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Foutu trou. [Megan]

Mer 14 Juin 2017 - 23:06


Un peu de vert, pour s'aérer un peu la tête de tout ce bitume poussiéreux. On dit qu'il n'y a plus à manger. Il en a croisé certains qui perdaient la raison entre autre parce que la nourriture n'existait plus, mais il n'en est rien. De tout temps, on a survécu sans avoir besoin de grandes surfaces, mais l'américain est tellement habitué à survivre uniquement avec facilité, dépenser son argent, trouver tout ce dont il a besoin dans des magasins en tout genre, que quand tout se casse la gueule, on ne sait plus comment faire... C'est tellement grave d'en arriver là... C'est là qu'Yslen se remerciait de venir d'une famille pauvre qui se démerdait bien souvent pour trouver de quoi compenser son alimentation dans la nature, en dehors de Seattle. Il avait mis une grosse journée à atteindre la vraie nature, en mode discrétion, à contourner les obstacles infectés par quelques nuisibles. En un an, il en avait fait des allers retour, entre Seattle et les zones moins citadines, avec l'aisance de dormir dans les arbres, comme avant quand il s'attachait aux poutres méttaliques des chantiers d'immeubles pour les souder. Avec le temps, il avait appris à ne pas bouger, sangler à l'abri des rôdeurs. Il avait été bien emmerdé quand deux trois attendaient affamés en bas de l'arbre, mais s'en était toujours sorti. Merci les manches renforcés et la violence de l'adrénaline.

Depuis deux trois heures, il avait réussi à gagner le couvert des arbres, abrité dans une forêt un peu plus épaisse, loin de la chaleur de ce mois de juin qui ne faisait que ce qu'il voulait, un peu comme le reste en fait. Rester protéger quand le chaud refaisait son apparition pouvait être insupportable, il fallait faire le choix entre suer comme un porc ou crever contaminé par une mauvaise rencontre. Parfois le regret de pas pouvoir se balader torse poil, de pouvoir se rafraichir, était bien là. Encore plus que celle de se laver entièrement sans se retrouver sans défense ou se faire voler ce qu'il avait. Et quand on est seul, on ne peut pas se permettre de faire ce que font ceux d'un groupe, comme dormir pendant que les autres montent la garde. On est une proie H24. C'était une des choses qui le faisait douter de son choix, mais il n'arrivait toujours pas à se faire à l'idée de rejoindre un groupe. Il préférait en chier que de se soumettre à un type quelconque en mal d'autorité, qui déciderait de quand il boufferait, quand il dormirait, quand il pisserait. Tout privilège doit se payer le prix fort et la liberté était de loin l'un des plus chers. Il avait appris à relativiser, même si parfois certaines choses le gonflaient. D'un naturel calme et furtif, en dépit de sa stature qui frôlait le mètre quatre vingt dix, il avait appris à n'être qu'une ombre, le sac de son dos chargé uniquement de ce qu'il fallait. Ce sont les écureuils qui font les provisions pour des mois, lui, il ne gardait que des rations de secours, et bouffait sur le moment ce qu'il trouvait. Il avait des jours avec et des jours sans. L'hiver était plus généreux en ville, mais les beaux jours arrivaient et il allait recommencer son entre deux. Ça allait le remplumer un peu. Yslen avançait sans se poser de questions, tranquillement, observant autant autour que dans les arbres, pour en déceler les espèces qui pouvaient lui apporter quelque chose. Sauf qu'on ne peut avoir la tête dans les cimes et derrière son cul. Et un bruit l'arrête. Il glisse lentement sa main dans son dos pour en ôter la batte cloutée en aluminium.

Il se retourne. Devant lui, une espèce de gros machin baraqué à la nuque brisée, la tête penchant sur le coté, qui a toujours l'apparence humaine, boite lentement lui. Il l'a clairement vu... putain, y'a un sacré morceau. Yslen avale sa salive et souffle en mode: ils font pas le modèle en dessous? Non sérieux, il est trop gros celui là. Il va devoir feinter, comme le petit renard devant un ours... ok, hum. Réfléchir? Non pas le temps, à peine armé que le machin est sur lui. Il l'évite entre les grondements et quelques troncs d'arbres, rapide et lui écrase sa batte de toutes ses forces derrière le crâne, mais ça ne suffit pas. On se demande à ce moment là qui grogne le plus. Yslen rage et repart à la charge, commençant à l'avoir. Les gros, c'est toujours la merde.

