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Sean McTroichean - Le Bon, les Brutes et les Truands

Lun 13 Fév 2017 - 22:11


Sean McTroichean – Joe Blondin
ÂGE ≡38 ans NATIONALITÉ ≡Américain PROFESSION ≡Brand Publisher Emerald Freedom
I've got a war in my mind

Explique ici le caractère actuel de ton personnage.

Tel que vous me voyez, je suis pragmatique, cartésien et matérialiste. Beaucoup disent qu’ici, existe un cocktail plutôt brûlant, parfois explosif, mais surtout incompatible.
Comment quelqu’un de matérialiste, qui donc a besoin de la matière pour exister, peut être aussi cartésien, donc penser que par cette seule force ; la pensée ; on peut exister.
Eh  bien, voyez la liaison par mon côté pragmatique. Par le biais de cette philosophie bienveillante, la possibilité de faire subsister ces contraires.
Vous ne comprenez pas, ne bougez pas, je vais m’expliquer. Non, je n’ai pas le sens de l’humour, je vois bien que vous ne pouvez pas bouger, c’est une expression. Mais non, ça ne risque rien, laissez-les râler et tenter de nous attraper. Avant qu’ils ne puissent atteindre les deux étages qui nous séparent, en plus dans un immeuble écroulé accessible que par les toits, y a du boulot. Pour eux… Pas pour nous. Et si, il y a bien quelque chose de sûr, c’est qu’ils sont terriblement stupide.
Comment deviens-t-on matérialiste ? Très simplement. Avant ça, tout était société de consommation et on nous poussait à acheter encore et toujours plus, consommer encore et toujours plus. Te rappelles-tu ? Les Smartphones, Internet, les voitures, une maison, mais avec un congélateur, un frigo, etc. Etc. Et on nous donnait toujours plus de choses à acheter, à consommer, à jeter… On avait un beau petit confort par la possession des choses et pas celle de l’esprit. Je suis quelqu’un parce que je porte ce Jean. J’ai le dernier Smartphone Samsung, je suis une personne Bien. Je possède également le dernier IPhone et je suis un apôtre ! Un envoyé de Dieu !!!
Regarde maintenant, demande à notre ami baveur en-dessous, tu le vois ? Regarde bien, il est mort ou assimilé, il ne rêve que de te dévorer la rate et le foie ; crues de préférence ; mais il possède son Smartphone dans la poche de sa veste ! Il ne sert plus, ne servira plus jamais ! Mais il l’a toujours…
Regarde-nous survivant de l’Apocalypse ! Nous avons toujours notre sac de possession, de petites choses. Heureux celui qui possède ! Et on s’entretue pour en avoir toujours plus ! Alors qu’il suffit de se baisser pour ramasser le nécessaire pour survivre. Ironique non ?
J’ai développé mon caractère cartésien pour faire opposition à celui de matérialiste. Posséder, oui ! Mais posséder, utile ! Le désespoir du commercial, la plaie du publicitaire ! Qui ne sait jamais moquer de celui, qui vous sortait le dernier Samsung et dans la microseconde suivante, vous sortait une tablette. Pourquoi utiliser l’un, alors que l’autre en fait autant ? Le paroxysme de la consommation à outrance. Regarde-moi, je ne possède rien d’autre que ce qui est utile à vivre. Non ! Je te l’accorde, pas à survivre, mais à vivre. Je pourrais faire économie de telle ou telle chose, mais ce n’est pas parce que les Brutes sont là, qu’il faut s’empêcher de vivre. Je n’aime pas avoir froid, donc j’ai ce qu’il faut. Je n’aime pas être mouillé, donc je suis protéger contre les deux. Tu vois ? Matérialiste et cartésien.
Et le côté pragmatique ? C’est uniquement pour limiter les deux autres. Mais maintenant, j’ai étendu celui-ci à mon style de vie et de survie. Que veux-tu, on ne peut pas survivre sans commettre des choses amorales. Mais en même temps, qu’est-ce que la morale ? Ce que la société réprouve ?  Elle est où la société ? Où est le juge qui me donnera sentence ? Le jury qui me condamnera ?
Un exemple tout bête, petit. Tu savais que j’ai été avec un groupe de famille ? Que des familles, je te jure, le seul célibataire du groupe, c’était moi. Alors pour leur côté pragmatique à eux, pas le mien, devine qui est devenu éclaireur. Va te faire bouffer ! Toi t’as personne à charge. Tous pères, toutes mères et des enfants de tous âges. Même trois bébés. Au cours, de mes explorations, je suis tombé sur un groupe, un grand groupe de Brutes. Au moins une centaine, si ce n’est plus. Je leur ai dit, faut s’écarter, ce planquer et laisser passer la tempête ! Mais connais-tu le temps pour des familles pour rassembler, les enfants, la logistique, ce faire obéir des monstraux ? C’est long… Je suis reparti devant et je regardais les Brutes s’approcher inexorablement du groupe famille. Lent mais persévérant. Le combat inévitable et perdu d’avance. Je n’ai même pas essayé d’y participé. J’ai pris mes clics et mes clacs et je suis parti. Pragmatique et cartésien. Les monstraux se sont effrayés, ont criés, ont pleurés et les Brutes ont passés la deuxième pour aller ripailler. Les pères ont sortis les armes et dans un bruit d’enfer, ont protégés les leurs.
Devine qui a gagné. Et oui, pas eux. Mais moi, je n’ai jamais été aussi en paix, sur la route. Les Brutes ont convergés vers le ramdam du combat et ont dues festoyer pendant un moment. Je suis revenu plus tard, à cause de mon côté matérialiste. Les Brute partis et ceux qui voulaient pas, éliminés, ne restait qu’à faire les courses. Vivres, munitions, vêtements, etc. Affreux ?!? Non pragmatique et matérialiste. Un monstre ? Mais vous vous basez sur quoi pour me juger ? La morale ? Oubliez la morale, elle n’est plus d’actualité.
Un groupe, c’est bien s’il suit la même politique que toi, sinon c’est allez au-devant des problèmes, les problèmes deviennent des conflits et je n’aime pas, ni l’un, ni l’autre. C’est mon côté associable. Je n’aime pas les gens. En règle générale, ils vous jugent d’emblée suivant les critères de la société, pas celui de l’intelligence et s’ils ne vous aiment pas, avant de les faire changer d’avis…
Je n’aime pas les gens, je les évite d’entrée de jeu et en plus de nos jours, c’est encore pire. Bien qu’on est du mal à s’en passer. Alors on s’accommode le temps de trouver mieux, ou que tout éclate.
Ou alors, tu tombes sur les charognards. Et là, t’as qu’une seule chose à faire, les flinguer ou crever.
Tiens regarde, l’immeuble s’écroule, t’es sur le toit avec ta copine ; vous faites ; malgré vous ; mais tant pis, un boucan incroyable et vous ramenez les Brutes. T’as le pied bloqué et ta copine est morte. C’est intéressant, mais si tu fais rien t’as copine deviens une Brute et va venir te bouffer la gueule. Un groupe, des problèmes, même petit groupe.
Cynique ? Moi ? Peut-être, mais juste un peu…



Explique ici les caractéristiques physiques de ton personnage..


