTÉRIOLOGISTE Remnants

i've got a war in my mind


Expliquez ici le caractère actuel de votre personnage.

Une fois étant petit, j’avais été puni, certes la punition était minime, mais pour un l’enfant que j’étais être privé de glace alors que ma sœur de son côté en mangeait deux, c’était la fin du monde, la raison en était que j’avais interrompu mon père alors qu’il parlait, la leçon du jour était donc, toujours écouter les autres, ne jamais les interrompre, savoir être à leur écoute et si j’avais quelque chose à dire après je pouvais le faire, et si c’était à l’opposé de ce que pensait la personne qui venait de parler je devais lui répondre calmement et avec respect. Une leçon que je n’oublierai jamais et que j’appliquerai en toute circonstance. Je suis donc devenu un homme à la fois à l'écoute, tolérant et digne de confiance, surtout dans un monde ou l’être humain est devenu une denrée rare, il faut donc savoir cultiver et entretenir ses relations.

Savoir écouter et savoir se retenir de réagir instantanément et spontanément aidaient également dans la vie de tous les jours, cela avait fait de moi quelqu’un de réfléchi, vous ne me verrez jamais prendre des décisions à la légère ou sur un coup de tête, de même avec mes réactions, je préférais analyser la situation avant de faire quoi que ce soit, et je restais calme en toute circonstance, même lorsque la colère sera visible dans mon regard, vous ne me verrez que rarement monter dans les tours. Au pire, vous m'entendrez ronchonner pour marquer mon mécontentement.

Dans mon travail, je demeure consciencieux, de toute façon cela a été prouvé scientifiquement, la réussite est une question de conscience. Et c’était ce que j’avais toujours fait, je me fixais des objectifs puis je persévérais dans mes efforts jusqu’à ce que je les atteigne même si parfois cela me prenait un peu plus de temps que prévu, car j’avais tendance à être facilement distrait. Cependant mon envie d’atteindre ses objectifs à tout prix, mon acharnement et mon obstination ne sont pas toujours de bonnes choses, car des fois mieux vaut s’arrêter surtout quand la tâche est impossible.

Mais j’ai beau être calme et réfléchi, je peux comme tout le monde atteindre mes limites et dans ce cas comme on dit, mieux vaut se méfier de l’eau qui dort, car me prendre à revers laissera ressortir mon côté revanchard.




and blood on my hands


Expliquez ici les caractéristiques physiques de votre personnage..

Quand on me regarde, on a tout de suite tendance à penser que j’ai l’air d’être le gendre idéal. Du haut de mes 32 ans et de mon un mètre quatre-vingt-cinq (ce qui fait de moi un homme assez grand), j’aime à croire que j’ai un corps assez athlétique, que j’essaie par ailleurs d’entretenir en faisant de la course à pied presque tous les jours et ce, depuis mon adolescence. La plupart de temps je suis très bien coiffé et rasé de près, et même après l’apocalypse qui a frappé le monde j’ai gardé cette habitude, même si de temps en temps je m’autorise quelques écarts en portant une barbe de 2 ou 3 jours, un petit côté rebelle qui n’enlève en rien l’impression que je donne d’être un homme a qui on peut faire confiance dés le premier regard.

Tout comme mon apparence physique, j’aime aussi prendre soin de mon style vestimentaire que j’aime varier, en costume, en chemise ou polo, gilet ou en simple Jean et T-shirt, je m’habille selon mes envies mais d'un style qui est en général assez sobre mélangeant élégance et simplicité, car en plus de vouloir me plaire à moi-même, j'aime faire bonne impression aux autres. Maintenant bien évidement dans ce nouveau monde, fini les costumes-cravates, et la simplicité à pris le pas sur l'élégance. Vous me verrez plus en Jean et Chemise ou T-Shite qu'en pantalon classique.

Pour ce qui est des armes, je n’en ai pas, je n’en ai jamais eu besoin, et de toute façon j’ai toujours été contre, même si depuis quelques temps je m’entraîne à tirer, les circonstances ont fait que je voudrais pouvoir me défendre si jamais je suis amené à le faire.



a storm is coming


Expliquez ici l'histoire de votre personnage avant l'épidémie.

