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Andy Kett

Dim 28 Mai 2017 - 16:16


Andy Kett
35 ans Américain Mécanicien Issaquah ranch

i've got a war in my mind


Explique ici le caractère actuel de ton personnage.

Bienveillant: Andy a un bon fond, il a pour souci majeur le bien-être de ses proches et de ses compagnons. Il ne peut supporter les souffrances ou le mal-être. Profondément altruiste, trait de caractère qui a perduré après l'épidémie, il tâche de veiller sur ceux qu'il affectionne, quitte à en faire parfois trop.

Prudent: Si Andy a appris une chose de l'épidémie, c'est que l'on n'est jamais assez prudent: il mesure mille fois chaque risque qu'il serait amené à prendre. Il tient pour but ultime sa survie et celle de quelques autres: Andy préfère être considéré comme un lâche plutôt que de risquer quoi que ce soit inutilement.

Agile: Andy, de par son métier d'avant l'épidémie, passe presque partout. Il peut glisser ses mains dans n'importe quelle cavité, derrière n'importe quel réseau de tuyaux pour actionner n'importe quel levier. Il se déplace aussi aisément dans les rues et parmi les décombres, ce qui lui a valu de survivre jusqu'à aujourd'hui.

Malin: On est jamais trop malin. En ces temps troublés, la force des muscles ne doit pas être la seule option, et ne peut pas l'être. Andy se dressera toujours contre les gros bras irréfléchis pour leur opposer les avantages d'un plan travaillé tout en finesse. Parfois il est plus aisé de prendre un détour étudié que de déployer l'artillerie lourde aveuglément.

Méfiant: C'est le pendant maléfique de sa prudence. Andy, de trop vouloir se préserver, se méfie de tout et de tout le monde. Il lui est difficile d'accorder sa confiance, peut-être cela pourra-t-il changer un jour.

Rebelle: Andy n'aime pas l'ordre établi, il aime vivre selon ses propres règles. Cela dit, il n'est pas fou et si sa survie demande de se conformer à ce que l'on attend de lui, il le fera sans hésiter, tout en gardant une minuscule réserve qui ne demandera selon les circonstances, qu'à se changer en mutinerie. Cependant, Andy est un homme honnête qui sait être reconnaissant lorsqu'il le faut. Il ne bouleversera l'ordre établi qu'en cas de trahison envers lui ou le groupe.

Borné: Une fois qu'Andy a une chose en tête, il est très difficile de le persuader du contraire.

Dissimulateur: Un autre mauvais pendant de sa prudence. Andy n'hésitera pas à cacher ce qui pourra mettre en danger sa survie ou bien celle de ceux qu'il affectionne.

and blood on my hands


Explique ici les caractéristiques physiques de ton personnage..


Andy est de taille moyenne. Il a les cheveux blond foncé, généralement taillés courts. En raison de son métier d'avant l'apocalypse, sa carrure est plus développée que la moyenne, on dit de lui qu'il est musclé, mais cela s'arrête là. Loin d'être imbu de sa personne, Andy n'accorde comme importance à son physique que ce que celui-ci peut lui apporter contre les morts-vivants. Evidemment, un homme obèse a proportionnellement moins de chances de s'en sortir contre une horde de bouffeurs de chair.

Andy porte à sa ceinture un marteau, qu'il possède depuis très longtemps, du temps de son apprentissage en mécanique. Ce dernier lui a sauvé la vie un bon nombre de fois. En plus de son marteau, Andy possède un couteau de chasse ainsi qu'un colt hors d'âge, piqué dans un musée. Celui-ci ne possède plus qu'une balle, et a sans doute appartenu à un sergent confédéré...

Le style vestimentaire d'Andy est assez simple et celui-ci n'en a pas changé depuis le déclenchement de l'épidémie: jean bleu usé, une vieille paire de Cat beige, un t-shirt à col tunisien et enfin une solide parka. Le reste de ses vêtements, rangé dans un vieux sac de randonnée, correspond à cette description.