"Allez... crêve putain!" qu'il échappe avant de lui asséner le coup fatal, il ne sait plus le nombre, mais il se félicite de s'être protégé. Seuls ses yeux lui permettent de voir ce qu'il fait, le reste n'est pas visible tout de bleu et noir vêtu. C'est quand il voit le gros lourdaud s'écraser par terre, sans être sûr qu'il est mort, que son talon se prend dans une racine, et qu'il tombe en arrière. Il se retient à un tronc, mais son gant dérape. "Merde!" Et c'était peu dire. Il se sent tomber plus bas que le sol. Quoi? Quoi! C'est quoi ce bordel! D'instinct, il se rattrape à ce qu'il peut, freinant sa chute, mais fini cinq mètres plus bas, les pieds dans une vase crade et poisseuse. L'odeur qui en émane lui donne la gerbe. Ça pue la charogne fermentée... c'est dégueulasse... Lui qui est daltonien ne percute qu'en collant son dos à la terre humide de la paroi du trou dans lequel il est tombé, qu'il patoge dans vingt centimètres de morceaux d'animaux et de corps qui pourrissent. Il ne veut même pas savoir de quoi il s'agit, si ce sont des animaux ou s'il s'agit d'une fosse sauvage pour reste de nuisible, mais ça pue, ça colle et il remercie dieu de n'avoir aucune plaie jusqu'à mi mollet. Plus haut, il voit une des jambes du machin qu'il a buté, qui ne bouge plus. Bon, au moins, y'a plus rien qui veut le bouffer... Sauf qu'il est au milieu de nulle part et que personne ne doit venir ici, ou bien un paumé tous les... deux mois? Super, il a de quoi crevé bien vingt fois en somme.

C'est la merde... la grosse. Une boule se loge dans son abdomen, il se maudit et pose sa tête en arrière contre le mur de terre, et ferme les yeux. Ok... zen. On ne panique pas, on n'use pas son énergie et on prie pour qu'il pleuve beaucoup, mais vraiment beaucoup, ou qu'on vienne jeter d'autres nuisibles ici, pour pouvoir sortir. Avec un peu de bol, ce ne seront pas des cons qui lui colleront une balle dans la tête pour le fun...Il déteste cette putain de réalité. Pour sûr qu'il la déteste là tout de suite. Il rage, frappe le mur de la main et réfléchit. S'il gueule et appelle de l'aide ça fait quoi? A part perdre toute virilité ou fierté? Il risquerait d'ameuter d'autres nuisibles, qui comme des cons tomberaient dedans pour le bouffer, il les tuerait en s'acharnant dessus et en espérant ne pas être contaminer, et les empilerait un à un pour remonter. C'est pas le pire ça? C'est même pas si mal, si on compte que si personne ne vient, il crêve aussi. Et dans le meilleur des cas, il attire quelqu'un. De toute façon, ça peut pas être pire que d'être ici. Allons-y pour la perte de fierté alors. Yslen regarde en hauteur, baisse un peu son col roulé de son nez, le visage en partie dissimulé sous sa casquette et crie aussi fort qu'il peut: "Hey! Y'a quelqu'un? Oh! Par ici!" Il continue pendant cinq minutes puis s'arrête. Ça sert à rien de le faire constamment. Les gens n’appairassent pas comme ça dans les coins.

Une heure après, il regueule, mais c'est un grognement qu'il entend. Ah. Mauvaise pioche. Un nuisible femelle apparait, perd l'équilibre après l'avoir pseudo-regardé, et finit avec lui dans la poisse. Woh! Il se protège direct avant qu'elle s'éclate la tête la première dans la bouillie puante, et lui fracasse la batte dans la face, la faisant voler en éclat sur la paroi opposée. Non sérieux, il va gerber à force. Il souffle, pour faire partir cette envie de vomir qui s'accumule, et lève la tête pour respirer au max le bonne air et pas celui qui croupit dans le premier mètre du bourbier. "Hey !!! Y'a quelqu'un!! Sans déconner, j'ai besoin d'aide!!! Hey! "  Il rappelle une autre fois une minute après, puis une autre après... puis arrête, reprenant son souffle et se calmant... Être patient. Il l'a jamais fait celle-là, en un an, tomber comme un con dans une pathétique fosse. Voyons le bon coté des choses, elle était presque vide. Il n'avait pas été affecté. Un dernier cri et il ne dit plus rien, de nouveau appuyé contre la paroi à pensant à ses petites sœurs. Peut-être qu'il méritait son sort. Ah les voilà de retour les mauvaises pensées due à la solitude et l'impuissance de ce qui s'était passé. Non allez, tu sors tes couilles et tu trouves une solution. Super remotivation. Un mars ou un twix aussi ce serait pas du luxe. Y'a pas un super écureuil dans les coins, genre avec une corde magique?
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Re: Foutu trou. [Megan]

