Re: Animation : Deliver us from Evil

Dim 21 Jan 2018 - 20:55

Eileen n'avait pas encore trouvé son bonheur dans les alentours, et cela ne lui plaisait pas trop. Se sentir ainsi démunie face à la menace était un handicap difficile à vivre. D'autant plus difficile lorsqu'on avait pris l'habitude de se débrouiller seul pour survivre et d'avoir toujours de quoi se défendre sous la main. Pour l'heure, elle ne savait pas sur qui Caleb et elle pouvaient compter en cas de problème. Elena, Carmen peut-être ? Sans doute dans une certaine mesure, jusqu'à un certain point. Elle était encore en train de fouiller les lieux du regard tout en suivant d'une oreille distraite la conversation des deux hommes, lorsqu'elle capta du coin de l'oeil que Ludwig lui tendait un masque pour se protéger de la maladie. Cette fois, elle se tourna pour de bon vers lui.

« Merci. Autant que quelqu'un reste valide et ouvre l'oeil.

La brune lui adressa un sourire avant de se saisir du masque et de l'enfiler, passant les lanières en caoutchouc derrière ses oreilles pour le faire tenir. Il allait sans doute finir par faire une chaleur humide difficile à supporter là-derrière, mais il fallait faire des choix. La jeune femme voyait que le sénateur avait décidé de tendre une main vers le rouquin, de ne pas maintenir la distance habituelle entre eux. De fait, elle était plutôt encline à suivre son exemple. Lorsque la conversation s'orienta vers les livres, elle fut d'autant plus encline à le faire. Cela réveillait en elle de vieux amours, une passion enfouie depuis un moment, qui ne demandait qu'à ressortir.

- Ce qui me manque, ce sont les romans qui permettent de s'évader loin de la réalité. La science-fiction, la fantasy, le fantastique... Ou alors tous les romans de voyage et d'aventure, j'en ai dévoré tellement... »

Elle avait toujours aimé lire, et si elle n'était pas la plus grande des lectrices, elle en avait cependant lu un certain nombre avec un plaisir sincère. Eileen se souvenait de ses années de jeunesse et de pauvreté, lorsque les livres étaient le seul moyen pour elle de s'évader, de vivre une vie rêvée. Ce n'étaient pour la plupart que des livres d'occasion bien moins chers, pas toujours dans le meilleur état, trouvés chez le bouquiniste du coin. Ils avaient toutefois rempli à merveille leur office à chaque fois. Avec ce qu'était devenu le monde, les livres remplissaient sans doute le même objectif.

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Lun 22 Jan 2018 - 7:20

C’était quand on avait besoin d’Ashley pour le côté diplomatique qu’on pouvait dire que le monde avait atteint un nouveau niveau de merde. La blonde n’avait jamais été du genre à mettre des gants, franche, souvent brute de décoffrage, et pourtant maintenant c’était elle qui jouait le rôle de la douce compréhension. C’était un peu la vieille histoire de good cop, bad cop. Même si dans le cas présent, good cop prenait énormément sur elle à cause de la tension ambiante. Elena l’avait informée des dires d’Eileen et Caleb, si l’on pouvait s’y fier mais l’on ne pouvait se fier à personne et l’on devait se fier à tout le monde.

Comme on pouvait s’y attendre, et comme elle avait prévenu, la navajo démarra de suite les hostilités. Ce qui était sans doute le meilleur moyen de braquer une forte tête mère célibataire comme Valeria, la blonde en savait quelque chose. Mais passé l’étonnement, elle accepta de donner son arme à Carmen, ajoutant néanmoins qu’elle préférait avoir de quoi défendre son fils. « Je te comprends parfaitement Valeria, ce qu’il s’est passé … Ça aurait pu être Hope. » Avisant un regard à Elena, la blonde ajouta. « Je vois pas de raison de lui enlever son arme, on l’a pas fait pour les autres. » Est-ce qu’ils auraient dû d’ailleurs ? Axel veillait sur les malades mais étant lui-même malades, aurait-il les ressources nécessaires en cas d’urgence ? De son côté, Ash’ préférait conserver son couteau, parce qu’on ne savait jamais.