Le jeune homme sur le toit, venait de vivre un événement impossible, incroyable et pourtant.
Lui et Sharleen avaient rejoint cet immeuble car il n’offrait aucune possibilité de faire entrer les rodeurs. Ils avaient visités chaque appartement, pris ce qu’ils pouvaient et avaient tout rassemblés sur le toit. Et comme par hasard, quand ils ont bien tout nettoyés et rassemblés, le toit s’écroule sous eux. Pas tout le toit, juste l’endroit où ils se trouvent. Une barre de fer a transpercée le cou de Sharleen et une autre est en travers de sa jambe. Il est resté dans l’inconscience, puis quand il est revenu à lui et qu’il a vu la situation, il a pleuré. Puis, une forme a sauté sur le toit et c’est approché d’eux. Grand, de plus d’1m90, avec une silhouette des plus banals, sous les vêtements, c’est parfois trompeur. Peut-être encore un peu plus musclé que d’ordinaire. Mais avec les récents événements qui peux encore trouver des burgers et ne peux plus faire un minimum d’efforts physique. Des cheveux courts et une barbe de plusieurs jours, entretenus comme il le pouvait. C’est un homme qui approche de la quarantaine ou qui l’a depuis peu.
Puis il a commencé à parler, d’une voix atone, calme.  Il a regardé et fouillé dans le butin. Il a examiné Sharleen, puis a recommencé à parler. Toujours d’une voix aussi calme. Il porte les vêtements d’un randonneur et le blouson d’un policier de Seattle, ce qui pourrait paraître étrange au sein d’une ville. Mais toujours dans la situation actuelle… Qui peut s’étonner de quoi que ce soit. Comme tous les survivants, il porte bien sûr des armes. Couteau multi-usage qu’on trouve partout dans les boutiques outillage ou sport, un couteau de chasse avec option pierre à silex pour faire du feu. Avec certainement le rangement pour la ligne de pêche. Un bon sac à dos, avec couverture de survie, poncho, corde, gourde et même un petit sifflet qui gigote au bout d’une ficelle. Dans le sac on devine qu’il a pensé à prendre une lampe torche au minimum. De quoi voir la nuit, malgré tout. Pour compléter, on peut trouver une tarp. Cette espèce de toile en polyéthylène qui offre une grande résistance aux intempéries. On l’appelle aussi « bâche agricole ». Autour de son cou, fermement accroché à une cordelette de cuir, une paire de jumelle Omegon Hunter.
Les yeux rivés sur ses armes à feu, l’homme commence à lui parler.
• Tu regardes mes armes, ne t’inquiètent pas, je ne vais pas te tuer. Qu’est-ce qui t’intéresse ? Mon MP5 ? Question de pragmatisme mon grand. Une arme qui utilise l’une des munitions la plus répandue au monde. Ce n’est que du bonheur, tu te baisses et hop des munitions… J’ai connu un gars qui avait un G11, tu connais ? Moi non plus… Si j’ai bien tout compris c’était un truc qui devais équiper les forces spéciales ; ou quelque chose dans le genre… Il utilise des munitions bizarres, que je n’ai jamais vues. Il en avait plein, mais pas suffisamment et après plus rien, ce n’était qu’un tas de ferraille inutile. C’est bien, mais chercher des munitions, c’est coton. Moi mon 9mm, tu grattes le sol, t’en trouve.
Restons cartésien en plus, mon glock 19 Gen4 que tu vois, proviens de nos propres force de police. Là aussi, tu fracasses une Brute ou tu te baisses et hop, munition pour ton flingue ou pour le MP5, pratique non ? Tu peux garder un secret ? J’ai aussi planqué sur moi, un glock 26, mais chhuuutttttt…

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the last of us

Explique ici l'histoire de ton personnage avant l'épidémie.

L’homme s’assoit à côté de moi. Moi qui grince des dents, qui souffre comme un beau diable de cette maudite barre dans la jambe. Il ouvre son sac à dos et en sort des petites boîtes. Il s’installe et commence à manger.
• Comment ça, tu veux savoir mon nom ? Pourquoi faire, tu vas mourir. Et quand bien même, qu’est-ce que tu veux en faire. Je peux te dire n’importe quoi. Tu veux quoi ? Mes papiers ? Avec une attestation de naissance ? Mon livret de famille ? Appelle moi comme tu veux, qu’est-ce que ça pourrais faire. Tiens, Clint Eastwood. Barack Obama. Pikachu. Dark Vador.
Mon vrai nom ? Joe. Joe Blondin.
Bon puisqu’on en est à ça. Dit Blondin, un morceau de viande séché entre les mâchoires. Tu veux tout mon CV ? Je suis né y a 38 ans à Bellingham. J’y ai grandis jusqu’à mes 30 ans. J’ai fréquenté la Middle school de Whatcom. A mon 12° grade, j’ai rencontré ma première femme de ma vie. Xuan Liu. Une magnifique fille, d’origine japonaise. Elle m’a emmenée tout droit dans l’université Western Washington. Moi qui ne voulais pas la faire… On est resté ensemble 4 ans. Puis elle est partie faire sa vie. Une Poker Star, monsieur. Qu’est-ce tu dis de ça ? Personnellement, ce n’était pas mon truc. J’aime bien le Poker, mais de là à en faire ma vie. J’aurais mieux fait, crois-moi.
Bref, un an plus tard je rencontre Leotie Nokishi. Une amérindienne pur-sang. Une fille comme tu n’en voit jamais. Que tu ne rencontres jamais et que surtout tu ne peux pas approcher… Un corps à faire damner les saints et une poitrine de rêve. Un « petit » 95D. On est resté ensemble pendant 5 ans. Elle était bi-sexe, tu imagines ? Avec toute une troupe de copines, prêtes à se laisser prendre par moi, si elle était là. On a fait toutes les cochonneries du monde entre deux femmes et un homme, voir plus de femmes. Mon record, cinq femmes et moi, ça fait rêver non ? Mes meilleures années.
Puis, elle est partie pour une autre femme. Malheureux, non ? Pour moi en tout cas…
Pendant tout ce temps j’ai fait des études de d’informatique. Analyste programmeur, développeur Web et même spécialiste réseaux. Le fin du fin dans l’informatique. J’ai tout fait. Mais après Leotie, j’ai sombré. J’ai perdu mon job, j’avais plus goût à rien.
Comme beaucoup, ne sachant pas quoi faire et comment le faire et surtout ne voulant pas servir à rien et sombrer dans l’alcool ou la drogue, j’ai décidé de rejoindre l’USMC, un contrat de 5 ans. J’ai servi à bord de l’USS Momsen, on devait empêcher les méchants de monter à bord, ou on arraisonnait les méchants. On s’est fait quelques contrebandiers et même des trafiquants de drogue. Hé ! Tu sais quoi. Pour en revenir au côté pragmatique, tu sais ce qu’on utilisait pour prendre l’assaut ? Des UMP. C’est le grand frère du MP5 ! Une version améliorée, plus légère, plus précise, plus tout quoi ! Sauf que non. Il est plus léger, d’accord, mais pour tout le reste c’est de la flûte. Ils sont pareils, sauf que l’UMP est plus chère et forcément le MP5 n’est plus en production. Et pour couronner le tout, il emmène moins de munitions qu’un MP5. Si tu restes pragmatique et cartésien, tu n’en veux pas de ce foutu UMP. Mais bon, ce n’est pas toi qui décide à ce niveau-là.
J’ai fini mes 5 ans, mais être trouffions la trentaine passé, ce n’étais vraiment pas terrible. Je n’ai pas signé un nouveau contrat, puis je suis retourné à la vie civile. Si j’avais su que les Brute allaient débarqués, j’aurais continué ma formation militaire. Enfin… J’ai cherché du boulot sans succès et je commençais à perdre pied.
Puis une copine m’a appelé. Elle est venue me chercher. M’a relevé, puis est partie pour Seatlle. Je l’ai suivi. Elle était mariée et son mari m’a embauché. Le pire job de la création. Le métier qui ne sert à rien. Tu connais. Attend, j’ai eu droit à un titre ronflant. Je suis brand publisher. Tu sais ce que c’est ? Mon job consiste à faire des textes qui ne signifient rien, mais qui sont censés être bourrés de mot clef pour les bots de Google ; afin qu’ils fassent remonter nos pubs. Et pendant ce temps, chez Google, ils font en sorte que les bots n’accrochent pas nos textes à la cons et trouvent d’autres mots clefs.
C’est génial, hein ? Je passais une heure chaque jour à mettre à jour mes textes de merde pour que les bots les fassent remonter. Puis plus rien à faire de la journée… J’ai dû écrire des kilomètres de textes que jamais un être vivant n’a lus. Le reste de la journée je la passais dans la salle de sport. Je n’avais jamais joué au tennis ou au basket avant mon arrivée à Seattle. Je faisais entre 3 et 5 heures de sport chaque jour. Je me suis construit le beau corps que tu vois dans la salle de muscu et sur les parquets de la société et j’ai enchainé les conquêtes sans jamais m’arrêté à une seule femme.
Puis le monde a changé, en même temps que pour la toute dernière fois, je changeais mes foutus textes…

Explique ici l'histoire de ton personnage depuis l'épidémie.