Jeu 15 Juin 2017 - 16:25



Foutu trou
Ft Yslen
Le soleil cognait depuis quelques jours déjà, ce qui n'arrangeait pas les choses du côté des plantes jalousement conservées sous les verrières de la serre. Arroser, alors que la température se faisait plus franche au fil de la journée, ne servait à rien. Tout ce qu'ils pouvaient faire, était d'attendre que l'astre d'or tire sa révérence pour recouvrir la terre d'une atmosphère plus fraîche, ainsi l'eau qu'ils versaient sur les plants était préservée durant la nuit et ne brûlait guère les végétaux dont Meg prenait soin. Les hommes de Northern avaient continué leur office sur les barils pour récupérer l'eau de pluie, ce n'était pas encore tout à fait au point mais Rain avait toute confiance en eux, tout comme elle avait aveuglement confiance à chaque membre de sa nouvelle famille. Bientôt, ils seraient plus nombreux, en témoignerait le ventre rond qu'afficherait Sandra durant les mois qui suivraient, cette idée lui arracha un sourire alors qu'elle enfilait une veste de cuir sur son débardeur blanc puis glissait son précieux canif dans l'une des boots qu'elle avait bien lacé. Cette lame lui servirait pour cueillir les boutures dont elle aurait besoin sans endommager le reste de la flore recherchée. Quant à son petit piolet, puis son 9mm, le premier rejoignit sa ceinture puis l'autre, l'endroit entre sa peau et le passant de son jeans contre ses reins. Elle allait sortir seule pour l'une des premières depuis que le camp l'avait adopté. Il le fallait de toute manière, après tout la jeune fille devait se faire à l'idée qu'elle était capable de se défendre et qu'il suffisait d'une seule et unique personne pour parcourir les alentours sans trop s'éloigner. Personne ne devait lui tenir la main, elle était grande, majeur et vaccinée, comme l'aurait dit son père jadis -du moins pour le deuxième point, depuis que le monde s'était cassé la gueule ce n'était plus vraiment le cas-, et pouvait donc vaquer seule aux occupations dont l'avait chargé Dwight.

Prête à partir, elle fit le tour des âmes agréables de la ferme pour leur préciser qu'elle filait cueillir de nouveaux spécimens pour la serre. Ce n'était pas parce qu'elle partait seule en mission qu'il ne fallait pas au minimum prévenir de son absence ! Chose faite, et en un dernier signe à Sandra qui s'occupait des jumeaux de Nat', Megan enjamba les hautes herbes des champs pour s'éloigner vers les bois où elle espérait trouver son bonheur. Son cœur battait plus vite que d'ordinaire, sans nul doute l’appréhension que d'évoluer seule après des jours, voir des semaines, à avoir retrouvé le confort d'un toit et une chaleur humaine familiale comme elle n'imaginait plus en ressentir depuis la disparition de son père. Ce n'était plus aussi évident qu'autrefois pour elle, plus aussi instinctif que lorsqu'elle avait erré seule durant plus de six mois avant d'atteindre Seattle, cependant se méfiance était toujours de mise. Il y aurait toujours des rôdeurs, toujours des bruits suspects autour d'elle et elle savait parfaitement qu'elle ne pouvait plus se balader sur les sentiers d'épines de pins sans risquer quoi que ce fut. Sereine en partie, à l'affût malgré tout, la jeune fille resserra la bandoulier de sa besace et se figea à peine eut-elle fait quelques mètres entre les troncs. Simple vérification avant de continuer, Meg jeta un œil par dessus son épaule puis avala une longue bouffée d'oxygène afin de faire cesser le tremblement dont étaient éprises ses paumes. Ce n'était pourtant que quelques mètres, d'ailleurs, elle voyait encore les contours de la ferme d'où elle était, la décision devait donc être prise dès maintenant. Soit continuer et faire ce qu'elle avait décidé en se levant le matin même, à savoir trouver de quoi remplir les baquets de terre à sa disposition, soit rebrousser chemin et retenter l'expérience solitaire dans les jours à venir. Les yeux clos une seconde, la jeune métisse souffla puis rouvrit les paupières en scrutant les troncs et feuillages contre lesquels le soleil jouaient.

- Allez, tu peux l'faire.... S'encouragea-t-elle avec aplomb. tu l'as bien fait durant des mois et tu t'en es plutôt bien sortie.

Ses murmures l'invitèrent à faire un pas, puis deux, puis trois et quatre, jusqu'à ce que dans son dos, le logement chaleureux l'ayant accueilli le mois précédent, ne fusse plus qu'un point sombre dans le paysage. Au grès de la « balade », Megan tempéra les battements plus vifs de son cœur, préférant reporter toute cette énergie vers ses tympans qu'elle savait être son meilleur atout ici bas. Il valait mieux prévenir que guérir, entendre avant de se retrouver face à un rôdeur était toujours mieux, mieux que d'avoir à crever de trouille quant à l'idée d'affronter l'un d'eux et se risquer à une possible morsure ou griffure. Jusqu'ici, elle les évita avec soin, préférant les parties plus ombragées des bois, usant parfois de petit stratagèmes afin de les envoyer plus loin d'elle et ainsi dégager le chemin qu'elle savait être son unique guide pour un retour sans embûche vers les siens.

