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All of us are sick!

Lun 20 Juin 2016 - 21:33


Daphne Cassandre Page
38 ans • américaine • médecin urgentiste • Seven Sins

i've got a war in my mind

Daphne est glaciale. C’est sans doute la façon la plus simple de la présenter. Ses yeux marron-vert hypnotiques sont des vitres sans teint. Impossible d’y lire une émotion, un sentiment, et encore moins les pensées de leur propriétaire. Avant l’épidémie, ce regard inflexible était l’atout principal de son autorité naturelle. Aujourd’hui, il renvoie simplement à sa personnalité froide et indomptable.

Elle s’était toujours sentie au-dessus du lot. Au départ, simplement parce que les centres d’intérêt de ses camarades de classe lui étaient d’un ennui sans nom, puis parce que le vase commun de la société lui paraissait lamentable. L’orgueil était-il venu avant qu’elle ne s’efforce de s’élever au-dessus des autres ou après ? Impossible de savoir, mais elle l’était : fière, avec une haute estime d’elle-même, virtuellement indétrônable. L’urgentiste avait toujours su ce qu’elle voulait, parfois même avant de le vouloir.

Daphne était une solitaire, toujours calme, difficile à approcher. Parce qu’elle ne voulait pas, parce qu’elle ne s’attachait pas. A personne. Surtout pas par amour. Indépendante, elle était un chat sauvage. Elle pouvait ranger ses griffes sans être apprivoisée pour autant. Se renfermant sur elle-même, secrète, assez maligne pour suivre des directives mais jamais prisonnière.

Après l’épidémie, elle avait compris que ceux qui survivaient étaient les plus forts et les gens utiles aux plus forts. Par précaution, elle optait pour les deux catégories. Mais son instinct lui dictait que d’autres, potentiellement plus féroce – ou plus fourbes – pourraient s’en prendre à elle. C’était ce sentiment permanent qui finit par la rendre paranoïaque : le sentiment qu’un jour, quelqu’un chercherait à la poignarder dans le dos.

En cas de soucis, elle conserve un sang froid effrayant. Daphne est alors capable de réagir efficacement aux imprévus. Organisée et méthodique, elle est rarement à court d’idée, très souvent avec un coup d’avance. Il est très rare de la prendre de court, et même dans ce cas, elle ne panique pas. Morts ou vivants, la trentenaire ne fait plus grand état de l’espèce humaine. La compassion, la contrition, les états d’âmes… très peu pour elle. Elle laissait ça aux faibles, à ceux qui tomberont bien avant elle.


and blood on my hands

On ne pouvait nier qu’elle était une belle femme. Presque 40 ans et pourtant, son corps conserve une finesse athlétique, de belles courbes, un maintien noble. La maturité de ses traits la sublime, mettant encore plus ses yeux marron-vert profonds et glacés.  Elle avait un nez discret, un grand front et des pommettes qui se rehaussaient quand elle souriait – mais elle ne souriait presque jamais. Dans tous les cas, ses lèvres avaient tendance à partir légèrement de travers, espiègles ou narquoises.

Daphne n’aimait pas ce qui la gênait dans son quotidien. Alors ses cheveux n’étaient jamais très longs, ses vêtements jamais extravagants, de toute façon, elle portait une blouse de médecin la plupart du temps. N’ayant pas le temps de compter ses heures, ses collègues l’avaient souvent vue démaquillée, coiffée à la hâte, sans fioriture. Mais elle avait fini par admettre que comme son intelligence et ses ambitions, sa beauté sortait de la norme, alors elle savait la mettre en valeur. Ses conquêtes éphémères pouvaient en témoigner, son amant aussi…

Elle avait également plusieurs tatouages, expressions de sa liberté, souvenir de ses nombreux voyages.

Quand Michaela et Adam l’ont trouvé, elle portait à sa ceinture un Beretta 92-F, récupéré sur l’un des militaires décédés, et une machette couverte de sangs frais et coagulé mêlés. Sa tenue également avait été subtilisée à une femme soldat d’à peu près sa taille, qui n’en avait plus vraiment besoin.  

a storm is coming

Daphne est né en août 1978, à Redmond, dans l’état de Washington. Ses parents étaient deux instituteurs, Molly et Nathan, sans histoire, sans éclat également. Leurs vies suivaient un fil tranquille, linéaire, calculé. Très vite, ils s’émerveillèrent devant l’éveil un peu précoce de leur fille : elle parla et marcha tôt. Dans les petites classes, elle n’eut pas de grandes difficultés pour apprendre à lire et à compter. Elle n’était pas surdouée, elle y accordait simplement plus de temps.