Explique ici l'histoire de ton personnage avant l'épidémie.

Andy est originaire de Philadelphie.
Ses parents étaient propriétaires d'un pavillon dans un secteur résidentiel de la ville. Bien sous tous rapports, la famille Kett s'est illustrée dans le voisinage comme la parfaite famille américaine. Le père, Henry, courtier en assurance, gagnait bien sa vie et assurait la subsistance de sa famille. La mère d'Andy, Alice, mère au foyer, était active dans les associations de la paroisse et était appréciée de toute la communauté. Les Kett bénéficiaient d'un patrimoine généreux dont ils ne se vantaient pas pour autant.

Andy est fils unique.
Ses parents n'ont dans un premier temps pas souhaité un second enfant puis lorsque le temps fût venu, furent dans l'impossibilité de réaliser leur vœu. Ce fût un déchirement autant pour Henry & Alice que pour Andy, qui rêvait d'un petit frère.

Cependant la vie suivit son cours et Andy s'illustra au lycée, tant par ses notes que par sa place au sein de l'équipe de football. Le fils prodige fît la joie de ses parents et était promis à un bel avenir: il avait été repéré par un recruteur et avait ses entrées dans la meilleure université de l'Etat. Cependant, à mesure que le destin tenait ses promesses vis à vis de lui, Andy commençait à sombrer. Nul ne pût expliquer ce changement radical, ce bouleversement. Il n'y avait pas eu d'événement marquant, ni de traumatisme particulier, simplement une mélancolie latente, qui avait choisi son moment pour être révélée au grand jour. Ce fut peu de choses au départ: de la distance par rapport aux amis du lycée, des notes en chute libre, sa place dans l'équipe perdue à cause d'une bagarre... Tout adolescent un peu rebelle, mais fort en dedans peut surmonter nombre de moments difficiles. Pour Andy c'était autre chose. Lui n'arrivait pas à mettre de nom, de visage sur son mal-être, et sous le regard impuissant de ses parents, le jeune homme fît de mauvaises rencontres, qui le marquèrent profondément.

Andy quitta le lycée, plus rien ne l'y intéressait. Ses parents ne le comprenaient pas, se montraient impuissants et le jugeaient sans vraiment le dire. De cette souffrance, cette incompréhension mutuelle, il ne pouvait en supporter plus. Alors, une nuit, l'adolescent emballa de maigres affaires et décida de se débrouiller par lui-même, de partir à la recherche de ce qui lui manquait, de la clef qui le mènerait au bonheur, celui auquel il aspirait tant. La spirale infernale se refermât bientôt sur lui. Vivant dans des squats, consommant toute sortes de drogues, le jeune garçon semblait perdu, sans doute prochainement victime d'une overdose. Une autre âme perdue dans les rues de Philadelphie, un autre enfant que ses parents avaient perdu à jamais.

Et puis, l'inespéré. L'indicible, l'inattendu arriva. Andy rencontra l'amour. Cet amour qui le tira de ses rêveries macabres, de la cage où il était enfermé.
Craigh était un travailleur social, qui sillonnait les quartiers mal famés de la ville, offrant écoute et conseils à qui voulait bien lui répondre. Il venait de temps en temps, dans l'usine où se trouvait Andy, laissant quelques vivres, seringues propres et brochures avant de s'en aller. Plus ses visites se faisaient régulières, plus Andy s'ouvrait à un futur qui pouvait, peut-être, être moins sombre. Le jeune homme sentait poindre en lui des sentiments qui lui étaient inconnus, et qui ravageaient son cœur de jeune adolescent. Andy réalisa que ce qui le rongeait, depuis si longtemps, était l'inconnu, le fait de ne pas se connaître soi-même, de répondre 24H/24 à la commande d'une société bien-pensante, propre sur elle. Alors il su.