Septembre 2015 •


Jour 1 • (09/10/15)
Les journées se suivent et se ressemblent. Sean fait ses petites modifications à la vitesse d’un escargot asthmatique, puis descend à la salle. Si il est seul, il pousse la fonte, jusqu’à midi, puis va déjeuner. Il fait le show pour ses amis et racontent les derniers potins d’Internet, n’ayant rien de mieux à faire, il réunit les potins les plus croustillants pour en abreuver les collègues et après, ils passent le déjeuner et le café à refaire le monde.
Rien d’extraordinaire ne vient briser les habitudes de Sean. Il passera 2h17mn à rédiger ses textes, puis ira en salle pour disputer quelques parquets en un contre un. Remontera chercher sur le net les faits insolites et susceptibles de faire parler.
Ce qui a le plus fait marrer tout ce petit monde, c’est l’histoire de ce clochard qui a mordu une vieille dame : « Vous vous rendez compte, ces pauvres SDF obligés de bouffer des vieux, tout ça... »

Jour 2 • (10/10/15)
Sean ne trouve rien de nouveau et de spécial. Les blablas du jour porteront sur des histoires sans réels intérêts. On parlera surtout de l’attentat d’Ankara faisant 102 morts et 500 blessés. L’histoire local d’un élève agressant du personnel de son lycée passera totalement inaperçu.

Jour 3 • (11/10/15)
Vendredi dernier jour de la semaine. Sean hésite de ce qu’il va faire de sa soirée. Il a bien quelques belles femmes impatientent de l’accueillir pour le week-end. Ou alors, il peut chercher une nouvelle conquête. Voir sortir avec d’autres célibataires et faire la bringue toute la nuit et le week-end.
Non, il a besoin de se libérer de ses frustrations. Une petite orgie lui fera le plus grand bien. Il connait quelques jeunes filles prêtes à tout pour son corps… Le week-end sera paradisiaque.

Jour 4 • (12/10/15)
Sean est sur l’île de Seatle. Mercer island, dans le Seattle Marriott Bellevue. Chambre de luxe. Il a deux jeunes filles qui ont au bas mot une quinzaine d’années de moins que lui. Mais il a la force, l’endurance et surtout l’expérience. Vendredi soir, il n’a rien vu. Samedi non plus, bien trop occupé à libérer toutes ses pressions par des besoins physiques primaires.

Jour 5 • (13/10/15)
Dimanche 14h30
Sean rend seul la chambre, les filles sont parties entre la nuit et la matinée. Lui, c’est réveillé vers 11h. Il a pris un bain en profitant pleinement de la baignoire à remous. C’est la faim qui l’a chassé de la baignoire vers 13h30. En s’habillant il a trouvé quelque peu bizarre que personne n’est venu le mettre dehors pour faire la chambre.
Quand il descend à la réception, il n’y a personne. Il essaye de trouver quelqu’un sans grand succès. Il attend patiemment 15mn, puis cherche quelqu’un dans les alentours pendant encore 15mn, puis en haussant les épaules, récupères sa voiture et s’engouffre dans les rues pour rentrer chez lui. Et là, il découvre l’horreur de Seattle en proie à une panique montante. Les gens ne respectent rien ni personne, des affrontements ont lieus un peu partout sans réellement savoir pourquoi ils se battent. Le hurlement strident des sirènes, les flashs aveuglants des gyrophares. Police, pompiers, secours, à croire que toutes les forces de l’état sont dehors.
En branchant la radio, il commence à comprendre que quelque chose ne va pas. Les appels au calme du maire et même du gouverneur. Celles des autorités. Pendant que X journalistes racontent les différentes émeutes, actions du gouvernement. On parle de maladies, de virus, d’émeutes, d’incidents horribles, d’actes d’agressions aussi sauvages qu’incompréhensible et même de fréquents actes de cannibalismes. Sean lève les yeux au ciel, le monde est devenu fou en un week-end, chapeau bas. Il n’a qu’une envie, rentré chez lui pour voir ce qui se passe sur Internet et aussi pour se mettre à l’abri et aussi fuir cette circulation de fous. Il lui faudra 3h d’une indescriptible horreur pour faire les 25mn qui le sépare normalement de chez lui. Voir des hommes se précipiter sur des policiers pour l’attaquer avec une inouïe sauvagerie met fin en sa foi en l’humanité. Heureusement que le policier s’est servi de son arme…
Quand il rentre chez lui, les journaleux parlent d’intervention plus que probable de la Garde Nationale. Et de ne sortir que sous impérieuses nécessités.
Poussant un soupir de profond soulagement, il s’engouffre enfin dans le parking souterrain de son immeuble. S’informer, traduire, résumer la situation et allez dormir. Son magnifique week end c’est envolé sur l’enfer de la route.  Il sort de sa voiture s’approche de l’ascenseur et l’appel. Une sorte de grognement se fait entendre quelque part dans le parking. Sean s’éloigne de l’ascenseur pour voir de quoi il s’agit. Mais ne voit rien et le silence reprend ses droits. Il retourne vers l’ascenseur et le grognement guttural se fait à nouveau entendre, suivi par un frottement de quelque chose sur le sol. Sean sort de la salle d’attente pour retourner au parking. « Il y a quelqu’un ? » ** Grognement ** « Vous êtes où ? Tout va bien ? » ** Grognement et frottements ** « Est-ce que tout va bien ?!? » Crie-t-il. Un cri incompréhensible se fait entendre. Mais il en devine l’origine. Plus loin devant lui. A l’instant où il allait se mettre en route vers le cri, l’ascenseur fait entendre sa sonnerie d’arrivée. Le bruit caractéristique de la porte qui s’ouvre. Puis quelques secondes plus tard, la voix d’une femme se fait entendre « Il y a quelqu’un ? » Il reconnait sa voisine de palier. « Oui ! J’arrive, retenez la porte. » Il ne verra pas l’hideuse créature à qui il manque le côté gauche du visage. Celle-ci c’était résigné à abandonner sa nourriture pour aller vers une nouvelle source de bruit. Il avance en finissant de mastiquer un morceau d’estomac arraché à sa victime. Des lambeaux de chairs pendent du côté gauche, pendant que le sang dégouline. La créature arrivera bien après le départ de l’ascenseur.
Arrivée chez lui, il se jettera sur son ordinateur pour cueillir les nouvelles d’Internet. Tous les sites d’informations légaux ou non, sérieux ou non, racontent des choses inimaginables. Ils n’en croient pas 10% quel que soit la source. Comment peut-on raisonnablement penser que de pareilles choses existent réellement. Mais tout ce qu’il sait, c’est que demain au boulot, il va avoir tout en tas de trucs à raconter aux autres…
Il passera la nuit accrochés aux différentes chaines d’informations et sur Internet et s’endormira sur les diverses déclarations de mobilisation de la Garde Nationale à travers les différents états.

