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Re: Event de Janvier - Sujet commun

Lun 11 Jan 2016 - 5:19

« Whah… Faudrait que tu me fasses un petit show un de ces quatre.
- Ouais ben je sais pas si t’as déjà fait l’amour à l’arrière d’une bagnole mais là c’est un peu pareil, on est dans une tente pas un T3.
- Ouais je sais bien. T’as des capotes ?
- Je pensais que t’avais ce qu’il fallait. J’reviens j’en ai dans mon sac.
- Fais vite. »


Le jeune homme commença à ouvrir la fermeture de la minuscule toile de tente. Le ciel était encore légèrement sombre et la fraîcheur de la nuit, elle, était aussi toujours d’actualité. Vite, il devait partir à la recherche du sacro-saint latex avant que le matos ne soit gelé. Soudain, il aperçut une silhouette à la démarche nonchalante déambuler à quelques mètres de leur tente. Il eut tout d’abord un doute, et si c’était juste un mec bourré. Tout à coup la silhouette se mit alors à pousser un râle, ce même râle qu’avait poussé le tout premier infecté qu’il avait rencontré au restaurant. Mais qu’est-ce qu’il faisait là ?! Pas le temps de se poser des questions, Kurtis referma rapidement la tente avant que la créature ne le repère.


«  Ben alors tu vas pas les chercher ?
- Hein ?
- Les capotes !
- Ah euh… non désolé j’ai… j’ai une panne ahah…
, dit-il en riant jaune.
- Y’a encore dix secondes tu me disais que le moteur carburerait toute la matinée et d’un seul coup t’as une panne ?!
- Ben écoute le joint de culasse a lâché désolé, bonne nuit Gypsie.
- Jenny !
- C’est ça. »


Il se rhabilla d’un éclair puis rouvrit la tente une seconde fois, dieu soit loué la silhouette était partie mais elle ne devait pas être.


*Bordel ! J’le savais qu’on n’était pas en sécurité ici !*
, se dit-il en avançant lentement comme s’il tournait une scène d’espionnage.


À peine eut-il le temps de parcourir la petite distance jusqu’à sa tente qu’un cri suraigu lui glaça le sang. Une voix féminine à environ une trentaine de mètres appelait au secours. Plus de doute, cet endroit n’était plus un endroit sûr désormais.

De retour à sa tente il fourra d’un geste le peu d’affaires qu’il avait et pris son sac pour décamper vite fait. Peu à peu les survivants commençaient à comprendre la situation, il entendait des chuchotements de panique provenant des différentes tentes, le cri de la jeune femme avait sonné le glas de CenturyLink.

Contre attente il avait réussi à rester discret, pas un seul faux pas… Jusqu’à ce qu’à un croisement entre deux tentes il tomba nez à nez avec une de ces choses tapie dans l’ombre. La créature se jeta instinctivement sur lui et il eut juste le temps de se pencher sur le côté pour l’éviter. Tant pis pour la discrétion, il courut aussi vite que possible, tenant de le semer et se cacha derrière un muret posé par les militaires pour séparer les camps de survivants et en profita pour reprendre son souffle. Au même moment, bien qu’il faisait encore un peu noir, il put tout de même le distinguer : ce pauvre gars tomber parterre avec une autre de ces choses à ses trousses. Il n’avait malheureusement pas eu autant de chances que lui. Il n’allait pas intervenir et n’attendait pas à ce qu’on intervienne quand ce serait son tour, c’était chacun pour soi maintenant.
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Re: Event de Janvier - Sujet commun

Lun 11 Jan 2016 - 9:45

Quitter le Kindred Hospital n'aura pas été une mince affaire, surtout en sachant que la zone avait été placée en quarantaine, il était donc impossible de sortir des locaux. Les militaires du coin n'étaient pas vraiment des plus sympathiques, de véritables brutes ayant laissé leur compassion de côté pour ne se focaliser que sur la survie. Bordel, je veux bien que cette "maladie" soit contagieuse, et que ceux qui en sont victimes pètent littéralement les plombs, mais faites quelque chose, aidez les, au lieu de vous barricader comme des lâches à attendre que les heures passent. Pire encore, durant mon séjour il m'a semblé entendre des coups de feu provenant du toit du bâtiment, et il ne m'a pas fallut très longtemps pour tirer mes conclusions quant à ce qui était en train de se passer. Alors on en était arrivé là ? Tuer des personnes innocentes, qui n'ont tout simplement rien demandé ? Juste parce qu'elles ne sont plus capables de se contrôler ? Si c'est ça les ordres du gouvernements, avec cette joyeuse bande de connards aux commandes, on allait tous finir par y passer. Alors, j'ai attendu que ma cheville aille mieux pour mettre les voiles et aller retrouver ma famille. On s'était séparé depuis bien trop longtemps maintenant, quelques semaines s'étaient écoulées depuis mon arrivé, il fallait que je mette tout en oeuvre pour les retrouver. Au moins, je savais où aller, le stade de Centurylink Field.