Chapitre I : Une vie bien tranquille dans son ensemble


Christopher et Diane Sanders étaient un couple parmi tant d’autres, lui antiquaire et amoureux des objets anciens et de leurs histoires, elle infirmière vouant sa vie au bienêtre de l’autre, deux grands passionnés chacun à sa façon. Cependant ils rêvaient tous les deux de pouvoir enfin fonder une famille, avoir des enfants et être heureux. Leur premier enfant n’était autre que moi, Chad Christopher Sanders, né à Seattle, la ville pluvieuse, en 1986, le 17 décembre, à quelques jours de Noël. La naissance de ma sœur sera 4 années plus tard, c’est même sans doute un de mes premiers souvenirs, car avant cela j’ai beau me triturer les méninges je ne me souviens de rien.

Avec l’âge une complicité naturelle et spontanée avait commencé à naître entre nous, et en tant que grand frère aimant, je devenais de plus en plus protecteur avec elle, ce qui pouvait parfois conduire à quelques chamailleries mais jamais rien de sérieux, une relation qui évoluera au fil des ans et qui par la suite connaitra une fin assez triste.

Ma relation avec mes parents était tout aussi bonne, je les aimais, je les respectais, j’admirais la passion qu’ils mettaient dans leur travail et dans l’éducation de leurs enfants, nous n'avions d'ailleurs jamais manqué de rien,  j’idolâtrais même ma mère pour son envie de toujours être là pour les autres, les aider, cela se voyait dans son travail que dans sa vie de tous les jours, et même si je ne voulais pas devenir infirmier comme elle, j’aspirais à faire quelque chose qui puisse aider et sauver des vies également, je découvrirai d’ailleurs ma vocation très tôt dans la vie.


Chapitre II : Naissance d’une vocation

« C’est quoi une bactérie ? » je venais d’entendre pour la première fois ce mot, ou peut-être l’avais-je entendu auparavant mais je n’y avais pas fait attention. En tout cas ma question semblait rendre heureux l’homme qui venait nous parler de son travail, en fait il venait surtout nous expliquer comment bien nous laver les mains et de donner à l’hygiène une place importante pour lutter contre les maladies.

«Et bien, comment t’expliquer, la bactérie c’est une sorte de microbe, c’est un organisme microscopique, tellement petit qu’on ne peut pas voir à l’œil nu et qui peut causer des maladies, et mon travail consiste à l’étudier pour trouver comment stopper son effet et vous dire quoi faire en suite. »

« Et ou est-ce que vous les trouvez ? » l’homme ne s’attendait sans doute pas à trouver un enfant aussi intéressé par ce qu’il disait.

« On peut les trouver partout, sur les poignées des portes, sur vos tables de classe, sur les sièges du métro, sûr sur vos mains… »

« Sur nos mains ? » m’écriais-je alors que je fixais mes petites mains d’enfant de 5 ans les yeux grands ouverts avant de les frotter de toutes mes forces pour les faire disparaitre alors que je ne voyais rien du tout.

« Oui et il y en a même dans notre corps. » Il n’en fallut pas plus pour que mon imagination commence à vagabonder et à imaginer à quoi pouvaient bien ressembler ces bactéries qui logeaient dans nos corps et nous accompagnaient dans notre quotidien et notre vie de tous les jours, et depuis ce jour, c’était devenu presque une obsession pour moi. A tel point que j’avais demandé cette année-là au père noël un microscope pour pouvoir voir ce fameux organisme invisible. Mais je m’étais fait avoir par ce dernier puisqu’il me l’avait amené mais ce n’était qu’un jouet, et tout était tellement flou quand je regardais avec que j’avais fini par le jeter.

Plusieurs années plus tard, et sans aucune hésitation sur ma vocation, j’optais pour la biologie à l’University of Washington à Seattle, et signais de ce fait pour au moins une dizaine d’années d’études, car il n’était pas question que je reparte sans un doctorat de cette université, et comme prévu j’en sortais à l’âge de 29 ans avec une thèse de doctorat en bactériologie le premier mois de l’année 2015.  


Chapitre III : Le monde du travail

C’était étrange de me retrouver loin de l’université, de mes professeurs, de ce milieu qui avait été une seconde famille pour moi au cours des dernières années, pourtant j’avais hâte de pouvoir enfin commencer à voler de mes propres ailes, si j’avais su à cet instant que ce sentiment ne durerait que quelques mois. Quoi qu’il en soit j’avais eu la chance d’avoir un professeur qui était membre de l’Infectious Disease Research Institute à Seattle, lorsque j’étais allé le voir pour lui demander une lettre de recommandation et lui parler de mon envie d’intégrer ce centre, non seulement il m’avait écrit la lettre en question mais m’avait obtenu un entretien dans la semaine.

