AccueilStronger than ever...
Dim 13 Aoû 2017 - 18:19
« J’ai besoin de ton aide… » London se tourna doucement vers la blonde derrière elle. L’entrepot était grand, elles s’étaient toutes les deux retranchées dans une petite salle où les employés se reposaient. La métisse papillonna des cils en s’approchant de la chirurgienne, essayant de comprendre où était le problème. A côté d’elles, Kendale était toujours dans les pommes, à dormir à poings fermés. Il avait perdu pas mal de sang, mais Emy devait d’abord retrouver des forces avant de s’occuper sérieusement de lui. « Tu sais coudre, n’est-ce pas ? » Demanda la blonde.
Tout d’un coup, un doute la prit. Etait-ce vraiment le moment de penser à rafistoler des fringues ? Venant s’installer en face de la femme de Kendale, elle serra timidement ses mains contre elle, pour être sûre que rien ne pourrait être mis dedans qu’elle ne voulait pas tenir. Et puis, timidement, elle souffla un « Oui ? » qui signa la fin de sa tranquillité.
La demi-heure suivante fut des plus éprouvante. Elle luttait du mieux qu’elle le pouvait pour ne pas vomir ou tourner de l’œil à son tour. Si elle avait dû s’habituer à bien des choses depuis l’apocalypse, elle espérait quand même que ça aurait une limite. Mais là, elle devait rafistoler la blessure d’Emy, qui lui semblait béante, vraiment. Si au final, la blonde n’avait eu besoin que de cinq points, à devoir encaisser dans la douleur, si ça n’avait pas été une partie de plaisir pour l’une comme pour l’autre, London avait eu l’impression de l’avoir charcuté à vif. Emy observa son œuvre, London sentit le sang quitter son visage et son estomac se retourner.
« C’est super London, t’es douée. Je t’apprendrais d’autres choses si tu veux… » Suggéra-t-elle en levant enfin ses yeux bleus vers elle. « Tu vas bien ? »
Honnêtement ? Pas vraiment. La brunette tenta bien de se remettre de ses émotions, plongeant ses mains dans l’eau pour les nettoyer du sang qu’elle avait sur les doigts. Emy fronça les sourcils, avant de lui adresser un sourire un brin moqueur :
« J’suis… Un peu… » Admit-elle avant de lui faire un signe de la main, l’air de lui dire qu’elle se retenait tout simplement de vomir sur ses chaussures.
« Installe-toi, je vais te chercher un peu d’eau et du sucre… » Assura Emy avant de se redresser de sur le canapé de fortune qu’elles squattaient.
Elle s’éclipsa rapidement, et revint au bout de quelques minutes jusqu’à elle. London n’avait plus vraiment conscience du temps qui passait, de ce qu’il se déroulait autour d’elle. Elle était inquiète, soucieuse, effrayée aussi, de ce qui leur arriverait par la suite. Leur survie n’était plus du tout assurée, et celles de leurs amis non plus. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à tous les autres. Ses mains se serrèrent sous le choc, jusqu’à ce que la blonde ne lui tendent une bouteille et un sachet de sucre.
« Merci Emy… » Souffla-t-elle.
Son amie lui posa une main rassurante sur l’épaule, avant de retourner à d’autres occupations. Elle avait visiblement beaucoup à gérer avec son mari. London but une gorgée d’eau, et sortit de la pièce pour leur laisser un petit peu d’intimité. Elle ne tenait pas à voir des choses horribles à base de Kendale souffrant et de sang giclant dans la pièce. Rien que d’y penser, elle eut comme un vertige, et hâta de rejoindre le bout de l’entrepot, ou son frère veillait à ce que personne ne les découvre :
« Trey ? » L’appela-t-elle en s’approchant, pressant même le pas : « Kendale est toujours dans les vapes, mais Emy, ça a l’air d’aller. » Lui expliqua-t-elle avant de se poser à côté de lui.
Elle jeta un coup d’œil à l’extérieur aussi, une ride inquiète barrait son front.
« On fait quoi maintenant ? » Souffla-t-elle à son aîné, avant de faire une moue ennuyée.
Tout d’un coup, un doute la prit. Etait-ce vraiment le moment de penser à rafistoler des fringues ? Venant s’installer en face de la femme de Kendale, elle serra timidement ses mains contre elle, pour être sûre que rien ne pourrait être mis dedans qu’elle ne voulait pas tenir. Et puis, timidement, elle souffla un « Oui ? » qui signa la fin de sa tranquillité.