Jour 6 à 10 • (du 14/10/15 au 18/10/2015)

Lundi 14/10/15
Sean prend son petit déjeuner en écoutant les dernières nouvelles du jour. Les gens sont devenus définitivement fous. Tout le monde agresse tout le monde sans que personne ne sache pourquoi.
Sean se rend au boulot, la circulation est bloquée par des voitures abandonnées, par une circulation chaotique, personne ne respecte plus le code de la route. Des barrages de police, çà et là, bloquent l’accès à certains points de la ville. Et de loin en loin des agressions secouent la rue dans une panique de plus en plus indescriptible.
Malgré tout, il arrive sans encombre au boulot. Les bureaux sont vides pour la plupart, tout le monde ne parle que de ce qui se passe dehors, dans les états unis et même dans le monde. Personne ne travaillera vraiment de la journée et tout le monde s’en moquera totalement. Puis, ils partiront quand bon leur semblera. Des « A demain » frileux et peu convaincant fuseront parfois, accompagnés de quelques rires froid. La peur est palpable, tout le monde est mal à l’aise.
Sean ne sait pas quoi penser ou faire, alors il s’enfermera chez lui, l’esprit en ébullition sur ce qu’il doit faire ou pas. Il aimerait bien prendre des nouvelles de ses parents, mais ils sont totalement injoignables. Tous les systèmes de communication sont saturés. Même Internet commence à être injoignable. Le monde entier se rue dessus.
Aux info, la Garde Nationale est mobilisée.

Mardi 15/10/15
Sean ne sais pas ce qu’il doit faire, alors il laisse l’habitude le conduire. Se retrouvant dans son bureau, il émerge de son rêve. Qu’est-ce qu’il fait là, comment est-il arrivée là, qu’a-t-il fait ?
Il regarde autour de lui, personne. En parcourant l’intégralité de son lieu de travail, il ne trouvera que 5 personnes qu’il ne connait pas. Du coup, il sort. Que va-t-il faire ? Que doit-il faire ?
Dehors l’apocalypse semble avoir atteint Seattle. Des bruits d’armes à feu, en automatique ou au coup par coup. Des cris, des sirènes. L’arrivée des militaires, de la Garde Nationale ou des professionnels, n’arrangent rien.
Alors il rentre chez lui.

Entre le 16/10/15 et le 18/10/15
Sean reste collé à tout ce qui peut lui donner des informations. Et rien de ce qu’il peut trouver ne le réjouis. Des pillages et des émeutes éclatent partout. Celles-ci sont traitées immédiatement par les forces de police, mais pas vraiment dans la douceur. Les camions anti-émeute et même les pompiers sont mis à contribution pour disperser les émeutiers.
La nouvelle présence de la Garde Nationale finit presque, de mettre en place le chaos le plus complet. Les émeutiers blessés ou pire par les forces de l’ordre, amplifient les actions et pour résultats, des milices se créent pour se rebeller. Les émeutes virent à l’affrontement.
On ne sait trop comment, un semblant de calme revient. Surtout après l’intervention du Président lors d’un discours où il promet l’arrivée de vaccin.
Sean ne croit pas dans ce discours, ni même en l’existence d’une quelconque épidémie. Ce qu’il voit, c’est le chaos, les combats, des hommes devenus fous et insensible. Il est temps de fuir. Il va foncer dans la vallée de Methow. En attendant que les choses se tassent il chassera le daim. Au vu du chaos qui règne dans les rues, il verra demain, de jour, pour espérer passer.
Dans un frisson d’horreur glacé, il assistera à son premier combat contre les infectés. Depuis sa fenêtre, il voit un homme, les bras chargés de bric à brac, tenter de fuir un autre homme qui le poursuit. Quand le premier trébuche et laisse tomber tout son bordel, l’autre se jette sur lui. Le combat est irréel. Au lieu de le frapper des poings ou des pieds, il le mord et arrache des morceaux de chair. Un policier intervient immédiatement et tire à deux reprises sur l’agresseur. Celui-ci semble s’en moquer totalement. Alors le policier se rue sur l’assaillant et lui donne des grands coups avec son arme pour le faire lâcher prise. L’agresseur se retourne contre le policier. Impossible de résister à de tels coups, pense Sean. Il doit être sous l’emprise d’une quelconque drogue. Un militaire intervient et lâche une première rafale dans le ventre de l’agresseur. Celui-ci cherche à se relever quand même. Une deuxième rafale de 5, l’atteint au cou et à la tête. Le militaire l’a allumé à bout portant. La tête éclate sous le coup. Heureusement que Sean est à plus de 10m de se macabre spectacle. Les hommes discutent de ce qu’il faut faire et lance un appel radio. Après ils repartent tenter de mettre un semblant d’autre dans le chaos. Personne ne viendra jamais récupérer les deux corps. Mais à priori, Sean a surestimé la blessure de la première victime. Elle se relèvera à peu près une heure plus tard. Dans l’indifférence de nombreux fuyards. Mal en point, la victime cahote vers quelque part ailleurs. Sean est totalement atterré. Physiquement et psychiquement totalement vidé.