Comme quoi parfois il suffisait d’un peu de chance et d’un peu d’audace pour avoir ce qu’on voulait. Et c’est ainsi que, huit mois avant le début de la fin en février 2015, j’obtenais mon premier travail dans un des centres de recherches les plus réputés de Seattle voire de tout le pays.

Mon expérience dans ce centre n'aura pas été longue malheureusement pour juger de l'impact que j'avais pu avoir dedans, elle aura cependant été suffisante pour qu'on fasse appel à moi par la suite mais ça c'est une autre histoire.


Chapitre IV : les femmes qui ont influencé ma vie

Si j’avais parlé de l’impact qu’avait eu ma mère sur ma vie, et mon choix de carrière, d’autres femmes ont également laissé leur marque.

J’avais par ailleurs mentionné précédemment ma sœur et notre relation assez fusionnelle, elle avait 4 ans de moins que moi, et pourtant nous passions beaucoup de temps ensemble même si nous n’aimions pas forcement les mêmes choses, d’ailleurs elle était plus portée sur l’art que sur les sciences comme je l’ai été, inspirée par mon père, qui même s’il n’était pas artiste lui-même, lui parlait souvent des tableaux qu’il pouvait vendre et de leur signification. C’était sans doute cela qui l’avait poussé à vouloir faire des études d’art.

Nous étions donc très complices, Amber se confiait à moi comme je me confiais à elle, elle savait tout de moi, je lui présentais les filles avec qui je sortais même si je ne le faisais pas avec mes parents, je lui parlais de mes doutes et de mes certitudes, et même si nous ne pouvions pas souvent nous voir, nous parlions souvent au téléphone ou par messagerie. J’essayais également garder un œil sur les hommes autour d’elle, car ma sœur avait toujours été attirée par les « Bad boys » et que cela finissait souvent mal.

Tout allait bien jusqu’à l’arrivée de son dernier petit ami, un peinte qui rêvait d’aller vivre en Europe, et si chacun avait le droit d’avoir des rêves, ce que nous ne voulions pas pour ma petite sœur, c’était qu’elle abandonne tout pour aller vivre sur un autre continent avec un homme qu’elle venait à peine de rencontrer et dont nous ne savions pratiquement rien. Ma sœur avait d’ailleurs mal pris le fait que je sois du côté de mes parents dans cette affaire, elle avait fini par partir sans rien nous dire, sans même un aurevoir, elle ne répondait par la suite ni à mes appels ni à mes messages, finissant même par changer de numéro. Ma sœur m’avait brisé le cœur, elle avait brisé notre famille, et j’allais passer par une très mauvaise période à cause de cela. J’avais même failli abandonner ce qui comptait tellement à mes yeux, à savoir ma thèse parce que je n’arrivais plus à penser à autre chose, je culpabilisais, pensant que si j’avais pris son parti, peut-être qu’elle serait restée en contact avec moi-même si elle avait fini par suivre son copain, et c’était une autre femme qui m’avait alors fait réaliser la bêtise que j’allais commettre.

Elle s’appelait Clair, elle était belle, intelligente, douce, et pleine d’humour, nous nous étions rencontrés dans un café, ou nous avions décidé de poursuivre la conversation que nous avions entrepris dans la file d’attente en nous baladant, nous avions parlé pendant des heures ce jour-là, et même si je ne la connais pas, je lui avais tout dit, quelque chose en moi me poussait à lui faire confiance et à me confier à elle, d’ailleurs elle avait gardé ce qu’elle faisait pour la fin, elle finissait son master en psychologie, je me souviens encore du fou-rire que nous avions eu lorsqu’elle me l’avait enfin dit. Et très vite j’étais tombé sous son charme, elle m’avait convaincu de ne pas abandonner, de finir ce que j’avais commencé même si le départ d’Amber était difficile à digérer, elle m’avait convaincu que ce n’était pas de ma faute, et que la vie continuait malgré tout.  Mais une lueur d’espoir demeurait enfouie en moi, raison pour laquelle à l’obtention de mon doctorat j’avais envoyé un mail à Amber espérant la voir venir partager ce moment tant attendu avec moi, mais rien, ma sœur nous avait rayé de sa vie, et même deux ans après, cela faisait toujours aussi mal.

