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Gregory Jefferson

Dim 9 Avr 2017 - 22:12


Gregory Jefferson
45 ans Américain Ambulancier Emerald Freedom
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i've got a war in my mind


Au premier regard, l'envie vous prend souvent d'énumérer tous les défauts. Gregory est ce genre de type qu'on ne peut pas apprécier mais qui suscite toujours une certaine forme de respect. Et cela agace d'autant plus… Mais en effet, Jefferson accumule un certains nombre de défauts. Ces dernières années, l'ambulancier s'est enfermé dans son appartement, son boulot, il a perdu le goût de vivre en société. Son solitude l'a renfrogné, il ne ressent plus vraiment le besoin de d'approcher des. Du moins, il le pense, mais au fond, tout le monde a besoin d'attaches, tout le monde doit avoir des gens sur qui compter. Mais cette solitude n'a pas su le ronger suffisamment pour détruire sa nature profonde. Par exemple, Gregory attendra toujours que tout le monde ait reçu une bonne part de rations alimentaires et il prendra ce qu'il reste. Même s'il a du mal à vous supporter, vous pouvez compter sur lui pour ne pas vous laisser tomber.

C’est un garçon des plus calmes, certes, à première vue, on le voit comme un râleur impatient. En réalité, il ne se mettra en colère que très peu souvent, c’est dommage car il emmagasine pendant tout ce temps une grande frustration qu'il laisse éclater dans ces rares moments de colère. Ces moments-là, je ne vous souhaite pas d'y assister. En plus de ne pas perdre son sang-froid facilement, Gregory prend bien souvent le temps d'observer la situation et de l'analyser avant d'agir. Il pèsera le pour et le contre. Mais si le l'ambulancier a une idée en tête, le pour ou le contre ne lui feront pas changer d'avis. Il réfléchira mais passera à l'action dans tous les cas. Oui, on peut le considérer comme étant un vieux bougon borné mais calme. Le type aussi été doté d'une sacré dose de sarcasme résonnant souvent dans ses paroles, contribuant à son côté ronchon. De toute façon, pour lui tirer quelques mots, il ne faudra pas s'attendre à des miracles, le bougre se contentant bien souvent du strict minimum, préférant les actes aux paroles.

On ne pourra lui retirer le fait qu'il fasse preuve de courage dans pas mal de situations. La peur n'est pas un frein pour lui, pas non plus un moteur. Mais s'il estime avoir quelque chose à faire, les obstacles sont surmontables pour lui. De plus, son côté réfléchi, couplé à son sens de l'observation lui permettent de se tirer de bien des situations, et quand il n'a pas le temps de réfléchir, son intuition l'aide parfois. Mais n'exagérons rien, Gregory doit souvent user de ses poings pour se sortir d'un mauvais pas, l'intuition ou le côté posé ne font pas tout...

   
   


   Gregory a bien du mal à se fondre dans la masse, du haut de ses 1m88 pour environs 88 Kg. Bien entendu, on ne parle pas de 88 Kg de graisses mais bien d'un tas de muscles, Jefferson entretient et a toujours entretenu son corps. Mais cette imposante stature ne constitue qu'un seul des ses atouts : depuis le début de son existence post-épidémie, Greg a conservé un couteau de chasse et un vieux glock que Jake lui avait filé. Son apprentissage de la boxe thaïlandaise l'a aussi doté d'un bon sens du combat à mains nues mais depuis peu, il privilégie les armes blanches lors des entraînements.

Sur son corps, on ne trouvera aucun tatouage ni piercing. En revanche, les cicatrices qu'on peut voir sont plutôt récentes. Les peu profondes proviennent de la bataille d'Emerald Freedom et de quelques accrocs lors de patrouille. Les plus profondes et impressionnantes sont issues de son accident en ambulance.

Attardons nous maintenant sur ce joli minois, ou plus tant que ça justement… Autrefois, Jefferson était un beau garçon, mais la solitude a creusé ses traits, accompagnées de l'épidémie, les nombreuses pertes, tout cela l'a physiquement fatigué… En moins d'un an, ses beaux cheveux bruns ont pris cette couleur poivre & sel, sa barbe, quant à elle, a doublé de volume. Néanmoins, les yeux de cet homme conservent un éclat de vie, d'un petit quelque chose assez indéfinissable.