Déjà enfant, même si elle avait quelques camarades à l’école et dans le voisinage, Daphne préférait se réfugier dans sa « cabane » et lire pendant des heures. Sous les draps tendus entre les différents meubles de sa chambre, elle était dans un autre monde. Sa forteresse, son univers. Quand les mots ne suffirent plus pour lui permettre de s’évader, le dessin s’ajouta à ses centres d’intérêt. D’abord, elle copiait, tout et n’importe quoi, des illustrations de ses romans aux schémas biologiques de ses encyclopédies de science, puis son crayon devint autonome. Il traçait des personnages, des animaux, des paysages. Tous étaient grandioses, lumineux, admirés ou admirables. Comme elle ?

Les années frappaient tour à tour à la porte de son refuge. A la préadolescence, quand ses camarades découvraient tout un monde de sociabilité, Daphne se refermait sur elle-même. Pas parce qu’elle était rejetée : en fait, elle était un peu plus chétive que la normale, mais ses traits trahissaient déjà sa beauté à venir. Les bagues et l’acné n’y changèrent rien. Non, elle trouvait simplement les gens ennuyeux. Les potins, les passions futiles, les « boum », l’école buissonnière… tout cela était pathétique, non ? Les adultes n’étaient pas mieux, avec leur guerre froide et leurs guerres tout court. Combien de fois la jeune adolescente avait entendu les mêmes réparties politiques préfabriquées ? C’était un peu sa vision des gens en fait : des poupées sans couleur, sans visage, sans âme, pour la plupart d’entre eux.

Elle aspirait à autre chose. Même dans le salon familiale, à chaque dîner, elle réalisait comme M et Mme Page étaient ternes, fades, de simples professeurs qui répétaient les mêmes choses d’années en années, se plaignaient des mêmes élèves, des mêmes parents, des mêmes réformes… aucun doute, elle s’élèverait au-dessus de la masse. Daphne Cassandre Page ne serait pas un pantin impersonnel, elle serait quelqu’un : les gens voudront la rencontrer, la remercieront, l’admireront, …

Sa détermination était en acier trempée. Ce fut sans regret qu’elle embrassa la solitude, indomptable, passionnément plongée dans ses devoirs. A 15-16 ans, elle était devenue une belle adolescente. Oh oui, les garçons l’avaient approchée, plusieurs, et ils s’étaient tous heurté à un mur de glace. Elle n’avait pas le temps pour se vautrer dans les dramas pathétiques de ses camarades. Son objectif était clair depuis longtemps déjà : elle sauverait des vies. Elle serait médecin, mais pas un de ces fainéant généraliste planqué dans un immeuble à soigner des rhumes et des gastros, non ; une urgentiste. De ceux qui devaient en quelques minutes établir un diagnostique… quelques minutes pour décider du destin de quelqu’un, c’était un défi à sa hauteur.

Sans surprise, Daphne fut major de sa promo, ses notes brillaient et la précédèrent lorsqu’elle entama ses études de médecine. Là encore, ses comparses ne lui arrivaient pas à la cheville. La plupart était encore, malgré l’investissement requis, trop distraits. Ses ressentiments aiguisés d’adolescente s’étaient adoucis, elle ne les méprisait pas, ils lui étaient juste indifférent. Plus solitaire que jamais, la jeune femme resta plongée dans ses études.

Avec ses parents, les tensions montaient lentement depuis qu’elle avait été graduée. Ils l’ennuyaient, tout simplement. Eux et leur vie rangée, c’était de plus en plus dur de retenir les piques acerbes. A ce stade, ce n’était même pas pour les faire réagir, c’était pour marquer une différence. Ils étaient le leste qui pourrait, un jour, empêcher sa montgolfière de s’élever dans le ciel. Daphne se savait plus intelligente qu’eux, plus instruite, plus douée qu’ils ne l’étaient à son âge… et leur compagnie désuète l’irritait comme un eczéma s’intensifiant avec les années.      

A 25 ans, les hormones réussirent enfin à la rattraper. Pendant le stage qu’elle réalisait à l’hôpital Swedish Redmond, toujours dans sa ville natale. Ron avait osé l’aborder alors qu’elle prenait un café en salle de pause. A vrai dire, elle était tellement plongée dans son travail qu’elle ne le connaissait que très vaguement. Pour la première fois, elle n’avait pas rembarré un homme. Pour la première fois, elle accepta un verre, puis un diner, puis un autre verre, puis… la dernière des premières fois. Trois mois après, le bilan était simple : le sexe, c’était bien. Le couple, c’était chiant.