« Valeria, tu peux comprendre, de la même manière, notre inquiétude ? On t’a vue te lever cette nuit alors que nous avions demandé à ce que tout le monde reste ici pendant la nuit. » Le regard clair de la jeune femme n’était pas autoritaire, il ne laissait pas tellement non plus le choix quant à la réponse à apporter. La vérité. Ash’ ne contredirait jamais une mère qui cherchait à défendre son enfant, mais c’était justement parce qu’elle pouvait comprendre la peur de Valeria qu’elle voulait s’assurer de son honnêteté. Car de son côté, si l’occasion lui en était donné, la personne qui avait fait ça ne vivrait pas un jour de plus.

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Lun 22 Jan 2018 - 10:46

Écoutant les dires d'Ashley et Elena, rapidement rejoints par Carmen à qui j'avais adressé un sourire un peu faiblard qui n'avait sans doute pas arrangé mon air malade, j'avais simplement hoché la tête suite aux questions concernant mon état de santé, retenant des plaintes constantes. La Navajo me connaissait suffisamment pour savoir que lorsque j'étais malade, mon caractère était encore plus exécrable et je me montrais encore plus ''ronchon'' ; autant mettre les bons mots sur mon attitude. Leur laissant alors le soin d'interroger ceux qui avaient eu l'air d'avoir un comportement suspect, j'avais affirmé que je me rendrai dans une pièce annexe avec les malades et Caroline afin de ne pas nous mêler aux biens portants. Au fond, je craignais surtout pour les bébés qui étaient plus fragiles que nous. Et c'était sans doute la raison principale qui me poussait à ne pas rester dans la pièce commune, même si l'envie de trouver le meurtrier était tout aussi forte.

Ayant croisé Ludwig sur le chemin, je lui avais également adressé un faible sourire, affirmant que j'allais le rejoindre dans l'autre pièce où se trouveraient aussi Caleb et son épouse ainsi que Caroline. Étant arrivé après les autres, j'avais été repris d'une bonne quinte de toux, le tout ponctué d'un soupir bien trop bruyant qui montrait clairement mon agacement. Me dirigeant vers eux, j'avais lancé un regard relativement neutre à Caleb, lui adressant un vague hochement de tête en guise de salutation. Bien sûr, l'hypothèse que ce soit lui ou son épouse était bien plus facilement acceptable que l'un des autres, qu'une personne que nous connaissions bien, mais l'homme n'avait pas hésité à plonger tête la première dans le lac pour ce qui aurait pu être le corps de Victoria, alors autant leur laisser le bénéfice du doute. Percevant les derniers mots de la jeune femme je m'étais approché d'eux, désignant le livre de Ludwig.

« Nous avons une belle petite collection à nous deux. Quand les choses seront plus calmes, tu n'auras qu'a en choisir quelques uns » avais-je lancé sans afficher de réelle autre émotion que la fatigue, me rappelant à quel point il était plus aisé pour moi de discuter lorsqu'il était question de livres. Dans le même temps, j'avais adressé un regard entendu à mon collègue libraire.

Et la porte s'était à nouveau ouverte sur Caroline. Me relevant, je m'étais dirigé vers elle, l'air à la fois soucieux et désolé.

« Comment tu te sens Caroline ? Tu tiens le coup avec... tout ça ? » Bien sûr, je parlais de Victoria, de ce qui était arrivé, et si j'avais plutôt tendance à ne pas me soucier des états d'âme de mes pairs, j'apprenais peu à peu à prendre sur moi pour ne pas y être totalement indifférent.

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Lun 22 Jan 2018 - 11:10

Durant le changement de salle pour les malades, Caroline emmena Hope avec elle pour l'installer du mieux qu'elle pouvait, dans un endroit confortable avec tout ce qu'il fallait de couverture "Essaie de te reposer un peu .. d'accord ? Je ne suis pas loin et ta mère non plus". Ash était préoccupée par rechercher le véritable coupable. James ... ses chaussures ... De savoir qu'elle avait eu sûrement tord la veille, lui glaçait les os.

