• KATE J. MOORE. (best friend)
Kate est ma meilleure amie, presque comme une sœur. Nous nous ressemblons beaucoup, et le temps que nous avons passé ensemble n'est même pas quantifiable. Quand je suis partie de la maison, elle m'a suivi sans poser de question. Ça m'a donné l'impression que nous nous évadions ensemble d'une vie qui nous emprisonnait. A chicago, nous sommes restées proches, colocataires même. Nous avons suivi nos frasques jusqu'au bout, d'un soutien inestimable l'une pour l'autre. Alors, quand mes parents sont morts, que l'Apocalypse a éclaté, Kate était la première personne que j'ai mise dans mes valises. Partir sans elle n'avait aucun sens.

• ISABEL G. MCLEOD (sweet friend)
Cette femme est d'une douceur sans pareille. Et elle a la fibre maternelle ! Je ne sais pas comment elle fait pour s'en sortir aussi bien avec les enfants, si elle ne m'aidait pas de temps en temps avec le mien, je crois que je n'en pourrais plus... Elle n'est pas là à me montrer qu'elle peut mieux faire que moi, c'est différent. Elle me prouve juste que je peux le faire aussi, en me conseillant à sa manière. Pas de doute, elle fera une bonne mère.

• KASSANDRA FLETCHER (the same)
La première fois que j'ai vu Kassandra, nous nous sommes pris le bec. C'était au stade, le ton est très vite monté. Rose nous a pourtant réconcilié et nous avons appris à faire avec. Un an d'errance plus tard, je la retrouve au chalet, et nous reprenons notre relation là où nous l'avons laissé. Ça fait du bien d'avoir quelqu'un avec autant de répondant qu'elle, qui me ferait presque croire que tout peut être simple. Je l'aime bien, cette fille.

• LILOU BLAKE (closer)
On est dans la même galère, Lilou et moi. Parce qu'en arrivant au chalet, elle était encore enceinte jusqu'aux yeux, et aussi angoissée que moi à l'idée d'être mère. Sauf que bon, moi, je n'ai pas eu trop le choix puisque le lendemain de notre arrivée, j'ai accouché. Mais... Du fait qu'on est passées plus ou moins par les mêmes galères, ça a fini par nous rapprocher, et on essaie de se redonner le moral quand un coup de blues nous prend. Elle en a plus besoin que moi, donc je veille à ce qu'elle ne se décourage pas.

• TAMARA C. KROEGER (you talkin' to me ?)
Tam, ou la petite copine ultra collante de Dante. Ou son chien de garde, je sais pas encore la différence. Déjà que le gusse est pas spécialement chanceux dans la vie, faut en plus qu'il se tape sa joyeuse gothique qui grogne plus vite que son ombre et se mêle de ce qui la regarde pas. L'amour rend aveugle et un peu bête faut croire, parce que si elle arrive pas à se rendre compte que son grand ami parle trop vite, je peux plus rien pour elle. C'est pas une raison pour me les briser quand je dis des choses vraies. Sans blague quoi... Enfin, y'a peu de chances qu'on se recroise, alors bon.

• SELENE SWEETNAM (pionners)
J'ai rencontré Selene au cours d'un dérapage plus ou moins incontrôlé. Nous nous sommes retrouvés, elle et son groupe, moi et Joshua, autour d'un camion et de zombies. Suite à cette aventure, j'ai eu l'occasion de la revoir et de lui sauver la vie. Nous avons discuté, et remarqué que nous avions beaucoup en commun : la responsabilité d'un groupe, le désir de survivre, et un avenir lié. Nous avons été brièvement des alliés, avant de devoir nous séparer par la force des choses. Selene n'allait pas bien, la horde rasant notre ferme a mis un terme à nos discussions. J'espère juste que son état s'améliore.

• BREANN YATES (cool girl)
C'est difficile de voir de mauvaises intentions à Breann. Elle a tout l'air d'une fille douce, avenante, voulant le meilleur pour son prochain. C'est pour ça que je l'aime bien, mais aussi parce que sa diplomatie et son savoir vivre à fait beaucoup pour l'alliance entre nos deux factions. J'aurais pu ne jamais lui parler, ou alors en avoir rien à faire d'elle, si elle ne s'était pas imposée. Elle n'a pas l'air, mais elle cache des trésors sous son petit air timide.