Concernant le style vestimentaire, rien de bien compliqué. Ayant eu la possibilité de le faire, Gregory a conservé deux costumes trois pièces noirs, ceux qui lui vont si bien, ses préférés. Sinon, ses pieds sont toujours protégés par de vieilles chaussures en cuir résistantes. Le reste du temps, Jefferson porte des Marcels, des jeans avec de grosses ceintures et une chemise ouverte ou pas.
the last of us

Explique ici l'histoire de ton personnage avant l'épidémie.
Je suis né à Seattle, d'un père chirurgien et d'une mère femme au foyer. Quand elle avait le temps, elle allait dans un tas d'associations pour soutenir les enfants malades. Le reste du temps, elle restait à la maison, sans elle, je ne sais pas si mon père aurait pu s'occuper de moi. Je suis même sûr que non, il a toujours été admirable, autant avec moi qu'avec ma mère mais je suis sûr que faire des pâtes ou réparer le lave-vaisselle aurait été un calvaire pour lui à cette époque. Ce n'est que plus tard qu'il s’est finalement mis à tout ça, lorsque ses mains perdirent de leur précision et qu'il dut prendre sa retraite.

J'ai pas beaucoup de souvenirs de mes premières années, juste quelques moments marquants. Quand je me suis cassé le bras, quand des gamins avaient essayé de me racketter mais que mon père, qui avait pris sa journée pour m'amener au cinéma, leur avait fait peur; des trucs comme ça… Vers mes 8-9 ans, j'ai rencontré Jake, le type qui deviendrait plus tard mon meilleur ami. On est tout les deux entré dans le même collège, mais pas de chance, nous n'étions pas dans la même classe. J'ai réussi, dès le début de mes études, à faire la fierté de mes parents, surtout de ma mère. Elle était très exigeante tandis que mon père avait tendance à se satisfaire de moins. Disons qu'ils se complétaient. Je savais qui aller voir quand j'avais raté mon contrôle en tout cas.

Dans ma classe, j'étais le type qui mettait du temps à s'intégrer, celui qui avait ses amis et qui ne ressentait pas le besoin de s'en faire d'autres. D'ailleurs, je n'ai pas beaucoup changé, simplement, je n'ai plus d'amis. Enfin bref, après le collège vint le lycée. Toujours avec Jake, mais cette fois accompagné d'autres bons amis, nous avions été accepté au Garfield High School. C'est aussi vers cette période que mon père m'inscrivit au stand de tir. Il pensait que ça m'aurait fait plaisir, et il avait raison. J'allais enfin pouvoir apprendre à tirer comme tout ces cow-boys qu'on trouvait dans les westerns spaghettis. Toujours est-il que dans ma tête c'était encore très floue. Et puis, c'est aussi à cette période que les études commencent à être devancées par les filles dans la tête de la plupart des gars. Je parle surtout pour moi.

Une fois le grand et effrayant examen final passé et plutôt bien réussi, je tente d'entrer dans la vie active. Mais au final, parfois, à 18 ans, vous ne savez toujours pas quoi faire. Je ne savais donc toujours pas quoi faire. Mon père me glissait à l'oreille que mes résultats me permettaient de tranquillement reprendre le flambeau de la médecine. Mais ma mère me conseiller de suivre mon propre flambeau. Je vous avoue que j'étais un perdu à cette époque. Avec Jake, on a eu l'idée d'aller vivre en collocation. Et on l'a fait, en restant à Seattle, dans un petit appart' près du centre. Finalement, je me suis lancé dans la médecine.

J'ai tenu deux ans avant d'arrêter. A 20 ans, j'avais pas envie de sacrifier ma vie sociale pour mon boulot, même si ç'aurait été la solution durable. Des fois, il m'arrivait de tout de même me demander où était ma vie sociale, parce qu'en dehors des sorties ciné, bouffe et fête, j'avais pas grand-chose d'autre. Un bon petit célibataire. On compte pas les aventures d'un soir hein…

Malgré tout, je voulais pas arrêter de bosser dans la médecine. Alors j'eus l'idée de prendre une solution de replis : le boulot d'ambulancier. Je pourrais être engagé en même pas un an, la formation serait abrégée sachant que j'aurais déjà vu les bases pendant mes deux ans en tant qu'interne. Au bout de quelques mois, me voilà donc devenu ambulancier. Le métier me plaît bien, même si les horaires sont assez particulières.