Elle avait largué son petit ami comme elle l’avait rencontré : dans la salle de pause, juste avant de retourner assister l’un des médecins avec lequel elle travaillait. C’était à peu près au même moment que les relations avec ses parents devinrent imbuvables. La dispute était floue dans ses souvenirs, mais elle avait sûrement lâché quelque chose comme « j’ai pas l’intention de finir comme vous » qui avait gelé sa mère et fait explosé son père. Déjà orgueilleuse et imbue de la personne qu’elle comptait devenir, Daphne ne revint pas en arrière, ne s’excusa pas non plus, alors le ton devint glacial chez les Page.

Elle était déjà indépendante, alors être fâchée avec ses parents ne l’empêchait pas de vivre. En fait, les revoir l’agaçait parce que c’était comme chaque fois lui rappeler ce qu’elle voulait fuir. Devenir quelqu’un, s’extirper hors de la marée inférieure… et le destin allait dans son sens. La jeune femme décrocha son diplôme et presque immédiatement, le Kinred Hospital de Seattle lui proposa une place qu’elle n’avait aucune raison de refuser.

Nouvel air, nouvelle vie. Son premier appartement était modeste, mais c’était le sien, et il était à son goût. Au travail, elle fit ses preuves très rapidement. Sérieuse, appliquée et investie, il fallut à peine 5 ans pour que le Docteur Daphne C. Page ait son bureau et ses admirateurs. Fière de sa réputation, elle ne flanchait sur rien : ses collègues la reconnaissaient sûrement à son caractère autoritaire et les stagiaires enduraient sa sévérité avec un plaisir masochiste. Il était hors de question qu’on dise qu’autre chose que l’excellence ne ressorte des leçons de Daphne, et c’était exactement ce que recherchaient ceux qui la prenaient pour modèle.  

Elle  goûta alors à la vie d’indépendante à laquelle elle aspirait. Quand elle n’était pas en service, la doctoresse se révéla être une amante parfaite pour l’un des directeurs de l’hôpital. Pas question de fidélité, d’union, d’enfant, de discussion sur l’oreiller… le bon temps, rien que le bon temps. D’ailleurs après tant d’année dans l’état de Washington, elle eut soudain envie d’élargir ses horizons. L’Amérique du sud, l’Europe, l’Asie, l’Océanie, même l’Afrique… aucun endroit ne lui échappa, des plages brésiliennes au Japon de l’envers, de la Tour Eiffel aux pyramides égyptiennes, de l’Eyjafjallajöjull islandais au désert australien. La plupart du temps, Daphne ne s’encombrait pas de programme ou de voyage tout fait… elle aimait la découverte, l’imprévue, la surprise. Ce serait mentir de dire qu’elle n’avait pas partagé quelques couches. C’était assez excitant, l’extase avec un homme qui ne parlait pas sa langue. Elle était toujours repartie le lendemain, parfois en faisant don d’un sourire, parfois sans même réveiller son jules d’un soir.  
     
Vers 35 ans, elle s’était lassée de sa relation avec l’un des directeurs de l’hôpital, mais ça n’influait en rien sa vie. Le docteur Page n’avait jamais été plus admirée, plus renommée, on parlait déjà d’elle pour reprendre le flambeau de la direction quand les vieux hiboux auront cédé leur place. Sans rien laisser paraître, elle était flattée. Et ce fut ainsi que s’écoula sa vie jusqu’à ce mois d’octobre 2015. Là où tout commença…

on the highway to hell

Le 11 octobre 2015, Daphne était débordée. Ça devait faire plus de 48h qu’elle n’avait pas dormi à proprement parler, courant d’un malade à l’autre. Depuis l’avant-veille, d’étranges cas d’agression avaient conduis une ou deux dizaines de patients au Kindred hospital. Ils ont été mordus au sang par des humains, certains se sont même fait arracher des lambeaux entiers de chair. Tout avait été fait correctement, de la prise en charge aux soins, mais chacune des victimes était prise de violente fièvre. Le personnel s’était acharné à la faire baisser, mais rien à faire : les blessés commençaient à mourir au fur et à mesure.

En dépit de son échec à sauver ces vies, Daphne ne comprenait pas. Qu’est-ce qui lui avait échappé ? Ses collègues, ses stagiaires, tous attendaient des réponses, mais elle n’en avait pas. Impuissante, elle assistait à la mort de chacun de ses patients. La police, déjà sur les lieux, organisait l’évacuation des dépouilles vers un hôpital spécial qui servira pour les autopsies. Dans la nuit du 12 au 13, elle ne parvenait toujours pas à dormir, tétanisée dans son vestiaire avec des cernes énormes. D’ordinaire si réactive, elle se retrouvait dans une impasse – pour l’instant. Un cri effroyable déchira alors les murs de l’hôpital : une infirmière se faisait sauvagement agresser par une vieille femme, pendant qu’elle la déplaçait, alors que son cancer l’avait tuée un peu moins de deux heures auparavant.

