Sérieusement son sac en avait déjà vu d'autre depuis le temps qu'elle le traînait. Jill espérait juste qu'il n'y ait qu'un seul bocal de cassé. Enfin ce qui comptait dans le fond, en vrai de vrai, c'était Dwight n'avait rien. Même si elle avait demandé vite fait comment il allait, avant de se saisir du sac, elle était vraiment rassurée de le voir à nouveau debout, et en vie. « -on s'en fou c'est pas grave. » Avait-elle répondu avant de le regarder s'avancer dans la pièce pour régler son compte au gamin qui s'était jeter sur lui.

La jeune femme se tenait prête à leur venir en aide s'il en était nécessaire, mais sérieux, s'ils s'en sortaient tout les deux, c'était bien aussi. Elle en avait marre, elle se sentait oppressé ici. Mais il fallait tout de même terminer de fouiller cette pièce. Poussant un soupire lorsque le silence enveloppa à nouveau la pièce la jeune femme. Elle n'arrivait pas d'ailleurs à savoir si c'était rassurant ou non. Jill s'en voulait encore de ne pas avoir été assez réactive, e ce fut pour ça qu'elle préféra ne rien dire, avancer de quelques pas pour fouiller la première partie de la pièce. Elle posa les deux sacs non sans un petit bruit de verre brisé. Puis elle entreprit de fouiller l'espace de détente qui se trouvait là. Les sortes de fauteuils, elle passa sa main entre les coussins, les déplaça afin de voir s'il n'y avait rien derrière. Elle regarda également près de la télévision…

Nath annonça avoir trouvé quelques médicaments, c'était toujours en plus. « -rien de mon côté. » répondit Juliane, qui n'avait pas la moindre envie d'aller voir plus loin dans cette pièce. Aller savoir si c'était ce môme ou bien les balles qui criblaient les corps, ce qui était sur c'était que la jeune femme avait hâte de remonter à l'air libre, et de quitter les lieux. Malgré les pauvres cornichons, ils ne revenaient pas sans rien à la maison. C'était déjà un victoire en soit.

Le norvégien reprenait doucement son souffle, il devait se calmer. Il lui arrivait d’être un peu trop sanguin et ensuite ça le bouffait de l’intérieur. Il savait que détruire un enfant de dix ans n’était pas la bonne solution, sauf s’il voulait passer pour un monstre bien que d’une certaine façon il en était un… Chacun partait dans son coin pour fouiller les différentes pièces qui s’offraient à eu. Il entendit rapidement la voix de Nathaniel s’élever un peu plus loin. Il venait de trouver quelques choses de plutôt utiles.

- C’est une bonne nouvelle les médicaments.

Les réserves de Northern Creek n’étaient pas inépuisables et même s’il n’avait plus Dean pour gérer tout ça, il pouvait toujours compter sur Megan qui était un allier de poids pour gérer le bobo de tout le monde. Il fallait continuer à trouver de quoi soigner tout le monde et autant dire qu’avec les casse-cou qu’ils étaient, il y avait du boulot. Dwight c’était vraiment le genre de mec qui se blessait tout le temps pour le passé et qui trouvait sa marrante. Enfin, la n’était pas la question, la voie de Juliane s’éleva a son tour, malheureusement, elle n’eut pas la chance de Nath, ce n’était pas grave, ils avaient déjà de la nourriture et des médicaments.

- Ce n’est pas grave Juliane, on a déjà récupéré pas mal de trucs cool.

Il souriait doucement tout en réalisant qu’elle était trop loin pour le voir sourire. Il marqua rapidement une pause alors qu’il finit par trouver un paquet de bonbons dans un tiroir, ce n’était pas vraiment utile, mais qu’importe ça pourrait toujours faire du bien un peu de sucre et de réconfort. Il mit ça dans la poche de son manteau étant donné qu’il n’avait plus de sac sur le dos et signala rapidement ce qu’il venait de trouver aux autres.

- J’ai trouvé des bonbons, ce n’est pas le truc ultra intéressant, mais je prends quand même.

Ils finirent par tous se rejoindre au centre de la pièce. Dwight récupéra un sac qu’il ouvrit rapidement et entreprit de retirer le plus gros des choses irrécupérables avant de le remettre sur son dos. Il avait plutôt bien exploré la zone c’est donc en bon chef des opérations qu’il décida après avoir regardé attentivement c’est deux acolytes de prendre le chemin du retour. Ils avaient fini ici en tout cas, c’était une certitude.

- On a fini ici, je pense qu’on peut rentrer.