Au bout de quelques minutes, une clairière s'offrit à elle. Le genre d'endroit qui autrefois n'aurait peut-être plus émerveillé personne mais qui, depuis que l'existence était devenue plus rude et dangereuse, pourrait sans doute faire scintiller quelques paires de prunelles attentives. Devant elle différentes corolles tapissaient l'herbe verte, quelques insectes s'y délectaient, y papillonnaient avec insouciance. Un sourire de coin étira ses lèvres puis, en un dernier coup d’œil aux alentours, la jeune fille ôta le canif de sa bottine pour s'approcher des plants naturels. Différents parfums embaumaient les lieux, cet endroit intact où la main de l'homme n'avait rien ravagé, et ce fut en un étrange respect pour cette nature prospère et généreuse, que Rain entreprit ce pour quoi elle était venue. Ce moment aurait pu être parfait s'il n'y avait eu d'intrus capables de la faire se redresser d'une traite. Des morts approchaient, quatre pour être exact, du moins elle n'en comptait pas plus, et là où l'adrénaline et le stress parcourraient ses veines à vive allure à la simple idée d'imaginer qu'ils l'avaient vu, l'intrigue l'emporta davantage en quelques froncements de sourcils quand elle les vit s'éloigner à l'opposée de sa position.

Une brise de soulagement souffla sur son cœur, un soupir chevrotant fila sa trachée mais, malgré tout, le pic d'angoisse ne redescendit pas et, pour cause, elle entendit un écho dans la direction que rejoignaient ces décharnées putrides. Figée, la jeune fille replaça le canif à sa place et glissa les phalanges à l'arme blanche à sa ceinture jusqu'à sursauter lorsqu'une voix, bien humaine, retentit à en faire s'envoler une nuée de merles aux sommets des cimes qui l'entouraient. Elle aurait pu rentrer, après tout elle avait fait ce qu'elle devait faire, mais que faire si l'inconnu arrivait jusqu'à la ferme ? Il pouvait s'agir d'un groupe tout comme d'une personne isolée, mais avait-elle le temps de rejoindre les autres pour les prévenir du potentiel danger ? Pas vraiment en réalité, sans s'en être rendue compte, elle s'était enfoncée assez profondément dans les bois et, un coup d’œil vers l'endroit où se trouvait le soleil lui indiqua clairement qu'elle avait marché une bonne heure.

- Oh non, Soupira-t-elle d'un timbre soufflé et tremblant. C'était bien sa veine, elle qui craignait les rencontres humaines, bien plus que celles d'outre tombe, était servie. Elle n'avait pas le choix, il fallait qu'elle jette un œil avant de rebrousser chemin vers le clan, ainsi elle serait plus à même d'indiquer clairement leur nombre à Dwight et Nat' et ces derniers pourraient plus facilement les surprendre avant d'être surpris eux mêmes. fait chier. Reprit-elle, grimaçante, en dégrafant sèchement le piolet pour l'avoir bien en main. Ensuite, elle avança prudemment vers l'endroit qu'avaient rejoints les rôdeurs, elle pouvait les suivre à distance en prenant garde à ne faire craquer aucune branche. Meg avait vue sur leur dos, les quatre s'activaient vers un seul et même point puis, subitement, l'un d'eux disparut de son champs de vision. La jeune fille se statufia net, persuadée de ne pas avoir rêvé cet incident, mais quand un autre disparut à son tour à quelques mètres du premier, là... Elle arqua un sourcil en comprenant clairement ce qui venait de se produire. Un dénivelé, quoi d'autre sinon ? Reprenant donc son ascension avec prudence, les grognements se rapprochèrent à l'en faire dresser l'arme qu'elle planterait dans le premier crâne venu puis là, ses yeux s'écarquillèrent face à ce qu'ils trouvaient face à eux, tout comme sa main libre vint recouvrir ses voies respiratoires face à l'odeur immonde qui se dégageait de la zone. Une fosse, un trou conséquent, clairement fait par une pelle ou tout autre outil capable de creuser assez profondément, dans lequel batailla le zombi à peine eut-il capté sa présence. C'est quoi s'délire... ?

Voyant la griffe de la créature tenter d'atteindre l'une de ses jambes, Meg recula d'un pas en manquant de vomir son déjeuner. Ce monstre pataugeait dans une mélasse brunâtre et mal odorante et à chacun de ses gestes des relents putrides s'échappaient du creux autour duquel des nuées de mouches volaient. Écœurée, nauséeuse même, Rain recula après avoir comprit que cet abruti ne pourrait remonter que si on l'y aidait, quant au second qui s'était pété le groin, il ne fallait pas être sortie de St Cyr pour comprendre qu'il avait écopé du même sort. N'en restait plus que deux qu'elle constata avoir perdu de vue au point de mettre en alerte son palpitant et plus encore lorsque l'un d'eux espéra lui arracher la gorge en la surprenant. Ni une ni deux, Meg se décala suffisamment et lui colla la semelle de sa boots aux fesses. Bingo, il rejoignit son congénère en une gerbe de restes sanglants et pourrissants. Plus qu'un donc, et là, contre toute attente, à quelques mètres en avant, elle vit un morceau d'alu, du moins elle imaginait qu'il s'agissait de ça, surgir d'une autre fosse, le tout accompagné de feulements acharnés. Étrangement, un sourire fila ses traits, voilà donc où se trouvait celui qu'elle avait entendu hurler plus tôt et qui, encore une fois, s’époumonait à l'en faire claquer la langue dans sa bouche. Il allait en attirer plus ce dingue !