Ce n’était que le début, Daphne dut retourner sur le champ de bataille : dans les chambres mortuaires, les morts les plus récents se relevaient et attaquaient le personnel. Pas ceux qui avaient été mordus, non, ils avaient tous été embarqués par la police. Tous les autres.

Elle avait alors entrevu l’enfer. Beaucoup auraient craint pour leurs amis, leurs familles, leurs amants, mais pas elle. Elle n’avait pas sourcillé quand celui qui avait de longues années partagé d’intenses moments d’intimité se fit égorgé par un cadavre revenu de l’outre-monde. Les policiers perdaient pieds, des gens étaient abattus dans les couloirs, créant des mouvements de panique dans le personnel. L’urgentiste ne s’inquiétait que pour sa carrière : elle était Daphne C. Page, elle DEVAIT faire quelque chose.

Alors quand l’armée vint la réquisitionner les jours suivant pour intervenir dans un camp établi au nord de Seattle, il était hors de question de refuser. Très vite, elle comprit les grandes lignes : tous les défunts se relevaient, animés par la volonté unique de manger de la chair fraîche, les morsures étaient fatales. Elle était toujours occupée mais avait repris de son assurance : avoir un rôle à jouer, une importance, c’était rassérénant. Néanmoins le camp aussi fut débordé, puis assiégé, et les charognes chassèrent les militaires de leur zone.

L’hiver avait été rude. Certes, la doctoresse était à l’abri, le souterrain la préservant en partie du froid, et les soldats déconnectés de leur état major ravitaillant les troupes régulièrement. Mais justement : elle vivait dans un parking, sans hygiène, sans voir la lumière du jour – ou très peu – sans intimité, sans liberté. Daphne était trop consciente de la chance qu’elle avait pour se rebeller, alors elle endura silencieusement les longs mois d’hiver.

Malheureusement, les conditions à l’extérieur devenaient de plus en plus difficiles : les malades régnaient en maître sur une Seattle livrée à elle-même et les pillards faisaient la loi parmi les vivants. Les militaires revenaient de moins en moins nombreux, jusqu’à ce qu’un jour, Alexander Cooper lui apprenne à manier une arme à feu et une machette. L’urgentiste se souvenait de son nom car il était celui qui l’avait accompagnée jusqu’à la fin. Quand le groupe fut réduit à 10, Daphne se joignit aux expéditions de ravitaillement, faisait de son mieux pour contribuer, mais le sort s’acharnait toujours. Février était tombé, mars, puis avril s’épuisèrent dans la bataille. En mai, ils n’étaient plus que deux. Marqués par tellement d’horreur qu’ils voyaient le monde en rouge et blanc. Ils n’échangeaient pas plus que nécessaire, se blottissait l’un contre l’autre la nuit que part un réflexe animal.  

Puis il s’était fait mordre lui aussi. Un cadavre qu’ils n’avaient pas vu, alors qu’ils étaient si rôdés, si efficaces à deux. L’urgentiste n’avait rien d’autre que sa machette sous le coude pour essayer de lui sauver la vie en amputant le bras, mais ça se suffirait pas. L’hémorragie, l’infection, aurait-elle seulement la possibilité de gérer ça seule ?

Daphne n’eut pas à répondre à cette question puisque ce fut à ce moment qu’Adam et Michaela tombèrent sur elle. Nul besoin d’un long discours pour comprendre que sa survie avait plus d’avenir avec eux que dans le parking, son choix fut vite fait. Dans le commissariat, elle put redécouvrir un niveau de confort qu’elle pensait perdu à jamais. Son intimité et sa tranquillité aussi : tant qu’elle suivait les consignes, elle avait la possibilité de rester dans son coin à lui, penser, ou même s’entraîner dans la salle de tir puisqu’elle était là. Elle redevenait quelqu’un : quelqu’un d’indispensable, aussi longtemps qu’elle serait la seule médecin du groupe.      

time to meet the devil

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fiche (c) elephant song.
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Re: All of us are sick!

Lun 20 Juin 2016 - 21:34

Boulalala All of us are sick! 1442386177


Que j'aime ton avatar :Jaden:
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Re: All of us are sick!

Lun 20 Juin 2016 - 21:35

Oh bah wii alors All of us are sick! 832509117
(cette réponse instantanée ahah)
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Re: All of us are sick!

Lun 20 Juin 2016 - 21:36

Bonjour Daphneeeee !! All of us are sick! 3691083715
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Re: All of us are sick!

Lun 20 Juin 2016 - 21:38

Wink !
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Re: All of us are sick!

Lun 20 Juin 2016 - 21:40

Rebienvenue ! All of us are sick! 1342238320
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Re: All of us are sick!

Lun 20 Juin 2016 - 23:00

Re-bienvenuchhe
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Re: All of us are sick!

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