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Why Don't You Tell Me The Story?

Dim 12 Mar 2017 - 15:58

Hier j’avais passé une partie de l’après-midi avec les Walker, c’était une après-midi sympa, mais j’avais expressément précisé à Plutarch que non, je ne sortirais pas comme ça tous les jours parce que je n’en avais pas envie et que rien que le chemin pour m’y emmener était beaucoup trop éprouvant. Il m’avait donc porté sur son dos sur le chemin du retour, comme quoi quand on fait suffisamment la victime, ont fini plus ou moins par obtenir ce que l’on veut. Nous avions passé une bonne partie de la soirée tous ensemble avant que je me retrouvais enfermé dans ma chambre dans lequel tout objet tranchant avait été soigneusement retirer. Une journée de plus s’était écoulée et je devrais entamer la prochaine…

Je ne dormais pas bien, je faisais fréquemment des cauchemars et Plutarch avait même proposé de dormir avec moi pendant un temps. Il prenait son rôle de garde malade un peu trop au sérieux. Pendant un moment, je pensais même à Connor qui disait que sa sœur le castrait en lui racontant ses journées et bien j’avais l’impression de faire exactement la même chose avec lui. Je ne souriais plus, mais je prenais un malin plaisir à le casser.

Enfin le lendemain arriva et il ressemblait à tous les autres, aujourd’hui c’était journée jeux de société. Plutarch avait trouvé dans la maison des dominos. Ce n’était sans doute pas l’occupation la plus folle, mais au moins c’était quelques choses de pas si mal que ça. On avait pensé aussi faire un pictionary, mais je dessinais sans doute trop bien pour qu’il daigne se frotter à moi. Quelqu’un tapait alors à la porte et avant que je ne puisse dire ou faire quoi que ce soit, c’est Plutarch qui prit la parole tout en se levant.

- ENTRER !
- Tout le monde n’est pas aussi bourrin que toi tu sais ?

Je doute qu’il n’ait eu le temps de m’entendre puis qu’il était déjà dans l’entrée à accueillir les arrivants. Je me retournais tant bien que mal puisque je tournais le dos à l’ouverture pour voir de qui il était question. Je n’eus aucun mal à reconnaitre Anya et ses fils adoptifs. J’étais contente de la voir. Je regardais alors Victoria toujours assise à côté de moi pour lui dire. « Laisse ça et va donc jouer avec tes amis. » Elle en avait besoin, elle était toujours fourrée avec des adultes en permanence être avec des enfants de son âge lui ferait du bien. Je voyais mon ami partie dans la cuisine certainement qu’il était parti préparer un thé ou un café, je n’en savais trop rien, mais en attendant, je rangeais les pièces restées sur la table.

- Viens t’installer Anya, j’espère que tu ne m’en voudras pas, mais je ne me lève pas.

J’aurais pu commencer à rager sur Plutarch qui m’avait fait traverser tout notre petit village la veille et que du coup j’avais encore plus mal à la jambe qu'avant, mais je ne dis rien. Je savais qu’il m’entendrait et qu’il n’apprécierait sans doute pas de me dire ça. Chose que je pourrais sans doute parfaitement comprendre.

- Ils ont l’air de bien s’habituer à cette nouvelle vie tes enfants.

Je tâchais de faire la discussion, il parait que c’était important et que je devais m’intéresser aux autres. Souvent, je le faisais plus pour qu’on me laisse tranquille, mais aujourd’hui, j’avais bon espoir de trouver enfin quelqu’un qui avait des informations sur Ludwig. J’avais vraiment envie de le voir, mais je savais que Plutarch ne me laisserait pas seule et encore moins en compagnie de l’homme qui m’avait tiré dessus.
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Re: Why Don't You Tell Me The Story?

Mer 15 Mar 2017 - 18:12



Cela faisait désormais un certain moment qu'ils étaient installés dans leur petite résidence à Tacoma et notre famille de russes n'avait pas chômé pour faire de leur chambre un havre, en faire une pièce vraiment à eux. Par manque de place, effectivement, Anya devait dormir avec les garçons et elle leur céda facilement le lit pour aller dormir sur le canapé, plutôt habituée à de mauvaises nuits et des réveils à des heures décalées. Oui car c'est là qu'est son avantage, elle a l'habitude des horaires flexibles et ça serait aisément qu'elle ferait des tours de garde durant la nuit mais elle est encore plus ou moins apeurées bien qu'elle essaye de se mettre en relief et d'apporter sa pierre à l'édifice.