Pendant plusieurs années, tout se passa bien. Jake et moi étions toujours colocataires. Mais un jour, après qu'on ai posté une annonce, une jeune femme vint se présenter. Jake semblait sous le charme. Tout ça se confirma quelques semaines plus tard quand je failli les surprendre dans une situation bien  gênante… Pour moi, il était temps que je leur laisse le champ libre : je décidai de m'en aller.

Quand je m'installais dans mon nouvel appartement, je devais pas avoir plus de 26-27 ans. Je me souviens encore que mon père, retraité depuis peu, avait voulu me ré-inscrire au club de tir, malgré le fait que je sois déjà rôdé. Je suis sûr qu'il faisait ça parce qu'il ne pouvait plus supporter les ordres de sa chère femme. Ça, les ordres, c'était son truc. Et les engueulades de mes parents, mieux valait se trouver à 10 Miles.

Histoire d'occuper mes soirées, je m'inscrivis à un club de boxe thaïlandaise. Le prof était une femme de mon âge. Pour vous la faire courte, on s'est tourné autour pendant un moment puis j'ai finalement réussi à l'inviter à dîner. Elle s’appelait Iria, et au bout de deux ans, elle s’est appelée Iria Jefferson. C’est vers cette période, peu après mon mariage, que Jake m'annonça qu'il voulait que je devienne le parrain de Rose. Sa petite fille. Sans tarder, j'acceptai avec joie. Ma vie n'aurait pu mieux tourner. 32 ans, parrain, marié, la belle vie !

Malheureusement, après maintes tentatives, le médecin nous annonça que je n'aurai certainement jamais la possibilité d'avoir un enfant. Autant pour moi que pour Iria, la déception était grande. On s'était déjà imaginé à trois, on avait pensé à déménager… Enfin bon, on pensait adopter. Il nous fallait quelques mois pour réfléchir. Toujours est-il que Rose venait très souvent passer quelques jours à la maison. Jake et sa copine avait du mal à s'entendre sur bien des sujets et lorsqu'ils s’engueulaient, ils avaient l'étrange manie de se barrer chacun de leur côté et de nous laisser leur petite fille.

Un jour, je ne pus m'empêcher d'aller m'expliquer avec Jake, lui donner mon point de vue. Je me souviens qu'il était à deux doigts de me foutre un pain. Je lui avais dit que moi, si j'avais pu avoir des gosses, je les aurait jamais traité comme lui et sa femme traitaient la leur. C’est à ce moment là que je l'ai ai tout les trois perdu de vue. Mais on a continué de vivre nôtre petite vie avec Iria, mon travail d'ambulancier m'éloignait souvent du domicile, surtout pendant la nuit. Il y a des périodes où on ne se voyait que très peu. Plusieurs fois, on a frôlé la rupture mais il y avait toujours un petit quelques chose pour nous rapprocher.

A force, je commence à connaître la ville par cœur, mes trajets en ambulance me font traverser chaque recoin de Seattle. Mais ce métier me plaît, je pense à rien en faisant ça. On se contente de conduire, de faire traverser la ville à un pauvre type qui s'est pété une jambe ou qui a fait un AVC, on réalise que nos petits problèmes n'ont des fois pas grand-chose à voir avec ce gars à l'arrière qui vient de perdre sa femme dans un incendie…

Pour changer d'air, Iria m'a proposé d'aller vivre un an en Thaïlande, son pays d'origine. Elle a eu raison de me forcer la main, j'ai passé une année formidable. Sûrement l'année où j'ai pu me reposer presque tous les jours. Je me suis tellement reposé que j'ai perdu du poids, du muscle, et sûrement quelques neurones à force de ne rien faire. En revenant à Seattle, en 2011, j'avais alors 39 ans, je me suis remis à la muscu' mais de façon plus intensive. Je me suis remis à tout plus intensivement en fait. Je crois que j'ai fais une espèce de crise de la quarantaine. Je me suis remis à la boxe, intensivement, au tir, intensivement, et je me suis replongé dans le boulot. Cette année sabbatique m'a permis de revenir à ma meilleure forme. En revanche, la petite entreprise de boxe semblait lentement dépérir. Malheureusement, cette année en Thaïlande n'aura pas suffisamment réussi à nous rapprocher… Cette fois-ci, je ne pus que la regarder prendre ses affaires et partir. Je n'eux même pas la force de la retenir… Je me retrouvai alors seul… Mais au final, pour ce qui allait arriver, ne valait-il pas mieux n'avoir aucune personne à pleurer ?