N'empêche qu'il pouvait être accompagné, tout comme l'impasse dans laquelle il se trouvait pouvait n'être qu'une stratégie pour attirer le premier naïf du coin... Divers scénario filèrent sa tête puis s'évanouirent à l'instant où elle remit l'endroit dans lequel elle se trouvait. Ils n'avaient jamais croisé quiconque de vivant ici, n'importe qui de sensé ne se serait jamais risqué à jouer avec sa vie s'il n'était pas certain de trouver une âme charitable pour le tirer de là... Meg approcha donc, la manche à son poignet contre son nez pour s'éviter de vomir quant à l'odeur, le piolet branlant contre sa cuisse, les yeux contre cette silhouette humaine prisonnière d'une marre de restes en putréfaction. Son cœur battait à tout rompre, tout comme il avait battu lorsque ce type avait failli lui arracher ce qu'elle n'était prête à lui offrir. L'homme face à elle était en vie et bien conscient de ce qui lui arrivait, tout comme il était parfaitement capable de se servir de son arme, celle qu'elle avait bien décrite précédemment, contre elle.

- Pas mal le petit stratagème. Lâcha-t-elle pour attirer son regard sur elle. Mais dangereux quand on s'trouve en pleine cambrousse. Elle pensait peut-être à tort, cependant toutes choses étaient à envisager, après tout elle ne le connaissait pas, il était donc un potentiel ennemi à ses yeux. Quand il s'adressa à elle, en se rapprochant du bord, Meg fit un pas en arrière pour ne lui offrir aucune opportunité de s'accrocher à ses chevilles. C'est vraiment pas d'chance... J'vais te filer un conseil. Hurler alors qu'on voit rien venir, qu'on sait pas ce qui rôde autour de nous, c'est pas très prudent.

Elle avait l'avantage et en jouait clairement, après tout elle ne devait guère lui montrer qu'en réalité, elle crevait de trouille à l'idée qu'il pusse sortir par ses propres moyens et lui sauter dessus. Quant aux fosses, elle devrait forcément en référer aux autres, après tout s'ils en étaient à l'origine ils le lui en auraient forcément parlé, par conséquent l'existence de ces creux, forgés par la main de l'Homme, n'étaient pas très rassurants et pouvaient faire penser qu'ils n'étaient peut-être pas le seul groupe sur des terres en apparence désertes.



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Re: Foutu trou. [Megan]

Sam 17 Juin 2017 - 22:22


Il commençait à se sentir mal. Pouvait-on vraiment tenir autant de temps ici que dans un trou sans émanations putrides? Il avait l'impression que cette merde lui imprégnait le nez... jusqu'au cerveau. Il secoua un peu la tête quand il entendit un autre grognement. Il se doutait que ça allait arriver. Et la solution d'empiler les restes de cadavres se montrait de plus en plus être la solution la plus exploitable et c'était ça le plus flippant... combien allait-il devoir en tuer pour monter jusque là haut? Et surtout allait-il y arriver avant d'être crever ou que la faim ne le foute chaos...? On peut croire qu'on peut tenir des jours debout mais c'est des conneries, on reste mortel. Et les muscles se fatiguent et encore plus quand on est dans un environnement nocif. Il retient une toux qui aurait pu tourner autrement, quand d'un coup le rodeur bascule à son tour dans le trou. Il inspire profondément, se conditionnant en mode "fracasse-tout", et se dit qu'il fut un temps, ça aurait pu être un nom de pokemon. Mais la technologie, les inovations, les jeux, tout ça c'était un peu Un mort. Alors il faisait le pokemon badass à lui tout seul voilà. On se moque pas, on se distrait comme on peut dans ces conditions là. D'autres auraient probablement pensé à leur mort, lui se changeait les idées au max. Il remonta au maximum son col roulé sur son visage et envoya sa batte de toute ses forces dans la face du rôdeur qui se pulvérisa dans les parois boueuses, d'où sortaient les racines. Il s'était parfois demander si les plantes étaient affectées par le sang de rôdeur ou pas? Les mutations génétiques tout ça. Et le film de l'épouvantail qui s'abreuve de sang humain et qui rampe sur le sol et sur les plafonds, comme une tas de racines immondes, la gueule s'ouvrant comme celle d'un python et les orbites vides, lui vint à l'esprit. Il regarda d'un oeil bizarre les racines qui touchaient son dos alors que le rôdeur s'engluait dans la vase dégueulasse sans plus de cérémonial. Des fois que les racines bougeraient seules, il les fixa un long moment sans bouger. Un second rôdeur vint à tomber dans le trou et l'éclaboussa, le sortant de ses pensées un peu insolites. Encore un? A la file indienne c'est ça? Ça lui allait, c'était mieux qu'un groupe entier qui tombe d'un coup. Ça l'occupait aussi, l'empêchant de s'endormir et de trop respirer les vapeurs putrides, même si au fond, il gaspillait son énergie plus vite. Il tape sur le rôdeur plusieurs fois, mais la créature ne veut pas lâcher et son buste se détache de ses jambes dans la boue, disparaissant alors qu'il se hisse sur ses bras. Ah non! Il déteste quand ils font ça putain! Ses crampons lui arrivent dans la gueule et son pied ne peut arrêter son élan. Il finit par l'enfoncer sous son coup et sent tous les os du crâne craquer sous ses crampons, lui enfonçant tout un frisson dans le dos. Il vire son pied direct et se recule, fixant l'endroit pour voir s'il se relève. Soudainement aussi méfiant de ce merdier gluant que des parois. Il arrivera pas à fermer l'oeil, pas ici, c'est mort. Il sent qu'il va gueuler aussi fort qu'il peut pendant longtemps, pour faire un gros tas, le plus vite possible. Il va pas tenir et cramer sa pile sinon. C'est dans ces moments là que la raison semble si fragile et qu'on se dit qu'être fou ça doit être pas mal, on doit percuter qu'on est foutu.