Jour 11 à 16 • (du 19/10/15 au 24/10/2015)
Il vient d’entendre le pire qui puisse arrivée. La loi martiale est déclarée et la garde nationale est chargée de regrouper les personnes saines dans des camps. Pendant que les infectés seront placés en quarantaine. S’en est trop, il faut fuir et vite. Les grands axes sont bloqués. Ce qui n’est pas difficile à Seattle. En réfléchissant bien, il faut se faufiler sur Mercer et de là, trouver un bateau et rejoindre la vallée.
Bon, il file vers un centre commercial et comme tout le monde se rue à l’intérieur. Le chaos est omniprésent. Sean se rue vers un magasin de chasse, pêche et nature. Il prend un sac à dos, et engouffre dedans tout ce qui pourrait servir à survivre dans une forêt. En passant, il rafle le dernier couteau de chasse qui trainait par terre. Il aurait pu essayer de payer, s’il y avait eu quelqu’un. Un parcourant au pas de course le centre, il réunit quelques provisions en plus. Il croise bien des policiers, mais eux aussi sont occupés à piller.
Après il tente de rejoindre l’île de Mercer. Il pensait que personne n’aurait la même idée que lui. Vu que tout le monde saurait que l’île serait fermée. La suite, lui prouvât que non. Les gens ont tentés de fuir par tous les moyens possibles. L’accès de l’île est bloqué par une suite interminable de voitures. Tant pis, bien décidé à rejoindre l’île et ne pas se laisser enfermer dans un camp, Sean charge son sac à dos et commence à franchir le pont à pied, au bout de quelques mètres, il repère un véhicule, visiblement abandonné, mais un vélo est attaché. Cela lui permettra d’aller plus vite et d’économiser des forces. Quand il s’approche de la voiture, celle-ci n’est finalement pas vide. Quelqu’un lui saute au visage. D’un réflexe il bondit en arrière pour s’écraser sur la voiture derrière lui. La femme s’acharne littéralement pour lui grogner dessus et griffe la fenêtre. Elle est empêtrée dans sa ceinture de sécurité, mais tente avec l’énergie du désespoir d’attirer son attention. « Bon sang ! Quelle peur ! Mais qui êtes-vous ? Que faites-vous là ? ». La femme grogne toujours et cherche à ouvrir la porte et se défaire de la ceinture. « Vous avez un problème ? Pourquoi ne répondez-vous pas ? ». Sean réfléchit à toute vitesse. Pourquoi l’a-t-on abandonnée ? Pourquoi n’a-t-elle pas enlevée d’elle-même sa ceinture ? Pourquoi ne fait-elle que grogner ?
Ca y est, il comprend. C’est une handicapée physique et mentale. Le teint de sa peau en dit long, sur le temps où elle n’a dû avoir, ni à boire, ni à manger. Il faut la rassurer et l’aider. Sean, sort son téléphone et tente de joindre les secours, tant pis s’il finit dans un camp, il faut la sauver. Il fallait s’y attendre, les secours ne sont pas joignables. Bon, d’abord la calmer, la faire sortir puis l’emmener quelque part. Sean lève les mains et s’approche de la porte. « Du calme madame, je vais vous sortir de là. Ensuite vous pourrez boire, manger et on ira chercher des secours. Vous me comprenez ? », Il approche de la poignée de la portière. Bon sang ! Tu sais ce que fais ? T’es sûr de toi, là ? S’occuper de cette femme malade mentale et peut être physique, en plus elle est complètement hystérique. Sean respire lentement et ouvre la portière. La femme, là repousse violemment, en y mettant tout son poids. Mais Sean s’y attendait et n’est pas surpris. Mais l’odeur violente de sang, de putréfaction, de mort qui s’échappe, ramène instantanément son cœur en haut de la gorge. Il titube, fait deux pas et vomis tout ce qu’il peut. Pendant ce temps, la femme cherche par tous les moyens à le rejoindre. Elle tend les mains vers lui en grognant. Sean se remet. Respire. Regarde hagard, le spectacle. Il s’époumone à reprendre pieds et contenance. Et remarque enfin, l’immense flaque de sang sur le ventre de cette femme. De plus, en se contorsionnant hors du véhicule, bien que toujours retenue par la ceinture, des restes humains tombent au sol. Sean regarde dans la voiture, et voit que le conducteur a dû être dévoré par cette folle de femme ! A moitié dévoré !! Le squelette git sur le siège conducteur et les os au sol. Elle a dévorée les chairs et les boyaux. Pas tout et c’est un spectacle de chair, de sang, de lambeaux d’organes, qui lui saute aux yeux. Pris d’une nouvelle bouffée d’horreur, il se penche à nouveau pour complètement vider son estomac. Des soubresauts, l’empêche de se calmer. Pris de spasmes, la respiration complètement coupée par les hauts de cœurs et les soubresauts de son ventre, il au bord de l’asphyxie quand il s’ordonne de reprendre le contrôle de son corps. Il mettra plusieurs minutes à pouvoir se calmer. Quand il peut à nouveau se mettre debout et marcher, il retourne vers la femme. Pourquoi faire ? La tuer ? L’aider ? Du coup, il s’arrête. Une main tendue vers lui et toujours grognant la femme cherche à l’atteindre. Quand tout à coup, un bruit ignoble de déchirement se fait entendre. Sean voit l’impossible se réaliser. Cette femme vient de tourner sur elle-même à plus de 45° Son bassin c’est casé, son ventre s’est déchiré sous la pression. Retenue par sa ceinture de sécurité, elle est train de presque se couper en deux pour tenter de le rejoindre. Une réalité horrible s’insinue dans son esprit. Elle est morte. Elle est morte, mais elle tente de le rejoindre quand même. Les pensées plongées dans un vide absolu, le corps entièrement glacé et vidé de toutes émotions, il réalise qu’elle ne respire pas. Qu’il n’y avait pas eu de bué sur la vitre, quand elle était enfermée. Que sa position actuelle, l’empêcherait de respirer et vivre. Qu’aucun être vivant ne pourrait faire cela. Sans compter dévorer la moitié d’un être humain. Plus qu’une pensée le préoccupe maintenant. FUIR.
Il tourne les talons et s’apprête à s’élancer vers le centre de Seattle. Mais des choses arrivent d’entre les voitures pour aller vers lui. A priori, ce qui s’est passé près de cette voiture les a attirés. D’autres Brute-humains arrivent. Alors il fuit de l’autre côté. Lui aussi bloqué par des Brutes. N’y tenant plus, entre devant et derrière, c’est encore devant, qu’ils sont les moins nombreux. Il court prend de l’élan et au dernier moment saute sur le capot d’une voiture. Il va sauter de toits en toits pour éviter les mains qui se tendent vers lui. Changer de voies de voitures pour les empêcher de se regrouper et finalement revenir sur le route et courir, jusqu’à en perdre haleine.
Porté par le désespoir, Sean traverse le pont. Il saute derrière un mur, s’assure qu’il est hors de danger, puis s’adosse au mur et laisse finalement son corps succomber à la fatigue, à la pression, à la peur. Il pleure, il tremble. Au bout d’un certain temps, il entend des grognements se rapprocher. Les Brute le cherchent et s’approchent. Alors, il reprend son sac et repart en petite foulée à la recherche d’un abri. Il court, il cherche un abri. Croise des ombres. En errant aux hasards des dédales de rues, sans comprendre où il est, il cherche le salut. Il entend un bruit. Comme une Brute, il court vers celui-ci hors d’haleine. C’est une grille qui descend. La grille de sécurité d’un parking sous-terrain. Il se jette sous la grille, avant qu’elle ne se referme dans son dos. Derrière la grille les Brutes s’accumulent et essayent de passer. Pour éviter de les énerver et qu’ils s’intéressent à autre chose, Sean se met hors de portée, caché. Puis il s’assoit, tentant de reprendre son souffle et ses idées. Les mains ballantes sur les genoux, la tête basse, il cherche à comprendre.
Voix féminine : Main en l’air ! Qui êtes-vous ? Avez-vous été attaqué par ces choses ? Avez-vous été blessé ? Etes-vous infecté ?
Il relève la tête pour voir une femme en tailleur, haute couture, complet. Celle-ci braque sur lui une arme qui ne devrait pas être entre d’aussi jolie main. Malgré tout, elle dégage une allure incroyable. Une impression de maitrise, de force, de certitude. Il n’y a aucun doute, qu’elle s’en servira.
- Non, je ne suis pas blessé. J’ai réussi à leurs échappés. Mais… Que sont-ils devenus ?
- Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est qu’il y en a de plus en plus. Et qu’une fois qu’on s’est fait attaquer par eux, on devient comme eux. Sauf s’ils sont plusieurs.
- Pourquoi ? Quelle est la différence entre un et plusieurs ?
- A plusieurs, ils vous bouffent entièrement. Un seul, vous avez le temps d’être infecté et de devenir l’un d’entre eux.
Sean, ne tiens plus et se retourne pour laisser les spasmes de son corps, car il ne peut plus vomir.
Elle porte sa main à la bouche, pour cacher son dégoût et se retourne.
- Humpf ! D’accooooord, c’est la première fois, que vous les voyez à l’œuvre ?
Sean acquiesce de la tête. Et s’essuie de la main. Il y a mieux pour se présenter à une magnifique rousse.
- Sean. Survivant de l’Apocalypse et SPF.
- SPF ?
- Sans Protection Fixe. Surtout contre les Brute-humains.
- Oh ! Je vois. Dit-elle d’un ton presque amusé.
- Jane Treppenhauer. Directrice de l’hôtel dans lequel vous êtes.
- Enchanté. Dit-il avec une petite courbette et l’imitation d’un salut médiéval. Quel hôtel ?
- Le Fairmont Olympic.
- Impossible !
- Ah ?! Je vous promets que oui, pourtant…
- J’aurai couru plus de 5km, j’étais sur le pont vers Mercer.
Le détaillant des pieds à la tête, elle reprend
- Bah ! Vu votre carrure, 5km ça me semble pas énorme et avec l’adrénaline, c’est faisable.
- Je ne sais pas, je n’ai pas vu André et Aline, j’étais sûr d’être seul, même.
Cette fois elle place sa main pour cacher un petit rire cristallin.
- Hé bien bienvenue au Fairmont Hotel, veuillez passer à l’accueil pour récupérer votre clef.
- Je vous suis avec plaisir, mademoiselle. Pouvez-vous faire le nécessaire pour monter mes bagages dans ma suite.
- Bien sûr, monsieur, un chasseur va s’occuper de tout.
Leur rire parvient à couvrir un instant les râles des Brutes, qui continuaient de s’acharner sur la grille.
Dans l’accueil, Sean fut étonné de ne trouver personne.
- On est seul ?
- Hé oui, je viens de sécuriser l’hôtel. Je pensais que je serais seule à bord. Mais en attendant que les autorités reprennent le contrôle, je préfère verrouiller l’hôtel.
- Et vous pensez que les grilles et les portes, résisteront aux Brutes ? Ils n’ont pas l’air de beaucoup se fatiguer…
- Verre securit. Capable de résister à la charge d’un véhicule de 3,5T lancé à 90km/h. Pour la grille, c’est du titane…
- Me voilà impressionné.
- Me voilà ravi.
- Tiens, voilà la clef de la deuxième meilleure suite de l’hôtel. Reste en manuelle, je ne sais pas si on aura du courant pendant longtemps. J’ai déjà eu des coupures.
- La deuxième ? Et la première ?
- C’est ma chambre…
- Oh !