Au bout de quelques minutes, Jeff interpella la trentenaire pour l'accompagner à l'infirmerie. Elle cherche un regard confiant, une personne dont elle avait pleinement confiance pour lui faire comprendre qu'elle allait s'absenter et qu'il fallait surveiller ce deuxième groupe avec un Axel un peu sur les rotules. La confiance ... un bien joli mot. En espérant que son sixième sens ne se gourait pas.

Malgré la nuit passée, Jeff afficha un sourire à la vétérinaire pour la rassurer. Elle le lui rendit, moins sincère que le sien tout en lui disant " J'espère ...". Lorsqu'il l'embrassa doucement avant de remplir un sac de médicaments (enfin ce qu'il en restait) ainsi que les potions de Ludwig, Caroline répondit sur ses remarques "J'ai ... je ne sais plus quoi en penser en fait" De savoir qu'elle s'était trompée ... cela lui retournait le cerveau "Hier j'ai pété un plomb. S'il faut, je m'en suis prise à la mauvaise personne. On est tous suspect en fait ..." et cela lui faisait horriblement peur de découvrir qu'en réalité le coupable serait quelqu'un proche d'elle.

Une fois un petit détour à la réserve, Caroline fit un signe de tête à Jeff qu'elle partait avec un sac remplis du nécessaire pour les malades. Elle ne se doutait pas en réalité de ce que trafiquait son compagnon, se souciant de sa petite mission. Une fois arrivée dans la pièce, elle évita le groupe Eileen, Caleb et Ludwig. Pas le moment de s'excuser, de parler ou même de les regarder. Axel vînt à sa rencontre, Caro étant un peu étonné par la démarche de ce dernier. Un sourire pudique elle répondit « Ça va. Faut bien tenir debout … surtout pour eux … » fit-elle en montrant du menton les malades. Son attention revenant vers lui elle lui demanda « Et toi ? Je pense qu’il va falloir que tu te reposes un minimum Axel » et ce n’était pas un conseil à la légère. Surtout avec cet épidémie.

Spoiler:

Lun 22 Jan 2018 - 11:23

Inter MJ
Hochant la tête aux mots d'Ashley concernant le fait que Hope aurait également pu être à la place de Victoria, Valeria pince les lèvres en affichant un air grave, entortillant nerveusement ses doigts, d'autant plus nerveuse maintenant qu'elle n'a plus d'arme pour se défendre et protéger son fils. Une mère qui a peur pour son enfant peut en effet être réellement imprévisible mais aux propos d'Ashley quant à sa sortie en pleine nuit, elle baisse la tête. "Je... je comprends tout à fait, je n'aurai pas dû sortir seule. J'avais simplement besoin de..." Marquant un court silence, elle soupire avant de relever son regard vers les trois femmes suspicieuses en face d'elle, déglutissant difficilement. "J'avais simplement besoin d'aller au petit coin et je ne me voyais pas déranger tout le monde pour si peu..." Une nouvelle fois, elle baisse la tête, honteuse et inquiète avant de souffler : "Je suis désolée, j'aurai dû prévenir quelqu'un."

Et on remercie Caleb qui a obtenu le 3ème 6 au dé :

Walter a l’air particulièrement nerveux depuis l’annonce des meurtres. Ses yeux sont larmoyants, il sursaute dès qu’on lui adresse la parole et évite la compagnie. Le gentil papi fidèle à Evergreen depuis ses premières heures n’est plus que l’ombre de lui-même…

Lun 22 Jan 2018 - 11:33

Si Caleb était diablement inquiet par ce qui était en train de se passer. Il était content de se détendre un peu dans cette pièce. Il était bien content de pouvoir parler d'un sujet plus calme que ce qui était en train de se passer dehors. Il soupirait en entendant la remarque de sa femme. Par moment il avait tendance à oublier son amour pour la lecture, mais elle était en train d'écrire un livre alors qu'ils avaient pour projet de fonder une famille. Tout ça lui paraissait si loin à présent. Il avait le regard vide alors qu'il écoutait ce qui se disait. Non pas qu’il se sentait de trop dans la conversation, simplement qu’il était un peu ailleurs.

- Je lisais des choses plus classiques par le passé.