• DARYL COOPER. (Big brother)
Mon grand frère, et la seule famille qui me reste encore avec sa fille, ma nièce, Emily. Nous ne sommes pas vraiment proche, la vie a eu le temps de nous séparer, mais avec l'apocalypse en jeu, je pense que c'est important que nous restons ensemble. Peut-être que c'est absurde, sûrement que nous nous battons contre des moulins sans savoir que ça n'a aucun sens, ni aucun but... Dans tous les cas, je suis contente de pouvoir le compter dans mes rangs, et de survivre avec lui. Je ferais tout pour que lui et Emily aillent bien. Le retrouver après un an d'errance a été un véritable soulagement.

• JOSHUA E. ARLINGTON. (strange meet)
Joshua est le premier type que j'ai rencontré en arrivant au Centurylinks Field. Le tout premier. D'abord méfiante, je me suis laissée attendrir par ce type. La manière dont il s'occupe de Emily lorsqu'il est avec elle, la manière qu'il a d'être tourné vers les autres... Je ne sais pas, mais je l'aime beaucoup. J'aurais pu tomber sur pire, mais non, c'est lui. Y'a un truc entre nous. Je veux dire... le courant passe bien. Peut-être que je me fais des idées, mais je ne pense pas. On verra bien.

Les choses ont évolué depuis le temps. On est loin du stade, loin de l'insouciance de ces moments-là, et pourtant j'ai l'impression qu'avec lui, les choses sont bien plus simples et le monde bien moins effrayant. Je m'inquiète toujours évidemment, mais Joshua est un pilier pour moi. Je l'aime. Il m'a demandé en mariage. J'ai dit oui. Et j'ai eu un enfant avec lui.

•  ARTHUR E. MCLEOD (sing again with me)
Je connaissais Arthur avant. Je veux dire, de loin. J'écoutais certaines de ses chansons, que je récitais sur le bout des doigts. J'ai été étonné de le voir au stade, mais aussi très contente de pouvoir l'aborder. C'est un type très accessible, bien qu'un peu paumé ici. On a eu l'occasion de partager un duo ensemble, à la guitare et au chant, le temps d'une soirée pour mettre un peu de baume au cœur de tout ce petit monde. C'est à refaire, ça nous a fait du bien. Je suis ravie de voir que rien n'a changer, même après cette année sans se voir.

• ABEL UNDERWOOD (learn to listen)
Si nous avons commencé à sympathiser avec Abel, c'est grâce à Emily. Ma nièce est devenue mutique suite à son amputation, mais en arrivant au camp, elle s'est rapprochée de Victoria, la fille d'Abel. Cette gamine a commencé à apprendre à Emily le langage des signes, à sa manière, pour qu'elles puissent discuter ensemble à leurs manières. En voyant ça, Abel est venu vers Daryl et moi pour essayer d'en savoir plus. Toucher par l'histoire de ma nièce et notre errance dehors, il a décidé de nous soutenir en nous apprenant aussi quelques mots en langage des signes.

• RICHARD CONWAY (friend in needs)
Quand on arrive dans un groupe après des mois en solitaire en clan restreint, c'est difficile de se faire des amis. On a surtout tendance à retrouver nos proches, et se cantoner avec eux. Avec Richard, ça a été un peu ça... On a mis un certain temps à se jauger mutuellement, à voir si on pouvait se faire confiance, ou quelque chose de ce genre-là. On est pas vraiment des amis, mais au moins je sais qu'il peut s'occuper d'Emily correctement.

• MARCUS MILES (in our way to paradise)
Nous avons rencontré Marcus (et Jake) dans un vieux centre commercial abandonné ou nous avons passé la nuit tous ensemble. D'abord, on s'est regardé en chien de faïence, et ensuite, nous avons sympathisé. Le duo a accepté de nous aider pour essayer de trouver les évadés du stade, et c'est donc tous ensemble que nous avons retrouvé un abri. J'estime énormément Marcus, c'est pour moi un membre de ma famille désormais. Comme un oncle, quelque chose comme ça. Inutile de dire qu'il a ma confiance.

• DANTE LASSITER (shut up, jerk)
Alors lui, niveau grande gueule, il se pose bien. Il n'a suffit de pas grand chose pour que je lui rabatte le caquet vitesse grand V. Parler plus fort que lui, crier plus fort serait plus correct. Dans le genre voix qui porte, moi aussi j'ai du talent. Et avec l'entraînement que Daryl m'a fourni, je suis quasiment imbattable. Bref, ça n'est pas fameux entre nous, mais on en est pas à se sauter à la gorge. C'est déjà bien de pas l'avoir complètement comme ennemi. La chute du stade nous a séparé, il m'a clairement pas manqué. Enfin, il a fait partie de l'expédition qui a pu retrouver notre groupe, et ça... a presque améliorer mon opinion sur lui.