Suite aux récents évènements qui avaient cloués la veuve au lit, notre hôtesse avait pris un temps pour réfléchir. Elle se disait bien que Ludwig ne ferait jamais de mal à une personne, encore vivante au moins. Et d'autant plus que Tamara s'entendait bien avec lui, ça ne pouvait qu'être un malentendu. Oui, c'était forcement cela. Anya n'avait malheureusement, ou heureusement, pas pu intervenir dans l'échange de coups de feu étant elle-même occupée à ce moment là elle ne le sut que par une tierce personne et ceci attira sa curiosité mais sans plus. Néanmoins elle n'était pas d'avis à faire la sourde oreille, elle voulait savoir de quoi cela allait découdre.

C'est ainsi qu'une belle matinée, Anya se prépara avec ses fils, et tous trois allèrent rendre visite à Tamara bien que les jumeaux étaient aussi venus pour "parler" et jouer avec Victoria, cette jeune orpheline qui n'a put que se rattacher à une sorte de mère adoptive. De ce côté là, Anya était plutôt contente du geste qu'avait fais Tam' de s'occuper d'elle après la mort d'Abel, mais la tentative de suicide lui avait juste donné envie d'aller baffer la vendeuse de jeux vidéo. Si elle s'était donnée la mort, que serait il advenu de l'enfant ? D'autant plus que cette dernière est sourde et muette et que peu de personnes parlent le langage des signes, la soviétique elle-même n'a que des salutations mais ça s'arrête à ce niveau.

Ils arrivèrent donc chez Tamara et ce fut Plutarch, un proche de cette dernière, qui vint ouvrir. Anya le salua et indiqua au monsieur qu'elle venait passer un peu de temps avec la blessée, chose qui n'était ni entièrement vraie ni entièrement fausse, elle était autant venue pour en savoir plus que pour aider la jeune femme à se remettre de ses émotions et à passer le temps. Plutarch lui proposa un thé ou un café et Anya opta plutôt pour un thé, n'aimant pas vraiment le café. En se dirigeant vers le salon, Victoria arriva et la salua ce à quoi l'hôtesse répondit et elle indiqua aux garçons d'aller s'amuser avec elle. La jeune femme alla donc seule voir Tamara et la salua avant de s'asseoir face à elle.

"Eh bien, de toutes façons... ils n'ont pas tellement le choix. Ils n'arrêtent pas de penser à leurs parents... Ils sont heureux de m'avoir, moi aussi, mais ils ont tellement peur.... Dans ce pays totalement étranger pour eux en plus... Victoria aussi a l'air de bien s'en remette, plus ou moins...
Et toi, comment vas tu... après cet accident ? E-et ... que s'est il passé ? Enfin, si.. si ça ne te dérange pas d'en parler bien sur."




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Re: Why Don't You Tell Me The Story?

Mer 15 Mar 2017 - 21:13

Au début, j’avais été soulagé et contente de voir Anya devant moi, mais je voyais à son air grave que quelque chose clochait. Je savais qu’elle était proche de Ludwig, est-ce qu’elle m’en voulait de ce qui s’était passé ? Je n’en savais rien, mais sans doute que la discussion n’allait plus tarder. J’entendais vaguement les bruits que Plutarch faisait dans la cuisine et cela ne faisait absolument pas baisser ma crainte, bien au contraire, j’étais en train de me répéter qu’il était en train de mettre le bazar dans ma cuisine. Je serais les dents et essayais de soutenir le regard de celle que j’avais considérée jusqu’à maintenant comme mon amie. J’attendais de voir ce qu’elle allait me dire ou demander.