Et c'est quand on se dit que perdre la raison serait une issue plus louable qu'on voit le salut à sa porte. Il avait souhaité un écureuil magique, et faute d'être magique, il était assez ... mignon l'écureuil. Yslen se fige deux secondes, croyant halluciner. Strata... hein? Elle se fout de sa gueule? C'est un canular c'est ça? Juste après que deux nuisibles lui soient tombés dessus? Dangereux? Sans blague? Non sérieusement c'est tout ce qui traine dans les coins? Malpoli l'écureuil. Malpoli. Il soupire et secoue la tête, en mettant une main sur sa hanche, l'autre tenant la batte. Il en avait marre de se faire viser avec des flingues... mais marre... C'est quoi le problème, il a une tronche de meurtrier? Bon, c'est vrai que là tout de suite c'est pas trés crédible, mais il a pas de sang sur la tronche okay!

Il aurait beaucoup à lui dire, comme des "fais ta maline, vas y continue, j'aimerais bien t'y voir..." ou ce genre de railleries, parce qu'il est déjà énervé avec tous ces bestiaux qui tombent du ciel, mais il ne dit rien de grossier. Il n'aime pas les femmes depuis quelques temps. En fait, depuis que deux d'entre elles ont essayé de l'empoisonner ou de le tuer dans son sommeil en échange de sa sympathie et de sa protection possible. Des garces et voilà celle là qui le prend de haut dans tous les sens du terme. Elle ne doit pas avoir souvent l'occasion de dominer un homme de cette manière, donc il lui laisse le loisir de le faire.

"J'comptais justement les attirer, les buter et en faire un tas assez gros pour pouvoir sortir de ce merdier tu vois. Mais tu veux bien m'aider, je t'en serai super reconnaissant, parce que je pense que si je crève pas étouffer dans cette merde, c'est les asticots qui vont me bouffer."

Il se penche et en ramasse un peu sur un rebord de terre avec les gants et lui tend avec un sourire en coin, penchant un peu la tête.

"T'en veux pas? J'suis pas radin, je partage."

Il voulait montrer qu'il n'était pas non plus le crétin qu'on balance au fond d'un puits en espérant tendre une embuscade, celui qu'on peut abandonner si ça tourne mal et qu'on ne regrette pas. Ça le fatigue qu'on le prenne pour un potentiel criminel, mais il comprend, alors il patiente avec un dégré d'humour et de manière assez agréable, du moins autant que le permet cet endroit.

"Non? Tu sais pas ce que tu manques, parait que c'est plein de protéines...." Il marque une pause et regarde sa main, secouant un peu les doigts. "Moi non plus d'ailleurs...c'est juste... dégueulasse..." finit-il en se parlant à lui-même. Puis il regarde de nouveau vers le haut et tousse un peu de cet air nauséabond qu'il inhale depuis le début.
"J'ai aucune arme à feu sur moi, j'suis reglo ok, on se calme. Je me foutrais bien à poil pour te le prouver, mais d'un, l'environnement est pas trop adéquat à ça..." Il montre tout autour de lui. "...et en plus si je fais ça, tu vas me laisser pour de bon au fond du trou, en me traitant de pervers ou de taré, ou j'sais pas quoi d'autres alors.... Tu veux bien m'aider?" Il grimaça un peu, sincère dans ses propos, même s'il avait des doutes sur le fait qu'elle n'essaierait pas de le détrousser en le menaçant de son flingue ensuite. Pourquoi faut toujours qu'il se retrouve en défaut face aux femmes.
"Au pire, t'as qu'à accrocher une corde à un arbre et remonte tout seul."