La demi-heure suivante fut des plus éprouvante. Elle luttait du mieux qu’elle le pouvait pour ne pas vomir ou tourner de l’œil à son tour. Si elle avait dû s’habituer à bien des choses depuis l’apocalypse, elle espérait quand même que ça aurait une limite. Mais là, elle devait rafistoler la blessure d’Emy, qui lui semblait béante, vraiment. Si au final, la blonde n’avait eu besoin que de cinq points, à devoir encaisser dans la douleur, si ça n’avait pas été une partie de plaisir pour l’une comme pour l’autre, London avait eu l’impression de l’avoir charcuté à vif. Emy observa son œuvre, London sentit le sang quitter son visage et son estomac se retourner.
« C’est super London, t’es douée. Je t’apprendrais d’autres choses si tu veux… » Suggéra-t-elle en levant enfin ses yeux bleus vers elle. « Tu vas bien ? »
Honnêtement ? Pas vraiment. La brunette tenta bien de se remettre de ses émotions, plongeant ses mains dans l’eau pour les nettoyer du sang qu’elle avait sur les doigts. Emy fronça les sourcils, avant de lui adresser un sourire un brin moqueur :
« J’suis… Un peu… » Admit-elle avant de lui faire un signe de la main, l’air de lui dire qu’elle se retenait tout simplement de vomir sur ses chaussures.
« Installe-toi, je vais te chercher un peu d’eau et du sucre… » Assura Emy avant de se redresser de sur le canapé de fortune qu’elles squattaient.
Elle s’éclipsa rapidement, et revint au bout de quelques minutes jusqu’à elle. London n’avait plus vraiment conscience du temps qui passait, de ce qu’il se déroulait autour d’elle. Elle était inquiète, soucieuse, effrayée aussi, de ce qui leur arriverait par la suite. Leur survie n’était plus du tout assurée, et celles de leurs amis non plus. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à tous les autres. Ses mains se serrèrent sous le choc, jusqu’à ce que la blonde ne lui tendent une bouteille et un sachet de sucre.
« Merci Emy… » Souffla-t-elle.
Son amie lui posa une main rassurante sur l’épaule, avant de retourner à d’autres occupations. Elle avait visiblement beaucoup à gérer avec son mari. London but une gorgée d’eau, et sortit de la pièce pour leur laisser un petit peu d’intimité. Elle ne tenait pas à voir des choses horribles à base de Kendale souffrant et de sang giclant dans la pièce. Rien que d’y penser, elle eut comme un vertige, et hâta de rejoindre le bout de l’entrepot, ou son frère veillait à ce que personne ne les découvre :
« Trey ? » L’appela-t-elle en s’approchant, pressant même le pas : « Kendale est toujours dans les vapes, mais Emy, ça a l’air d’aller. » Lui expliqua-t-elle avant de se poser à côté de lui.
Elle jeta un coup d’œil à l’extérieur aussi, une ride inquiète barrait son front.
« On fait quoi maintenant ? » Souffla-t-elle à son aîné, avant de faire une moue ennuyée.
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
The Exiles | Bras Droit
Administratrice
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Stronger than ever...
Mar 22 Aoû 2017 - 20:54
On avait quand même vécu un sacré bordel... Un semblant de diplomatie qui nous avait mené droit vers la fin d'une histoire. Ils, les enculés qui nous avaient frappé, venaient de raturer le livre de l'histoire d'Emerald Freedom pour y écrire un « The End » avec une plume dégueulasse, dégoulinante et sans saveur, trempée dans l'encre pourpre du sang des morts. Alors quoi ? On devenait sans abris, on errait à quatre dans une voiture à moitié déglinguée et on croisait les doigts tout les jours pour trouver de la bouffe et pour pas tomber sur un tas de merde ? Nah. J'avais réussis à planquer la bagnole en la poussant comme je pouvais derrière un conteneur, sortis les quelques affaires du coffre et j'avais fait le tour du bâtiment pour nous assurer une tranquillité partielle. Le port était calme et le son de l'eau avait quelque chose d'agréable malgré tout.
Avant bras plaqué contre la taule du hangar, j'observais l'extérieur au travers d'une vitre en plastique bien pourrie en fumant mon cerveau avec toutes les idées que j'avais. Donne moi un crayon et du papier et je te sortais un EP en quatre heures avec tout ça. Mais à l'heure actuelle, personne n'avait besoin d'un EP et de toute façon, je n'avais aucune prod pour poser dessus. Je fermais les yeux un moment et me frottais le visage avec mes mains, soupirant comme jamais. Je n'imaginais pas rester à Seattle, sans les protections du lycée, c'était difficile. Et puis la bouffe était forcément limitée en ville. Les conserves avaient le luxe d'être bouffable n'importe quand, mais elles n'existaient pas en quantité illimité. Faire pousser des conneries en ville c'était un pari risqué, la flotte, les infectés, les pillards... Trop de variables inconnues, instables et dangereuses. Si encore j'étais seul ou juste avec London, mais à quatre, il nous faudrait l'aide du Diable pour réussir. J'aurais pu demander l'aide de Dieu, d'un dieu, n'importe lequel, mais vu notre monde, j'imagine bien que les rats ont quitté le navire depuis un moment.