Le moment était venu pour Andy de prendre sa revanche sur la vie, et de reprendre pied. Il se laissa convaincre par Craigh, d'accepter l'aide de son association, qui fournissait un lit, une assistance médicale ainsi qu'un apprentissage, par la suite, aux âmes perdues qui cherchaient à se sortir du bourbier dans lequel elles étaient empêtrées. Cela prît plusieurs mois, à Andy, pour finalement redevenir celui qu'il était avant ces deux années d'errance. Le même, plus une grosse différence, quelque chose était fragile au plus profond de lui, avait été cassé puis réparé avec soin.
Il s'avéra que Craigh ne partageait pas les sentiments du jeune garçon. Andy l'accepta difficilement, mais ne rechuta pas pour autant, il était décidé à aller mieux.

Andy reparu devant ses parents, qui avaient perdu espoir de retrouver un jour leur fils aimé. Le jeune homme ne cacha rien à ces derniers, ses plus mauvais moments comme les derniers, bien meilleurs. Il leur raconta comment son apprentissage en mécanique se passait, le mieux du monde. Pour la première fois depuis longtemps, l'on pu voir Andy sourire. Il était doué de ses mains et loin de se contenter de suivre les cours et de répéter, il n'avait de cesse de toujours chercher plus loin, et d'approfondir ses connaissances, devenant peu à peu un virtuose de la clef à mollette. La destinée peu commune du fils Kett fît grand bruit dans l'entourage de la famille, et après une longue période, où ses parents n'eurent d'autre choix que de digérer et d'accepter les méandres de la vie de leur fils, les relations entre eux purent peu à peu se reconstruire.

Maintenant adulte, Andy a décidé de mettre un peu de distance entre la vie qu'il a connu jusqu'ici et celle à laquelle il aspire. Ayant déménagé à Seattle, à l'opposé donc de Philadelphie, il loue depuis quelques années un appartement en centre-ville, non loin du garage où il travaille. De là, il peut mener une vie libre et sans contraintes. Andy passe son temps libre à faire du sport et à dévorer de nombreux livres, jamais rassasié de connaissances. Cela mis à part, il possède de nombreux amis et est souvent de sortie. Andy est un homme heureux, qui se satisfait du peu qu'il possède et de sa vie telle qu'elle est. Cependant, il n'a jamais réussi à construire d'histoire d'amour durable et ne compte que quelques histoires sérieuses, parmi de nombreuses un peu moins sérieuses, jusqu'aux débuts de l'apocalypse.

Andy est homosexuel, et le revendique. Avoir trouvé l'amour, puis s'être enfin trouvé lui-même, a été la clef de son rétablissement. L'homme qu'il était devenu n'avait de cesse de prêcher à qui voulait bien l'entendre la puissance de l'esprit, de même que celle de l'espoir. Ne jamais avoir peur ni de soi-même, ni de la folie des autres, et rester fier. Toujours fier.

Andy est père d'un fils de 10 ans. Sa mère est une amie d'Andy. Celle-ci lui a exprimé un soir son désir indescriptible de maternité. Andy avait lui aussi au fond, un immense désir de transmettre. Il fallut plus d'une année de discussions et de mises au point, avant de donner naissance à un projet construit, et concret. Andy et Deborah choisirent d'envoyer la société bien-pensante de Seattle se faire voir, et d'avoir un enfant rien qu'à eux deux, sans ambiguïté aucune. Lorsque l'apocalypse se déclencha, Déborah et Trent étaient en séjour chez les parents de Déborah, à Quinault, état de Washington. Andy n'a toujours pas de leurs nouvelles, mais ne désespère pas de les retrouver, sains et saufs.


Explique ici l'histoire de ton personnage depuis l'épidémie.