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Re: Foutu trou. [Megan]

Dim 18 Juin 2017 - 9:11



Foutu trou
Ft Yslen
Aux premiers abords, il n'avait pas l'air hostile, du moins, c'est ce que son visage éprouvé par l'effort lui fit penser. Meg n'avait rien contre lui d'ailleurs, mais la méfiance étant bien ancrée en elle, la jeune fille ne pouvait se laissait berner par de simples traits où de bonnes paroles. Autrefois on lui avait aussi certifié qu'elle n'avait rien à craindre, on lui avait souri pour l'amadouer et lui faire croire que tout ce passerait bien, en revanche la finalité de cette expérience au sein d'un groupe ne s'était pas déroulée aussi parfaitement que ce que pouvaient laisser penser les paroles servies à son intégration. Un instant, tandis que le visage d'un enfoiré de première revenait inonder sa mémoire, elle secoua rapidement la tête pour revenir à l'instant T. Ce n'était pas Blayne face à elle, ni aucun des sbires qu'il comptait à ses flancs lorsqu'elle avait côtoyé ce dernier, non... Ce n'était qu'un jeune homme n'ayant guère eu de chance au point de finir par choir dans une fosse où se mêlaient restes de carcasses et de rôdeurs, peut-être même -après tout elle n'en savait rien et n'en saurait sans doute jamais rien- ce qui restait d'Êtres Humains n'ayant guère été infectés. Cette idée l'invita à ravaler sa salive et à analyser ce que le « prisonnier » venait de lui dire. Il comptait s'échapper grâce aux morts vivants, en faire un petit monticule pour espérer sortir du piège dans lequel il était tombé. Un sourire quasi invisible se figea donc à la commissure de ses lèvres. C'était ingénieux, elle même n'y aurait jamais pensé, ou si... mais elle n'aurait très certainement pas eut le courage de mettre un tel plan à exécution, si elle n'était pas morte de peur avant d'ailleurs.

Toujours à l'étage et menant la danse, du moins elle tentait de le faire et de ne pas se laisser amadouer par les quelques plaisanteries qu'il lâchait pour désamorcer la situation, Megan ne parlait plus et préférait l'écouter d'une oreille attentive et ce jusqu'à manquer de vomir lorsque, sans prévenir, le jeune homme lui tendit une pleine paume de vers et autres lombrics couverts de la mélasse dans laquelle il faisait trempette. Sa grimace suffit à lui offrir la réponse qu'il n'attendait peut-être pas. Sur son nez et sa bouche, la métisse retenait la manche de sa veste afin de ne pas rendre ce qu'elle avait avalé le matin avant de partir en balade. Lui même n'était pas convaincu par les salades amusantes qu'il lui sortait, tant qu'il termina par secouer les doigts afin de relâcher les petites bêtes gluantes ne demandant qu'à se repaître de ce qui flottait dans ce bassin nauséabond. En réalité il ne désirait rien d'autre que son aide, juste un coup de main pour quitter la fosse et de nouveau respirer à l'air libre, bien que l'atmosphère, dans le coin où quelques autres trous avaient été creusés, ne fut pas vraiment respirable. En un sens, sans même qu'il en fut conscient, il parvenait à la toucher. Megan n'avait jamais été une carne, jamais celle qui profitait de la détresse des autres pour arriver à ses fins, au contraire, elle était bien plus capable de tendre la main sans imaginer le mal qu'on pouvait lui faire ensuite, trop sensible, trop émotive parfois, croyant encore à ses heures que la nature humaine était restée la même que lorsque la vie n'était pas menacée par des défunts devenus barges et cannibales.

Fatalement, elle se connaissait parfaitement et savait tout aussi bien qu'elle allait accéder à la requête de cet étranger. Pas car elle avait confiance en lui, ça non.... après tout elle avait bossé sur ce point pour ne plus croire aveuglément à la bonté pacifique des Hommes, mais simplement car elle gardait espoir et que s'il quittait ce trou, il n'attirerait plus autant de rôdeurs à une heure de l'endroit où sa famille était en sécurité. En sommes, c'était tout bénéf, elle l'aidait, il était libre et ne saurait jamais où se trouvait la ferme, ainsi elle protégeait les siens à hauteur de ses faibles moyens et donnait une seconde chance à ce jeune homme, tout comme elle lui offrait le bénéfice du doute quant à ce qu'il lui disait. Pensive une seconde, elle croisa son regard et soupira avant de s'éloigner de quelques pas. Elle en était sûre, il penserait qu'elle l'abandonnait, cependant ce n'était pas du tout le cas -mais comment vouliez vous qu'elle le hisse sans outil pour s'aider elle même ?- Elle n'était pas très grosse ni très lourde, si elle lui tendait la main il y avait fort à parier qu'elle basculerait dans le trou à son tour et ensuite ? Ce serait pire que mieux car elle aussi serait prisonnière sans savoir si Nat', Kevin, Sandra, Juliane ou Dwight' la retrouveraient avant qu'elle soit morte. Tandis qu'il la hélait, Rain s'approcha d'un arbre pour faire plier une branche suffisamment longue et résistante puis, lorsqu'elle celle-ci céda, la jeune fille revint près de la fosse pour l'y faire glisser en fléchissant les jambes afin de garder un bon appuie sur la terre ferme.