L’entendre chercher ses mots n’avait absolument rien de rassurant. Je me sentais mal et presque même trahi, je savais que je devais parler de tout ça pour faire passer la pilule, je savais que je devais aller de l’avant, mais je continuais de souffrir et l’idée d’en parler ne me plaisait pas. Je savais dans le fond que j’allais me faire juger par la ruse et je n’étais pas prête à affronter le regard des autres. Je n’avais plus ma carapace de tatouage et de fierté, c’était fini depuis longtemps, il n’y avait que moi contre le reste du monde. J’étais en train de paniquer intérieurement. Comment est-ce que je pouvais justifier ce qui c’était passé dans cette chambre, comment je pouvais faire pour expliquer tout ça et surtout justifier mon acte. J’étais impardonnable et j’avais fini par m’en rendre compte.

J’étais en train d’essayer de rassembler des mots et d’ouvrir la bouche pour parler, mais aucun son n’en sortait. J’étais plus ou moins en train de paniquer intérieurement, qu’est-ce que je pouvais lui dire, je ne trouvais rien. Je n’osais pas lever la tête de mes mains pour ne pas croiser le regard d’Anya, visiblement, le destin décida de venir à ma rescousse puisque la voix de Plutarch s’éleva non loin de moi.

- Votre thé est servi, mesdames. Je vais dehors un peu, Anya je compte sur toi pour me prévenir quand tu repars de la maison.

Il déposa un plateau sur la table avec deux tasses et avant de nous sourire et disparaitre pour de bon. Je sursautais presque lorsque j’entendais le porte claquer. Il fallait vraiment qu’il arrête avec ça cet abruti. Je restais seule avec Anya désormais. Je devais faire face à mon destin. Je finis par lever la tête vers la Russe alors que j’avais les yeux tintés de larme. Mon regard croisa le sien un instant alors que je pris finalement la parole avec une voix morne et cassée qui ne ressemblait en rien à celle de Tamriel si je puis me permettre de dire ça.

- Je ne sais pas comment elle fait pour tenir. Je suis émerveillé par cette petite. Elle ne dit rien à personne, du moins pas à ma connaissance.

Je reportais alors mon attention sur mes mains et me penchait pour prendre la tasse de thé la plus proche que moi. Je savais que mon ami l’avait préparé avec amour alors le minimum que je pouvais faire c’était bien de la boire. La tasse était chaude surtout comparé avec mes doigts classés. Je regardais la volupte de fumée s’élever de cette dernière alors que j’en bus une gorgée.

- Ludwig m’a sauvé la vie voilà ce qui s’est passé. La seule chose que tout le monde retient c’est qu’il m’a tiré dessus, mais en vrai, il m’a sauvé la vie et il n’y a trop peu de personne qui m’écoute.

Une larme était en train de couler le long de ma joue avant de venir s’écraser sur ma cuisse. Je n’étais sans doute pas capable d’en dire beaucoup plus. Je savais qu’Anya voulait surtout savoir comment Ludwig était impliqué et j’espérais l’avoir rassuré.
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Re: Why Don't You Tell Me The Story?

Sam 18 Mar 2017 - 20:18



  Un battement de paupières, le regard perçant l'iris même de son interlocutrice. Tamara semblait vraiment être sincère et de toutes façons la russe l'aurait crue sans problèmes, c'est son amie depuis un bon bout de temps et Anya a toujours sut qu'elle pouvait lui faire confiance. La larme qui coulait le long de la joue de la tatouée vint presque donner des frissons à l'hôtesse. Victoria était une fille merveilleuse comme elle se l'était également imaginée. Vivre la mort de son père en face à face devait être tellement traumatisant...

La vendeuse but une gorgé du thé qu'avait préparé son ami Plutarch, Anya but alors à son tour en écoutant ce que disait son amie désespérée, appréciant la douce chaleur émise par la tasse lui rappelant de lointains souvenirs. Alors comme ça, le roux avait sauvé la vie de la jeune femme ? La sauver en lui tirant dessus, mais quel comique ce Ludwig ! Sûrement que ce fût un accident, ce ne serait ni le premier ni le dernier avec une arme à feu qui est tout de même un objet extrêmement dangereux.

Anya ne pouvait pas en vouloir à Ludwig comme il semble l'avoir sauvée, tout comme elle ne pouvait pas en vouloir à Tam' car notre russe elle-même a faillit se trucider un jour à cause de toutes les pertes et de cette situation apocalyptique. Elle ne pouvait en vouloir à qui que ce soit excepté à elle-même, c'était la pire de toutes apparemment. Mais dans ces moments désespérés on s'attache à ce qu'on trouve de plus précieux moralement pour que finalement cette chose soit toute notre raison d'être et de devenir. Anya s'en  voulait désormais d'avoir jugé de cette façon ses compagnons et sourit légèrement et affectueusement à son interlocutrice.