Jour 17 à janvier 2015

Enfermés dans l’hôtel, les deux personnes commencent à apprendre à se connaitre. En deux jours, Jane accepte de ne plus porter la main à son arme dès qu’elle le croise. Pendant ce temps, ils examinent aussi ce qui se passe dehors et ce qui se passe dans le monde, quand ils ont de l’électricité et des informations. Ce qui se passe dehors, ne leurs plait pas et ne leurs donnent pas spécialement envie de voir les autorités. Les militaires ayant tendance à tirer d’abord et poser des questions ensuite. Ils ont vus que la tête était le seul point faible des Brutes. Le reste pouvant au mieux les ralentir.
Pendant une semaine complète, ils se contentent de regarder les militaires conduire de gros véhicules lourd pour traverser les routes, à la recherche de potentiel survivants. Mais quand les chars écrasent allègrement les Brutes sans qu’on ait l’impression que le conducteur cherche à savoir s’il y a des survivants ou non, cela n’inspire guère confiance.
L’hôtel est équipé de tout et possède de bonnes réserves de nourriture et d’eau en bouteille. A deux, le stock n’est plus bon, mais plus que confortable.
Ne manquant de rien et ayant besoin de faire abstraction de ce qui se passe dehors, elle le rejoint au bout d’une semaine. Ils feront l’amour sauvagement, pour se libérer de tout. Puis feront l’amour encore après, mais cette fois-ci plus doucement.
Le lendemain, il se rendra avec elle dans la meilleure suite de l’hôtel.
Ils vivront ainsi, sans que rien ne vienne perturber leur retraite.