Par la suite, je me suis retrouvé seul. J'avais bien quelques potes de l'hôpital qui m'invitaient à bouffer de temps en temps mais ça s'arrêtait là. J'avais jamais aimé fréquenter les gens, c'est pas à mon âge que j'allais commencer… Mon travail me prenait tout mon temps, je commençais aussi à retaper mon appart' qui se faisait vieux.

Explique ici l'histoire de ton personnage depuis l'épidémie.
9 Septembre 2015 :

« Ecoute-moi ça, Greg ! »

« Je conduis là... »

« Mais c'est pas n'importe quoi, mec ! Dans le journal, ils parlent d'attaques cannibales au Texas, d'un clodo qui mord un passant en Caroline du Nord… C'est la recrue d'essence, on dirait ! »

Je tourne la tête un instant vers Joe, mon collègue avant de revenir à la route. D'une main, je pointe l'arrière de l'ambulance avant de négocier un virage :

« Lui, quand on l'a ramassé, il lui s’est fait griffer non ? »

Du coin de l’œil, je le vis acquiescer. Je ne voulu dire un mot de plus mais n'en pensais pas moins. Joe avait raison, en ce moment, les gens étaient étonnamment violents entre eux. On était bien les premiers à le remarquer, les trajets à ambulance était bien plus nombreux depuis quelques jours.

10 Octobre 2015


Maintenant, les infos parlent d'une intoxication alimentaire de masse. Ça me paraît plausible pour ce qui arrive. J'ai le téléphone posé juste à côté, je sais qu'ils vont m’appeler, en ce moment, je n'arrête pas. J'ai pu avoir une pause de 30 minutes mais c'est rare maintenant…

12 Octobre 2015

On commence à transporter des types aux symptômes étranges. Ils sont fiévreux, arrêtent pas de gerber et de délirer. SI je trouve ça bizarre, c'est qu'on nous les réquisitionne précipitamment à l'hosto: sans demander de papier, ni chercher à contacter les proches. En plus, sur internet, des trucs émergent, comme quoi, à cet hôpital justement, les morts auraient tendances à ne pas le rester.

Je suis allé fumer une clope avec un interne et il m'a dit que lui-même était mis à l'écart en ce moment et qu'à son avis, ces théories sur le web étaient basées sur des choses vraies.

15 Octobre 2015


L'hosto est finalement mis en quarantaine. On nous demande d'y apporter tous les blessés présentant une liste bien définies de symptômes. Les médias parlent d'un nouveau virus. J'ai l'impression que le monde est en train de sombrer dans une époque comme celle où de la peste… Mais quelque chose me dis que ce sera bien différent, cette fois-ci…

Vers midi, dans un carrefour, on a croisé l'un des types contaminés, ou alors il était juste fou, je sais pas... Toujours est-il qu'il a provoqué un sacré accident. L'ambulance a été entraînée dedans, je n'ai même pas eu le temps de freiner.

J'ai étais soudain projeté à l'avant, m'écrasant contre un air-bag tandis que l'ambulance semblait tourner sur elle-même. J'entendais des bruits, des crissements de pneus. Mon corps tournait et cognait partout. Puis plus rien.

17 Octobre 2015

Je me réveille dans une salle d'hôpital, contusionné de partout. Un infirmier est à côté, il semble me changer les perfusions. J'apprends que j'ai provoqué un accident à un carrefour, plusieurs blessés, aucun mort… Je sombre à nouveau dans le sommeil.

21 Octobre 2015

J'ai reçu un coup de fil. Un type me dit que celui qui m'a appelé se nommait Jake… Il voulait savoir si j'allais bien. Finalement, on n'avait pas réussi à totalement couper les ponts. Malgré le chaos naissant en ville, tout le monde voulait me garder dans ce lit. J'étais pas en état de sortir apparemment. C'est vrai qu'en me regardant dans un miroir, je vis que mon corps, plus particulièrement mon torse avait été recouvert de longues et profondes entailles. On me changeait les pansements chaque jour.