Les premiers jours de l'épidémie n'ont pas éveillé chez Andy le moindre intérêt. N'ayant jamais été très connecté, il n'a pas véritablement été au fait des premiers événements. Et pour cause, le garage où il était employé avait reçu une très grosse commande. Outre les menues réparations, le garage s'occupait également des grosses rénovations. Cette semaine-là, ils avaient plusieurs vieux modèles à réviser et à remettre sur pied, il s'agissait d'achever d'équiper le tournage d'un film d'action. Tout cela pour dire que les subtilités des premiers temps ne mirent pas notre mécanicien en garde. Certaines personnes avaient pu faire de minuscules liens entre les événements épars des débuts, et avaient vite pris leurs dispositions pour se protéger eux-même ainsi que leur famille. Andy lui, faisait partie des derniers habitants de Seattle à découvrir que tout était foutu. Pour cela, il avait fallu qu'il découvre sa logeuse, la grincheuse Edna Flanders, dévorant son Yorkshire, dans le couloir de son immeuble.

Mais revenons sur ce premier jour d'horreur.

Jour 1:

Ce jour-là, Andy s'était levé tôt, l'avant-veille, il avait accompagné Deborah et Trent à la gare, en effet ils allaient passer un peu de temps chez les parents de Deborah. Celle-ci venait de perdre son emploi et avait décidé de s'accorder un peu de repos, ce qui était pour Trent l'occasion de revoir ses grand-parents. Les aéroports étaient bondés et l'on prévoyait des difficultés de vol, ainsi le train avait eu la préférence. Trent manquait énormément à Andy mais il était néanmoins rassuré de la savoir au calme, en famille.

Rapidement préparé, un café dans l'estomac, Andy se rendît au travail de bon matin, ils avaient beaucoup de travail, et il comptait sur sa prime, qu'il n'aurait qu'au prix de son investissement. La journée passa très vite, jusqu'à 15h. Dans l'après-midi, Gregory, le boss, vînt avertir son équipe qu'il fallait fermer boutique. Apparemment de nombreuses émeutes avaient éclaté en ville et Greg craignait les dégradations et les vols. Le rideau fût baissé, et sa caisse à la main, Andy retourna chez lui. Le trajet en voiture fût des plus apocalyptiques: de nombreuses routes étaient barrées et l'on assistait ici et là à des scènes de pillage. Les rues ne semblaient peuplées que de manifestants ou bien de délinquants. Andy supposa que les autres s'étaient réfugiés chez eux ou étaient encore au travail.

Il dût laisser sa voiture à un carrefour, à deux blocs de son appartement. En effet il y avait eu un accident -une voiture avait renversé un homme ivre- et il n'y avait plus aucun moyen de passer. D'autres voitures arrivaient par l'arrière et il était impossible à Andy de faire demi-tour. S'étant garé comme le pouvait, il ferma sa voiture et remonta rapidement la file de véhicules. Andy n'était pas véritablement du genre peureux, mais l'ambiance en ville était malsaine et il sentait que la meilleure chose à faire était de rentrer à tout prix chez lui. Entendant des cris derrière lui, sans véritablement parvenir à apercevoir la scène ni ce qu'il se passait vraiment, il pressa le pas et arriva enfin en bas de son immeuble. Aussitôt il se retrouva dans son appartement, porte fermée, à l'abri.

Jours 2 & 3:

Durant deux jours l'homme resta à l'écoute des chaînes de télévision et des chaînes d'information à la radio. Ils avaient convenu, avec ses collègues, de ne pas se rendre travailler, n'ayant pas de nouvelles de leur patron depuis le premier jour; d'autant plus que la situation en ville ne s'améliorait pas, plusieurs incendies s'étaient déclenchés et des émeutes naissaient un peu partout. Andy se tînt comme il pût au courant de l'évolution de la situation, en informa également Déborah, à Quinault, où l'ambiance était plus tranquille bien qu'ils commençaient à accueillir des réfugiés fuyant les grandes villes; Personne ne savait véritablement ce qu'il se passait, et l'angoisse était palpable.