Je suis arrivé là bas il y a quelques jours, trois pour être plus exacte. Et là, ce fut le choc pour moi, dès l'instant où j'ai passé les portes de cette véritable forteresse. Là, ça n'avait tout simplement rien à voir avec l'hôpital, les moyens déployés pour sécuriser la zone étaient tout sauf minimes. Un certain sentiment de sécurité s'était emparé de moi, me redonnant l'espoir de retrouver ceux pour qui je m'étais rendue ici. Jusque là, tourner en rond dans l'espace qui nous était réservé - aux réfugiés - a été tout mon quotidien, je scrutais chaque silhouettes, chaque visages, espérant y trouver quelque chose de familier. En vain. Il y a bien trop de monde, et il me faudrait des mois pour faire le tour de toutes les personnes présentes actuellement. Je ne baisse pas les bras pour autant, déterminée à continuer dans mes recherches, même si je dois y passer toutes mes journées, je le ferais. Aujourd'hui, je reviens encore bredouille. Peut être que la chance me sourira demain.

Je me réveille en sursaut, encore un cauchemar. Je revois encore et encore, mon frère se faire ordre par cette chose... puis m'abandonner devant l'hôpital. Je sais qu'il a fait ça pour mon bien, mais qu'est-ce que je m'en veux de ne pas avoir su le retenir, de ne pas avoir pu prévoir ce qu'il avait eut en tête à ce moment là. Je n'arrive pas exactement à déterminer quelle heure il peut-être, je n'ai pas tout de suite le réflexe de vérifier sur mon téléphone, mais il doit être sans doute assez tôt dans la matinée, bien que le soleil ne soit pas encore en train de pointer le bout de son nez. Alors que j'essaye de me rendormir, je perçois comme un bruit étrange qui attire mon attention. Des grognements peuvent se faire entendre, on aurait dit une sorte de complainte d'agonie, et ça fait plutôt froid dans le dos. Puis, c'est des silhouettes titubantes qui peuvent se faire apercevoir à travers les voiles des tentes... ce n'est qu'à partir de cet instant que je comprends de quoi il s'agit, enfin... je n'en suis pas totalement sûre tout de même, mais très loin de moi l'idée d'aller vérifier. C'est en silence que je me repli au fin fond de ce qui me sert d'abri, la tête pleine de questions naissantes. Les malades auraient-ils pu entrer à l'intérieur du stade ?

Puis un cri se fait entendre, celui d'une jeune fille. J'ai ma réponse.
 
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Re: Event de Janvier - Sujet commun

Lun 11 Jan 2016 - 10:27

Ethan avait été de garde pendant la dernière partie de la nuit. De surveillance et de ronde, comme c'était souvent le cas. Depuis que la maladie avait fait son apparition, il n'était pas tout à fait tranquille. La maladie... la légionellose, pas l'épidémie qui les avait tous mis dans ce pétrin. En dehors de ça, la nuit avait été plutôt calme. Il n'avait pas eu d'incident à signaler, la partie du stade qu'on lui avait assignée n'ayant pas été agitée le moins du monde. Comme toujours lorsqu'il était de service, il se déplaçait l'arme à la main par mesure de sécurité. Cette fois, il avait également ses deux chiens avec lui, en laisse. Il profitait de ces moments pour prendre Strife et Gaia avec lui, car des mesures avaient été mises en place pour réduire le nombre de chiens à traîner dans le camp. Comme ses compagnons à quatre pattes passaient du temps en chenil désormais, il faisait les rondes avec les deux animaux à la fois, pour qu'ils profitent de leur liberté.