On avait plus personne au dessus, on avait plus personne en qui croire, en qui espérer. On avait plus que nous et c'était largement suffisant. Plus personne derrière se cacher quand on fait des trucs dégueu, plus personne sur qui crier quand il nous arrive une merde, plus personne en qui croire pour avoir des jours meilleurs. Nous et juste nous, il fallait s'en remettre au pire truc de notre monde, nous. C'était presque étrange, les fous diront que Dieu test notre foi, que tout ceci n'est qu'une épreuve parmi tant d'autre. Ferme ta gueule. Demande à ton Dieu de planter ton couteau dans la tête de la petite fille de huit an qui cherche à te bouffer le mollet que je me marre. Reniflant sur ses pensées, j'entendis London m'appeler derrière et je croisais les bras, reprenant un énervé mais confiant. Même si j'avais des gros doutes sur notre futur, elle ne devait pas le voir, elle devait avoir confiance en moi, je devais lui apporter du confort et de l'espoir, aucune place pour le doute dans sa tête.
Ici.
On faisait quoi ? Bonne question, pas grand chose pour l'instant, il fallait attendre que le gros reprenne son souffle...
On reprend notre souffle et on sort d'ici.
Je tournais mon visage vers elle avec un petit sourire fier aux lèvres avant de passer mon bras autour d'elle.
T'as appris où à conduire toi ? T'aurais dû le dire que tu conduisais comme ça, je t'aurais embaucher comme chauffeur personnel hein !
Je riais un petit peu, histoire de lui changer les idées, elle en avait besoin vu sa tronche.
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Re: Stronger than ever...
Jeu 24 Aoû 2017 - 8:33
« Ouais… c'est juste que… » elle s'interrompit.
Trey semblait si sérieux. London avait l'impression que ça faisait des mois qu'elle ne l'avait pas vu aussi concentré, aussi intense. Comme dans les moments ou il s'apprêtait a écrire, comme si sa vie en dépendait. Elle força un sourire, répondant au sien. Elle voyait très bien ce qu'il était en train de faire. Lui éviter du souci, prendre tout ça avec légèreté alors qu'il arrivait a peine a faire disparaître la ride inquiète sur son front. Elle avait conscience qu'ils partaient pour des temps compliqués mais elle lui était reconnaissante de l'épargner. De lui faire croire qu'il y avait encore une manière d'en rire, même si tout était encore frais.
Trop frais. Forcer l'humour alors qu'elle se rongeait les sangs pour les gens qu'elle connaissait, ça n'avait rien d'un exercice simple. Mais ça… c'était son problème. Elle voulait être sur le même ton que lui, pour qu'il sache que ses efforts n'étaient pas vains. Sa main vint se poser sur le poignet de son grand frère pour mieux le tenir. Au moins, il était toujours vivant. Elle ne l'avait pas perdu. Il était avec elle.
« Tu sais comme j'ai adoré les Fast and Furious ! » plaisanta la jeune femme avec un sourire amusé.
Chose qui n'était pas tout a fait vrai. Elle avait trouvé les premiers opus totalement beaufs jusqu'à ce qu'un ami la traîne voir le dernier sorti. Elle s'était étonnement amusée ce soir-là parce que les producteurs semblaient n'en avoir plus rien a faire de la cohérence et du scénario. Si elle n'était pas une grande fan de cinéma de son vivant, lui d'être aussi spécialisée que beaucoup de ses connaissances qui voulaient se la jouer lors des soirées en citant des films français d'un ennui mortel, elle avait vu ses classiques.
« J'ai mis en application toutes les scènes que j'avais encore en mémoire… d'ailleurs j'ai toujours eu l'espoir que tu sois casté pour le prochain. Tu as tellement la tête du job avec toutes les voitures qu'il y avait dans tes clips ! » ajouta London.
Ça aurait eu le mérite de la faire rire. Son frère avait un don pour jouer les gros durs. Elle le connaissait assez pour savoir que dans le fond, il n'était pas infaillible, même s'il voulait le prétendre. Le personnage qu'il montrait aux autres, ce type que beaucoup détestait, ça n'était pas son grand frère. Il avait juste besoin d'être connu et de marquer les esprits. De ne pas être oublié. Il ne se rendait peut être pas compte qu'il gagnait a être connu sans sa carapace.
Et qu'elle était sa toute première fan.
« Emy m'a fait la recoudre. Je me sens un peu l'âme du docteur Meredith Grey, là. » ajouta London en poursuivant sa métaphore.