Jour 4, quand tout à dégénéré:

De la fenêtre de son appartement, Andy voyait défiler de nombreux cortèges d'excités en tous genres, qui renversaient les poubelles et cassaient les vitrines que les malheureux propriétaires n'avaient pas protégées. Au contraire des premiers jours il constata que de nombreuses familles fuyaient leurs appartements, désormais se mêlaient à la foule des casseurs des gens tout à fait ordinaires, quand d'autres comme lui, observait la scène depuis leurs fenêtres, impuissants, ignorants.

Puis, les chaînes de télévision cessèrent d'émettre, l'écran n'affichait rien d'autre que la neige, signe de l'absence de tout signal. Seules quelques radios continuaient à transmettre de rares informations. plus personne ne savait ce qu'il se passait, tout juste savait-on que l'armée étaient engagée dans le processus de défense des villes, que le feu avait été ouvert contre les foules. Puis plus rien. Rien du tout.

Andy avait fait l'impasse, ces derniers temps, sur les événements étranges, mêlant des fous, qui dévoraient des cadavres. Certains d'entre eux avaient été déclaré un peu partout dans la région. Personne ne savait non plus ce qui touchait ces personnes qui semble-t-il n'avaient aucun lien, absolument rien en commun. Ces événements, et le chaos qui agitait Seattle étaient-ils liés? Y existait-il une corrélation entre ces faits épars?

Tard dans la journée, de violents bruits se firent entendre dans le couloir de l'étage, juste derrière la porte de l'appartement d'Andy. Regardant par le judas, Andy n'y vit pas grand chose, sinon du mouvement au sol et ce qui ressemblait à un râle étrange. Tout semblait dangereux, depuis quelques jours, et s'il était téméraire, Andy n'était pas pour autant suicidaire, et ne tenait pas à se retrouver nez à nez avec un homme muni d'un poignard, il savait comment l'irréparable arrivait, souvent très vite et sans prévenir.

Mais. De petits jappements résonnèrent dans la cage d'escalier, Et le mécanicien reconnu instantanément ceux du Yorkshire de sa logeuse, la tyrannique Mrs Flanders, pour les avoir supporté plusieurs années, au travers de la cloison de leurs appartements, qui étaient contigus. Et si Edna était en danger? Andy ne pourrait pas se remettre de ne pas être intervenu, ne serait-ce que pour rassurer cette peau de vache. Oui, même elle. Se munissant d'un bougeoir en bronze, disposé sur la console de l'entrée, Andy dévérouilla précautionneusement la porte de son appartement... La scène était curieuse, le petit chien aboyait sans discontinuer sur sa propriétaire, qui avançait vers lui, courbée, boîtant, chaussée d'une seule pantoufle. L'espace d'un instant, Bobby, le Yorkshire, stoppa ses aboiements, et Mrs Flanders se jeta sur lui, ou plutôt s'affala de tout son long sur la pauvre petite boule de poils. C'est à ce moment-là qu'Andy perçu les râles de sa propriétaire, qui tenaient plus du grognement. Le chien geignit quelques rapides secondes et tout à coup dans un craquement mêlé d'un déchirement de chair, rendit son dernier souffle, dévoré par sa propriétaire.

"M... Mrs Flan... que f... que faîtes-vous?!?"

Une flaque de sang inondait le plancher. Andy était resté interloqué, le souffle coupé, et était incapable du moindre mouvement, sa voisine était en train de dévorer son animal de compagnie, son compagnon chéri depuis 10 ans. A l'interjection d'Andy, la logeuse stoppa net son entreprise macabre et tout en éructant de manière sinistre, elle tourna lentement la tête vers lui, découvrant son horrible visage. Celui-ci était tâché de sang et les orbites en étaient si creusés qu'on aurait dit que ses yeux n'étaient plus que deux trous béants... Bléssée gravement au thorax, Edna se releva, et se traîna jusqu'à Andy, boîtant, râlant, et tendant les bras vers lui. Bobby n'était plus qu'un immonde tas de chairs et de poils.

"Mrs Flanders, qu... qu'avez-vous... reprenez-vous... Je vais appeler une ambulance, vous êtes blessée!"

Andy recula de quelques pas, et n'obtînt qu'un profond râle pour toute réponse.