Alors que la nuit tirait à sa fin, l'agent fédéral prenait la direction des loges où sa famille se reposait. Sans le savoir, il était en train de se rapprocher considérablement de troubles sans précédent à l'intérieur du stade. Ce furent ses chiens qui le mirent les premiers sur la piste d'un problème. Une brise froide s'engouffra dans les étages du stade, et les animaux se figèrent, museau levé. Strife le premier poussa un grognement sourd, les poils de son cou et de son dos se hérissant considérablement. Il fut imité par Gaia. Quelque chose dérangeait les chiens... et pour qu'il y ait une telle réaction, il y avait fort à craindre qu'il ne s'agisse d'infectés. Le jeune homme fronça les sourcils. Jamais ils n'avaient réagi à l'odeur de ceux qui se trouvaient dehors, à bonne distance, et ce malgré le vent... Il fallait donc en conclure qu'il y en avait à l'intérieur du stade. Il sentit son cœur se glacer à cette pensée, et il se mit à presser le pas en fouillant la semi-pénombre du regard, en direction des gradins. Un cri dans le lointain le fit sursauter. C'était un hurlement de détresse, qui vint confirmer ses craintes. Alors, il les aperçut, silhouettes sombres et titubantes qui déambulaient entre les tentes. Il était encore loin de la source du cri... et ses pensées allèrent immédiatement à sa famille.

Il prit la décision de filer jusqu'aux loges sans perdre de temps, et en étant le plus discret possible. Sa priorité, c'était de veiller à la sécurité des siens. Il trottina jusqu'à la loge où il dormait d'ordinaire, trouvant tout le monde assoupi. Le bruit avait dû être assourdi par la distance. Sans perdre de temps, il alla réveiller sa mère et ses beaux parents, leur expliquant brièvement qu'il y avait un problème important, et qu'ils devaient se préparer et rassembler les affaires les plus essentielles. Après quoi, il se glissa jusqu'à Brooke qu'il réveilla de la même manière, dans la hâte.


« Brooke... Les infectés sont dans le camp. Il faut garder la tête froide, on doit simplement se tenir prêts à agir si la situation devient intenable. Prépare les enfants, et prends le nécessaire dans un sac... Je vais aller voir si on a besoin de moi pour régler la situation. Tu sais te servir de ça... »

Ethan posa un Glock sur le lit à côté de sa femme. Une arme qu'il avait récupérée en cas de pépin, mais à laquelle il préférait son arme de service du F.B.I. qui ne le quittait pas. Une chance qu'elle ait pris des leçons de tir, et que son père soit également un bon tireur... Ils pourraient se défendre. Pour l'heure, il n'allait pas encore les quitter, aidant chacun à se préparer. Il leur laisserait les chiens, pour plus de sécurité. Mais s'ils devaient évacuer, il ne les lâcherait pas d'une semelle. Son regard se posa sur ses fils, encore endormis, qu'il fallait tirer du sommeil. Owen qui avait à peine eu un an, et le petit Nolan d'un mois... Serrant sa prise sur son arme, il alla se poster près de l'entrée de la loge, prêt à agir dès qu'il serait assuré que les siens étaient prêts à partir si besoin. Chacun s'affairait déjà à suivre ses directives, malgré le sommeil qui les engourdissait encore. Le jeune homme espérait que la situation se tasserait, mais il ne voulait rien négliger. Se tenir prêts leur permettrait de ne pas être pris au dépourvu si le pire était à venir...
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Re: Event de Janvier - Sujet commun

Lun 11 Jan 2016 - 10:29

Beaucoup de temps s’était écoulé depuis plusieurs mois. En m’abritant dans la maison de Giulia, je pensais être à l’abri des infectés. C’était certes le cas mais je devais néanmoins risquer ma vie chaque jour en allant chercher des vivres. J’avais rencontré d’autres survivants mais sans nouer de véritables relations de confiance. Je savais que si ma chérie était en vie, elle ne pouvait être qu’au stade. De plus, je m’étais blessé au niveau du dos et j’avais des difficultés à soigner la plaie moi-même. Heureusement, ce n’était pas infecté pour le moment. Pour toutes ces raisons, je n’avais pas d’autres choix que de me rendre à Century.

J’avais donc pris le maximum de vivres avec moi. C’était complètement idiot de les laisser se périmer ici. Le sac à dos frottait sur ma blessure, ce qui engendrait une douleur conséquente à chaque pas.  Je n’avais que plusieurs kilomètres à parcourir mais je mis plusieurs heures à arriver à destination en évitant au maximum l’affrontement avec les infectés ou les pillards. Ce serait vraiment rageant de se faire infecté aujourd’hui. Arrivé à destination, je fus très rapidement abordé par des militaires. Je me laissai faire sans rechigner. Après tout, je n’avais pas mon mot à dire. C’était leur territoire et je n’étais qu’un survivant parmi d’autres pour eux.