26 Octobre 2015


Ce matin, personne n'est passé me voir. Tout paraît bien silencieux. Mais vers Midi, des coups de feu vinrent résonner dans ma tête. Quelque chose se passait quelques étages plus bas… Tant bien que mal, je me relevai et enfilai quelques affaires à moi dans l'armoire, un t-shirt, un jean et des vieilles chaussures en cuir. Mais quelque chose n’empêcha de sortir. Un pressentiment. Alors je me suis assis et j'ai écouté la radio. Pendant cinq minutes je suis resté à écouter ce message en boucle… Tout avait pris fin…

C’est alors que j'entendis des voix. Dans le couloir. Des types semblaient fouiller chaque chambre. Juste avant que la porte de la mienne ne s'ouvre, je pus me cacher dans le salle de bain. Par l’entrebâillement de la porte, je vis un type armé d'un glock. Il semblait fouiller à la recherche de quelque chose. Puis je l'entendis parler de medocs. Ils étaient donc là pour ça. A quelques mètre,s il y eut un coup de feu, puis des cries.

« Elle était vivante, mec, pourquoi t'as fais-ça ?! »

« Elle avait peut-être été mordue… Merde, je sais pas pourquoi j'ai fait ça ! »

C’est alors que le type de ma chambre s'en alla. Sous le choc, je reculai et trébuchai sur une serviette en tombant avec un bruit assourdissant. Mon dos me fit atrocement souffrir pendant quelques instants et je dus me mordre la joue jusqu'au sang pour ne pas crier.

27 Octobre 2015

Toute la nuit, je suis resté dans cette salle de bain. J'étais comme une merde, ne sachant pas quoi faire. Mais finalement, je me suis relevé avec difficulté et j’ai décidé de quitter le bâtiment. Mais au premier étage, il y avait ce type… Il a voulu s'attaquer à moi avec un couteau. Je n'étais pas en état de me défendre, mes bandages étaient en train de s'imprégner de tout le sang que je continuais de perdre... Mais avant qu'il finisse par ma planter, quelque chose l'arrêter net. Une adolescente venait de l'attaquer à la gorge. Elle le mordait et cherchait à lui arracher des morceaux de chair. Horrifié, je ne cherchais pas à comprendre et quittait la pièce en bloquant la porte avec une petite armoire. J'entendais encore le type crier de l'autre côté...

Assis contrer le mur, j'essayais de calmer ma respiration. Enfin, quelques minutes plus tard, je sorti du bâtiment… L'air était lourd, à peine mon pied frôla le bitume qu'un camion militaire passa devant moi à une vitesse impressionnante. La ville était évacuée, ces créatures étaient en train de tout détruire. Mais ces créature,s justement, elles pouvaient être un voisin, un frère, un ami…

28 Octobre 2015


J'arrive chez Jake, je suis exténué, mes plaies suintent, je su comme un bœuf. A peine ai-je ouvert la porte que je m'écroule, devant moi, il y un mur, fait à la va-vite, et derrière, j'entends des chuchotements rauques. Un type sort de là et me pointe un pompe sur la tempe, charge et me retourne brusquement, m’arrachant un grognement :

« Gregory ! Putain, t'es là ! Dieu merci ! »

C'était Jake. Il me traîna jusqu'à une chambre et m'allongea sur le lit. Quelques instants après, sa fille, Rose, vint me voir. Elle resta là sans dire un mot. Ça tombe bien, moi non plus, je n'avais pas envie de parler.

15 Novembre 2015

Les réserves commencent à manquer dans l'appart' et on se demande si les militaires passeront nous chercher un jour. Dans l'espoir de trouver un camp sûr, on prend nos armes, un glock et un couteau de chasse pour moi, un pompe pour Jake, et on s'en va. Sur la route, Rose se tient entre nous deux. Personne ne parle. Nôtre amitié est fort,e mais nôtre fierté aussi et aucun de nous deux ne voudra s'excuser le premier. Mais je me lance, sur un autre sujet :

« Elle est partie, hein, Henrietta… Elle s'est barrée. »

Silencieusement, Jake hoche la tête, la mine sombre.