"Moi je t'écoute et je te crois. On fait tous des erreurs je suppose... Mais je me suis fais du soucis pour vous deux, c'est tout, personne ne me disait rien et... Maintenant que je sais ça, je me sens beaucoup mieux, rassurée. "

Anya but une gorgée de son thé, détournant désormais son regard de la vendeuse et se portant sur les enfants dans la pièce d'à côté. Ces petits loups grandissaient eux-aussi, comme quoi même dans les petites choses on trouve du vrai bonheur.

"Si jamais tu voulais ... te débarrasser de ce que tu as sur la conscience... n'hésite pas."

Evidemment, cela était autant pour en savoir plus que pour accompagner son amie à se délivrer de ses problèmes et avoir désormais la conscience tranquille. En espérant qu'elle veuille bien désormais livrer tous ses petits secrets et connaitre ce qui s'est passé par cœur !


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Re: Why Don't You Tell Me The Story?

Dim 19 Mar 2017 - 10:39

Anya était douce et compréhensive, c’était pour ça que je l’appréciais. Le monde semblait toujours plus beau à travers ses yeux. En tout cas j’étais contente d’avoir pu clarifier la situation et arrondir les angles. C’était important pour moi d’être prise au sérieux. La vérité était une des rares choses qui me restait encore.

- Merci c’est important.

Enfin, quelqu’un d’autre qui prenait la peine de m’écouter plutôt que de me crier dessus. Il avait été nombreux à râler à cause de l’arme à feu. Il avait été tout autant à ne pas comprendre, mais si peu à écouter pour pouvoir juger. Elle m’invitait à en dire plus, ma gorge se noua presque instantanément et j’essayais de régler le problème en buvant une gorgée de thé, mais au final je faillis surtout la recracher.

- Je ne pense pas en être capable encore.

C’était on ne peut plus sincère, m’ouvrir signifiait une fois de plus revivre tout ça et je n’en avais pas besoin. J’essayais tant bien que mal de tourner cette page bien trop lourde pour moi. Voir le bon côté de la vie arrêter cette déprime qui me pourchassait depuis si longtemps et tout ressasser une fois de plus ne faisait que m’enfoncer une fois de plus la tête sous l’eau et m’empêchait de respirer à nouveau. Mon regard embué de larme se posa sur Anya avec un peu plus d’assurance. J’inspirais un bon coup comme si ma vie en dépendait à ce moment présent.

- C’est très gentil de me proposer ton aide, je suis sincèrement touchée.

Se sentir soutenue et apprécier pouvait faire la différence, mais au final, je n’avais l’impression d’avoir des liens avec tout le monde et personne en même temps. J’avais des amis, ils étaient présents, mais personne n’avait vraiment plus. En dehors de Dante qui était vraiment important pour moi. C’était sans doute ma personnalité un peu extrême qui faisait ça, je ne savais pas trop et il était évident que poser la question à Anya n’était pas une solution. Je savais qu’elle était assez proche de Ludwig également et j’espérais plutôt prendre des nouvelles du Norvégien plutôt que de parler de cette fameuse matinée qui de toute façon ne changerait pas.

- Dis-moi, tu as pris des nouvelles de Lud’ récemment ? Je sais que Dante l’a plus ou moins défiguré et je voudrais savoir comment il s’en remet…

L’œil au beurre noir de Plutarch était depuis quelques jours un peu moins moche. Il avait doucement désenflé et maintenant, il était dans une teinte jaunâtre pas très ragoutante, mais il faisait sans doute un peu moins peur que par le passé. J’espère que Ludwig se remettait aussi bien de ses blessures, mais je les savais bien plus nombreuses. Je déglutis alors avec difficulté, même en m’aidant de la tasse de thé que j’avais entre les doigts. Je sentais le liquide chaud couler le long de mon œsophage avant d’atterrir dans mon estomac, mais cette sensation qui avait pour habitude de me réconforter n’avait aucun effet sur moi aujourd’hui.
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Re: Why Don't You Tell Me The Story?

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