Je subis un examen pour vérifier si je n’étais pas infecté. La blessure au dos était due à un morceau de verre. Pour cette raison, ils constatèrent bien vite que j’étais clean. J’eu également droit à de nombreuses questions sur ce que j’avais fait depuis octobre. J’expliquai alors comment j’avais fait pour survivre aussi longtemps à l’extérieur. Cela sembla réjouir les militaires qui virent sans doute en moi un jeune plein de ressources. Lorsqu’ils me demandèrent si j’avais de la famille en vie, je me permis alors de demander si une certaine Giulia leur disait quelque chose. Les militaires froncèrent les sourcils et je sentis mon cœur se glacer dans ma poitrine. Ils regardèrent dans leurs fichiers puis après plusieurs minutes de stress insupportable, l’un d’eux finit par me lâcher :
-Giulia Del Castello ? Oui, elle est ici. Elle est arrivée au début de l’épidémie, c’est-à-dire en octobre !

Je poussai un cri de joie. Je savais qu’elle était ici. Rapidement, je fus mis dehors et pus constaté que le stade ressemblait à un camp de migrants ou chacun vaguait à ses occupations. Mes armes avaient été placées dans une armurerie. Sans mon beau katana, je me sentais faible et vulnérable mais bon ici, je n’en avais plus besoin. Je devais normalement la trouver dans le secteur nord-est. Je montrai sa photo aux inconnus qui me dirigèrent vers sa tente. Quand nous regards se croisèrent enfin, des larmes coulèrent sur nos visages. Je crois que je n’avais jamais été aussi heureux de toute ma vie. Je l’avais attendu pendant des mois dehors alors qu’elle était ici à m’attendre. Après plusieurs minutes de câlins et de bisous, elle finit par me lâcher :
-J’étais sûr que tu étais en vie. Je suis désolé de ne pas t’avoir prévenu. Quand l’infection est arrivée, j’ai été dans les premières personnes évacuées. Je n’ai même pas pu rentrer chez moi chercher mes affaires !

Je lui racontai alors que j’avais occupé son logement et aussi que j’avais récupérer des vivres à droite et à gauche. Elle me demanda alors inquiète:
-Tu n’es pas infecté ? Tu es incroyable. Je ne comprends pas comment tu as pu survivre tout seul aussi longtemps. Enfin bon maintenant, tu es sauvé. Ici, tu n’auras plus à combattre ces malades.

Nous discutâmes pendant des heures. Giulia voulait tout savoir sur ce que j’avais fait. Elle était aussi très curieuse concernant les infectés. Si bien que j’étais épuisé de ma journée. La tente de ma chérie était assez grande pour deux, si bien que je m’endormis auprès d’elle. Cependant le bonheur fut de courte durée. Le matin, nous furent réveillés par des bruits étranges. Le cauchemar recommençait. Les infectés étaient dans le stade. Contrairement aux autres survivants, je savais exactement quoi faire. Giulia me supplia de rester dans la tente et finalement, je cédai à son conseil. Je lui fis signe de rester le plus silencieuse possible. Elle savait comment tuer ces choses mais le problème, c’était que nous n’avions aucune arme pour nous défendre. Pas même un couteau, rien du tout. J’espérai que les militaires allaient arriver d’une minute à l’autre.

Hélas, un des infectés nous avait repérer et essayait de rentrer dans la tente. N’écoutant que mon courage et déterminé à ne pas lancer ma chérie se faire tuer, j’ouvris la tente et fit tomber le zombie à terre. Pas le choix, nous devions fuir. Autour de nous, de nombreuses personnes terrorisés tentaient de ne pas se faire repérer. Tandis que d'autres n'avaient encore rien remarquer. Et en à peine quelques secondes, le zombie se relevait déjà.
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Re: Event de Janvier - Sujet commun

Lun 11 Jan 2016 - 11:14

Les Karlson avaient une tente de fortune. Pour se protéger du vent, ils avaient étendu autour d’eux des tissus avec les moyens du bord qui leur fournissaient un abri, et confinait un peu plus la chaleur autour d’eux. Car il faisait froid à Seattle au mois de janvier. Terriblement froid. Surtout quand on vivait 100% du temps dehors… Et pour optimiser au mieux la température autour d’elle, Christina dormait maintenant collée contre ses hommes. Alternativement, histoire de leur laisser un peu d’espace une nuit sur deux. Cela lui convenait et si elle ne fermait pas l’œil de la nuit au cours de ses premiers jours ici, elle dormait bien mieux maintenant. Le manque cuisant de nourriture, dont ils commençaient à souffrir, y était peut-être pour quelque chose…