- Je te fais sortir... L'informa-t-elle en ramenant la branche vers elle pour qu'il ne pusse pas encore la saisir, histoire qu'il soit au courant de ce qui l'attendait une fois sur la terre ferme s'il jouait au con. mais si tu fais la moindre connerie j'hésiterai pas ! En réalité, même s'il la lui faisait à l'envers, Megan doutait de ses capacités à l'anéantir... Elle n'avait tué qu'une fois pour sauver sa peau et, à dire vrai, elle ne se sentait pas capable de réitérer et préférait l'éviter mais ça... Son interlocuteur l'ignorait. Encore une chose, T'as pas été mordu ou griffé ? la réponse offerte, et l'espoir aux tripes que celle ci ne fut pas un mensonge, Rain fit redescendre la branche dans la fosse et attendit qu'il s'en empare pour tirer comme elle le put. Il s'aiderait des rebords pour la rejoindre... Au bout d'un petit temps, puis d'un effort considérable de sa part, il apparut à l'air libre tandis qu'elle retombait sur les fesses en lâchant le bâton. Merde. Siffla-t-elle pour elle même en se frottant les mains pour mieux remonter les yeux vers la silhouette qui lui faisait face. Il était couvert de cette horreur odorante, jusqu'à la taille et son visage était constellé des traces de luttes menées contre les bestiaux ayant rejoint son bassin putride. Il cocotait à des mètres à la ronde et immédiatement, elle se boucha le nez en fronçant les sourcils. Je croyais que ça serait mieux une fois qu'tu serais sorti de là mais..... Tu pues à en vomir. Rit-elle nerveusement. Il ne s'était pas encore barré, ni ne l'avait menacé de quelques manières que ce fut, de quoi la soulager quant à ce qu'il lui avait dit en tant que prisonnier de la fosse. Peut-être restait-il encore des personnes honnêtes et franches dans ce monde ? C'est quoi ton prénom ? Reprit-elle sans encore se relever.

Il pouvait tout aussi bien ne pas répondre ou lui mentir, cependant, pour s'adresser à lui il était d'usage de connaître sous quel nom on l'avait baptisé, puis c'était toujours mieux que de lancer des « Hey toi » ou encore « Le puant », et bien plus respectueux... Si elle devait l'éloigner un peu des terres où elle vivait, elle devait en savoir un peu plus à son sujet, du moins s'il n'escomptait pas se tirer avant, sans quoi, elle s'en voudrait de l'avoir aidé et peinerait à en parler au groupe qui n'aurait plus qu'à s'assurer lui même que son geste ne les avait guère mis en danger. Megan reprenait doucement ses esprits, tentant de tempérer ses battements de coeur affolés, il était face à elle désormais, plus dans ce trou, mais étrangement, et le plus naturellement du monde, simplement car elle était comme ça, d'autres mots plus humains, quittèrent ses lèvres avec sincérité.

- Rien de cassé ?



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Re: Foutu trou. [Megan]

Ven 23 Juin 2017 - 20:29



INTERVENTION DU MJ
La clairière est habitée. Votre charmante discussion est interrompue par des bruissements qui vous parviennent de toute part. Vous n’avez pas remarqué, mais le bruit de la forêt semble mis en sourdine. Pas de bourdonnement d’insectes, pas de branche qui craque sous la caresse délicate du vent... Tout semble tout à coup silencieux.

Seuls ces bruissements incessants vous parviennent, alertent vos sens. Mais l’un d’entre vous à fait beaucoup de bruit, et l’écho est parvenu aux oreilles des putrides des environs. Ils se sont regroupés tout autour de vous, ils approchent. À votre gauche, à votre droite, dans votre dos. Seul en face de vous, de l’autre côté de la fosse, les morts semblent absent pour le moment.



Le maître du jeu a écrit:Le chiffre choisit par le MJ est le numéro 4. Ce nombre devra être additionné à deux autres lancés de dés que vous devrez lancer ici (un lancer chacun). Le résultat total de votre tirage sera le nombre de mordeurs qui viendra à votre rencontre avec l’envie de vous croquer le derrière. Auriez-vous un peu de chance ?
À vous de voir comment vous allez gérer ça à deux. Mais il va vous falloir réfléchir à un plan. Fuir ou laisser les morts déferler un jour sur le refuge qui a accueilli Megan ?
On n’appelle pas la mort en hurlant sans qu’elle ne vienne vous dire bonjour. Bien à vous.
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Re: Foutu trou. [Megan]

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