Quant à mon histoire avec Clair, il nous avait fallu seulement quelques semaines avant d’emménager ensemble, et à peine quelques mois après je lui avais demandé de m’épouser, nous nous étions mis d’accord que la date ne serait avec avant qu’on ait fini nos doctorat et master respectifs, je lui disais même qu’elle devrait faire un doctorat également, nous parlions même souvent de notre avenir, nous pensions que nous avions la vie devant nous. Malheureusement un virus venu d’on ne sait ou allait venir contrarier nos projets et nos vies.

on the highway to hell


Expliquez ici l'histoire de votre personnage depuis l'épidémie.

Septembre 2015 :

Tout se passait bien dans ma vie à cette époque, j’avais fini mon doctorat, commencé à travaillé dans un des laboratoire des plus important de la région, nous avions même commencé à parler d’enfin fixer une date pour notre mariage avec Clair, nous faisons également des recherches pour une maison dans laquelle nous allions élever nos futurs enfants, une vie bien remplie donc, ce qui faisait que je ne m’étais pas beaucoup intéressé aux faits divers dont on pouvait parler à la télévision ou dans les journaux, et puis les meurtres, les agressions… ça n’en finissait jamais.

A cette même époque, à la fin du mois, mes parents, tous les deux retraités, avaient décidé d’aller en Europe pour retrouver ma sœur, ils avaient grâce à un détective privé et quelques contacts pu savoir où elle se trouvait exactement et je pensais que c’était une bonne chose qu’ils y aillent.

Début Octobre 2015 :

Les faits divers étaient devenus des informations graves que tous les médias se relayaient, des actes de cannibalisme sont même rapportés, cependant ma première pensée avait été que cela devait être les effets d’une nouvelle drogue, cela s’était déjà produit dans le pays, ils l’avaient même appelé la « drogue zombie » car elle faisait agir les gens comme s’ils étaient des morts-vivants. Et c’était d’ailleurs la première piste que les autorités avaient suivie.

11-13 Octobre 2015 :

Alors que les médias parlaient encore d’intoxication, internet parlait d’autre chose, notamment de personnes qui revenaient à la vie, et si j’aurais pu croire que c’était un canular, un coup de fil de ma mère avait quand même semé le doute dans mon esprit, ma mère m’avait appelé de Florance en Italie pour me dire que des faits similaires se passaient là-bas également. La coïncidence était trop grosse, surtout qu’après j’avais vu que même dans d’autres pays il se passait la même chose. J’avais même appelé un ami médecin travaillant dans l’hôpital ou les blessés avaient été emportés mais il ne répondait pas. J’apprenais alors le lendemain que l’hôpital avait été mis en quarantaine, alors que les autorités parlent d’un Virus qui contaminerait les gens.  Ce qui se passait paraissait irréel, et la présence des policiers, les patrouilles et les recommandations de rester chez soi ne faisait qu’accentuer le malaise, s’ils cherchaient à calmer les choses c’était le contraire qui se passait.


14 Octobre à novembre 2015 :

C’était donc une information que je suivais mais que je ne prenais pas encore au sérieux, jusqu’à ce que les autorités commencent à parler d’un Virus qui contaminerait les gens et les pousse à agir violemment. Le bactériologiste en moi commençait enfin à être intrigué par ce qui se passait réellement. Et si je pensais au début que les choses allaient vite rentrer dans l’ordre, le doute m’avait envahi sachant que pour qu’un virus en arrive à ces effets c’était qu’il était vraiment très puissant et surtout très coriace.

L’humanité n’était pas prête à faire face un tel virus, et de toute évidence je n’étais pas prêt à faire face aux évènements qui allaient suivre. Je restais en contacts avec mes parents les premiers jours, essayant de comprendre si la situation était vraiment telle que relayée par les médias dans d’autres pays. Ils ne pouvaient revenir au pays et avait été hébergé par des gens très gentils d’après ce que m’avait dit ma mère. J’espérais seulement qu’ils étaient plus en sécurité là-bas qu’ici à Seattle. Et de mon côté je n’avais à m’inquiéter que de Clair. Je ne savais pas alors que je n’allais pas m’inquiéter longtemps et que la vie avait décidé de tout chambouler.