Cette nuit-là, elle dormait donc comme un bébé, son dos pressé contre le flan d’Alan. Habituée à ses sursauts nocturnes, elle ne prêta pas attention à son réveil dynamique et n’émergea de son sommeil que lorsque son mari pressa son bras. Elle s’apprêtait à grogner, encore partiellement assoupie, quand l’homme posa un doigt sur ses lèvres. Ce geste, complètement inhabituel, la réveilla instantanément. Elle se figea, les yeux grands ouverts. Elle sentit ses entrailles se tordre, comme aspirées par le vide. Elle se redressa à son tour et essaya de saisir les bruits extérieurs, mais ne perçut rien et ses sourcils se froncèrent. Alan devenait-il paranoïaque ? C’est alors que le cri de Candice, il peut plus loin dans les gradins lui glaça le sang. Celui-ci réveilla brusquement Sven à son tour.

- Qu’est-ce que… ? Lâcha-t-il avant que ses parents ne le fassent taire. Il eut un instant de flottement, puis Christy demanda d’une voix sourde :
- On a quelque chose pour se défendre ?

La question était pertinente ! Elle laissa ainsi Alan fouiller dans leurs maigres affaires pour dénicher quelque chose, n’importe quoi. De son côté, elle se pencha vers son tout petit – de 20 ans ! – pour lui expliquer en trois mots la situation. D’une voix saccadée par la peur. Si elle avait voulu le protéger de ce qui se passait dehors, son père avait tenu à lui révéler la situation extérieure à son retour de mission, un bon mois plus tôt. Elle ne devait pas oublier que Sven n’était plus un enfant.

- Couvre toi, ajouta-t-elle dans une dernière recommandations alors qu’elle enfilait elle-même son gilet de laine, puis enroulait une écharpe autour de son cou. On va où ? Demanda-t-elle à Alan ensuite.

Trouver un meilleur abri était une idée, mais encore fallait-il consolider le plan réellement. Au loin, les appels au secours de Candice s’étaient tus. Ils avaient pourtant trouvé écho ailleurs, dans d’autres parties des gradins, et une vague de terreur avait retourné l’hôtesse de l’air. Elle ne voulait pas y croire, c’était un mauvais rêve. Elle n’avait pas encore pris le temps de se poser la question de comment tout ceci était possible, de comment la maladie était arrivée jusqu’à eux. Cette légionellose n’en était de toute évidence pas une… Comment expliquer des infectés dans l’enceinte du stade autrement ?

- Quoi qu’il arrive, tu ne me lâches pas d’une semelle, ordonna-t-elle à son fils. Puis elle pressa le bras de son mari pour lui signifier qu’ils étaient prêts.
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Re: Event de Janvier - Sujet commun

Lun 11 Jan 2016 - 12:39

Les cris étaient de plus en plus fréquents et contrairement à la sortie faite quelques semaines plus tôt, ce coup-ci, les créatures avaient des visages familiers. Il s'agissait de personnes vivant ici même à Century, qui s'étaient transformées en ces êtres abjects, ce qui rendrait forcément plus douloureux le fait de devoir les achever. C'était pourtant nécessaire, même vital avant l’effondrement total du stade et que les réfugiés  aient à fuir ce lieu.  Mais comment réagirait Dante si Tam ou Kass étaient amenées à se transformer ? Arriverait-il à avoir assez de recul pour mettre fin à cette espèce de nouvelle vie que l’une ou l’autre aurait ? Il lui était impossible d’y répondre et espérait de tout cœur n’avoir jamais à faire face à cette situation. Il se posait tout de même une autre question ; comment l’une de ces choses était parvenue à pénétrer dans cet endroit pourtant surveillé et gardé par les militaires ? Normalement, il fallait une morsure pour tourner ainsi… En tout cas c’est ce qu’il avait cru comprendre.

Kassandra ne comprit pas tout de suite la situation car elle commençait à parler sans prendre de précaution, mais son amie June lui fit comprendre qu’il fallait à présent chuchoter et faire le moins de bruit possible. Bien qu’elle semblait inquiète et dans l’incertitude, cela ne l’avait pas empêché de sortir la première de son abri de fortune où nous nous étions entassés à quatre. Tamara suivit le mouvement, peut-être était-ce plus pour la stopper que réellement quitter cette tente, mais Dante se retrouvait maintenant avec June. Il lui fit signe de la tête afin de partir avec elle pour rejoindre les deux autres qui venaient de s’éclipser sans se retourner.