Il s’était contenté de quelques mots sur la question avant d’étouffer une nouvelle quinte de toux, il n’allait définitivement pas bien, mais son état était loin d’être critique pour l’instant. Il entendit la porte s’ouvrir et il sursauta presque pour le coup. Il avait fait tomber ses défenses, il n’avait pas honte de se l’avouer. Il n’ajouta rien quand il remarqua Axel rentrer. Il lui offrit un signe de tête et c’était à peu près tout. Il fit de son mieux pour ne pas se renfermer sur lui-même, il n’aimait pas le fait de voir des gens en plus dans cette pièce, mais il n’allait pas vraiment s’en plaindre, ce ne serait peut-être pas lui la victime du tueur ainsi. C’était une pensée égoïste de sa part, mais il avait toujours été ainsi. Il fut surpris de voir l’homme rejoindre la conversation concernant les livres.

- Tu devrais en profiter.

Il offrait à sa femme un regard plein d'amour, si elle envie de lire à nouveau, il aurait été bête de ne pas en profiter. Il comprenait un peu ce qu’elle pouvait ressentir. Dans le fond, il donnerait beaucoup pour retrouver certains aspects de son ancienne vie, mais c’était si loin. Il sursauta à nouveau quand la porte s’ouvrit à nouveau, il remarqua sans difficulté Caroline, mais lorsque son regard se posa sur elle, il se ferma pour de bon, se recroquevillant un peu sur lui-même. Ce n’était pas une attitude qui lui ressemblait beaucoup, il avait l’habitude d’être digne d’un coq de basse-cour, le chef parmi les poules, mais il n’avait plus la force de faire le beau. Il était malade, fatigué et il n’avait qu’une envie, se faire oublier. Son regard se résigna sur ses genoux qui était replié devant lui, il n’avait pas envie de mourir, il n’avait pas envie d’être assimilé coupable parce que c’était le dernier arrivé.

Spoiler:

Lun 22 Jan 2018 - 12:46

Enfin, une petite touche de bonheur dans cet environnement digne d'un film d'horreur ! Dès lors que l'on parlait de lecture, tout semblait aller mieux pour Ludwig qui, à la première question de Caleb, retourna le bouquin dans ses mains et l'ouvrit au hasard.

- Le titre n'est pas marqué … Mais je crois reconnaître 'le Vieux qui lisait des romans d'amour' de Luis Sepulveda.

Axel, finalement, rejoignit le petit groupe d'exilé et prit part à la conversation. Un brin requinqué, Ludwig lui adressa un vague sourire joyeux, coupé par une nouvelle quinte de toux. Il remonta un peu plus son écharpe sur sa bouche et tourna ensuite le fauteuil du bureau pour faire face à ses compagnons. Il s'y installa en grimaçant. Les courbatures, il n'aimait déjà pas ça quand il faisait du sport, alors, quand il était malade, c'était pire encore.
Il jeta un regard à Caroline qui venait de faire son entrée avant de baisser les yeux, se sentant stupidement honteux. Lui qui lui avait dit et redit qu'il ne risquait rien à côtoyer les malades et qu'il résisterait, se retrouvait bien ridicule à être ainsi au bout de sa vie. Il grimaça un peu et referma ses bras autour de ses côtes qui le lançaient à chaque fois qu'il toussait.

Ses prunelles glissèrent sur la silhouette de Caleb, qui s'était vaguement recroquevillée à l'arrivée de Caroline. Apparemment, tout le monde ici était mal. Et il ne faisait aucun doute que la conjointe de Jeff culpabilisera dans les jours à venir si Caleb se retrouve vraiment innocenté.

- Qu'est-ce qui … qu'est-ce qui est prévu, pour vous, aujourd'hui ? Se risqua-t-il à lui demander.

Cette histoire de meurtres était irréelle. Et il avait beau ne pas réussir à y croire, ça ne la faisait pas disparaître pour autant.

*Tir*
Arme de poing
Arme de tir
Fusil
Arme lourde

*Physique*
Force
Endurance
Natation
Escalade
Réflexe
Lancer
Bonus combat

*Habileté*
Dextérité
Agilité
Vitesse
Discrétion
Conduite

*Spécifique*
Stratégie
Médecine
Pistage
Bricolage
Organisme

*Psychologique*
Perception
Pragmatisme
Intuition
Persuasion
Contenance
Menace