« Iria aussi. »

On se regarde alors, tout les deux, puis on regarde Rosa… Dans quel monde elle va vivre cette gosse… On se dirige vers le camp le plus proche, CenturyLink Field, tenu par l'armée, ça doit être sécurisé. Le trajet se déroule sans encombre, même si mes blessures ont besoin de soins, que je pense être en train de souffrir d'une sérieuse infection.

Décembre 2015

Le camp est bien structuré, on arrive à survivre en sécurité. Les attaques de rôdeurs sont rares voire inexistantes… Ouais, paraît qu'il faut les appeler comme ça maintenant… Bref, les médecins ont réussi à refermer mes plaies, laissant de grosses cicatrices qui ne partiront pas de sitôt. Jake et moi, on s'est un peu reparlé, mais ce ne sera plus comme avant. Au camp, j'aide comme je peux, ma connaissance de la ville me permet de mener des petits groupes à la recherches de ressources diverses. Je commence à savoir comment appréhender ces fameux rôdeurs…

10 Janvier 2016


Ce matin, le camp est réveillé par la garde de nuit.

Les rôdeurs sont entrés.

Chacun ramasse les quelques affaires nécessaires à la survie et se prépare à partir. Mais personne n'était prêt à se battre. Ils sont sortis de partout, tous les couloirs en étaient remplis. Jake, Rose et moi avions été séparé du groupe parce que la petite avait mis du temps à bouger. Dans cette fuite, quelque chose s'est ravivé entre son père et moi. Cette espèce d'amitié fraternel ne peut que ressortir dans ces moments-là. Mais Jake a fini par se blesser sérieusement à la cuisse, le rendant boiteux.

On s’est retrouvé tout les trois coincés dans l'aile est. Impossible de s'en sortir. Mais il a su prendre une décision plus rapidement que moi. Il m'a dit… Il m'a dit que de nous deux, j'étais le plus apte à conduire Rose en sûreté. Il était blessé, n'avait pas la force. Sa mort devrait servir à quelque chose. Son regard… Son regard… Le même que lorsqu'on avait 15 piges… J'ai hoché la tête et Jake s’est écroulé sur le tas de rôdeurs, ils se sont jetés sur lui. Mais il a commencé à hurler, je ne pouvais pas supporter de le voir souffrir comme ça… Pour nous sauver… Alors j'ai sorti mon glock, j'ai visé et je lui ai tiré une balle dans le crâne. Il ne souffrait plus.

15 Janvier 2016

Avec Rose, on atteint enfin cet autre camp dirigé par l'armée. L'atmosphère y est étrange, les soldats traitent les réfugiés comme de la merde, celui qui a le malheur de sortir du rang se fait jeter par les soldats comme un chien, comme ce jeune qui s’est aventuré un peu trop loin. On est arrivé après tout ça, apparemment, Noël s'est mal passé. Mais je pense franchement que fêter Noël à cette époque est déjà une chance… Rose est inconsolable, elle ne veut pas me voir parce qu'elle dit que j'ai tué son père. Elle a peut-être raison au fond, pourquoi c’est lui qui y est resté, il avait sa fille… Il aurait du tenir pour elle, se battre… Pourquoi il nous a laissé là tout seul ?! Enfoiré…

Février 2016

Rose s'est faite bousculer par un soldat l'autre jour, je l'ai poussé à mon tour et s'il n'y avait pas eu tout ces gens autour, je ne me demande bien ce que lui et ses potes auraient pu me faire. Toujours est-il que peu de temps après, Victoria sera la dernière victime de ces chiens. Cela faisait plusieurs jours que j'attendais ça. Cette apocalypse a le don d'éveiller vos pires instincts. Nous étions bien armé, on a tous tué un ou plusieurs soldats. Pour ma part, j'ai surtout essayé de mettre en sécurité ceux qui ne se trouvaient pas dans le gymnase. Encore aujourd’hui, je suis content de ne pas avoir eu le temps de les y amener. On progressait par petits groupes. C'est à ce moment là que se sont forgé des relations spéciales entre certaines personnes. Mais j'en pouvais plus de voir ces ordures malmener tous ces innocents… Je regrette pas. Les types qui ont repris le contrôle, Preston et O'Connell, ils savent s'y prendre, j'ai confiance en eux.