"Restez où vous êtes, restez là, res..."

Edna fondit sur lui.
Acculé, Andy laissa tomber son arme et repoussa violemment la vieille folle, qui alla s'éclater contre la rembarde de l'escalier. Une personne normalement constituée aurait été durablement étourdie, mais Mrs Flanders se releva instantanément, elle semblait n'être pas sujette à la douleur. Une nouvelle fois elle se jeta sur Andy, qui se lança dans un corps-à-corps avec la vieille dame: il n'eût pas de mal à la repousser et put l'observer quelques secondes: ses yeux étaient vitreux et elle claquait des dents, la bouche encore pleine des restes de Bobby. soudain, Andy trébucha sur le bougeoir qu'il avait laissé tomber au sol et se retrouva sous Mrs Flanders. Ayant du mal à s'en défaire, il s'en fallu de peu pour qu'il ne puissent pas se saisir de l'objet, avec lequel il asséna un coup puissant sur le crâne de la vieille femme. Le sang éclaboussa le mur de l'étage ainsi que le visage d'Andy. L'horrible chose tomba, inerte, sur l'homme, complètement désorienté.

Laissant là le bougeoir, Andy se réfugia à l'intérieur de son appartement, et se barricada de l'intérieur avec la console où se trouvait le téléphone. Avec celui-ci il tenta d'appeler une ambulance, ainsi que la police, mais la tonalité indiquait que la ligne avait été coupée. Il se laissa tomber sur le sol, se prenant la tête entre les mains. Le désespoir gagna Andy, qui ne sut plus à quel saint se vouer, s'il en existait encore. Il décida d'aller prendre une douche, sous laquelle il resta presque une heure complète, malgré l'absence d'eau chaude. En réalité il avait tellement d'idées noires à tuer, de peurs à enfouir que même une heure ne suffirait pas.

Ainsi c'était donc la fin? Car étant donné la nature des événements qui se déroulaient en ville, et ce dont il venait d'être témoin, les choses ne pourraient s'arranger de sitôt, si elles le pouvaient encore. Maintenant il n'y avait plus que lui, seul, sa survie, et celle de ceux qu'il aimait, s'il n'était pas trop tard. Faîtes qu'il ne soit pas trop tard. Les idées remises piteusement en place, Andy sortit de la douche et s'habilla, il était déterminé à répondre à ce destin qui semblait ne jamais vouloir le favoriser.

Jours suivants:

Andy avait baissé les stores vénitiens de son appartement, éteint toutes les lumières, et tâcha de vivre en silence quelques temps, barricadé derrière les verrous et la porte renforcée de son appartement. Il disposait encore de quelques réserves: il ne cuisinait pas beaucoup et mangeait souvent des plats préparés.

L'électricité avait été coupée et avec elle tout espoir de joindre Deborah et Trent, à Quinault. Andy avait installé un fauteuil au coin de sa fenêtre, et invisible de l'extérieur, il observait. Tout était clair maintenant, et il n'y aurait pas de rédemption possible. Beaucoup étaient comme lui, cloîtrés chez eux, et les rares groupes à s'aventurer au dehors étaient vite rattrapés par ce qu'il convenait d'appeler, les morts-vivants, les rôdeurs... Puis, les vivres vinrent à manquer, et Andy prit une grande décision. Il n'allait plus attendre que la mort viennent à sa rencontre, enfermé dans cet appartement qui, s'il y restait, serait son tombeau.

Janvier 2016 et mois suivants:

Ainsi il attrapa dans le dressing un sac de randonnée léger en toile, y fourra quelques vêtements, ses deux dernières conserves, quelques souvenirs familiaux, des photos, et deux litres d'eau. Il ceignit sa taille de sa ceinture d'artisan, à laquelle était attaché un marteau, ainsi qu'un couteau de chasse. Il en fila sa parka et déverrouilla précautionneusement sa porte, pour la seconde, et dernière fois. Il jeta un dernier regard à son appartement, le verrouilla symboliquement et en rangea les clefs dans une petite poche à l'arrière de son sac à dos.