Février 2016
Les militaires ont disparus depuis longtemps. Les rodeurs on commencés à s’éparpiller. Sean, brûle de savoir ce qu’il se passe dehors. Quelle est la puissance des Brutes. Combien sont-ils ? Que sont-ils devenus ? Comment survivent-ils ? Y a-t-il d’autres survivants ?
La température est négative, le ciel dégagé et les rues sont totalement silencieuses. Ce qui tranche avec le Seattle d’il y a quelques mois. Il se met d’accord avec Jane. En passant par le système d’évacuation anti-incendie, cela lui permettra un accès à la rue. Le voilà armé d’une hache anti-incendie et le besoin de savoir, de quoi il retourne.
Les rues de Seattle sont recouvertes de neige. Il n’avait jamais vu ça. En même temps, l’absence de véhicules et de chauffage explique certainement cela. Toutes les Brutes sont soit devenus des cadavres, soit ils font la sieste… Difficile de dire, difficile de faire la différence entre un vrai cadavre et une Brute. Mais… Il a repéré le corps d’un policier. Il s’en approche n’écoutant que les pas crissant dans la neige et du bout de sa hache touche le corps. Rien ne se passe. Il pousse un peu plus fort, sans résultat. Il recule avec précautions, fait une boule de neige et l’envoi à la tête du policier. Toujours rien. Il s’approche lentement et dans un mouvement ample fend le crane. Il défait la ceinture et fait le bilan de son butin. Un glock 19, l’arme de dotation standard, deux chargeurs, une paire de menotte, un carnet avec un stylo qui n’écrit plus et un crayon à papier. Un Taser dont l’utilité est toute relative et surtout complètement déchargé. Un tonfa standard, des lunettes de soleil, un blouson fourré avec les armoiries de la police de Seattle. Des clefs et autres effets personnels qui ne l’intéresse pas. Rien n’a bougé, personne n’a rien dit et aucun bruit n’est venu troubler sa récolte.
Quittant le corps et ayant mis la ceinture, il s’approche d’un autre corps. A quelques pas de celui-ci, il refait une boule de neige qu’il envoie au visage du corps à moitié écroulé au sol. Un vague râle viens saluer sa prestation. Intrigué, Sean recommence la prestation pour n’obtenir qu’un râle un peu plus fort. Voilà qui est singulier, la Brute est contrariée par ce qui lui arrive, mais il ne cherche pas à en connaitre l’origine. Sean tape du fer de sa hache sur le sol. Créant un bruit métallique peu important, mais immédiatement la Brute se tourne vers son origine et déploie des efforts pour se relever. Sean le regarde faire, intrigué par ce qu’il voit et qui aussi impossible que cela paraisse, existe bel et bien. La Brute ne dégage aucune vapeur de sa bouche ou de son nez. Tandis que Sean créé à chaque expiration dans la température négative, son traditionnel petit nuage. La Brute pour aussi incroyable que cela soit, est mort. Il n’y a pas d’autre explication. Il est mort, vu qu’il ne respire pas. Et pourtant, la Brute bien debout et bien déterminé à venir sur lui, marche et se comporte comme un être vivant. Pas farouchement agile, pas normal pour un standard humain vivant, mais pourtant… Sean veux en savoir plus, il lance dans un arc de cercle, sa hache qui vient heurter le bras et le flanc de la Brute. Celui-ci est immédiatement propulsé par le coup au milieu de la route, tandis que son bras pend par un lambeau de chair. Un grognement accompagne ce geste. Douleur ? Surprise ? Indignation ? C’est un grognement. Autant essayer de comprendre un chien qui vous aboie dessus. Mais sans se soucier de son nouvel handicap, la Brute se relève et marche même sur son bras. En se redressant et même en se mettant debout, il finira de l’arracher, sans que cela lui fasse cligner un cil. Il en tirera même une nouvelle vigueur, se déplaçant beaucoup plus vite pour aller sur Sean. C’est donc un prédateur. Qui ignore toute forme d’intelligence, toute forme de sensations autres que la pulsion primaire de se nourrir. C’est bête mais la pensée, de les comparer à des animaux, lui fait penser, qu’il n’a pas vu les Brutes se grimper dessus. Donc à part se nourrir, ils ne sont sensibles à rien. C’est avec une forte envie de rire, qu’il fend le crane de la Brute. Se nourrir exclusivement, d’accord. Dormir ? Pendant les mois d’octobre et de novembre, voir même décembre, ils étaient beaucoup plus vifs. Toujours debout à errer à droite ou à gauche, en rang serré. Là… Plutôt immobile, parfois on les voit debout, la plupart du temps à moitié avachis. Alors, même s’ils ne sont pas actifs, il vient d’avoir la preuve, qu’ils peuvent passer la seconde pour chopper une source de bruit. Mais n’y a-t-il que le bruit qui les attire. Il faudrait essayer, de la lumière, peut être une odeur, un genre de phéromone ou un truc dans le genre. Voir une ouïe surdéveloppée ? Peu probable, il faudrait un cerveau et plutôt en bonne santé. Là, privé d’oxygène, c’est à se demander comment ils font pour faire quoi que ce soit. Bon, Sean n’est pas scientifique, déjà il comprend un peu mieux la façon de faire des Brutes et ce qu’ils veulent. Maintenant la question est plutôt de savoir, combien ils sont, comment ils survivent et qui d’autres à part lui et Jane sont encore complètement humain. On peut objecter que les Brutes, sont encore humaines, qu’ils ne sont que des malades, etc. Mais bon, les victimes d’Alzheimer par exemple, ne cherchent pas à vous bouffer tout cru, eux…
Assez de blabla, plus d’actions. Sean parcoure quelques centaines de mètres dans l’avenue principale. Le constat est aberrant, l’avenue a été dégagée par les véhicules bélier des autorités les véhicules sont en vrac un peu partout. Les magasins ont été pillés. Des corps gisent un peu partout. Civils, militaires, blouse blanche ou bleue, police, pompier. Sean avise un marines qui clopine vers lui. Donc, le froid les ralentis, les bruits les attirent et la maladie les rends complètement stupide au point de perdre la plus petite forme d’intelligence. La preuve est l’arme qu’il a en bandoulière et dont il semble ne pas se préoccuper du tout. C’est juste un truc qui l’embête. Sean fait un tour d’horizon. Autour de lui rien, ni personne. Il prend son glock et vise le soldat et fait feu. La Brute reçoit la balle en pleine poitrine mais, n’est pas plus impressionné que cela. La source de bruit en fait encore plus, C’est donc à manger. Il mobilise son énergie. Sean vise à nouveau et tire une première fois ratant la jambe et la deuxième fois, il lui explose le genou. La Brute entreprend le plus simplement du monde ; après quelques grognements de désaccord et d’impatience ; de continuer, mais en rampant. Sean finalement l’abat d’une balle dans la tête à bout portant. Il récupère le MP5, les chargeurs et munitions, ainsi que le sac à dos et les deux couteaux. Un multifonction d’une très bonne marque et l’autre un couteau de chasse et survie. Avec boussole et nécessaire de pêche et allumage de feu intégré… Finalement le bruit des détonations a attiré du monde, beaucoup même. Des dizaines et des dizaines de Brutes, sortent par tous les coins de rues.
Tiens, on va pouvoir tester leurs visions… M’en serait bien passé, mais bon…
Sean se met à courir vers les immeubles voisins, il en test deux ou trois avant d’en trouver un qui enfin ouvert. Pendant ce temps, l’air ce remplit du grondement sourd des Brutes qui convergent vers la source du bruit. Sean, court s’en se retourner, sans chercher à savoir s’il est suivi ou pas. Il monte les six étages de son immeuble sans même se rendre compte de l’effort qu’il fournit. Il monte sur le toit, court encore à perdre haleine franchit d’un bond le parapet et saute par-dessus la ruelle qui sépare les deux immeubles. De l’autre côté, il reprend à peine son souffle et se précipite sur la porte de toit. Il là test et là trouve, avec satisfaction, fermée. Enfin, il prend le temps de souffler. Au bout de quelques minutes, il regarde l’immeuble d’où il vient. Pas une seule Brute  en vue. Donc, leur vision n’est plus celle d’un homme, c’est toujours bon à savoir. Il regarde en bas pour voir arriver, les Brutes approximativement à l’endroit où il a fait usage de son arme… Les flux de Brutes se croisent et au final se mélangent. Maintenant là où il n’y avait personne, voilà une avenue remplit d’Brute, tel qu’il l’avait vue il y a quelques mois. Le froid, les ralentis, mais ne les arrêtent clairement pas. Ont-ils seulement une fin naturelle ? S’ils ne respirent plus, si le cœur ne bât plus, qu’est-ce qui pourraient les atteindre ? Qu’est-ce qui pourraient les faire mourir naturellement ? Le peuvent-ils seulement ?
D’un coup, le bruit d’une détonation surmonte le grondement des Brutes. Ceux-ci se déplacent comme un seul homme (Brute ?) vers le bruit.
Détonation ? Humain ? Accident ?
Une fumée noire commence à s’élever vers le ciel.
Mais !!! C’est la direction de l’hôtel ! Jane !!!
Sean commence à s’élancer, puis s’arrête net. Des centaines d’Brute sont en train de se diriger vers l’origine de l’explosion et lui est sur un toit. Jamais il ne pourra rejoindre l’hôtel sans passer par le sol.
Très vite, il saute sur l’autre toit et redescend les escaliers quatre par quatre, il quitte l’immeuble et se précipite vers l’hôtel à toute jambe. Il croise bien quelques Brutes, mais arrive sans aucune difficulté à les esquiver. De la même façon, qu’auparavant il s’engouffre dans un immeuble et monte sur le toit, puis se précipite pour voir la façade de l’hôtel. Le pire est bien arrivé, la porte principale de l’hôtel a été soufflée et des Brutes s’engouffrent dedans. Sans réellement les connaître, il sait qu’ils n’auront de cesse que de fouiller l’hôtel de fond en comble. Les portes des chambres sont automatiquement déverrouiller sans électricité, il n’y a donc nulle part où se barricader. Sean s’écroule dans la neige du toit et commence à pleurer silencieusement. Au bout d’un instant, il reprend suffisamment ses esprits pour pouvoir à nouveau entendre :
- Hey ! Ca y est t’es là ? Tu avais quelqu’un là-dedans ?
Sean se retourne les yeux embués de larmes, il ne pense même pas à prendre une de ses armes et il regarde qui lui parle. Un homme banal et c’est tout.
- Oui, j’avais quelqu’un…
- Désolé pour toi.
- Vous n’avez vu personne en sortir ou entrer j’imagine ?
- Désolé, j’ai fait comme eux, j’ai suivi l’explosion et la fumée. Je suis Scott.
Sean regarde Scott, celui-ci ne semble guère dangereux dans sa banalité, mais sa main et bien sur la crosse d’un révolver.
- Sean.
Sean se lève et lui tend la main. Scott hésite, puis la lui serre. On peut lire de la reconnaissance et du soulagement dans ses yeux.
- Tu sais, je n’étais pas sûr que tu n’étais pas un des autres, un éclaireur ou quelque chose comme ça.
- Les autres ? Eux là ? Sean met un coup de menton dans la direction des Brutes. Les Brutes ?
- C’est comme ça, que tu les appelles ? Non, pas les infectés, moi, je parlais des charognards. Les survivants des camps et d’autre part, qui parcours la Terre avec pour unique ambition de te tuer et de récupérer tes affaires. Et si t’es une femme de prendre son pied avant. La lie de l’humanité.
Sean reçoit un direct en plein visage. Bien sûr, comment a-t-il put croire qu’il était le seul survivant ? Comment croire que les autres survivants seraient toujours là pour aider son prochain ? La Terre a été dévastée par l’épidémie et ceux qui ne sont pas infectés feront tout pour survivre. Et l’Homme étant l’ultime prédateur et le seul prédateur qui s’en prend également à son espèce, il est également son propre prédateur. La seule différence notable et la Terre semble lui avoir envoyé un nouveau prédateur prêt à tout pour prendre sa place à la pole position. C’est pour ça que Scott se méfiait de lui. Il cherchait à connaitre ses intentions.
- Oui, les Brutes. Les Brutes humains. Non, je ne suis pas un charognard, juste quelqu’un qui cherchait des réponses sur le devenir des Brutes et du reste de l’humanité.
- Pour les infectés, tu vois, ils se portent à merveille et même plus que cela, pour ce qu’on en sait. J’ai même tendance à parier qu’il y a l’heure actuelle, il y a plus d’eux que de nous. Pour ce qui reste de l’humanité, on est tous en mode survie, sauf que les charognards, eux sont là pour dominer le reste de l’humanité.
- Mouais, choisi ton camp, quoi.
- Tu veux qu’on attende pour aller voir ?
- Pas la peine, Scott. Regarde le sens de l’explosion, ils se sont servis d’un explosif pour ouvrir la porte principale et polluer l’hôtel par les Brutes, un des rares endroits où nous aurions pu survivre tranquillement. Si Jane était encore dans l’hôtel, maintenant elle n’y est plus, d’une façon ou d’une autre…
- Désolé.
- Ce n’est pas fini, Scott. Ça ne fait que commencer…