Ils progressèrent en marchant sur des œufs, toujours dans le but d’éviter de se faire entendre par les créatures. Le regard du canadien partait dans tous les sens, tantôt au sol afin de voir où il posait les pieds car il serait idiot de se faire repérer en trébuchant ou en marchant sur un quelconque débris ou objet, tantôt droit devant lui afin de ne pas perdre les filles de vues, mais également sur les côtés et en arrière afin de s’assurer que les infectés n’étaient pas trop près d’eux.

Dante eut l’impression d’entendre la blonde s’exprimer sans réussir à distinguer les mots prononcés, il ne pût s’empêcher de se dire moins fort on t’a dit. Il n’avait pas idée de ce qui se déroulait sous la tente où se trouvait la jeune femme et il vit Edwin se précipiter dans l’un de ces abris, certainement celui où étaient ses amies, mais il remarqua surtout la présence d’un autre infecté qui semblait suivre le fauconnier. Il fallait absolument s’équiper, trouver quoi que ce soit pouvant servir d’armes, mais pour le moment, le brun n’avait rien trouvé sur son chemin. Tant pis, il fallait agir sans plus attendre, il se dirigea alors droit sur la créature et lui asséna un coup de poing en plein visage qui fit la fit trébucher en arrière, sans pour autant la tuer.
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Re: Event de Janvier - Sujet commun

Lun 11 Jan 2016 - 13:38


Alors que je tirais les cheveux de la bête, je fis de mon mieux pour retenir ma respiration, je me rappelais de l’odeur de parmesan pourri que dégagé celui que j’avais du tuer lors de la mission qu’on avait faite avec les militaires. Je ne remercierais certainement assez Edwin pour le coup de main qu’il nous avait donné sans lui on y serait peut-être passé. Je n’avais pas vraiment le temps de réfléchir plus que ça, il fallait sortir de là. Edwin avait trébuché sur le cadavre de la mère Johnson un rodeur se rapprochait dangereusement de lui. Heureusement que Dante venait de nous rejoindre, il avait foutu un bon coup de poing aux mobs était tombé sous le choc. Malheureusement on ne peut pas les assommer.

- Tu es malade ou quoi ? Tu aurais pu te faire mordre !

Enfin, il ne pouvait pas vraiment, mais j’avais peur qu’il devienne l’équivalent de ces trucs. Je m’approchais d’Edwin et l’aidait à se relever le plus rapidement possible. Il valait mieux être debout sur ses jambes et pouvoir courir que de rester statique en attendant que les autres viennent nous manger. Je ramassais également sa casserole, vu le poids de l’objet je comprenais mieux comment il avait pu mettre un terme à l’existence du rodeur.

- Il ne faut pas rester là. Les autres vont arriver ici. On doit s’enfuir, se cacher, je n’en sais rien moi.

La panique commençait à monter un peu plus. Maintenant qu’on avait sauvé la fille, j’avais qu’une envie retourner dans ma tente et faire l’autruche. Kass était encore à l’intérieur, mais il n’avait plus rien à faire dedans. Il y avait eu beaucoup trop de bruit dans le coin pour pouvoir y rester sans risque que des nouveaux arrivent. Je croisais le regard de Diabo un instant, je me sentais mieux, presque apaisé.

- Dante, je retourne dans notre tente, il faut rassembler nos affaires.

J’étais devenu maitre dans l’art de faire et défaire les bagages, tout comme j’avais du skill pour jouer à Tetris. Je repartais alors dans la direction opposer et choppa June au passage qui visiblement avait suivi Dante. Je l’attrapais par le bras et lui indiquait de faire demi-tour. Il n’avait plus besoin de nous, le problème présent était de pouvoir avoir le minimum vital lorsqu’on sortirait d’ici de préférence en un seul morceau.

Nous avions esquivé un mob qui était en mouvement vers l’abri des Johnson, je m’emmêlais les pieds dans une tente et je chutais la tête la première contre une marche. Je fis de mon mieux pour me relever au plus vite. Ma vue tanguait un peu et je sentis en quelques secondes une protubérance se former sur mon front. Heureusement je pus m’écrouler dans ma tente le temps de reprendre mes esprits. Avant de commencer à ranger nos affaires.
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Re: Event de Janvier - Sujet commun

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