La suite serait intéressante à vous raconter, il se déroula pour Andy de nombreuses choses, autrement plus violente que l'attaque d'Edna Flanders. Il s'échappa de son immeuble par l'escalier de secours, se lia d'amitié avec une jeune survivante rencontrée dans les rues. Ils mirent deux jours avant d'espérer fuir la ville, ce qu'ils réussirent à faire, par miracle, poursuivis par une dizaine de morts sur pattes. Le jour suivant, alors qu'ils se pensaient tirés d'affaire, la jeune fille se fît happer au coin d'un bâtiment, sans qu'Andy ne puisse faire quoi que ce soit. Le mécanicien fît démarrer une voiture et s'éloigna de l'enfer de Seattle. Il vécut quelques semaines reclus, seul, se déplaçant la nuit, dormant le jour, s'éloignant des groupes qu'il pouvait croiser, vivant de la fouille des maisons en bord de route. Puis misérable, au bord de la mort, il croisa un campement qu'il n'eût plus la force d'éviter. Là-bas l'on prit soin de lui, et Andy décida de rester avec le groupe. Mais ce bonheur fût de courte durée, puisque une horde de rôdeurs, un mois plus tard, ne fit qu'une bouchée du campement, qui n'était pas véritablement défendu. De retour in extremis sur les routes, Andy fut peu à peu séparé des derniers survivants, par les méandres de la mort, certains ayant décidé d'en finir, d'autres choisissant une voie différente, certains dévorés.

Plus d'une année durant, Andy passa de semaines à se cacher et voyager seul, à différents groupes. Certains qu'il quitta très vite, d'autres dont il s'échappa, et les derniers qui finirent de façon tragique. Plus d'une fois le mécanicien de Seattle avait mis ses talents à profit, de même plus d'une fois il avait dut faire face à la méchanceté humaine. Ces temps de chaos donnaient naissance au meilleur de l'humanité, ainsi qu'au pire.

En juin 2017 il tombe par hasard sur ce qui semble être un ranch. Observant les lieux plusieurs jours durant, il constate que le lieu est habité et est organisé selon des règles précises. Les gens qui l'habitent lui semblent honnête. De plus le camp est pacifique: en effet Andy l'a observé accueillir un groupe de survivants à l'air exténué. Décidant que sa survie seul avait assez duré, l'homme se dirigea à pied, vers l'entrée du ranch, ses armes dissimulées ou sagement rangées à sa ceinture.

A ce jour, survivant d'Issaquah ranch, Andy se sent toujours en période d'acceptation, et entend bien prouver au groupe son utilité ainsi que sa bonne volonté.


time to meet the devil

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• comment as-tu découvert le forum ? › J'y ai eu 2 personnages il y a très longtemps! / Net
• et tu le trouves comment ? › Très bien construit
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fiche (c) elephant song.
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Re: Andy Kett

Dim 28 Mai 2017 - 16:19

Bienvenue et bon courage pour la rédaction de ta fiche =)
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Re: Andy Kett

Dim 28 Mai 2017 - 16:25

Hello, merci bien :-)

Question, il faut que je contacte les leaders des factions maintenant ou bien je peux attendre un peu? Smile
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Re: Andy Kett

Dim 28 Mai 2017 - 16:39

Si tu veux intégrer une faction, tu peux effectivement contacter les leaders concernés pour en discuter Smile
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Re: Andy Kett

Dim 28 Mai 2017 - 16:48

Ok bien reçu!
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Re: Andy Kett

Dim 28 Mai 2017 - 17:33

Bienvenue Smile
Je te souhaite bon courage pour ta fiche o/
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Re: Andy Kett

Dim 28 Mai 2017 - 18:30

Bienvenue !

Et tout comme Caleb, bon courage à toi pour ta fiche ! :smile15:
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Re: Andy Kett

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