Juin 2016

Pas beaucoup de gens ne m'apprécient, ils pensent tous que je suis un vieux con qui sait pas s'exprimer. Bon… le fait est qu'ils ont raison, mais je suis pas vieux. Et puis je m'en fous qu'ils m'apprécient ou pas, le principal, c'est qu'ils survivent. Comme pour CenturyLink, je m'occupe de diriger des petits groupes à travers la ville. Il faut toujours aller plus loin. Chaque exploration nous amène à rejoindre les frontières de la ville. On remarque alors que les macchabées ont tendance à quitter la ville pour aller s'aérer dans la campagne, c'est pas plus mal. Mais je me pose toujours une question, que fera-t-on une fois l'hiver venu ? Cette saison pourrait être dangereuse pour le camp. Rose commence à me reparler, elle semble avoir en partie fait le deuil de son père. Moi aussi. Parfois, je me demande où pourrait être Iria, j'espère qu'elle est quelque part, en sécurité.

Août 2016

En revenant d'une patrouille, on a aperçu des formes sombres se dirigeant vers le camp. Après avoir couru sur plusieurs mètres, on s’est rendu compte qu'Emerald était assaillie par un putain d'animal ! Un gorille… Il nous a fallu du temps pour l'éliminer. Le pire, c'est que les jours qui ont suivis, le reste du zoo a chercher à venir se nourrir dans le camp. Il y en avait pour tout les goûts et les guetteurs ne les ont pas vu venir. Les dégâts humains sont faibles mais ils ont surtout fait de nombreuses brèches dans les défenses, ces cons. Au moins, ça fera de la viande différente, j’ai jamais mangé du jaguar. Après ça, je finis par accepter que Rose, qui a 10 ans, débute une formation au tir de base, histoire qu'elle sache se défendre si besoin… Cette petite, j'ai d'abord eu du mal, elle ne voulait pas de moi, et je ne voulais pas m'attacher à elle. Je ne savais pas pourquoi. Mais c'était très simple. J'avais peur. Peur de la perdre, de devoir supporter sa mort. Mais finalement, on s'est rapproché, je sais pas comment je la considère mais elle, quand on lui demande qui je suis pour elle, elle a arrêté de dire « mon parrain » mais plutôt « Gregory ».

Décembre 2016

Les patrouilles deviennent compliquées avec cette foutue poudreuse. A une autre époque, j'aurais trouvé ça sympa, mais là, tous les trois mètres, tomber sur un bras qui sort du sol pour vous attraper la jambe, ça lasse vite. A Noël, Rose m'a offert un collier, c'est ce genre de collier que porte les soldats, elle l'a modifié, je sais pas comment. Dessus, elle a gravé mon nom, et de l'autre côté, il y a le sien. Elle m'a dit que c'est comme pour les chiens, si on me perd et que quelqu'un me retrouve, il saura à qui me rendre. Ça m'a fait rire. Elle grandit. Bien plus vite qu'elle n'aurait grandi dans une autre époque.

Jusqu'à maintenant

Le camp semble avoir trouvé un bon équilibre, l'hiver est passé et chacun à repris ses petites habitudes. Les rôdeurs sont bien moins nombreux qu'avant. Rose commence à bien tirer avec les armes d'entraînement. Enfin bon… J'imagine que par rapport à certains, on a une belle vie...

   
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Re: Gregory Jefferson

Dim 9 Avr 2017 - 22:25

Hellcome !
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Re: Gregory Jefferson

Dim 9 Avr 2017 - 23:55

Oh un ami barbue o/
Bienvenue et bon courage pour ta fiche Smile
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Re: Gregory Jefferson

Lun 10 Avr 2017 - 7:14

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche Smile
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Re: Gregory Jefferson

Lun 10 Avr 2017 - 7:32

Bienvenue et bon courage pour la suite de la fiche °-°
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Re: Gregory Jefferson

Lun 10 Avr 2017 - 7:52

Bienvenue parmi noooooous !!!!
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Re: Gregory Jefferson

Lun 10 Avr 2017 - 8:10

Bienvenue parmi nous.
Bon courage pour la rédaction de ta fiche.
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Re: Gregory Jefferson

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