Au soir du 16 Octobre 2015 ma future épouse était rentrée choquée par ce qui venait de se passer, en sortant de l’université elle était tombée sur une manifestation qui avait dégénéré, voulant alors fuir les violences et les coups de matraque des policiers elle s’était réfugiée dans une petite ruelle où croyait-elle elle serait en sécurité. De ses dires, un homme dont l’apparence était bizarre, la peau pale, d’une couleur presque grise, les yeux rouges et un corps couvert de cicatrices qui apparaissaient sous ses habits déchirés, cet homme lui avait sauté dessus pour la morte dans le dos, elle ne se souvenait que de ses gémissements alors qu’elle avait réussi par on ne sait quel miracle à s’échapper pour fuir loin de lui au risque de se faire tabasser par la police. Bien sûr elle ne m’avait pas parlé de cet incident dés son retour, préférant aller prendre une douche, désinfecter la plaie et essayer tant bien que mal de mettre un pensement. Ce n’est qu’au matin quand la fièvre était devenue trop forte et que je la harcelais de questions qu’elle avait fini par m’avouer ce qui lui était arrivé. Lorsqu’elle avait retiré le pensement la morsure paraissait infectée. J’étais tétanisé, ne sachant que faire, je savais qu’il ne servait à rien de l’emmener à l’hôpital, je voyais ce qui arrivait dedans. J’essayais alors de désinfecter la plaie, de lui donner des antalgiques et des antipyrétiques pour lutter contre la douleur et la fièvre mais au fil des heures cela semblait s’aggraver, elle commençait même à avoir des hallucinations et à se plaindre d’un manque d’air.

J’avais alors décidé de l’emmener voir un médecin, et c’est en la préparant pour partir que l’on frappa à la porte, en ouvrant j’avais alors pu découvrir 3 soldats qui avaient commencé à parler d’un ordre, j’avais entendu les mots Gouvernement, réquisitionné, base secrète…. J’avais alors refusé de les suivre, ma femme était malade et je devais la soigner, n’arrêtais-je pas de répéter, je me souviens avoir énuméré ses symptômes alors qu’un des soldats voulait me faire le suivre de force et c’est alors que l’un d’eux s’était écrié « Il est trop tard » qu’on ne pouvait plus rien faire. Trop tard pour quoi ? Trop tard pour quoi ? ils n’arrêtaient pas de répéter qu’il devait à tout pris m’emmener et qu’il était dangereux que je reste ici. J’entendais alors un gros bruit de fracas, Clair venait de tomber sur la table basse du salon, j’accourais pour la voir, je la secouais, j’essayais de lui ouvrir les yeux mais rien n’y faisait. Les soldats m’attiraient loin d’elle, loin de la femme que j’aimais et je n’avais même pas pu lui dire à dieu. Lorsque j’y pense aujourd’hui je me rends compte que je n’avais rien compris à la situation, que mon esprit était trop embrouillé mais une seule chose était sure, je l’avais abandonné.

Je me retrouvais alors désemparé et totalement abasourdi dans un camp loin de la ville, un endroit censé abriter les meilleurs et les plus brillants cerveaux pour trouver un remède au fléau qui s’abattait sur l’humanité. Mais pourquoi voudrais-je le faire quand je venais de perdre la seule personne qui me donnait envie de vivre ? dans ce camp je ne pouvais d’ailleurs même plus contacter mes parents, j’étais loin de tout, entouré de soldats m’empêchant de quitter les lieux et ne sachant pas si le reste de ma famille était encore en vie ou pas. Il me faudra plusieurs jours pour que j’accepte enfin d’entrer dans le laboratoire qui devait servir à trouver la solution.

On commençait enfin à comprendre ce qui se passait, ce virus envahissait la circulation sanguine à partir de la blessure avant d’atteindre le cerveau, cependant le processus restait inexpliqué. Et ne sachant plus quoi faire de ma vie, je décidais de tout simplement travailler dans ce laboratoire jour et nuit surtout pour oublier mon chagrin, arrêter de me tourner la scène en boucle dans ma tête afin d’essayer de trouver ce que j’avais fait de mal pour que ça se finisse ainsi et surtout me sortir cette image de l’esprit qui est celle de ma femme se réveillant en une créature cannibale et se trouvant sans doute encore dans notre appartement.  