Mars à novembre 2016
Sean conduira le groupe « famille », comme il aime à les appeler. Il est le seul célibataire du groupe. Il escorte 18 familles pour 57 personnes en tout. Ils survivent de ce qu’ils trouvent, ils essayent d’être mobile au maximum et cherchent à savoir ce qui est le mieux. Un immeuble pour y installer tout le monde, ou une zone résidentielle avec plusieurs maisons. Qu’est-ce qui est le plus simple à sécuriser et le plus pratique pour survivre. Le groupe sera exterminé par une famille de Brutes, plus grande. Sean aura bien essayé de les prévenir, mais en pure perte. Les mères avaient commencés à installer les enfants, le temps de tout plier, la famille Brute est sur eux. Les pères feront feu pour tenter de contenir l’attaque, mais tout cela en pure perte. Sean, n’essayera même pas de se joindre à un combat perdu d’avance. Ensuite, Sean laissera les Brutes festoyer de leur victoire et quand ils partiront, il regardera les charognards se repaître des restes.
- Le Bon (en se désignant)
- Les brutes (en désignant les infectés)
- Les truands (en désignant les survivants qui pillent les restes)
Sean soupir, rit et décide de renaitre sur une autre identité. Joe Blondin.

Hiver 2016-2017
Un hiver particulièrement rude frappe l'état de Washington. Sean s’abrite où il peut, comme il peut. Il en plein mode survie. Il est temps pour lui, ou de quitter définitivement Seattle ou de trouver un véritable groupe de compagnons pour essayer de vivre. Il descend au sud. Parce qu’au Sud, il fait plus chaud. Puis, il y a la Californie, avec ses plages, ses Brutes en bikini…
Imaginer une infectée en bikini en train de surfer, le fait rire un peu. Puis il entend un vacarme sourd sur l’immeuble en face. Intrigué, il récupère son barda et se prépare à rejoindre le toit. Une fois sur le toit, il dégaine ses jumelles et scrute. Il ne voit rien de bien spécial. Tranquillement, posément, il s’approche pour essayer de voir mieux. Il ne voit pas grand-chose, quand le bruit de pierre qui frotte se fait entendre. Ca y est, il tient la source du bruit. Un trou dans le toit, ou quelque chose d’approchant. Il patiente tranquillement en attendant de voir si un infecté, n’est pas attiré par le bruit. Rassuré, finalement, il prend son élan et saute sur le toit. En se rapprochant, il voit une fille la gorge transpercée par une barre de fer. Un beau butin et un jeune homme à moitié enfoncé dans le toit. Cela fait presque six mois qu’il n’a vu personne, alors il fait de petites emplettes dans le butin et s’installe pour causer.
Il repartira, comme il est venu. Le jeune homme transi de peur hurlera son nom : « BLONDINNNNNNN !!!! ». Mais en pure perte, il est parti. Ses cris lui permettront de partir libre et tranquille. Pragmatique et cartésien, il n’y a pas de place pour un blessé, qui aurait des semaines à se remettre. En plus, une blessure à la jambe, il aurait été un handicap considérable à sa survie.
Faisant taire sa conscience, il écoute le gosse hurler.

janvier 2017
Sean se désespère de trouver ce qu’il cherche. Un moyen de transport pour rejoindre la Californie et ses plages ou un avion pour rejoindre Hawaï.
Avec une nette préférence pour la seconde idée.
Il rentre dans le Powell Barnett Park, si tant est que les noms aient une quelconque signification. Se sentant d’humeur badine et histoire de batifoler un peu, il prend par le Jay Park Wading pool.
Et il a bien fait, comment résister à la joie de voir des Brutes emprisonnées dans la glace et même un qui essaye de se déplacer sur celle-ci…
C’est à ce moment qu’il repère des traces de pas dans la neige… Pas régulier, prudent, mais régulier. Ce n’est donc pas une Brute qui est passé dans le coin. Sortant ses jumelles de leur étui, il fait un tour d’horizon. Il n’est pas non plus un traqueur. Il a bien chassé dans sa vie, il a bien fait partie de l’USMC, mais quand même. Ce n’est pas non plus un Rangers…
Les pas se dirigent au sud, et personne dans les lentilles.
Plus bas, les traces se rassemblent et partent au sud, toujours… Amis, ennemis, charognards, peu importe. La nuit tombe, le froid avec. Il est grand temps de rejoindre un groupe.
Sean récupère une branche à peu près droite. Puis, pas spécialement convaincu, porte son dévolu sur une perche de bassin. Installe un linge blanc à son sommet et suit les traces de pas dans la neige. Ensuite, advienne que pourra. Il franchit les quartiers résidentiels de la 25,26 et 27ème avenue. Il s’approche tous sens en alerte de la Garfield High School. Une école qui a priori a été largement militarisé. Un camp. Un camp de réfugiés. Il s’était juré de ne pas en faire partie. Mais maintenant, il faut bien faire quelque chose pour vivre. Silencieusement, avec le maximum de précaution, il s’approche de l’école et sort ses jumelles. Il fallait s’en douter, il ne voit rien.
Alors, même s’il fait le tour du périmètre, il ne verra rien de plus. Il observe néanmoins les sentinelles et tout ce qu’il peut voir avec ses jumelles. Il n’y a rien qui l’alarme.
Il inspire profondément, monte bien haut sa perche de bassin et son linge blanc et s’avance au-devant de la communauté d’Emerald Freedom.

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Re: Sean McTroichean - Le Bon, les Brutes et les Truands

Lun 13 Fév 2017 - 22:14

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Re: Sean McTroichean - Le Bon, les Brutes et les Truands

Lun 13 Fév 2017 - 22:20

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Re: Sean McTroichean - Le Bon, les Brutes et les Truands

Lun 13 Fév 2017 - 22:25

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Re: Sean McTroichean - Le Bon, les Brutes et les Truands

Mar 14 Fév 2017 - 0:03

Bonjour Joe/Sean,

Tu as malheureusement déjà tenté ta chance sur ce forum en Septembre et nous n'avons pas pour habitude de revenir sur nos décisions. Le "sentence" (comme tu nous l'a dit à l'époque) tiens toujours.

Il ne sera donc pas possible pour toi de jouer avec nous. Je répète ce que j'ai...déjà dit à l'époque mais tu trouveras beaucoup d'autres forums sur le même thème sur les TOP SITES ou forum de référencement !

Bonne continuation à toi Joe/Sean/Franck Tosaure.
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Re: Sean McTroichean - Le Bon, les Brutes et les Truands

Mar 14 Fév 2017 - 5:57

Bonjour, j'ai lu que vous donniez une éventuelle deuxième chance. C'est pour cela que j'ai développé une nouvelle présentation.
Bon vent à tous, alors.
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Re: Sean McTroichean - Le Bon, les Brutes et les Truands

Mar 14 Fév 2017 - 17:46

Nous donnons une seconde chance à ceux qui ont été validé et non pas ceux que nous avons refusé.

Bonne continuation à toi.

Fiche archivée et compte supprimé.
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Re: Sean McTroichean - Le Bon, les Brutes et les Truands

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