Mais aussi vite qu'il était parti, l'inquiétude revint au galop. Au fond, il ne l'avait jamais vraiment laissé et ne le quitterait pas avant d'avoir trouvé un véritable abri. Combien de temps ça prendrait ? Et s'ils ne parvenaient jamais a rassembler les autres ? S'ils devaient rester tous les quatre ? Son cœur se tordit dans sa poitrine. Elle avait conscience du tempérament de Kendale comme celui de son grand frère. L’Incompatibilité d'humeur des deux hommes. Le fait qu'elle ne parviendrait pas toujours a éteindre les départs de feux. Qu'ils finiraient tous les deux. Et aussi qu'elle n'était pas le couteau le plus aiguisé du lot. Que Trey finirait seul si elle n'était plus là pour lui.
« Y'avait rien dehors ? Ils nous ont pas suivi ? » questionna-t-elle en venant se mordiller l'ongle du pouce nerveusement.
Les mauvaises habitudes ne se perdaient jamais. Déjà qu'elle n'avait pas une manucure parfaite, l'inquiétude viendrait forcément saper tous ses efforts en la matière. L’angoisse.
Trey semblait si sérieux. London avait l'impression que ça faisait des mois qu'elle ne l'avait pas vu aussi concentré, aussi intense. Comme dans les moments ou il s'apprêtait a écrire, comme si sa vie en dépendait. Elle força un sourire, répondant au sien. Elle voyait très bien ce qu'il était en train de faire. Lui éviter du souci, prendre tout ça avec légèreté alors qu'il arrivait a peine a faire disparaître la ride inquiète sur son front. Elle avait conscience qu'ils partaient pour des temps compliqués mais elle lui était reconnaissante de l'épargner. De lui faire croire qu'il y avait encore une manière d'en rire, même si tout était encore frais.
Trop frais. Forcer l'humour alors qu'elle se rongeait les sangs pour les gens qu'elle connaissait, ça n'avait rien d'un exercice simple. Mais ça… c'était son problème. Elle voulait être sur le même ton que lui, pour qu'il sache que ses efforts n'étaient pas vains. Sa main vint se poser sur le poignet de son grand frère pour mieux le tenir. Au moins, il était toujours vivant. Elle ne l'avait pas perdu. Il était avec elle.
« Tu sais comme j'ai adoré les Fast and Furious ! » plaisanta la jeune femme avec un sourire amusé.
Chose qui n'était pas tout a fait vrai. Elle avait trouvé les premiers opus totalement beaufs jusqu'à ce qu'un ami la traîne voir le dernier sorti. Elle s'était étonnement amusée ce soir-là parce que les producteurs semblaient n'en avoir plus rien a faire de la cohérence et du scénario. Si elle n'était pas une grande fan de cinéma de son vivant, lui d'être aussi spécialisée que beaucoup de ses connaissances qui voulaient se la jouer lors des soirées en citant des films français d'un ennui mortel, elle avait vu ses classiques.
« J'ai mis en application toutes les scènes que j'avais encore en mémoire… d'ailleurs j'ai toujours eu l'espoir que tu sois casté pour le prochain. Tu as tellement la tête du job avec toutes les voitures qu'il y avait dans tes clips ! » ajouta London.
Ça aurait eu le mérite de la faire rire. Son frère avait un don pour jouer les gros durs. Elle le connaissait assez pour savoir que dans le fond, il n'était pas infaillible, même s'il voulait le prétendre. Le personnage qu'il montrait aux autres, ce type que beaucoup détestait, ça n'était pas son grand frère. Il avait juste besoin d'être connu et de marquer les esprits. De ne pas être oublié. Il ne se rendait peut être pas compte qu'il gagnait a être connu sans sa carapace.
Et qu'elle était sa toute première fan.
« Emy m'a fait la recoudre. Je me sens un peu l'âme du docteur Meredith Grey, là. » ajouta London en poursuivant sa métaphore.
Mais aussi vite qu'il était parti, l'inquiétude revint au galop. Au fond, il ne l'avait jamais vraiment laissé et ne le quitterait pas avant d'avoir trouvé un véritable abri. Combien de temps ça prendrait ? Et s'ils ne parvenaient jamais a rassembler les autres ? S'ils devaient rester tous les quatre ? Son cœur se tordit dans sa poitrine. Elle avait conscience du tempérament de Kendale comme celui de son grand frère. L’Incompatibilité d'humeur des deux hommes. Le fait qu'elle ne parviendrait pas toujours a éteindre les départs de feux. Qu'ils finiraient tous les deux. Et aussi qu'elle n'était pas le couteau le plus aiguisé du lot. Que Trey finirait seul si elle n'était plus là pour lui.
« Y'avait rien dehors ? Ils nous ont pas suivi ? » questionna-t-elle en venant se mordiller l'ongle du pouce nerveusement.
Les mauvaises habitudes ne se perdaient jamais. Déjà qu'elle n'avait pas une manucure parfaite, l'inquiétude viendrait forcément saper tous ses efforts en la matière. L’angoisse.
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
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