************


Les mois passant, je m’étais habitué à la vie à Fort Ward, en fait je ne me prenais pas la tête pour savoir si ce qu’on faisait ici était bien ou mal, je ne me souciais même pas de la politique appliquée dans le camp, tout ce qui m’importait c’était que j’étais en sécurité et que je pouvais travailler au laboratoire sans être embêter, quoi que pour cette partie, ce n’était pas toujours gagner, surtout avec le responsable. Mais n’a-t-on pas prouvé scientifiquement que les boss étaient toujours des cons ? du moins dans ma tête c’était prouvé.

Toutefois, avec le temps je commençais à douter du fait qu’on soit complément à l’abri dans ces lieux, notamment après certains incidents qui avait pu se produire comme le pillage dont avait été victime le camp l’été 2016 ou même la panique qui s’était installée en octobre de la même année après les suicides et la réanimation de certains habitants du camp qui en avaient mordu d’autres.
Et sans qu’on s’en rende compte, on se retrouve deux après le début de la fin, les expériences sur les morts-vivants continuaient, on avait alors donné un nom au virus en question et fait plusieurs découvertes majeures, mais toujours pas de remède.

Et comme si ce n’était pas déjà assez difficile comme ça, dame nature avait décidé de mettre son grain de sel dans l’histoire avec ni plus ni moins qu’un tremblement de terre assez fort pour laisser derrière lui d’immenses dégâts, et beaucoup de pertes, notamment des personnes qui étaient au fil des ans devenus des amis. Car même si je refusais de me mêler des lignes directrices que pouvaient prendre le camp, je ne pouvais décemment pas rester isolé, loin de tout et de tout le monde. Et même si je croyais que j’était dorénavant immunisé contre tout chagrin, je me surprenais à être triste et malheureux de nouveau. Cependant, nous avions pu encore une fois traverser cette épreuve et continuer notre travail, nous avions fait des miracles, un premier petit miracle qui redonnait espoir en retardant la mort des personnes infectées. Certes certains diront qu’il y aura tout de même la mort à la fin, mais le fait de retarder nous permettait d’avoir plus de temps pour analyser et essayer de comprendre un peu plus les effets du virus dans le corps.

En février 2018 : les choses changent, un renversement des pouvoirs, et des personnes à la tête du camp changent quelque peu la politique du camp, et même si je continuais de penser que je n’avais pas mon mot à dire car j’avais un autre objectif, je ne pouvais être sceptique en sachant qu’une des personnes qui étaient nommées à la tête du clan n’était autre que mon connard de boss. J’aurais bien dit que Dieu nous en préserve, mais vu tout ce qui se passait, Dieu nous avait oublié il y a bien longtemps.

Aujourd’hui, malgré des hauts et des bas je continue à survire dans ce camp avec le reste de congénères et à travailler au Labo pour essayer d’enfin trouver le remède qui pourra enfin mettre fin à tout ceci.



time to meet the devil

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Re: Chad Sanders

Mar 27 Nov 2018 - 19:11



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire !  Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue et bonne rédaction, si tu as la moindre question n'hésite pas !
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Re: Chad Sanders

Mar 27 Nov 2018 - 19:19

Ooooh, un Chad ! Chad Sanders 2101447028

Bienvenue toi, bon courage pour ta fiche ! :smile7:
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Re: Chad Sanders

Mar 27 Nov 2018 - 19:40

@Amelia Bergmann Merci Chad Sanders 1342238320  je suis en train de lire le contexte et tout ce qui concerne les groupes pour l'instant, mais si j'ai des questions je n'hésiterais pas =)

@Ela Amrani Merci :smile42:
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Re: Chad Sanders

Mar 27 Nov 2018 - 19:43

Bienvenue a toi ! Super choix de persos !





The hate you give
ANAPHORE
Ruben West
Ruben West
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Re: Chad Sanders

Mar 27 Nov 2018 - 19:52

Merci Olivia =)
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Re: Chad Sanders

Mar 27 Nov 2018 - 20:02

Bienvenue à toi Chad Smile bonne lecture et bonne rédaction !
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Re: Chad Sanders

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